
Un vase Shangping de l’époque Qianlong s’envole à 868 000 euros aux enchères à Lorient
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Un vase Shangping de l’époque Qianlong s’envole à 868 000 euros aux enchères à Lorient
18 décembre 2023. Un rare vase en porcelaine de Chine daté de l’époque Qianlong (1736-1795) s’est envolé à 868 000 euros (frais inclus) le 16 décembre à Lorient, sous le marteau de la commissaire-priseur Dorothée Galludec. Il arborait une forme Shangping qui, apparue à l’époque Yongzheng (1723-1735), a connu son apogée sous le règne de l’empereur Qianlong. Ce vase provenait de l’ancienne collection du commandant Joseph Auguste Bonfils (1847-1904), un polytechnicien et chef d’escadron d’artillerie de marine qui fut affecté en Cochinchine, au Tonkin, puis en Chine, et qui fut nommé officier de la Légion d’honneur en 1896. Il demeurait jusqu’alors dans la même famille, transmis au fil des héritages, et avait été estimé entre 80 000 et 120 000 euros par l’expert Philippe Delalande.
Estimé 800 euros, un portrait vénitien du XVIe siècle s’envole à 109 650 euros
15 décembre. Cet après-midi, à Paris, un Portrait d’homme à la médaille attribué à l’Ecole vénitienne de la fin du XVIe siècle a créé la surprise, trouvant preneur à 109 650 euros (frais inclus) lors d’une vente aux enchères organisée par la maison Crait + Müller. La toile était estimée entre 800 et 1 200 euros.
Record de vente français pour un poste de radio
14 décembre. Un poste batterie, dit piano à 7 lampes, modèle M6 de 1926 de la Société des Établissements Ducretet, a été adjugé 25 010 euros (frais inclus) le 9 décembre par la maison Ivoire à Reims, établissant un nouveau record français pour un poste de radio. La vente de la première partie de la collection de Marcel Cocset, qui constituait le musée de la Radio de Cernay-lès-Reims, a totalisé 306 800 euros. [Lire l’article avant-vente]
Un secrétaire Louis XV pulvérise son estimation
13 décembre. La maison Normandy Auction a adjugé, le 9 décembre à Rouen, un secrétaire du XVIIIe siècle 173 880 euros ( frais inclus). Ce bonheur-du-jour, attribué à Jean-François Oeben (1721-1763), présentait une marqueterie de fleurs au naturel, emblématique du travail de l’ébéniste, un dessus en cuir et un gradin à dessus de marbre Brocatelle d’Espagne. Il était estimé entre 25 000 et 30 000 euros.
Un manuscrit de Rimbaud s’envole à plus de 700 000 euros aux enchères
11 décembre. La pièce maîtresse de la vente organisée par Piasa le 8 décembre à Paris, un manuscrit d’Arthur Rimbaud (1854-1891), a changé de main pour 702 000 euros (frais inclus). Estimé entre 200 000 et 300 000 euros, cet écrit autographe est le seul connu du poème l’Éternité, un des sept publiés dans Une saison en enfer à compte d’auteur en 1872.
Une rare montre Montblanc Skeleton aux enchères à Montpellier
8 décembre. A l’occasion de la vente « Luxe, calme et volupté », la maison Farran dévoilera le 9 décembre à Montpellier une rare montre Montblanc Skeleton estimée entre 6 000 et 8 000 euros. Ce modèle, produit à seulement 75 exemplaires, a été créé à l’occasion du 75e anniversaire de la marque. D’autres montres seront également vendues à cette occasion, à l’instar d’une Rolex Day Date, d’une Jaeger Lecoultre Reverso et d’un exemplaire Heuer Atavia de 1972. Plus de 360 bijoux, montres et accessoires de mode seront dispersés, avec des estimations allant de 100 euros pour un vêtement haute couture de la maison Courrèges à 10 000 euros. [consulter le catalogue de vente]
Une œuvre de jeunesse de Géricault aux enchères à Paris
8 décembre. Estimée entre 180 000 et 220 000 euros, une œuvre de jeunesse de Théodore Géricault (1791-1824) sera dévoilée aux enchères par la maison Vermot & Associés le 13 décembre à Paris. Représentant Deux lions tirant un char, le tableau témoigne du travail de copiste qu’entreprend l’artiste à son entrée à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1811 à partir des peintures italiennes, françaises et flamandes rassemblées par Napoléon Ier. Ici, il reprend un détail de l’Entrevue du roi et de Marie de Médicis à Lyon le 9 novembre 1600, une œuvre monumentale de Pierre-Paul Rubens, conservée au musée du Louvre. [consulter le catalogue de vente]
Record mondial pour Lucie Rie
7 décembre. Un bol de Lucie Rie (1902-1995) s’est envolé à 406 800 euros (frais inclus) hier à Paris, lors d’une vente organisée par Bonhams Cornette de Saint Cyr, établissant un record mondial pour la céramiste autrichienne naturalisée britannique. Exécuté autour de 1980, ce bol en porcelaine rose à rayures manganèse, était estimé entre 40 000 et 60 000 euros.
Un vase Qianlong adjugé plus de 300 000 euros à Paris
7 décembre. Proposé à la vente par la maison Millon, le 6 décembre à Paris, un vase Qianlong (XVIIIe siècle) a changé de main pour 312 550 euros (frais inclus). Ce modèle en porcelaine dit « Aux fleurs des quatre saisons » présentait un décor en émaux polychromes de quatre espèces de fleurs (pivoine, lotus, chrysanthème, prunus). Il figurait également des poèmes, dans les réserves quadrangulaires sur la panse, en hommage à leur auteur, l’Empereur Qianlong.
Un nécessaire à maquillage Van Cleef & Arpels adjugé près de 100 000 euros
6 décembre. La maison Tajan a adjugé 99 712 euros (frais inclus) un nécessaire à maquillage Van Cleef & Arpels, hier à Paris, triplant son estimation haute. Ce nécessaire, en émail à l’imitation du lapis-lazuli, était composé à l’extérieur d’un couvercle rehaussé de motifs ajourés sertis de petits diamants taillés en rose et à l’intérieur d’un miroir, un compartiment à fard, un compartiment à poudre et un porte rouge à lèvres. Un deuxième nécessaire, lui aussi des années 1920 et à l’imitation du lapis-lazuli, mais créé par la maison Cartier, a été adjugé 84 420 euros pour une estimation comprise entre 15 000 et 20 000 euros.
Une console de Giacometti adjugée près de 700 000 euros à Avignon
6 décembre. Patrick Armengau a adjugé 676 000 euros (frais inclus) une console en bronze de Diego Giacometti (1902-1985), le 2 décembre à l’Hôtel des ventes d’Avignon. Elle avait été acquise par Margaret Louise Brozek, née Feist, entre 1966 et 1968 directement auprès de l’artiste, par l’intermédiaire d’Henri Samuel, au moment où Jacques Grange y travaillait. Estimé entre 400 000 et 600 000 euros, ce modèle, à plateau rectangulaire et entretoise en X, était largement disputé entre des enchérisseurs internationaux avant d’être remporté par un Français. Un Ours polaire de François Pompon et une table Quille de Philippe Hiquily, issus de la même collection, ont été respectivement adjugés 250 400 et 32 560 euros au cours de la même vente.
Plus d’1,6 million d’euros pour la vente d’une collection troyenne de numismatique
5 décembre. La vacation du 2 décembre, organisée par Léonard Pomez à Troyes et dont les bénéfices étaient reversés à l’association l’Arche, a totalisé 1 643 923 euros d’adjudications (frais inclus). Les 711 lots de cette collection de numismatique, constituée par un amateur troyen, ont trouvé preneur au cours de la vente dont le total double en moyenne les estimations hautes. Les essais, épreuves et piéforts, par nature plus rares, ont été largement plébiscités, à l’instar d’un essai de 10 francs Napoléon III, estimé entre 1 000 et 1 500 euros, qui a trouvé preneur à 15 500 euros.
Record de vente pour un violon de Charles Adolphe Maucotel
4 décembre. Etienne Laurent a adjugé 32 250 euros (frais inclus) un violon de Charles Adolphe Maucotel (1820-1858), le 30 novembre à Vichy. Fabriqué à Paris en 1843, cet instrument, donnant à voir tout le génie de celui qui travailla pour Jean-Baptiste Vuillaume, était estimé entre 15 000 et 18 000 euros.
Le musée du Grand Siècle acquiert une toile de l’entourage de van der Meulen
4 décembre. Le futur musée du Grand Siècle, dont l’ouverture est prévue en 2026 à Saint-Cloud, enrichit ses collections d’une Vue du château et du village de Seignelay, Bourgogne, acquise pour 91 840 euros (frais inclus) le 22 novembre chez Artcurial à Paris. Cette huile sur toile a été exécutée au XVIIe siècle par un membre de l’entourage d’Adam van der Meulen.
Une toile de Francesco Ruschi aux enchères à Concarneau
30 novembre. La maison Concarneau Auction proposera à la vente le 3 décembre une toile de Francesco Ruschi (c. 1600-1661). Cette huile, figurant Les Noces de Cana, revisite, dans des dimensions accessibles aux collectionneurs vénitiens de l’époque, les grands formats de Véronèse, conservant ses compositions architecturées auxquelles il ajoute une gamme de couleurs plus contrastée. Le tableau, expertisé par le cabinet Turquin, est estimé entre 7 000 et 9 000 euros.
Un dessin de Martin Schongauer quadruple son estimation
30 novembre. La maison Ader a adjugé, hier à Paris, un dessin de Martin Schongauer (c. 1450-c. 1491) 53 760 euros (frais inclus). Cette épreuve au burin, figurant Sainte Agnès et provenant de l’ancienne collection de la galerie Paul Prouté, était estimée entre 10 000 et 12 000 euros.
La collection de santons de Marcel Carbonnel aux enchères à Marseille
29 novembre. La maison De Baecque proposera demain aux enchères à Marseille la collection de santons du maître santonnier Marcel Carbonnel. Élu Meilleur ouvrier de France en 1961, ce dernier a débuté sa collection dans les années 1930, collectant plus de 2 500 pièces de qualité, du XVIIIe siècle à aujourd’hui, de Provence et du monde entier. Le lot phare de cette vacation sera une crèche provençale d’Émilie Puccinelli-Meinnier (1905-1974), estimée entre 3 000 et 5 000 euros.
Une rare bague de foulard Lalique s’envole à plus de 20 000 euros
29 novembre. Inédite sur le marché, une bague de foulard signée Lalique a changé de main pour 21 250 euros (frais inclus), le 28 novembre lors d’une vacation organisée par Nice Enchères. Cette bague, estimée entre 2 000 et 4 000 euros, figurait deux chauves-souris aux ailes émaillées de deux tons de vert et portant un cabochon ogive de péridot en serti clos.
Une icône de Tikhvine double son estimation
28 novembre. Une Icône de la Mère de Dieu de Tikhvine (Russie) a changé de main pour 76 880 euros (frais inclus), doublant son estimation, lors d’une vente organisée par la maison Camper & Dabernat, le 25 novembre à Corbeil-Essonnes. Cette tempera sur bois, du début du XXe siècle, présentait une « oklad » (protection métallique) façonnée par l’orfèvre Dmitry Smirnov, fournisseur de la Cour impériale de Russie.
Un portrait de Mary Cassatt rejoint la fondation Bemberg à Toulouse
28 novembre. Le Portrait de jeune femme au chapeau blanc de Mary Cassatt (1824-1926), proposé à la vente par la maison Ader, le 24 novembre à Paris, a été acquis par la Fondation Bemberg pour 1,2 million d’euros. Installée dans l’hôtel d’Assézat à Toulouse, la fondation d’art rouvrira ses portes début 2024 après trois années de fermeture pour rénovations.
La commode de Louis XV adjugée près de deux millions d’euros
27 novembre. La maison Saint-Germain-en-Laye Enchères a adjugé, le 25 novembre, 1 832 800 euros (frais inclus) une commode de l’ébéniste Charles Cressent (1684-1768) livrée en 1738. Son numéro à l’encre du Garde-meuble de la Couronne a permis de l’identifier comme étant celle de la chambre du roi Louis XV au château de la Muette. Cette commode, qui est passée par les collections du comte de Gramont et de Léo Fink, était estimée entre 500 000 et 700 000 euros. [Lire l’article avant-vente]
Record mondial pour François-Joseph Navez avec sa Scène de brigands
24 novembre. Une toile peinte par François-Joseph Navez (1787-1869) en 1821 s’est envolée à 540 960 euros (frais inclus) le 17 novembre à Paris, lors d’une vente organisée par Collin du Bocage, établissant un record mondial pour le peintre néo-classique belge. Représentant une Scène de brigands avec la diseuse de bonne aventure, il fut réalisé à la fin de ses années d’études en Italie, une période considérée comme l’apogée de sa carrière.
Un rare bijou de l’Ordre royal de Hollande aux enchères à Toulouse
23 novembre. Marc Labarbe proposera aux enchères, demain à Toulouse, un rare bijou de Grand-Croix ayant appartenu au Baron de Sénégra. Cette étoile en or, à huit branches émaillées blanches et surmontée d’une couronne, donne à voir le profil en demi ronde bosse du souverain Louis, roi de Hollande et, sur le revers, le lion hollandais. Les bijoux de l’Ordre royal de Hollande sont très rares du fait de la brièveté de l’existence de cet ordre qui naît le 14 février 1807 pour disparaître 10 mois plus tard, le 23 novembre 1807. Le bijou vendu à Toulouse est estimé entre 25 000 et 30 000 euros.
Un bronze de Camille Claudel double son estimation à Saint-Etienne
23 novembre. Agnès Carlier a adjugé, hier à Saint-Etienne, 362 500 euros (frais inclus) un bronze de Camille Claudel (1864-1943). Cette Implorante, offerte à son ancienne propriétaire par son époux au début des années 1960, en guise de cadeau de mariage, était estimée entre 120 000 et 150 000 euros. Vivement disputée par six enchérisseurs européens et américains, elle a finalement été acquise par un collectionneur français. [Lire l’article avant-vente]
Une esquisse de Fragonard adjugée plus de 5 millions d’euros
23 novembre. Artcurial a adjugé, hier à Paris, 5 714 800 euros une esquisse de Jean-Honoré Fragonard (1732-1806). Cette huile sur toile représentant Le sacrifice antique dit Le sacrifice au Minotaure était conservée dans la même famille depuis plus d’un siècle. [Lire l’article avant-vente]
La croix de la Légion d’honneur de Napoléon aux enchères à Paris
23 novembre. La maison Millon présentera, demain aux enchères à Paris, la croix de la Légion d’honneur de l’Empereur Napoléon Ier. Cette dernière, du quatrième type, est attribuée à l’orfèvre Martin-Guillaume Biennais qui l’aurait livrée entre 1814 et 1815. Conservée dans son écrin aux lettres d’or, cette croix « est échue en partage à sa sœur Caroline”. Elle est estimée entre 80 000 et 100 000 euros.
Une toile de Camille Alfred Pabst double son estimation
22 novembre. Une toile de l’artiste alsacien Camille Alfred Pabst (1828-1898) a changé de main pour 30 500 euros (frais inclus), doublant son estimation, le 19 novembre à l’Hôtel des ventes de Besançon. Intitulée Le Cadeau du Grand-Père, elle avait été présentée au Salon de 1879 aux côtés du Portrait de Jeanne Samary en pied de Pierre-Auguste Renoir.
Un sabre offert par Napoléon adjugé plus de 340 000 euros
21 novembre. La maison Osenat a adjugé 341 320 euros (frais inclus), le 19 novembre à Fontainebleau, un sabre de récompense offert par le premier consul Napoléon Bonaparte au contre-amiral Decrès le 11 ventôse an IX (2 mars 1802). Estimé entre 150 000 et 250 000 euros, il provenait de la collection de Jean-Louis Noisiez.
Record de vente pour une bouteille de whisky Macallan de 1926
21 novembre. Une bouteille de 75cl de Macallan 1926 a été adjugée 2 187 500 livres sterling (2,5 millions d’euros) à Londres le 18 novembre, devenant la bouteille la plus chère au monde. Le liquide à la robe sombre, considéré comme “Le Saint-Graal du whisky” avait maturé 60 ans dans le fût n°263 qui a fait sa renommée.
Un vestiaire d’Hector Guimard adjugé près de 60 000 euros à Reims
20 novembre. Le vestiaire d’Hector Guimard (1867-1942), vendu par Ivoire Reims, était vivement disputé par six enchérisseurs au téléphone et sur le live. C’est finalement la Société Hector Guimard Diffusion qui en a fait l’acquisition pour 57 340 euros (frais inclus) en vue du projet qu’elle porte avec l’association Le Cercle Guimard, d’un musée consacré au pape de l’Art nouveau prévu à l’Hôtel Mezzara à Paris. [Lire l’article avant-vente]
Un recueil de sept suites gravées par Perelle adjugé plus de 4 000 euros à Coutances
20 novembre. Eric Boureau a adjugé 4 200 euros (frais inclus) un recueil de sept suites gravées, le 13 novembre à l’Hôtel des ventes de Coutances. Daté vers 1690, ce recueil est attribué à Perelle, une famille de graveurs et dessinateurs français spécialisés dans les vues de paysages et monuments. Le recueil figurait notamment les “veues des belles maisons de France ».
Le chapeau de Napoléon Ier adjugé près de deux millions d’euros
20 novembre. La maison Osenat a adjugé, hier, le chapeau de Napoléon Ier 1 932 000 euros (frais inclus), battant ainsi le précédent record mondial établi en 2014 avec un bicorne de l’empereur qui avait trouvé preneur à 1,884 million d’euros auprès d’un industriel sud-coréen. Le chapeau, estimé entre 600 000 et 800 000 euros, provenait de la collection de Jean-Louis Noisiez.
Un portrait d’Edgar Degas rejoint les collections du musée d’Orsay par donation
16 novembre. Un portrait d’Edgar Degas (1834-1917) a rejoint les collections du musée d’Orsay suite à une donation de l’ancienne conservatrice du département de photographie, Françoise Heilbrun. Réalisé en 1855, année d’entrée de l’artiste à l’école des Beaux-Arts, ce portrait réalisé à la mine graphite représentait le frère cadet de l’artiste, René de Gas. Il rejoint deux dessins, issus d’une série sur papier rose, déjà conservés au sein du musée parisien.
Une toile de Kees van Dongen adjugée plus de 260 000 euros à Neuilly-sur-Seine
16 novembre. La femme renversée, une toile de Kees van Dongen (1877-1968), a été adjugée 267 138 euros (frais inclus), hier à Neuilly-sur-Seine. Cette huile, peinte en 1910, avait été acquise la même année par la galerie Bernheim-Jeune.
Le livre d’heures de l’évêque de Béziers adjugé plus d’1,7 million d’euros
16 novembre. La maison Auction Art – Rémy Le Fur et associés a adjugé 1 727 200 euros, le 14 novembre à Paris, le livre d’heures de l’évêque de Béziers, dit « Heures de Bureau ». Estimé entre 800 000 et 1 000 000 d’euros, cet ouvrage du XVe siècle était enrichi de trente-sept enluminures en pleine page réalisées par Jean Colombe (1430-1495), dont l’une représentait Saint Michel terrassant le dragon.
Un bracelet transformable Vever aux enchères à Limoges
15 novembre. Demain, la maison Limoges enchères proposera à la vente un bracelet transformable, daté de la fin du XIXe siècle, de la célèbre maison de joaillerie Vever. Cette dernière, créée en 1821, connaît la renommée en 1889, lorsqu’elle reçoit son premier Grand Prix à l’Exposition universelle de Paris pour ses « bouquets de joaillerie ». Estimé entre 10 000 et 15 000 euros, ce bracelet, composé de 324 diamants de taille ancienne et rose, figure une ligne d’étoiles montées dans des croisillons en fil, couronnée d’une ligne de fleurs diamantées.
Une toile de Charles Camoin adjugée près de 30 000 euros
15 novembre. La maison Sens Enchères a adjugé 28 060 euros (frais inclus), le 12 novembre, une huile du peintre fauve Charles Camoin (1879-1965), estimée entre 4 000 et 6 000 euros. Cette toile, titrée La ferme à Valfère et datée de 1941-1942, figure un paysage des alentours de Saint-Tropez où l’artiste passa de nombreux étés, notamment aux côtés de Manguin et Marquet avec qui il exposa au Salon d’Automne de 1905.
Une Ferrari de 1962 adjugée près de 52 millions de dollars
15 novembre. Une Ferrari 250 GTO de 1962 a été adjugée 51,7 millions de dollars (47,6 millions d’euros) le 13 novembre à New York, devenant la deuxième voiture la plus onéreuse vendue aux enchères. Le modèle aux courbes emblématiques des années 1960 comptait à son palmarès une seconde place sur le circuit de Nürburgring, ainsi qu’aux 24 Heures du Mans.
Une paire de Cariatides de Jean-Guillaume Moitte quadruple son estimation
14 novembre. La maison Actéon a adjugé 81 250 euros (frais inclus) une paire de Cariatides de Jean-Guillaume Moitte (1746-1810), le 12 novembre à Lille. Estimée entre 15 000 et 20 000 euros, cette paire d’esquisses en terre cuite était connue grâce à un dessin à la plume et encre brune conservé au musée de Compiègne. [Lire l’article avant-vente]
Le musée d’Orsay acquiert un panneau décoratif de Georges de Feure
14 novembre. Un élément de décor extérieur créé par Georges de Feure (1848-1963) pour le pavillon éphémère “L’art nouveau Bing” présenté lors de l’Exposition universelle de 1900, a été acquis par le musée d’Orsay qui ne possédait que peu d’œuvres de cet artiste multidisciplinaire. Ce panneau, figurant une allégorie de La Verrerie, prenait place aux côtés d’allégories de L’Architecture, de la Sculpture et d’autres métiers d’art et serait le dernier à subsister de cet ensemble.
Une statue reliquaire de Sainte-Barbe pulvérise son estimation
13 novembre. La maison Orne Enchères a adjugé 454 400 euros (frais inclus) une statue inédite de Sainte-Barbe en donatrice, le 11 novembre à Alençon. Estimée entre 60 000 et 80 000 euros, la pièce en cuivre repoussé, émail champlevé et cristal de roche, présentait des qualités esthétiques exceptionnelles et une technique typique de l’émaillerie limousine médiévale. Datée du XIIIe siècle, la statue a trouvé preneur auprès d’un collectionneur français.
La Ville de Lyon préempte la première vue photographique de Lyon pour 16 744 euros
10 novembre. Un daguerréotype considéré comme la première vue photographique de l’histoire de Lyon était dévoilé aux enchères le 8 novembre à Paris. Ce cliché, réalisé autour de 1840, était conservé depuis l’origine dans la famille de son auteur, l’ingénieur lyonnais Félix Richard. Il a été acquis par la Ville de Lyon pour 16 744 euros. [lire l’article avant vente]
Une allégorie de l’Orient par Jan Boeckhorst adjugée 29 900 euros à Neuilly-sur-Seine
9 novembre. Une Allégorie de l’Orient de Jan Boeckhorst (1604-1668) a été adjugée 29 900 euros (frais inclus) par Aguttes hier à Neuilly-sur-Seine. Dans cette huile sur toile, le peintre d’origine allemande personnifie l’Orient qu’il imagine sous les traits d’un homme coiffé d’un turban ottoman et soulevant un encensoir finement ouvragé. Il se serait inspiré pour la tenue d’une gravure d’Aegidius Sadeler II, donnant à voir Mechti Kuli Beg, ambassadeur perse à Prague, et pour la posture, ainsi que l’encensoir, d’une représentation de l’Asie gravée par Abraham Bosse. L’œuvre témoignait de la virtuosité du peintre qui, maître de la Guilde de Saint-Luc d’Anvers entre 1633 et 1634, parvint à intégrer l’art de Rubens, son maître et collaborateur, ainsi que celui de son ami Van Dyck. Lors de cette vente organisée par Aguttes, deux portraits inédits des frères Lorraine attribués à Georges Boba ont été préemptés pour 65 000 euros par le musée Saint-Rémi à Reims.
La Femme à la montre de Picasso vendue 139 millions de dollars à New York
9 novembre. Provenant de la collection de la New-Yorkaise Emily Fisher Landau, décédée en mars dernier à l’âge de 102 ans, la Femme à la montre de Pablo Picasso a été adjugée 139 millions de dollars hier à New York. Elle devient la deuxième œuvre la plus chère de l’artiste. Présentée comme la « Mona Lisa de Picasso », cette toile peinte en 1932 représente l’une de ses compagnes, la peintre française Marie-Thérèse Walter.
Un exemplaire du premier atlas du monde adjugé 51 850 euros à Chartres
7 novembre. Publié en 1570, le Theatrum Orbis Terrarum d’Abraham Ortelius (1527-1598) est considéré comme le premier atlas moderne. Ortelius fut en effet le premier cartographe à avoir l’idée de réunir les cartes dans un même ouvrage. Un exemplaire de 1595 était vivement disputé au téléphone par six enchérisseurs français, hollandais, anglais, le 4 novembre lors d’une vente organisée par la Galerie de Chartres. L’ouvrage qui comptait 147 planches doubles, représentant 207 cartes différentes lors de sa publication en 1595, a été adjugé 51 850 euros. Si la reliure d’époque était un peu accidentée, les gravures réhaussées à la main figurant à l’intérieur étaient d’une fraicheur exceptionnelle. [lire l’article avant vente]
Les albums de Paul Guillaume rejoignent le musée de l’Orangerie
7 novembre. Le musée de l’Orangerie vient d’annoncer la donation des Albums de Paul Guillaume par l’intermédiaire de la Société des Amis des musées d’Orsay et de l’Orangerie (SAMO). L’ensemble, composé de 17 recueils de photographies d’œuvres ayant appartenu au marchand d’art Paul Guillaume, constitue une source essentielle pour l’histoire du musée qui conserve près de 150 œuvres de ce célèbre collectionneur du début du XXe siècle.
Un bronze de Mahmoud Mouktar découvert lors d’une expertise gratuite
6 novembre. La maison de vente Marc Labarbe dévoilera le 10 novembre aux enchères un bronze du père de la sculpture moderne en Egypte, Mahmoud Mouktar (1891-1934), estimé entre 60 000 et 80 000 euros. Issue du modèle Au bord du Nil créé autour de 1927-1929, cette épreuve en bronze a été fondue dans les années 1930-1940 par la maison Susse Frères. Conservée dans la même collection depuis plusieurs générations, elle a été découverte par les commissaires-priseurs toulousains lors d’une estimation gratuite prodiguée à bord de leur Expertibus qui sillonne trois jours par semaine l’Occitanie. Par son hiératisme et ses lignes épurées, la sculpture est caractéristique du style de l’artiste qui mêle à l’influence Art déco, l’esthétique des sculptures antiques de l’Ancienne Egypte. [voir la vente]
Des porcelaines de Sèvres adjugées près de 50 000 euros
6 novembre. Une paire de vases d’époque Empire a quadruplé son estimation le 4 novembre à l’Hôtel des ventes de la Baule, trouvant preneur à 49 600 euros (frais inclus), sous le marteau d’Eric Sanson. Ces porcelaines de Sèvres furent offertes le 6 mars 1812 par ordre de Napoléon Ier au comte Louis-Philippe de Ségur, grand maître des cérémonies à l’occasion du mariage de l’empereur avec Marie-Louise. Ils arborent un décor polychrome représentant, sur le premier, une vue de la colonne Trajane à Rome et, sur le second, une vue de la Colonne Vendôme à Paris.
Un autoportrait du chirurgien Georges Chicotot aux enchères à Auxerre
3 novembre. La maison Auxerre Enchères proposera à la vente, le 5 novembre, une huile sur toile de Georges Chicotot (1855-1937). Cet Autoportrait, figurant l’artiste en tenue de médecin aux alentours de 1900, est estimé entre 6 000 et 8 000 euros. Georges Chicotot, qui étudia aux Beaux-Arts de Paris, exerça la médecine à partir de 1880 et se spécialisa dans les scènes de genre du domaine médical, représentant notamment les premières séances de radiothérapie contre le cancer. Il donna également des cours de dessin d’anatomie aux femmes qui ne pouvaient accéder aux Beaux-Arts. [Voir la vente]
Un dessin de Tiepolo double son estimation aux enchères
2 novembre. Un dessin de Giovanni Battista Tiepolo (1696-1770) a été adjugé 41 875 euros (frais inclus) chez Adjug’art, le 30 octobre à Brest. Cette Étude de figures plafonnantes, une œuvre préparatoire à la plume et au lavis d’encre brune, avait été expertisée par le cabinet de Bayser, spécialiste en dessins, et estimée entre 15 000 et 20 000 euros.
Un meuble sculpté par Rodin préempté par La Piscine de Roubaix
31 octobre. Un meuble sculpté par Auguste Rodin (1840-1917) a été préempté pour 45 990 euros (frais inclus) par La Piscine de Roubaix, musée d’art et d’industrie, le 29 octobre chez Osenat à Versailles. Exécuté autour de 1878, ce meuble en noyer, de style Renaissance, a été dessiné par C. Olinger et fabriqué dans les ateliers de Mathias Ginsbach, tandis que les modèles de sculptures ont été créés par Rodin et confectionnés par M. Hiolle. Mesurant près de 3 mètres de haut, il était signé de la main des quatre artistes et accompagné d’une photographie faisant office de certificat d’authenticité.
Un carreau d’Iznik pulvérise son estimation
30 octobre. Le commissaire-priseur Clément Rebière a adjugé un rare carreau d’Iznik 533 200 euros (frais inclus), le 28 octobre à l’Hôtel des ventes de Grasse. Ce carreau de revêtement d’origine turque était estimé entre 4 000 et 6 000 euros. Ses dimensions, son rare fond lavande et son excellent état de conservation sont autant d’atouts qui ont séduit un collectionneur étranger. Autre particularité, il présentait une inscription arabe en « nasta’liq », une calligraphie utilisée pour la littérature poétique.
Une toile de Ramiro Arrue aux enchères à Saint-Jean-de-Luz
27 octobre. La maison Côte Basque Enchères proposera à la vente, demain à Saint-Jean-de-Luz, une toile de Ramiro Arrue (1892-1971) estimée entre 50 000 et 70 000 euros. Cette huile, figurant trois joueurs de pelote basque en action, est à rapprocher d’une gouache qui aurait servi de modèle à l’illustration de Ramuntcho de Pierre Loti. Une édition de 1927 du roman, illustrée par Ramiro Arrue, sera également mise à l’encan avec une estimation comprise entre 600 et 800 euros. [Voir la vente]
Une toile d’Emile Bernard préemptée par le musée d’Orsay
26 octobre. Adjugée 819 000 euros (frais inclus) le 20 octobre à Paris, lors de la vente d’une partie de la collection de Sam Josefowitz, une toile représentant des Baigneuses aux nénuphars a été préemptée par le musée d’Orsay. Cette œuvre, peinte vers 1889 par Emile Bernard (1868-1941), faisait partie d’un triptyque, dont le musée d’Orsay conservait déjà un premier élément.
Une toile de Gérard Garouste aux enchères à Lyon
25 octobre. La maison Conan Belleville proposera à la vente, le 28 octobre à Lyon, une huile sur toile du peintre français Gérard Garouste (né en 1946), auquel le Centre Pompidou a consacré une rétrospective l’année dernière. Cet autoportrait, baptisé La croisée des sources, porte une étiquette de la galerie Templon et est estimé entre 30 000 et 50 000 euros.
Le camptosaure Barry adjugé près d’un million d’euros
24 octobre. La maison Giquello et Associés a adjugé Barry, le camptosaure le plus complet jamais vendu aux enchères, 932 000 euros (frais inclus), le 20 octobre à Paris. Le spécimen qui a fait l’objet d’un travail de démontage, de nettoyage, de catalogage des os originaux et d’une reconstruction complète selon les normes scientifiques actuelles, était estimé entre 800 000 et 1 200 000 euros.
Un plat en faïence de Moustiers pulvérise son estimation
24 octobre. La maison Marseille Enchères Provence a adjugé un plat en faïence de Moustiers 45 880 euros (frais inclus), le 20 octobre à Marseille, pulvérisant son estimation haute fixée à 2 000 euros. Ce plat ovoïde était attribué à la manufacture de Clérissy, reconnue pour la finesse de ses scènes mythologiques en camaïeu bleu, et présentait un riche décor « à la Berain » de personnages sur consoles, singes et chimères articulés autour d’arabesques.
La vente de la succession de Léopold Sédar Senghor suspendue par le Sénégal
23 octobre. La maison Caen Enchères, qui devait disperser, le 21 octobre, les bijoux et décorations militaires de Léopold Sédar Senghor, a sursis la vente, suite à une demande de l’ambassadeur du Sénégal en France. Le Sénégal souhaite se porter acquéreur de l’ensemble des lots afin de préserver la mémoire et le patrimoine de son ancien président. Une médiation a été mise en place afin d’entamer des négociations qui, abouties, annuleraient la vente.
Les bijoux et décorations militaires de Léopold Sédar Senghor aux enchères à Caen
20 octobre. La maison Caen Enchères dispersera, demain à partir de 14h, les bijoux et décorations militaires issus de la succession de Léopold Sédar Senghor (1906-2001). Léopold Sédar Senghor était à la fois poète, philosophe et homme politique. Défenseur de la démocratie et des droits de l’homme, il joua un rôle clé dans la lutte pour l’indépendance du Sénégal, dont il devient le président en 1960. Il fut également un des fers de lance de la négritude, un mouvement culturel mettant en valeur la culture noire africaine et sièga à partir de 1983 à l’Académie française.
Un rare tondo de Jan Brueghel l’Ancien aux enchères à Paris
19 octobre. La maison Oger et Blanchet proposera à la vente, demain à Paris, une rare peinture sur panneau de chêne de l’artiste flamand Jan Brueghel l’Ancien (1568-1625) dit Jan Brueghel de Velours. Le tondo, figurant la scène biblique de Loth et ses filles devant un paysage d’incendie, est estimé entre 300 000 et 400 000 euros.
Une paire de chevrettes nivernaise adjugée près de 30 000 euros
18 octobre. La maison Tuloup Enchères a adjugé 29 150 euros une rare paire de chevrettes de la manufacture de Nevers du XVIIe siècle, le 15 octobre à Marseille. Estimées entre 1 000 et 1 500 euros, elles présentaient un décor persan en blanc fixe sur fond gros bleu typique de la production nivernaise. Les chevrettes, sorte de cruche à anse et bec verseur, étaient utilisées notamment par les apothicaires pour la conservation des liquides pharmaceutiques.
La table à écrire de Louis XV au Petit Trianon aux enchères à Paris
17 octobre. La maison Pescheteau-Badin proposera aux enchères, le 12 décembre à Paris, la table à écrire de Louis XV réalisée par Jean-Henri Riesener (1734-1806) pour le Petit Trianon en 1771. Le meuble, restauré en 1788 par Guillaume Benneman, est estimé entre 150 000 et 200 000 euros.
Une peinture sur soie de Mai Trung Thu adjugée 162 500 euros à Bordeaux
16 octobre. Une encre et couleurs sur soie signée Mai Trung Thu (1906-1980) a trouvé preneur pour 162 500 euros (frais inclus) lors d’une vente organisée par la maison Briscadieu, le 14 octobre à Bordeaux. Cette Contemplation, signée et datée de 1941, était estimée entre 60 000 et 80 000 euros.
Une toile de Manoucher Yektai adjugée plus de 80 000 euros
13 octobre. Une huile sur toile de Manoucher Yektai (1921-2019) a changé de main pour 80 600 euros (frais inclus) lors d’une vente organisée par la maison Piasa, le 11 octobre à Paris. La toile, acquise directement auprès de l’artiste, était estimée entre 20 000 et 30 000 euros. Membre éminent de la New York School, Manoucher Yektai est repéré par Leo Castelli, le célèbre marchand des expressionnistes abstraits, qui l’expose dans sa galerie et participe dès lors au lancement de sa carrière.
Un trésor d’émeraudes retrouvé dans les Alpes totalise 25 690 euros aux enchères
12 octobre. Un trésor, composé d’émeraudes et découvert dans les Alpes en 2013, a été adjugé 25 690 euros lors d’une vacation organisée par la maison Alpes Enchères, le 11 octobre à Chambéry. La mise à prix de l’ensemble, divisé en quarante lots, était de 15 000 euros. Le trésor découvert dans les Alpes n’était pas complet : la seconde moitié appartient en effet à la commune de Chamonix, lieu de la découverte, et est exposée dans son musée des cristaux.
Une lettre manuscrite d’Albert Einstein adjugée plus de 70 000 euros
11 octobre. Une lettre de la main d’Albert Einstein (1879-1955) était adjugée 72 490 euros par la maison Aguttes, le 10 octobre à Neuilly-sur-Seine. Destinée au mathématicien Ernst Gabor Straus, cette correspondance scientifique de deux pages était estimée entre 10 000 et 15 000 euros.
Le bâton du maréchal de France Jacques-Philippe de Choiseul adjugé plus de 120 000 euros
10 octobre. Un rare bâton de maréchal de France offert à Jacques-Philippe de Choiseul, comte de Stainville, par le roi Louis XVI a changé de main pour 128 800 euros (frais inclus) lors d’une vente organisée par la maison Osenat, le 8 octobre à Versailles. L’objet, estimé entre 40 000 et 60 000 euros, provenait de la collection Jean-Louis Noisiez. [Lire l’article avant-vente]
Un panneau de Hoàng Tích Chù adjugé plus de 400 000 euros
9 octobre. Un panneau de l’artiste vietnamien Hoàng Tích Chù (1912-2003) a changé de main pour 450 850 euros (frais inclus) lors d’une vacation organisée par la maison Metayer-Mermoz, le 8 octobre à Antibes. Cette œuvre, exécutée en laque polychrome sur bois, avec feuilles d’or et incrustation de coquille, appartenait depuis les années 1950 à une famille franco-vietnamienne. Elle se distinguait par sa précocité dans le parcours de l’artiste qui l’a achevée en 1940, soit un an avant l’obtention de son diplôme à l’Ecole des Beaux-Arts d’Indochine.
Un rare masque Fang au cœur d’une bataille judiciaire
5 octobre. Vendu 150 euros à un brocanteur par un couple d’Eure-et-Loir, un rare masque Fang de la tribu secrète Ngil fait aujourd’hui l’objet d’une demande d’annulation de vente sur le fondement d’erreur de la substance. Le couple, n’ayant pas connu la nature réelle du masque au moment de sa vente, s’estime lésé suite à son adjudication à 5 250 000 euros (frais inclus) le 26 mars 2022 à l’Hôtel des ventes de Montpellier. [Lire l’article avant-vente]
Une suite de panneaux décoratifs de Lalique adjugée près de 40 000 euros
3 octobre. Une applique, composée de cinq panneaux décoratifs créés en 1928 et édités autour de 1930 par René Lalique (1860-1945), a changé de main pour 37 920 euros (frais inclus), lors d’une vacation organisée le 28 septembre à l’Hôtel des ventes de Clermont-Ferrand. Cet ensemble en verre blanc moulé et pressé, figurant des femmes profitant des joies de la danse et de la musique, était estimé entre 7 000 et 10 000 euros. [Lire l’article avant-vente]
Le képi du Maréchal Foch adjugé 31 000 euros à Troyes
2 octobre. Le képi du Maréchal Foch, offert au sculpteur Georges Malissard (1877-1942), a été adjugé 31 000 euros par la maison Boisseau-Pomez, le 30 septembre à Troyes. Il a trouvé preneur en live sur Interencheres, auprès d’un collectionneur parisien, contre un sous enchérisseur suisse présent dans la salle et cinq personnes au téléphone, parmi lesquelles des descendants du Maréchal Foch. [Lire l’article avant-vente]
Une spectaculaire estampe de Claes Jansz Visscher aux enchères à Tours
29 septembre. Une rare estampe de l’artiste néerlandais Claes Jansz Visscher (1587-1652) sera vendue aux enchères demain à l’Hôtel des ventes Giraudeau à Tours. Ce premier tirage de 1625 donne à voir une vue spectaculaire de La fort ancienne et noble ville de Tours appelée le Jardin de la France. Présenté dans un très bel état de conservation, il est estimé entre 8 000 et 10 000 euros.
La collection Depardieu totalise 4 millions d’euros
28 septembre. Les 26 et 27 septembre à Paris, la maison Ader dispersait une partie de la collection Depardieu, soit près de 250 œuvres, pour un total de 4 millions d’euros (frais inclus). La collection, essentiellement composée d’œuvres d’artistes majeurs du XXe siècle, comprenait notamment un large ensemble de 30 tableaux d’Eugène Leroy adjugés 770 000 euros. L’acteur a finalement décidé de ne pas se séparer de la pièce maîtresse de la vente : L’Homme qui marche de Germaine Richier. [Lire l’article avant-vente]
Une aquarelle de Paul Signac adjugée plus de 40 000 euros
27 septembre. Restée au sein de la même famille jusqu’à sa vente le 24 septembre par la maison Périgord Enchères, une aquarelle de Paul Signac (1865-1935) a trouvé preneur pour 49 200 euros (frais inclus). Dédicacée à Jeanne Prost, La Corne d’Or, Constantinople était accompagnée d’une lettre de l’artiste et d’une carte postale.
Des dessins anciens découverts dans les combles d’une maison vendus plus de 400 000 euros à Chartres
26 septembre. Retrouvés par hasard dans les combles d’une maison d’Ile-de-France, six dessins anciens ont trouvé preneur à 403 646 euros (frais inclus) le 23 septembre à la Galerie de Chartres. La plus haute enchère a été remportée par un petit dessin d’une Ecole hollandaise vers 1700, représentant un Paysage au monastère (136 180 euros).
Une boîte Ming s’envole à 144 000 euros
25 septembre. La maison Pousse-Cornet a adjugé hier à Blois, une boîte d’époque Ming (1368 – 1644) à 144 000 euros (frais inclus). L’objet en laque rouge cinabre, au décor figurant un érudit et ses serviteurs dans un pavillon en bord de rivière, a ainsi pulvérisé son estimation (7 000 – 10 000 euros), trouvant preneur par téléphone auprès d’un acheteur anglais.
Un vase du duo d’artistes contemporains Baptiste et Jaïna triple son estimation
22 septembre. A l’occasion d’une vente dédiée à la céramique, organisée par la maison Tajan le 19 septembre à Paris, un vase Odyssée figure noire façonné à quatre mains par Baptiste Sévin et Jaïna Ennequin a été adjugé 15 492 euros (frais inclus). Réalisée pour leur exposition « Terres Fertiles » à la Chapelle des Calvairiennes (mars-avril 2021), cette faïence chamottée à engobe noir était estimée entre 5 000 et 6 000 euros. Ce duo, constitué en 2017, a été lauréat de la Biennale Internationale de Céramique De Vallauris en 2019 grâce à son projet Vestiges et a fait son entrée dans les collections publiques, à l’instar du CNAP et du Musée de la céramique de Magnelli à Vallauris.
Débats autour de l’attribution d’un portrait à Raphaël
21 septembre. Plusieurs universitaires italiens et français ont attribué le Portrait de Chiara Fancelli en Marie-Madeleine, la femme du Pérugin, à Raphaël (1483-1520). L’annonce a été faite à Pergola, lors d’une conférence internationale, en prévision d’une publication. Cet ajout au corpus de l’artiste fait suite à une étude scientifique dont les analyses ont été réalisées par le laboratoire A.R.T. & Co. Celles-ci mettent en avant l’utilisation de la technique du spolvero qui n’aurait jamais été pratiquée par le Pérugin. L’attribution est critiquée par Luigi Bravi, président de l’Accademia Raffaello à Urbino.
Un bouquet de fleurs de Bernard Buffet adjugé plus de 140 000 euros
20 septembre. A l’occasion de la dispersion de la collection de l’académicien Maurice Druon, Bouquet dans un broc, peint par Bernard Buffet (1928-1999) en 1970, a trouvé preneur sur le live d’Interencheres pour 142 325 euros (frais inclus, soit 105 000 euros au marteau). Estimée entre 70 000 et 80 000 euros, cette huile sur isorel fera l’objet d’un prêt pour l’exposition « Maurice Druon, l’homme et ses amitiés artistiques » qui se déroulera du 14 octobre 2023 au 14 janvier 2024 à la chapelle du Carmel de Libourne sous l’égide du musée des Beaux-Arts de Libourne.
Le fonds d’atelier de l’artiste et illustrateur SEM aux enchères à Paris
19 septembre. Le fonds d’atelier de Georges Goursat, dit SEM (1863-1934), sera dispersé demain à Paris par la maison Vermot & Associés. 112 lots seront mis à l’encan dont des dessins, maquettes et frises estimés de 20 à 1 000 euros. Illustrateur, caricaturiste et affichiste originaire du Périgord, SEM s’adonna au dessin publicitaire notamment pour les chapeaux Lock et Cie ou encore à l’illustration du gratin mondain parisien.
Près de 2 millions d’euros d’adjudications pour le design finlandais
18 septembre. Une vente de design finlandais, organisée par la maison Piasa à Paris le 13 septembre, a cumulé un total de 1 870 659 euros d’adjudications (frais inclus). 176 lots signés d’une vingtaine de designers étaient présentés, parmi lesquels Paavo Tynell et Tapio Wirkkala en luminaire, Birger Kaipiainen en céramique et Marta Blomstedt en mobilier. Lot phare de cette vacation, une paire de fauteuils Alvar Aalto (1898-1976) estimée entre 25 000 et 35 000 euros a été adjugée 115 427 euros.
Record de vente en France pour l’artiste espagnol Juan Genovès
15 septembre. Une acrylique sur toile de Juan Genovès (1930-2020), estimée entre 80 000 et 120 000 euros, a trouvé preneur pour 154 700 euros (frais inclus) lors d’une vente d’art contemporain organisée par la maison Aguttes hier à Neuilly-sur-Seine. Il s’agit d’un nouveau record de vente en France pour l’artiste anti-franquiste, dont les œuvres, au premier abord abstraites, questionnent les mécanismes de la dictature.
La collection d’un fan de Johnny Hallyday aux enchères à Lorient
14 septembre. La maison Arvor Enchères proposera à la vente, le 21 septembre à Lorient, une collection entièrement dédiée à Johnny Hallyday. Ce sont 161 lots de vinyles, objets de décoration, livres, CD et coffrets collector qui seront ainsi dispersés. Lot phare de cette vacation, un coffret “ La guitare collection Johnny Hallyday” comprenant 40 CD et 10 livrets, estimé entre 300 et 500 euros.
Une toile de Théodore Géricault aux enchères à Bordeaux
13 septembre. La maison Briscadieu présentera le 14 octobre à Bordeaux, une huile sur toile de Théodore Géricault (1791-1824). Provenant de l’ancienne collection de Frédéric de Meuron, contemporain de l’artiste, cofondateur et administrateur de la Compagnie Générale des Omnibus de Paris, ce tableau représentant Vingt-et-une croupes de chevaux à l’écurie a été expertisé par le cabinet Turquin et estimé entre 400 000 et 600 000 euros. [Article à venir]
Trois robes de Lady Diana s’envolent aux enchères
13 septembre. Trois robes portées par Lady Diana ont créé la surprise lors d’une vente aux enchères de memorabilia “Legends : Hollywood and Royalty” organisée à Beverly Hills. Achetées en 1997 lors d’une vente caritative organisée chez Christie’s, elles ont été adjugées pour un montant total de près de 2 000 000 euros (frais inclus).
Une huile sur carton de Sarah Bernhardt pulvérise son estimation
12 septembre. Présentée à la vente le 9 septembre à Lyon par la maison Bérard-Péron, une huile sur carton peinte par Sarah Bernhardt a pulvérisé son estimation (1 000 – 1 500 euros), changeant de main pour 13 146 euros (frais inclus). L’actrice a fait l’objet cette année d’une exposition au Petit Palais qui mettait en lumière sa pratique méconnue de la peinture et de la sculpture. Tandis que sa peinture la plus chère, Autoportrait en Pierrot, était adjugée 11 235 euros à New York en 1995, son record de vente est détenu par un marbre figurant Ophelia adjugé 361 515 euros (frais inclus) à Londres, le 16 février 2017. [Lire l’article avant-vente]
Une icône melkite décuple son estimation
11 septembre. Présentée à la vente le 7 septembre à Neuilly-sur-Seine par la maison Aguttes, une icône melkite du XVIIIe siècle a décuplé son estimation (1 500 – 2 000 euros), trouvant preneur à 23 400 euros (frais inclus). Peinte sur fond d’or, l’icône, figurant le prophète Elie armé d’un cimeterre et tranchant la tête des prophètes de Baal, avait été exposée en 1969 à Beyrouth lors de l’exposition de référence “Icônes melkites”.
Une collectionneuse lègue pour 800 000 euros d’œuvres au musée de Nantes
8 septembre. Jacqueline Boéjat, collectionneuse parisienne décédée en 2022, a désigné le musée d’arts de Nantes comme légataire de sa collection d’art ancien, axée sur l’art flamand du XVIIe siècle et l’art français du XVIIIe. Le musée a ainsi sélectionné 34 œuvres, d’un montant total de 800 000 euros, afin de renforcer ses collections d’art ancien, des XIXe et XXe siècles. Ce legs, inattendu, constitue le don le plus important dédié à l’art ancien depuis celui de Clarke de Feltre en 1852.
Le piano de Freddie Mercury adjugé plus de 2 millions d’euros
8 septembre. Sotheby’s Londres organisait le 6 septembre une vente événement consacrée à l’univers de Freddie Mercury, cofondateur du groupe de rock Queen. Lot phare de cette vacation, un piano Yamaha de 1973 ayant servi à composer ses plus grands morceaux, dont Bohemian Rhapsody, était adjugé plus de 2 millions d’euros. Cette vente “en gants blancs” a totalisé près de 14 millions d’euros de produit vendu.
Une rare pendule Baccarat aux enchères à Corbas
7 septembre. Une rare pendule de cheminée Baccarat, datée de la fin du XIXe siècle et estimée entre 5 000 et 8 000 euros, sera présentée aux enchères par la maison Bérard-Péron le 9 septembre à Corbas. L’objet, en cristal taillé en pointes de diamants, arbore un cadran émaillé polychrome à chiffres romains. A noter que cette pendule aurait été acquise auprès de la famille Ebel, fondatrice de la fabrique d’horlogerie éponyme, qui l’aurait elle-même reçue en cadeau de Nicolas II, dernier empereur de Russie.
Une pièce de 10 ducats inédite aux enchères à Lyon
6 septembre. Le 7 septembre à Lyon, lors de la vente de numismatique organisée par la maison Conan, une rare pièce de 10 ducats frappée en 1621 à Vilnius sera mise à l’encan. Cette monnaie figure Sigismond III, roi de Pologne, grand-duc de Lituanie et roi de Suède. Elle n’a été frappée à l’époque qu’en un très petit nombre d’exemplaires : un ouvrage de référence sur les monnaies de Lituanie rédigé par Monsieur Ivanauskas recense seulement onze pièces de 10 ducats, dont deux exemplaires de 1621. Cette pièce de qualité muséale est estimée entre 80 000 et 120 000 euros, et demeure en excellent état de conservation. A noter qu’aucun exemplaire ne figure encore dans les collections des musées lituaniens.
Une toile de Michel Macréau adjugée près de 140 000 euros
5 septembre. Présentée le 2 septembre lors d’une vacation organisée par la maison FauveParis, une huile sur toile de Michel Macréau (1935-1995) a pulvérisé son estimation (20 000 – 30 000 euros), trouvant preneur à 139 100 euros (frais inclus). Cette adjudication s’inscrit dans la lignée des résultats qu’obtient ce précurseur de la figuration libre. Pour rappel, le record de vente pour l’artiste est détenu par Tatouage sur le sorcier, une technique mixte de 1961 adjugée 143 000 euros le 5 juin 2018 par Artcurial à Paris. Cette vente constitue le deuxième meilleur résultat de l’artiste aux enchères.
Une gouache de Burhan Dogancay pulvérise son estimation à Saint-Martin-Boulogne
1er septembre. Le 26 août à Saint-Martin-Boulogne, une gouache abstraite de Burhan Dogancay (1929-2013) a pulvérisé son estimation, changeant de main pour 21 960 euros (frais inclus) lors d’une vacation organisée par la maison Enchères Côte d’Opale. L’artiste, né à Istanbul, suivit des cours à l’Académie de la Grande-Chaumière de 1950 à 1955, avant de s’établir à New York au début des années 1960. Il observe les murs de la ville qui deviennent le sujet principal de son travail. En 2009, il devient l’artiste turc vivant le plus cher avec l’adjudication de Symphonie en bleu à 1 258 584 euros (frais inclus).
Le magazine des enchères est en congé jusqu’en septembre
17 août. En congé jusqu’en septembre, Le magazine des enchères vous donne rendez-vous à la rentrée pour de nouvelles histoires vibrantes. Très belles vacances à tous et merci de votre fidélité.
Une toile de Ramiro Arrue adjugée 130 200 euros
8 août. Le 5 août à Saint-Jean-de-Luz, un tableau de Ramiro Arrue (1892–1971), figurant Un village basque autour de joueurs de pelote, a triplé son estimation, trouvant preneur à 130 200 euros (frais inclus) lors d’une vente organisée par la maison Côte Basque Enchères. Ce peintre, qui quitta Bilbao pour s’établir à Saint-Jean-de-Luz, est l’un des artistes basques les plus plébiscités sur le marché. Pour rappel, le record de vente de l’artiste est détenu par La mère, une huile sur toile adjugée 248 000 euros le 5 août 2017 au sein de la même maison. [Lire l’article avant-vente]
Trois albums d’estampes d’Hiroshige adjugés près de 180 000 euros
4 août. Retrouvés dans le placard d’une propriété cévenole, trois albums d’estampes japonaises d’Utagawa Hiroshige (1797-1858) étaient adjugés 179 634 euros (frais compris) lors d’une vacation organisée le 3 août à l’Hôtel des ventes de Nîmes. Le premier lot composé de deux albums regroupant les Cent vues d’Edo a ainsi trouvé preneur à 140 530 euros, tandis que l’album des Trente-six vues du Mont Fuji changeait de main pour 39 104 euros. Oubliés depuis plusieurs décennies, ces trois albums demeuraient complets et en parfait état de conservation. Ils ont décuplé leur estimation. [Lire l’article avant-vente]
Une carte de collection Panini vendue 93 500 euros aux enchères
1er août. Vendue à titre caritatif, une carte de collection Panini s’est envolée à 93 500 euros, à l’issue d’une trentaine d’enchères portées en ligne le 31 juillet. La carte était signée d’Arch Manning, un quarterback de 18 ans de l’Université du Texas, que l’heureux acquéreur pourra rencontrer le temps d’une partie de football américain. Pour rappel, la carte Panini la plus chère de l’histoire est celle du joueur de basketball en NBA Luka Doncic qui avait atteint en 2021 près de 4 millions d’euros.
Une carte de collection Panini vendue 93 500 euros aux enchères
1er août. Vendue à titre caritatif, une carte de collection Panini s’est envolée à 93 500 euros, à l’issue d’une trentaine d’enchères portées en ligne le 31 juillet. La carte était signée d’Arch Manning, un quarterback de 18 ans de l’Université du Texas, que l’heureux acquéreur pourra rencontrer le temps d’une partie de football américain. Pour rappel, la carte Panini la plus chère de l’histoire est celle du joueur de basketball en NBA Luka Doncic qui avait atteint en 2021 près de 4 millions d’euros.
Un vase japonais acheté 3 euros vendu plus de 7 300 euros aux enchères
31 juillet. Acheté pour la modique somme de trois euros par un couple britannique, un vase japonais s’est envolé à 7 300 euros lors d’une vente aux enchères organisée le 30 juillet à Canterbury en Angleterre. L’objet, haut d’à peine plus de dix centimètres, avait finalement été attribué à Namikawa Yasuyuki (1845-1927), un artiste connu pour sa grande maîtrise des émaux qui lui valut d’être nommé artiste officiel de la cour impériale japonaise de l’ère Meiji (1868-1912).
Un tableau du “Brueghel landais” adjugé près de 60 000 euros à Hossegor
28 juillet. Un tableau inédit d’Alex Lizal (1878-1915), un peintre originaire de Dax, a doublé son estimation lors d’une vente aux enchères organisée le 22 juillet à Hossegor, trouvant preneur à 59 520 euros (frais inclus). L’œuvre, donnant à voir une « assemblade », une foire typique des Landes de Gascogne, est caractéristique du travail du « Brueghel landais » qui, après avoir été formé à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris auprès de Jean-Léon Gérôme, rejoignit sa terre natale pour se spécialiser dans la représentation de fêtes populaires locales. La toile se distinguait néanmoins par son format inédit : un panorama, trahissant l’héritage des Nabis et la volonté de l’artiste de s’affranchir de l’académisme pour épouser la modernité.
Un tableau de Mathurin Méheut adjugé 75 000 euros à Brest
24 juillet. Présentée lors de la traditionnelle vacation de la maison Thierry Lannon & Associés dédiée à l’art moderne et aux écoles bretonnes, une technique mixte de Mathurin Méheut (1882-1958) baptisée Les filets bleus a trouvé preneur le 22 juillet à Brest à 75 000 euros (frais compris). Ce résultat fait suite à l’adjudication record obtenue en avril dernier au sein de la même maison de vente avec Bretagne les filets (76 250 euros) et confirme l’engouement croissant que suscite ces dernières années l’artiste sur le marché. [Voir l’article 5 choses à savoir sur Mathurin Méheut]
Un guide Michelin 1900 adjugé plus de 34 000 euros
21 juillet. Nouveau succès pour la vente consacrée à Michelin et organisée au Casino de Royat le 20 juillet par la maison Vassy & Courtadon. Un guide Michelin de 1900 a été adjugé en salle 34 128 euros (frais compris), frôlant de près le record établi en 2022. À ses côtés, une collection complète des guides de 1900 à 1991, ayant appartenu à un grand chef, a changé de mains pour 44 240 euros (frais compris) tandis que l’édition de 1939, dans sa version américaine de 1944 trouvait preneur à 5 560 euros (frais compris). [Voir l’article avant-vente]
Un tableau du Guerchin adjugé 50 000 euros à Antibes
20 juillet. Un tableau de Giovanni Francesco Barbieri, dit le Guerchin (1591-1666), a changé de mains pour 50 000 euros lors de la vacation prestige de la maison Carvajal, le 15 juillet à Antibes. Expertisée par Emilio Negro, cette huile sur toile figurait David attristé par la mort de Saül et arborait un clair-obscur et des coloris héritiers du Caravage.
Quatre toiles de Massoud Arabshahi aux enchères à Nice
19 juillet. Quatre toiles de Massoud Arabshahi (1935-2019) seront mises à l’encan par la maison Millon lors de sa vente estivale, organisée à Nice le 20 juillet. Membre éminent du mouvement Saqqa-Khaneh, un courant moderniste puisant son inspiration dans l’art traditionnel iranien, Massoud Arabshahi s’est principalement exprimé à travers des peintures abstraites, s’inscrivant dans une recherche d’identité artistique moderne iranienne, tout en s’inspirant des cultures anciennes assyriennes, mésopotamiennes et achéménides. Composition, la pièce maîtresse de cette vacation, est estimée entre 30 000 et 40 000 euros. [Voir la vente]
Un portrait présumé de Raphaël adjugé 84 500 euros aux enchères à Paris
18 juillet. Attribué à Timoteo Viti (1469-1523), un dessin au crayon noir sur papier a pulvérisé son estimation (8 000-12 000 euros) lors de la vacation du 30 juin organisée par la maison Digard Auction à Paris, avec une adjudication à 84 500 euros (frais inclus). Et pour cause, le portrait figurerait le jeune Raphaël alors à peine âgé de 18 ans. Également originaire d’Urbino et de 14 ans son aîné, Timoteo Viti aurait amplement contribué au maintien en activité de l’atelier de Giovanni Santi, le père de Raphaël, alors que celui-ci en héritait à seulement 11 ans.
Plus de 135 000 euros d’adjudications pour la vente Jean Vendome à Paris
13 juillet. Le 11 juillet à Paris, une vingtaine de créations de Jean Vendome (1930-2017) était dispersée aux enchères par la maison Millon. Cet artiste joaillier méconnu hissa le bijou au rang d’art, sublimant la beauté naturelle des pierres, particulièrement les quartz, à travers des formes étonnantes. L’ensemble a totalisé 135 000 euros d’adjudications (frais inclus). Pièce phare de la vente, un pendentif en or jaune doté d’un cristal de quartz « fantôme » et surmonté d’une cascade de cristaux de tourmaline a changé de main pour 14 168 euros, décuplant son estimation.
Une rare édition originale d’Harry Potter vendue plus de 15 000 euros en Angleterre
13 juillet. Proposée à la vente par Richard Winterton à Lichfield (Angleterre), une rare première édition originale d’Harry Potter et la pierre philosophale a trouvé preneur le 11 juillet à plus de 13 000 Livres, soit 15 500 euros (frais inclus). L’exemplaire, acheté 35 centimes d’euros par son propriétaire, n’avait été tiré en 1997 qu’à 500 exemplaires. De quoi susciter l’engouement de nombreux collectionneurs, passionnés de la saga.
Une draisienne pulvérise son estimation à Clermont-Ferrand
12 juillet. Estimée entre 3 000 et 6 000 euros, une draisienne, à tête de canard, a su se démarquer auprès des enchérisseurs le 10 juillet à l’Hôtel des ventes de Clermont-Ferrand. L’ancêtre du vélocipède à pédales, inventé au début du XIXe siècle par le baron Karl von Drais, qui lui a donné son nom, a en effet changé de main pour 18 960 euros (frais inclus), triplant ainsi son estimation haute.
Record pour une céramique de René Quillivic aux enchères à Quimper
11 juillet. Présenté lors de la vingtième vente consacrée à l’Âme bretonne, le 9 juillet à Quimper par Adjug’art, un large plat ovale à décors de deux navires naviguant sur une mer en son bassin et bordé de motifs celtisants, a établit un nouveau record pour la céramique de l’artiste finistérien, René Quillivic (1879-1969). Estimée entre 3 000 et 3 500 euros, la pièce de faïence polychrome, a trouvé preneur à 11 875 euro (frais inclus).
Un tableau de Félix Vallotton adjugé à plus de 93 000 euros à Paris
5 juillet. Présentée par la maison Copages Auction, Dahlias et courge, une huile sur toile signée Félix Vallotton (1865-1925) et datée de 1916, a changé de main pour 93 600 euros (frais inclus) le 26 juin dernier à Paris. L’œuvre aurait été, aux dires de l’artiste dans son journal, peinte en deux jours seulement. Acquise à la Galerie Druet en 1919, elle demeurait jusqu’alors dans la collection de René Seydoux qui faisait l’objet d’une dispersion aux enchères avec la succession de la Baronne von Zitzewitz.
Une étude préparatoire acquise auprès de Christo aux enchères à Paris
3 juillet. C’est au sein de l’étude Tajan à Paris que sera proposé ce mercredi à la vente un ensemble d’éléments préparatoires au projet Over The River, 2008, des artistes Christo (1935-2020) et Jeanne-Claude (1935-2008). Acquis par l’actuel propriétaire auprès de Christo en 2009, ce lot comprenant une mine de plomb, une photographie aérienne avec élévation typographique sur carton, une peinture émaillée et du fil de métal, est estimé entre 80 000 et 120 000 euros. Le projet qui devait surplomber la rivière Arkansas, n’a jamais pu voir le jour suite aux nombreuses contestations quant à son impact sur l’environnement, et ce malgré les nombreuses études favorables menées par le couple. [Voir la vente]
Une aquarelle de Sempé adjugée à plus de 47 000 euros à Paris
30 juin. Proposée hier à la vente par l’étude Baron Ribeyre à Paris, une aquarelle et encre de Chine originale de Sempé (1932-2022) ayant fait la couverture du New Yorker en 2005, a trouvé preneur à 47 360 euros (frais inclus). Représentant une danseuse, l’œuvre a doublé son estimation comprise entre 15 000 et 20 000 euros. L’ensemble des 20 lots, issus de l’entourage familial de l’artiste, a trouvé preneur pour un total de 280 704 euros.
Une pendule astronomique du XVIIIe siècle aux enchères à Paris
29 juin. L’étude De Baecque & Associés présentera demain, sous le marteau de Géraldine D’Ouince, une rare pendule astronomique attribuée à l’horloger du Roi, Jean-Louis Bouchet (1737-1792). Estimée entre 600 000 et 800 000 euros, cette pièce unique, de près de trois mètres de haut, indique l’heure solaire et l’heure moyenne. Son mouvement squelette est présenté dans une cage de verre permettant d’apprécier le mécanisme à la complexité alors inégalée. [Voir la vente]
Une toile de Gustav Klimt adjugée 86 millions d’euros à Londres
28 juin. Dernier portrait connu de Gustav Klimt (1862-1918), Dame mit Fächer (Dame à l’éventail, 1917) a suscité l’engouement hier soir chez Sotheby’s, lors d’une vente d’art moderne et contemporain. La toile a été adjugée 86 millions d’euros (98 millions avec frais), établissant un record de vente européen et détrônant L’Homme qui marche I d’Alberto Giacometti (1901-1966), vendu 65 millions de livres chez Sotheby’s en 2010.
La cave du chef Pierre Orsi aux enchères à Lyon
28 juin. L’étude Conan-Belleville dispersera cet après-midi la deuxième partie de la collection de vins et spiritueux du restaurant gastronomique tenu par le chef Pierre Orsi. Parmi les 500 lots se distinguent une bouteille du Domaine de la Romanée-Conti de 2013 estimée entre 10 000 et 12 000 euros, ou encore un lot de cinq bouteilles de Château Haut Brion de 1989, cru classé de Graves, estimé entre 6 000 et 6 500 euros. [Voir la vente]
Une huile sur toile italienne du XVIIe siècle s’envole à plus de 53 000 euros à Uzès
27 juin. Présentée aux enchères par l’Etude de Provence, lors de la vente du 25 juin au château de Sanilhac, une huile sur toile datée de la fin du XVIIe siècle et estimée entre 800 et 1 000 euros s’est envolée à plus de 53 000 euros. Représentant une Vierge à l’enfant, l’œuvre était dotée au dos d’une étiquette mentionnant une attribution à Giovanni Battista Salvi (1609-1685), dit Il Sassoferrato, un peintre italien connu pour ses scènes mariales.
La collection d’œuvres d’art d’Alain Delon s’envole à plus de 8 millions d’euros
23 juin. Estimée entre 4 et 5 millions d’euros, la collection d’œuvres d’art d’Alain Delon s’est envolée à plus de 8 millions d’euros lors d’une vente organisée par la maison Cornette de Saint-Cyr-Bonhams le 22 juin à Paris. Fruit de soixante années de passion, la collection était composée de 80 chefs-d’œuvre signés de grands maîtres, de la Renaissance au XXe siècle. Le clou de la vente, un tableau de Raoul Dufy représentant La baie de Sainte-Adresse, a pulvérisé son estimation (600 000 et 800 000 euros), trouvant preneur à 1 016 400 euros, tandis qu’une œuvre d’Eugène Delacroix, qui n’était pas réapparue sur le marché depuis plus de 40 ans, a été adjugée 775 100 euros, soit plus du double de l’estimation basse.
Le musée du Louvre préempte un chef-d’œuvre de la sculpture du XVIIe siècle
19 juin. Le musée du Louvre a préempté pour 2,5 millions d’euros un chef-d’œuvre de la sculpture du XVIIe siècle : une maquette préparatoire au monument funéraire de Jacques de Souvré (1600-1670) réalisée par François Anguier (1604-1669). Cette terre cuite exceptionnelle était la pièce maîtresse de la vente aux enchères « Les Grands Siècles » organisée hier par la maison Osenat à Versailles. Il s’agit d’un record mondial pour une œuvre de François Anguier.
Un chef-d’œuvre de la sculpture du XVIIe siècle aux enchères à Versailles
16 juin. De qualité muséale, une maquette préparatoire au monument funéraire de Jacques de Souvré (1600-1670) sera présentée aux enchères lors de la vente « Les Grands Siècles », organisée par Jean-Pierre Osenat, le 18 juin prochain à Versailles. Réalisée par François Anguier avant 1667, cette terre cuite a fait l’objet d’une expertise pointue menée par le cabinet Lacroix – Jeannest, ainsi que d’une analyse de datation par thermoluminescence qui confirme une cuisson vers 1670. Ce groupe représente l’un des plus grands hommes de guerre, ayant servi Louis XIII et Louis XIV, sous les traits d’un homme dénudé, musclé et sensuel. Il est estimé entre 2 et 3 millions d’euros.
Le musée Fabre acquiert des œuvres d’Alexandre Cabanel et Ernest Michel à Montpellier
15 juin. La vente annuelle « Phares » organisée par l’étude Farran le 11 juin à Montpellier a totalisé 890 766 euros d’adjudications, soit plus du double de l’estimation. Parmi les résultats, le Nu assis de Vu Cao Dam (1908-2000) a été adjugé 341 000 euros, tandis que la tête sculptée du même artiste a trouvé preneur à 68 200 euros. Un record mondial a été enregistré pour Octave Morillot (1878-1931) avec une aquarelle vendue 49 600 euros. Le musée Fabre de Montpellier s’est quant à lui porté acquéreur d’une huile sur carton d’Ernest Michel (1833-1902), Fleuve et Apollon (868 euros), et d’une mine de plomb d’Alexandre Cabanel (1823-1889), Peintre devant son chevalet dans le goût Troubadour (1 116 euros), réalisée alors que l’artiste n’avait que 14 ou 15 ans. [lire l’article avant vente]
Un collier de René Lalique adjugé 484 620 euros à Rennes
14 juin. Un ras-de-cou unique baptisé Fleurs de chardon et signé René Lalique (1860-1945), a quadruplé son estimation (70 000 – 120 000 euros) en trouvant preneur à 484 620 euros, lors de la vente du 12 juin organisée par Carole Jézéquel à Rennes. La pièce articulée en or jaune, diamants et plaques de verre moulé à décor de fleurs de chardon, n’était connue qu’à travers une gouache ainsi qu’un dessin vendu aux enchères en 1993.
Les premiers fauteuils de cinéma au monde aux enchères à Neuilly-sur-Seine
6 juin. Témoins de la naissance du cinéma, trois fauteuils d’apparat datés de la fin du XIXe siècle seront mis en vente par Aguttes le 15 juin à Neuilly-sur-Seine. En provenance directe du Grand Salon du Palais Lumière à La Ciotat, c’est accompagné d’un tabouret-pouf monumental et d’une table à six pieds, que cet ensemble néo-renaissance a assisté à la toute première projection de « vues photographiques animées » des frères Lumière en 1895. Estimée entre 4 500 et 6 000 euros, cette suite arbore un dossier finement sculpté d’un mufle de lion et des accotoirs terminés en têtes de lionnes. [consulter la vente]
Une 35e vente Garden Party ponctuée d’enchères millionnaires et records en Touraine
5 juin. Pour son coup d’envoi, la 35e vente Garden Party des Rouillac a été ponctuée hier de records. Le lot le plus insolite, une 2CV de 1955 entièrement construite en bois fruitier par Michel Robillard, a été remporté au prix record de 210 000 euros (frais inclus) par Jean-Paul Favand, créateur du Musée des Arts Forains. Deux enchères millionnaires se sont ensuite succédées avec le portrait d’Antonietta Gonsalvus par l’artiste bolonaise Lavinia Fontana (1552-1614) qui s’est envolé à 1 550 000 euros, un record pour l’artiste, et T.34, une toile du peintre japonais Kazuo Shiraga (1924-2008) mêlant l’expressionnisme abstrait à la performance, qui a trouvé preneur pour 1 850 000 euros. De qualité muséale, la vente a également attiré l’attention des institutions, à l’instar du Château de Fontainebleau qui s’est offert pour 124 000 euros une plume et encre de Chine de Jean-Baptiste Oudry (1686-1755), préparatoire aux tentures des Chasses royales de Louis XV. En dépit de son caractère muséal (le tableau a été exposé au Musée Gustave Courbet à Ornans en 2019), le nu de Gustave Courbet (1819-1877) n’a quant à lui pas trouvé preneur.
Une toile d’Hans Hartung aux enchères à Deuil-la-Barre
2 juin. Datée de 1977, une toile peinte à l’acrylique par le maître abstrait Hans Hartung (1904-1989) sera vendue aux enchères par Jules et Valérie Régis le 6 juin à Deuil-la-Barre. Provenant d’une collection particulière, elle fut acquise en 1982 auprès de la Galerie de France, installée rue de la Verrerie à Paris. Estimée entre 120 000 et 150 000 euros, elle sera incluse au Catalogue raisonné de l’œuvre d’Hans Hartung. [consulter la vente]
Une paire de vases Médicis adjugée 128 960 euros à Sancerre
26 mai. Une paire de vases Médicis en marbre de Carrare, estimée 20 000 à 30 000 euros, a trouvé preneur à 128 960 euros (frais inclus) le 20 mai lors de la dispersion par Rois & Vauprès du mobilier du château de Sancerre, sur les bords de la Loire. Ce travail italien néoclassique (fin XVIIIe-début XIXe), arborant un riche décor de trabaston, laurier et oiseaux, est identique à une paire de vases figurant dans les collections du musée du Vatican. Lors de cette vente, une carte de la Loire a été adjugée 100 400 euros, tandis qu’un tableau de Camille Corot (Pâtre en observation), découvert dans le grenier de la demeure, a trouvé preneur à 80 600 euros.
Des témoignages du Théâtre Forain de Jean Cocteau dispersés aux enchères
24 mai. La commissaire-priseur Inès Veyne présentera aux enchères le 25 mai à Vichy un ensemble de dessins de Jean Cocteau (1889-1963), lettres manuscrites, photographies, documents et éléments scénographiques retraçant l’histoire du Théâtre Forain, né en 1959 de la rencontre du « poète-orchestre » avec le metteur en scène Pierre Richy (1923-2013). Parmi ces témoignages émouvants, provenant de la collection personnelle de Pierre Richy, figurent notamment six dessins au feutre de Cocteau, des masques-éventails réalisés également par Cocteau pour la pièce L’Epouse injustement insoupçonnée, ainsi qu’une bande magnétique de sa voix enregistrée en 1961 au théâtre de la Tomate. L’ensemble est estimé entre 12 000 et 15 000 euros. [consulter la vente]
Une Araignée de Louise Bourgeois adjugée 32,5 millions de dollars à New York
23 mai. Une sculpture monumentale de Louise Bourgeois (1911-2010) a été adjugée 32,5 millions de dollars le 18 mai chez Sotheby’s à New York. Cette Araignée, haute de trois mètres, est issue de la série emblématique Maman dans laquelle la plasticienne française traduisait les traumatismes de son enfance. Avec ce résultat, l’œuvre établit un double record, celui de la plus haute enchère pour une œuvre de l’artiste, mais aussi un record pour une sculpture réalisée par une femme.
Un tableau de Sébastien Bourdon adjugé 102 500 euros aux Andelys
17 mai. Provenant d’une propriété auvergnate, une Adoration des Mages peinte par le Montpelliérain Sébastien Bourdon (1616-1671) a doublé son estimation, trouvant preneur à 102 500 euros (frais inclus) le 13 mai aux Andélys, sous le marteau du commissaire-priseur Philippe Thonier. Le tableau est comparable à trois autres Adorations des Mages datées du début des années 1640 : la première est conservée au château de Sans-Souci à Potsdam, la deuxième dans la collection de Aldecoa à Paris et la dernière est visible à la National Gallery of Victoria à Melbourne.
De Dondi White à JR, les grands noms du Street art réunis à Paris
12 mai. La maison Digard Auction organisera le 16 mai à Paris une vente d’art contemporain urbain, comptant des artistes emblématiques du Street art. La pièce maîtresse de la vente est une peinture aérosol sur toile (160 000 – 220 000 euros) de Dondi White (1961-1998), une icône du graffiti américain qui s’illustra dans les années 1980 en graffant les rames du métro new-yorkais. Des œuvres de Dran, Shepard Fairey, JR et Jonone animeront également les enchères. Un tirage de JR immortalise notamment une installation à Bethléem arborant les fameux yeux issus du projet « Inside Out » que l’artiste français placarde sur les murs du monde entier. [consulter le catalogue de la vente]
Une Vénus sur majolique d’Urbino adjugée 76 880 euros à Avignon
28 avril. Un plat rond en majolique à décor polychrome de La Naissance de Vénus a trouvé preneur à 76 880 euros le 22 avril à l’Hôtel des ventes d’Avignon. Expertisée par Cyrille Froissart, cette pièce exceptionnelle fut réalisée en 1537 par Francesco Xanto Avelli (1487-1542), un céramiste italien du XVIe siècle originaire de Rovigo en Vénétie. Elle provient de l’ancienne collection du baron Alphonse de Rothschild (1827-1905). Un autre petit plat comparable est conservé au British Museum. Exécuté par Xanto Avelli en 1539, il présente quant à lui Vénus dans la forge de Vulcain se détachant sur un fond jaune contrasté.
Un paquebot Märklin adjugé 30 600 euros à Chartres
27 avril. Les ventes de jouets anciens orchestrées par la Galerie de Chartres les 22 et 23 avril derniers ont été ponctuées de belles adjudications, à l’instar d’un paquebot à vapeur vive Märklin « San Martin » de 1919-1921 vendu 30 600 euros. Des jouets André Citroën ont quant à eux créé la surprise. Fabriqués de 1923 à fin 1934, ces véhicules en tôle ont remporté un immense succès chez les enfants de l’époque qui découvraient ces modèles si fidèlement réduits simultanément à la sortie des modèles réels. Une joie toujours relayée de nos jours par l’enthousiasme des collectionneurs, ainsi qu’en témoigne le prix de 14 214 euros obtenu pour une grande Berline intérieur luxe B14 estimée 6 000 à 8 000 euros. La Citroënnette, une voiture enfantine à pédale type torpédo 5HP Citroën, datée autour de 1925, dépassait aussi largement son estimation de 4 000 – 6 000 euros, pour changer de mains à 9 360 euros. [lire l’article avant vente]
Un Cacatoès de Marcel Sandoz s’envole à plus de 60 000 euros à Nantes
21 avril. Estimé entre 5 000 et 8 000 euros, un Cacatoès posé sur une branche réalisé en bronze à patine brune (45,5 cm de hauteur) par Edouard Marcel Sandoz (1881-1971) s’est envolé à 60 760 euros (frais inclus) lors d’une vente aux enchères organisée par la maison Couton-Veyrac-Jamault le 19 avril à Nantes. Les oiseaux exotiques, à l’instar des cacatoès, perroquets, aras ou perruches, comptent parmi les motifs de prédilection du sculpteur suisse qui puisait son inspiration lors de voyages, ainsi qu’aux marchés aux oiseaux parisiens et à la ménagerie du Jardin des Plantes. A noter qu’un autre Cacatoès, doté cette fois d’une « crête levée », détient le record d’enchères pour une œuvre de Sandoz, avec une adjudication à 223 500 euros portée chez Christie’s à Paris en 2017.
Un squelette composite de T-Rex adjugé près de 5,6 millions d’euros à Zurich
20 avril. Un squelette composite de Tyrannosaurus-Rex, vieux de quelques 65 à 67 millions d’années, a été adjugé près de 5,6 millions d’euros (frais inclus) mardi lors d’une vente aux enchères organisée par la maison Koller en Suisse. Ce spécimen baptisé « Trinity » mesurait près de 4 mètres de hauteur et 11,6 mètres de long. Il rassemblait des ossements issus de trois T-Rex découverts entre 2008 et 2013 dans le nord-ouest des Etats-Unis.
La Kasbah d’Anemiter par Jacques Majorelle aux enchères à Paris
19 avril. Situé dans la vallée de l’Ounila, dans le Grand Atlas, le village d’Anemiter eut la faveur de Jacques Majorelle (1886-1962) qui y séjourna régulièrement dès l’été 1921 pour y dépeindre ses montagnes environnantes, sa kasbah et ses habitants. En témoigne la gouache sur isorel de 1950 que présentera aux enchères Crait + Müller le 21 avril à Paris. Par la finesse du pinceau, la fraîcheur des coloris et la monumentalité de la composition, ce tableau constitue l’un des chefs-d’œuvre de la série dédiée à Anemiter. Il était conservé dans la collection de la famille Coquelin depuis trois générations. Il est estimé entre 120 000 et 150 000 euros. [consultez le catalogue de la vente]
Un élément de fuselage de l’Oiseau Canari adjugé 28 600 euros
17 avril. Un élément de fuselage de l’avion l’Oiseau Canari a trouvé preneur à 28 600 euros (frais inclus) lors de la dispersion de la collection des souvenirs d’Armand Lotti chez Azur Enchères le 13 avril. Piloté par l’aviateur français, le monoplan Oiseau Canari est entré dans l’histoire en effectuant la première traversée française sans escale de l’Atlantique Nord en 1929. [Lire l’article avant vente]
Un cadre photographique en vermeil Fabergé aux enchères dans l’Aisne
14 avril. Parmi les « découvertes picardes » qu’accueillera le 15 avril l’Hôtel des ventes de Saint-Quentin s’est invité un chef-d’œuvre de l’art russe : un cadre photographique en vermeil fabriqué avant 1896 dans les ateliers saint-pétersbourgeois de Fabergé. Son auteur est l’un des maîtres orfèvres phares de la maison qui participa notamment à la création des mythiques œufs Fabergé : Mikhaïl Evlampievitch Perchin (1860-1903). Un bijou d’orfèvrerie estimé ente 5 000 et 7 000 euros. [consulter la vente]
Un bracelet de la princesse Mathilde Bonaparte adjugé 58 700 euros à Fontainebleau
3 avril. Un bracelet ayant appartenu à la princesse Mathilde Bonaparte (1820-1904), nièce de Napoléon Ier et cousine de Napoléon III, a doublé son estimation hier, trouvant preneur à 58 700 euros (frais inclus), sous le marteau de Jean-Pierre Osenat à Fontainebleau. Composé de six maillons en or jaune, ce précieux bijoux arborait en son centre l’aigle impérial couronné et pavé de diamants, et en son pourtour une suite de vingt abeilles en or serties de petits diamants taille rose sur fond d’émail bleu. Autant d’attributs impériaux bordés de part et d’autre de frises grecques. Issu probablement de la mythique maison de joaillerie parisienne Mellerio, il contiendrait en outre un précieux souvenir historique. Le médaillon, protégé par un verre, renfermerait en effet une mèche de cheveux de l’Empereur Napoléon Ier, et non de Napoléon III ainsi que le stipulait le catalogue de la vente aux enchères organisée au lendemain du décès de la princesse Mathilde en 1904.
La Madone de Brando retirée de la vente
3 avril. Daté autour de 1500, un retable récemment attribué par le cabinet Turquin à deux artistes florentins, Rocco di Bartolommeo et Simone da Firenze, a été retiré de la vente aux enchères prévue le 31 mars à Paris sur décision du ministère de la Culture qui considère que la peinture entre dans le domaine public de la commune. Cette Madone, commandée à l’origine par le couvent Saint-François de Castello, au nord de la Corse, avait quitté l’île de Beauté en 1837 après avoir été vendue par le curé du village à Albin Chalandon, un grand collectionneur lyonnais. Une transaction que le ministère de la Culture juge illégale, considérant que la Vierge appartenait alors à la commune de Brando et était donc inaliénable. Cette décision intervient quelques jours après le lancement par la collectivité, en partenariat avec la Fondation du Patrimoine, d’une souscription publique afin de réunir les fonds nécessaires à l’acquisition de ce joyau de la Haute Renaissance. Des négociations sont désormais en cours entre la commune de Brando et les vendeurs.
Une montre chronographe Patek Philippe adjugée 96 000 euros à Cherbourg
3 avril. L’un des premiers chronographes Patek Philippe était dévoilé aux enchères le 2 avril à Cherbourg. Datée autour de 1938-1939, la montre s’est envolée à 96 000 euros (frais inclus), sous le marteau de Samuel Boscher. [Lire l’article avant vente]
Un tableau de Pieter Brueghel II conservé dans la même famille depuis plus de 100 ans adjugé 780 000 euros à Amboise
3 avril. Un tableau de Pieter Brueghel II (1564-1636) a trouvé preneur à 780 000 euros (prix marteau) le 28 mars à Amboise lors d’une vente organisée par la maison Daguerre. Découvert par le commissaire-priseur Malo de Lussac, il avait été conservé pendant plus de 100 ans dans la même famille. Il a été attribué au maître flamand par le spécialiste Klaus Hertz et l’expert Stéphane Pinta du cabinet Turquin. Inédit sur le marché, il serait le plus grand format (112 x 184 cm) connu de L’Avocat du village, un sujet populaire au XVIIe siècle donnant à voir un avocat récoltant la dîme auprès de paysans naïfs et désargentés.
Une étude de Füssli adjugée 175 260 euros à Paris
29 mars. Une étude peinte en 1792 par Johann Heinrich Füssli (1741-1825) a été adjugée 175 260 euros lors d’une vente organisée par Rémy Le Fur & Associés le 24 mars à Paris. Elle donnait à voir la fille de Caractacus, une figure présente dans un tableau disparu baptisé Discours de Caractacus devant Claude et connu grâce à une gravure d’Andrew Birrell. Caractacus est un roi et chef militaire breton de la Bretagne insulaire qui, ainsi que le content Dion Cassius (Histoire romaine) et Tacite (Annales), dirigea la résistance à la conquête romaine de la Bretagne par Claude Ier en 43 jusqu’à sa capture en 51 après J.-C.
Le musée du Louvre préempte une peinture inédite de Lubin Baugin à Toulouse
24 mars. Une peinture sur cuivre de Lubin Baugin (ca. 1612-1663) représentant Adam et Eve pleurant Abel a été préemptée par le musée du Louvre pour 235 000 euros hier à Toulouse, lors d’une vente organisée par Fournié & Cortès. Ce chef-d’œuvre inédit expertisé par le cabinet Turquin rejoindra au Louvre le célèbre Dessert de gaufrettes, une nature morte de cet artiste rare du milieu du XVIIe siècle.
De nouvelles préemptions pour la vente de la seconde partie du fonds Talabardon & Gautier
23 mars. Cet après-midi, de nouvelles préemptions ont rythmé la deuxième partie de la vente du fonds de la galerie Talabardon & Gautier. Le musée d’Orsay a préempté deux Barricade de Louis-Adolphe Hervier (6 400 et 2 304 euros), tandis que le Louvre a enrichi ses collections d’un Esclave mourant réalisé par Degas d’après Michel-Ange (57 600 euros). La maison Victor Hugo a quant à elle fait l’acquisition de deux lavis de son illustre protégé (192 000 euros) et le musée Pont-Aven s’est offert un portrait d’Emile Bernard par Schuffenecker.
Sept préemptions pour la vente du fonds de la galerie Talabardon & Gautier
22 mars. Coup d’envoi réussi pour la vente du fonds de la galerie Talabardon & Gautier. Organisée par la maison Ader, la dispersion de la première partie dédiée aux tableaux et sculptures a été rythmée hier de sept préemptions émanant d’institutions prestigieuses, à l’instar du Musée Ingres Bourdelle de Montauban qui s’enrichit d’un portrait de Condottiere du maître néoclassique (198 400 euros) et du musée du Louvre qui s’est emparé d’un buste représentant un jeune Alexandre Dumas âgé d’à peine 28 ans. Exécutée en 1831 par Jacques-Auguste Fauginet (1809-1847), un élève de David d’Angers, l’œuvre a été possédée quelques instants par le Clark Institute, un musée états-unien du Massachusetts, avant que le musée français n’exerce son droit de préemption, à hauteur de 57 600 euros, fort notamment du soutien de la Société des Amis du Louvre. [Lire l’article avant vente]
Une toile d’Anna Eva Bergman s’envole à 103 750 euros à Senlis
20 mars. A l’issue d’une rude bataille menée entre une dizaine d’enchérisseurs au téléphone et sur le live d’Interencheres, La petite montagne d’Anna Eva Bergman (1909-1987) a gravi les sommets pour atteindre 103 750 euros (frais inclus) sous le marteau de Dominique Le Coënt-de Beaulieu le 18 mars à Senlis. L’œuvre, estimée entre 20 000 et 30 000 euros, a été acquise par un galeriste parisien. Elle enregistre la quatrième plus haute enchères pour cette artiste norvégienne à laquelle le Musée d’Art Moderne de Paris consacrera dès la fin du mois une grande rétrospective. Lors de cette vacation, qui a totalisé 589 205 euros d’adjudications, un triptyque inédit de Marcel Gromaire, estimé 60 000 euros, s’est envolé à 165 000 euros (frais inclus). Disputé par trois acheteurs au téléphone, il a été remporté par un collectionneur privé contre une association des amis d’un grand musée français. Avec ce résultat, le triptyque se hisse parmi les cinq plus hautes adjudications de l’artiste, un podium jusqu’alors exclusivement dédié au nu féminin, et établit ainsi un record mondial pour une peinture magnifiant le monde ouvrier. [Lire l’article avant vente]
Une lettre de Robespierre à Danton adjugée 218 750 euros à Versailles
14 mars. Une lettre adressée par Robespierre à Danton le 15 février 1793 a doublé son estimation lors d’une vente organisée par la maison Osenat le 12 mars à Versailles, trouvant preneur à 218 750 euros (frais inclus). Cette archive unique, remportée par un collectionneur parisien, témoignait de l’amitié qui liait ces deux figures de la Révolution au moment même où débutait leur rivalité. « Je t’aime plus que jamais et jusqu’à la mort…», écrit l’Incorruptible à Danton qui vient de perdre son épouse bien-aimée en couches. Une déclaration pour le moins étonnante lorsque l’on sait qu’un an plus tard, le 5 avril 1794, Danton sera envoyé à la guillotine par ce même « ami tendre et dévoué ».
Record à 3,6 millions d’euros pour la 62e vente des vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges
13 mars. La 62e vente des vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges s’annonçait généreuse avec son volume record de 160 pièces. Elle a tenu ses promesses, établissant un nouveau record avec 3,603 millions d’euros d’adjudications sous le marteau du commissaire-priseur Hugues Cortot. La pièce de charité dite « Cuvée des Bienfaiteurs », un Nuits-Saint-Georges Premier Cru 2022 issu de l’assemblage de neuf premiers crus des Hospices de Nuits, a elle aussi enregistré un record à 63 630 euros, une somme récoltée au profit de l’association Les Blouses Roses. [Lire l’article avant vente]
Un tableau attribué à Alessandro Turchi aux enchères près de Lyon
3 mars. La maison de vente Bérard-Péron dévoilera aux enchères demain à Corbas, près de Lyon, un tableau attribué au maître véronais Alessandro Turchi (1578-1649) représentant L’Incrédulité de Saint Thomas. Peinte sur ardoise au début du XVIIe siècle, l’œuvre porte l’empreinte de Caravage avec son naturalisme, ses contrastes de clair-obscur et sa mise en scène théâtrale. Mais elle arbore déjà les coloris tendres et les effets plastiques sensuels qui caractériseront sa dernière période d’activité, tournée vers le classicisme bolonais. Le tableau, expertisé par le cabinet Turquin, est estimé entre 18 000 et 25 000 euros. [consulter la vente]
Alexandre Landre rachète la maison de ventes Pierre Bergé & Associés
2 mars. La maison de ventes Pierre Bergé & Associés (PBA), mise en liquidation judiciaire l’an dernier, a été rachetée par Alexandre Landre. Ce jeune commissaire-priseur bourguignon de 32 ans a fait ses premières gammes à Semur-en-Auxois, avant d’ouvrir en moins de quatre ans trois autres études à Beaune, Nancy et Paris, rue de Bourgogne. Ainsi que le précise le journal Le Monde dans un article paru ce matin, la présidence de la société sera assurée par l’ancien ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui prend 20% du capital par le biais de sa holding Les Amis du Made in France. Alexandre Landre détient quant à lui 55% de l’entité, tandis que son frère François Landre et Richard Bédot, le futur commissaire-priseur opérationnel des lieux, se partagent le capital restant. Si le montant du rachat fixé à 70 000 euros reste modeste au regard de la notoriété dont jouissait la société avant d’être impliquée dans plusieurs affaires judiciaires autour d’un trafic d’antiquités d’envergure, le véritable coût réside dans la reprise du personnel : 8 des 15 personnes employées continueront ainsi à exercer au sein des prestigieux locaux situés au 21 avenue Kléber. Alexandre Landre y entend perpétuer la passion que nourrissait Pierre Bergé pour l’art et la culture françaises. Aux spécialités existantes, s’ajoutera ainsi la vacation mensuelle « Les appartements du XVIe » destinée à faire revivre le grand style français, a confié le commissaire-priseur au Quotidien de l’Art. La vente inaugurale entérinant la reprise est prévue début avril.
Des dessins de Walter Sickert aux enchères à Meaux
1er mars. Quatre dessins réalisés autour de 1920 par Walter Richard Sickert (1860-1942) seront vendus aux enchères le 3 mars à Meaux, à l’occasion de la dispersion de « belles demeures briardes ». Ces croquis, estimés chacun entre 500 et 800 euros, ont pu être rapprochés d’un tableau peint à Dieppe durant l’entre-deux-guerres par l’artiste britannique qui a bénéficié récemment d’une exposition d’envergure organisée au Petit Palais à Paris. [consulter la vente]
La maison Osenat ouvre une salle des ventes à Paris
1er mars. Après Fontainebleau et Versailles, c’est à Paris que la maison de ventes aux enchères Osenat s’implante en ouvrant une salle des ventes dans le 7e arrondissement, au 66 avenue de Breteuil où elle possédait déjà des bureaux. Elle y proposera une vacation par mois, sous la direction du commissaire-priseur Florent Marles. La vente inaugurale qui s’est tenue hier rassemblait une trentaine de canots à moteurs issus de la collection de Jean Georges Van Praet.
La collection d’art du chef d’orchestre Pierre Boulez aux enchères à Paris
28 février. La collection d’œuvres d’art du compositeur et chef d’orchestre Pierre Boulez (1925-2016) sera dispersée aux enchères le 8 juin prochain par la maison de vente parisienne Artcurial. Cet ensemble de tableaux, dessins, aquarelles et estampes signés de grands noms du XXe siècle, à l’instar de Paul Klee, Giacometti, Soulages ou encore Bacon, livre un témoignage émouvant de ses inspirations picturales autant que musicales, la vente comptant un portrait de Stravinsky par Alberto Giacometti (30 000 à 40 000 euros).
Une table en laque de Jean Dunand adjugée 265 000 euros à Bordeaux
27 février. Une rare table basse en laque réalisée par le décorateur, ébéniste, sculpteur et dinandier Jean Dunand (1877 – 1942) a quintuplé son estimation haute en trouvant preneur à 265 000 (frais inclus) lors d’une vente dédiée aux Arts du XXe siècle organisée par Antoine Briscadieu le 25 février à Bordeaux. Ce modèle unique exécuté en 1923-1925 serait issu d’une commande spéciale émanant de collectionneurs privés du sud de la France. Il témoigne de la fascination de Jean Dunand pour la laque, une technique héritée du Japon que le maître Art déco introduisit dans ses objets de décoration avant de l’adopter pour ses meubles.
Des souvenirs de Pierre Mauroy dispersés aux enchères à Lille
21 février. La maison de vente lilloise Wattebled s’apprête à disperser aux enchères des souvenirs ayant appartenu à Pierre et Gilberte Mauroy. Plus de huit cents objets d’art, livres et bijoux défileront au rythme du marteau les 22 et 23 février, dont de nombreux cadeaux reçus par l’ancien maire de Lille et Premier ministre de François Mitterrand. A commencer par une coupe en argent de la maison Tétard Frères offerte par le Président de la République (600-800 euros) et une lithographie qu’Olivier Debré (600-800 euros) lui adressa avec ses amitiés. Cette vente de succession livre un témoignage précieux de la carrière politique de ce militant socialiste qui, aux revendications sécuritaires de la droite, répondait que « la première sécurité, c’est la liberté ». Un engagement qu’immortalise Jean Plautureux, dit Plantu, en un dessin donnant à voir Pierre Mauroy tentant d’imposer fébrilement sa vision de la liberté devant ses opposants (600-800 euros). [consulter la vente]
La plus ancienne bible hébraïque bientôt aux enchères à New York
21 février. Le Codex dit « Sassoon », du nom de l’un de ses propriétaires le collectionneur britannique David Solomon Sassoon (1880-1942), est la bible hébraïque la plus ancienne et complète connue à ce jour. Composé de 24 livres, il date de l’an 900 et nous est parvenu dans un état exceptionnel. Il sera proposé à la vente le 16 mai à New York avec une estimation de 30 à 50 millions de dollars et pourrait devenir l’un des manuscrits les plus chers jamais vendus aux enchères.
Record pour un groupe de léopards d’Alexandre Kéléty adjugé 95 150 euros à Besançon
17 février. Un groupe de cinq léopards en bronze du sculpteur hongrois Alexandre Kéléty (1900-1940) s’est envolé à 95 150 euros (frais inclus) le 12 février à Besançon sous le marteau de Jean-Paul Renoud-Grappin. L’œuvre qui a décuplé son estimation de 12 000 à 15 000 euros appartenait à un amateur parisien originaire du Haut-Doubs et client fidèle de l’Hôtel des ventes de Besançon. Elle constitue sans doute l’une des plus belles réussites de l’artiste et son prix d’adjudication la hisse d’ailleurs en tête du podium des sculptures animalières de Kéléty les plus chères vendues aux enchères.
Une couverture de Tintin en Amérique adjugée 2,16 millions d’euros à Paris
13 février. Une couverture originale de Tintin en Amérique, réalisée en 1942 par Hergé, s’est envolée à 2 158 400 euros (frais inclus) lors d’une vente dédiée à l’univers d’Hergé et organisée par la maison Artcurial le 10 février à Paris. Inédit sur le marché, le lot a trouvé preneur en moins de trois minutes au téléphone. Si le résultat est encore loin du record détenu par la couverture gouachée du Lotus Bleu datée de 1936 qui avait été adjugée 3,2 millions d’euros en 2021, il établit néanmoins un record du monde pour un dessin original de Hergé en noir et blanc.
Une table en acajou et laiton transformable d’André Arbus adjugée 57 150 euros à Paris
9 février. Une table à manger transformable en acajou et laiton conçue par André Arbus (1903-1969) en 1958 a décuplé son estimation, fixée entre 4 000 et 6 000 euros, trouvant preneur à 57 150 euros (frais inclus) lors d’une vente organisée par la maison Fraysse et Associés le 1er février à Paris. Commandée par le directeur des Chantiers navals de La Ciotat, Jean-Marie Terrin, la pièce mêle la grande tradition de la menuiserie française du XVIIIe siècle aux influences navales, comme le suggère son gainage en laiton à vis apparentes. La table aux lignes modernes apparaît ainsi comme une réminiscence du travail d’aménagement des paquebots effectué par l’artiste décorateur, architecte et sculpteur tout au long des années 1950.
Une couverture originale de Tintin en Amérique estimée à plus de 2 millions d’euros bientôt aux enchères
7 février. Une encre de Chine, mine de plomb et gouache, couverture originale du 3e album d’Hergé, Tintin en Amérique, sera proposée aux enchères à Paris le 10 février par la maison de ventes Artcurial. Réalisée en 1942, cette « grande image » fut reprise en 1946 pour la couverture de l’édition couleur de l’album. C’est ce même dessin qui illustre encore aujourd’hui l’album, l’un des plus vendus de la célèbre bande dessinée. Estimé entre 2,2 et 3,2 millions d’euros, il pourrait bien détrôner la couverture du Lotus bleu adjugée en 2021 pour 3,175 millions d’euros. [consulter la vente]
Une encre sur soie de Mai Thu adjugée 390 000 euros à Bayeux
6 février. Le petit cours d’eau, la baignade, une peinture sur soie de Mai Thu (1906-1980) s’est envolée à 390 000 euros (hors frais) le 5 février lors de la dispersion de la collection Jacques Pellevet dirigée par la maison de ventes Bayeux Enchères. Elle rejoindra le pays natal du peintre français d’origine vietnamienne. Cette encre et couleurs sur soie avait été, avec cinq autres œuvres de Mai Thu présentes dans cette même vente, acquise par l’industriel normand auprès de la galerie Apesteguy à Deauville dans les années 1990. Les six œuvres ont largement dépassé les estimations annoncées, rapportant 1,175 million d’euros. [lire l’article avant vente]
Retrouvée dans une grange, une toile de Van Dyck a été adjugée 2,85 millions d’euros à New York
30 janvier. Une huile sur toile d’Antoine van Dyck (1599-1641) s’est envolée à 2,85 millions d’euros le 26 janvier à New York. Elle avait été achetée 600 dollars en 2002 après sa découverte dans une grange de l’État de New York, à Kiderhook, où elle sommeillait sous la poussière et les fientes d’oiseaux. Une expertise effectuée en 2019 avait finalement révélé qu’il s’agissait d’une Etude de Saint Jérôme peinte entre 1615 et 1618 par le maître flamand Antoine van Dyck.
Le musée Paul-Dupuy de Toulouse préempte une pendule de Jacques-Philippe Le Sueur à 194 275 euros
27 janvier. Le musée des arts précieux Paul-Dupuy de Toulouse, fraîchement rénové, s’est enrichi par voie de préemption le 20 janvier à Paris d’une pendule aux quatre Muses à heures tournantes réalisée par le sculpteur Jacques-Philippe Le Sueur (1575-1830) et l’horloger du Roi Le Paute. Représentée sur un dessin conservé aujourd’hui au Fitzwilliam Museum de Cambridge, cette horloge monumentale en marbre blanc a été acquise pour 194 275 euros lors de la vente aux enchères, organisée par Kahn & Associés, du contenu d’un hôtel particulier de l’avenue Foch. Elle prenait place au centre d’un des deux pavillons de la chartreuse, composant la folie Beaujon imaginée par l’architecte Nicolas Girardin entre 1781 et 1783.
Dix anciennes télécabines de ski en vente dans les Hautes-Pyrénées
25 janvier. La station de ski Altiservices vend aux enchères dix télécabines POMA datant de 1978. L’intégralité des bénéfices de cette vente, organisée le 28 janvier à Saint-Lary-Soulan par Biarritz Enchères, sera reversée à l’Association “Petits Princes” qui s’engage à donner vie aux rêves des enfants et adolescents malades. La mise à prix est fixée à 500 euros pour chaque télécabine. [consulter la vente]
Une toile de Charles Lacoste s’envole à 140 000 euros à Bordeaux
23 janvier. Une toile inédite de Charles Lacoste (1870-1959) a décuplé son estimation, trouvant preneur à 140 000 euros sous le marteau d’Antoine Briscadieu qui orchestrait samedi dernier sa septième vente dédiée aux peintures bordelaises. L’oeuvre provenait de la collection de Gabriel Frizeau, un viticulteur bordelais et amateur d’art qui se distingua par ses acquisitions visionnaires, à l’instar du testament pictural de Paul Gauguin, D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?, conservé aujourd’hui au musée de Boston. Lors de la vacation, une huile sur papier de Rosa Bonheur a été adjugée 15 100 euros, triplant ainsi son estimation. [lire l’article avant vente]
Le fonds de la galerie Talabardon & Gautier vendu aux enchères à Paris
20 janvier. A l’occasion de la semaine du Salon du dessin, les 21, 23 et 24 mars, la maison Ader présentera aux enchères le fonds de la galerie Talabardon & Gautier, l’une des plus grandes galeries françaises qui s’est illustrée à travers des découvertes spectaculaires, à commencer par celle du premier tableau signé de Rembrandt. Près de 350 oeuvres emblématiques du goût Talabardon & Gautier seront dispersées, dont une centaine de toiles signées de grands noms de la peinture du XIXe siècle, à l’instar d’un portrait viril de Condottiere par Jean-Auguste-Dominique Ingres, d’un paysage de Gustave Courbet et d’une Adoration des Bergers de Théodore Chassériau. L’ensemble est estimé autour de 5 millions d’euros.
Une oie « so unique » de François-Xavier Lalanne aux enchères à Paris
16 janvier. Une oie sculptée par François-Xavier Lalanne (1927-2008) animera la prochaine vente « so unique » de la maison Millon le 20 janvier à Paris. Unique lot de la vacation, ce bronze à patine brune témoigne de la maîtrise avec laquelle ce sculpteur majeur du XXe siècle parvint, dans le sillage de François Pompon, à animer la nature et insuffler aux animaux du quotidien une dimension poétique. Il est estimé entre 80 000 et 120 000 euros. [consulter la vente]
La Rolex Submariner de Philippe Jeantot aux enchères à Monaco
12 janvier. La Rolex Submariner Comex du navigateur Philippe Jeantot refait surface à l’occasion d’une vente aux enchères organisée le 16 janvier par la maison Artcurial à Monaco. Célèbre pour avoir inventé le Vendée Globe, Philippe Jeantot est aussi un ex-plongeur professionnel, ainsi qu’en témoigne la vente de cette montre de plongée à l’illustre signature. Elle appartenait à un collectionneur privé qui en fit l’acquisition directement auprès du navigateur en 1978. Son estimation est fixée entre 60 000 et 80 000 euros. [consulter la vente]
Le jet privé d’Elvis Presley vendu 286 000 dollars
11 janvier. Un avion Lockheed 1329 JetStar de 1962 a trouvé preneur à 286 000 dollars aux enchères le 8 janvier dernier. Arborant un état délabré, ce jet privé affichait néanmoins une illustre provenance, puisqu’il avait été acheté en 1976 par Elvis Presley, dont on célèbre cette année le 88e anniversaire de sa naissance.
Un service en porcelaine de Sèvres utilisé par le roi Louis-Philippe aux enchères à Nevers
10 janvier. A l’occasion de sa première vente de l’année, le commissaire-priseur Pierre-Guilhem Métayer présentera aux enchères un service en porcelaine de Sèvres, dit « service des princes », qui fut utilisé par le roi Louis-Philippe. Arborant un décor classique à l’or du chiffre royal, ce service en porcelaine blanche comprend notamment des assiettes plates, une paire de presses à entremets, une soupière ou encore une paire de coupes navette forme bateau. Autant de pièces, estimées de 30 à 1 200 euros, qui animeront les enchères le 15 janvier dans l’enceinte du palais ducal de Nevers. [consulter la vente]
Un autoportrait de Bronzino bientôt aux enchères à New York
6 janvier. Une toile datant de 1527 du peintre maniériste Agnolo di Cosimo (1503-1572), dit « il Bronzino », sera vendue aux enchères le 26 janvier chez Sotheby’s à New York. Ce Portrait d’un jeune homme avec une plume et une feuille de papier ne serait autre qu’un autoportrait de l’artiste qui s’illustra à la cour des Médicis. Estimé entre 3 et 5 millions de dollars, le tableau fut spolié par les Nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale, avant d’être restitué début 2022 par le gouvernement allemand aux héritiers du collectionneur d’art munichois Isle Hesselberger qui reverseront le produit de la vente à une association caritative.
Une toile d’André Lanskoy adjugée 128 000 euros à Cannes
3 janvier 2023. A l’occasion des ventes de prestige de fin d’année de la maison Besch Cannes Auction, une toile du peintre russe André Lanskoy (1902-1976) a trouvé preneur à 128 000 euros. Baptisée Clair comme le jour, cette huile datée de 1959 s’inscrit dans la période abstraite de cet artiste de la nouvelle Ecole de Paris qui, installé en France, abandonne la figuration au profit d’un agencement dynamique de formes et de couleurs.
Le magazine des enchères est en congé jusqu’au 2 janvier
23 décembre. En congé jusqu’au 2 janvier, Le magazine des enchères vous donne rendez-vous en 2023 pour de nouvelles histoires vibrantes. Très belles fêtes à tous et merci de votre fidélité.
Une toile de Zao Wou-Ki adjugée 500 000 euros à Lyon
22 décembre. Une toile du peintre franco-chinois Zao Wou-Ki (1921-2013), datée de 1969, s’est envolée à 500 000 euros le 17 décembre dernier à Lyon, à l’occasion de la dernière vente de l’année de la maison Conan Belleville qui a totalisé 1,29 million d’euros d’adjudications. Arborant de larges touches noires et nacrées défilant comme autant de notes d’une partition sur un monochrome jaune, le tableau baptisé 17-4-69 est caractéristique des oeuvres empreintes de musicalité que livre le maître du vide et du plein au cours de la décennie 1960. Il provenait d’une importante collection de la région Rhône-Alpes qui comptait également deux œuvres de Chu Teh-Chun, adjugées respectivement 237 500 et 162 500 euros.
Le château de Versailles préempte un portrait du duc de Choiseul par Labille-Guiard pour 243 200 euros
15 décembre. Un tableau représentant le duc de Choiseul (1719-1785), l’un des ministres les plus influents de Louis XV (1710-1774), peint par Adélaïde Labille-Guiard (1749-1803) a été préempté par le château de Versailles pour 243 200 euros lors de la vente des collections d’Anne-Aymone et Giscard d’Estaing organisée par Beaussant Lefèvre & associés le 13 décembre à Paris. Lors de cette vente qui a totalisé 1,3 million d’euros, un buste de Gustav Mahler exécuté par Rodin a trouvé quant à lui preneur à 147 200 euros.
Une aquarelle de Giovanni Boldini adjugée 44 640 euros en Seine-et-Marne
14 décembre. Estimée entre 6 000 et 8 000 euros, une aquarelle réalisée par le peintre italien Giovanni Boldini (1842-1931) autour de 1906 a été adjugée 44 640 euros lors d’une vente aux enchères organisée le 10 décembre à Vaux-le-Pénil par la maison de vente Jakobowicz & associés. Cette Femme brune couchée a été vivement disputée au téléphone par des acheteurs italiens, sans succès pour le pays d’origine de l’artiste, car celle-ci partira avec l’acheteur dans un autre pays européen. Elle présentait au verso un dessin préparatoire d’un portrait de Consuelo Vanderbilt (1877-1964), duchesse de Malborough, en compagnie de son fils. Le tableau qu’il préfigure est aujourd’hui conservé au Metropolitan Museum of Art de New-York.
Le musée du Grand Siècle préempte un tableau de Romanelli pour 254 000 euros
9 décembre. Le musée du Grand Siècle, constitué autour de la collection de Pierre Rosenberg, s’enrichit d’une toile de l’un des meilleurs élèves de Pierre de Cortone, Giovanni Francesco Romanelli (1610-1662). L’institution a en effet usé de son droit de préemption à hauteur de 254 000 euros lors d’une vente organisée par Kâ-Mondo le 2 décembre à Paris. Issue d’une commande du cardinal Mazarin pour le décor de sa chambre, elle représente l’Allégorie de la Justice et faisait pendant à La Prudence, une œuvre redécouverte elle aussi récemment. Cette acquisition devrait mettre fin aux polémiques autour de l’obtention du certificat d’exportation. Avant la vente, une action avait en effet été engagée par l’association Sites & Monuments qui demandait l’annulation du certificat pour cette œuvre qu’elle juge inaliénable et imprescriptible.
Le musée du Louvre préempte une sculpture de Michel Colombe pour 4,7 millions d’euros
1er décembre. Le Louvre a usé à deux reprises de son droit de préemption lors d’une vente organisée par la maison Auction Art-Rémy Le Fur les 29 et 30 novembre à Paris. Le musée s’est enrichi à cette occasion d’un feuillet comprenant deux dessins satiriques exécutés au lavis par Francisco Goya (1746-1828) et d’une Vierge à l’Enfant en terre cuite réalisée à Tours au début du XVIe siècle par le sculpteur Michel Colombe (1430-1515). Ces deux pièces ont été préemptées respectivement pour 1,9 million et 4,699 millions d’euros.
90 000 euros récoltés lors de la vente des « Enchères du cœur »
28 novembre. Hier à Mâcon, la dixième édition des Enchères du cœur, présidée cette année par Dominique Chapatte, le présentateur de l’émission Turbo, a permis de récolter 90 000 euros, une somme qui sera reversée à deux associations œuvrant auprès des enfants malades. Cette vente caritative, unique en France, proposait à la vente non pas des lots mais des moments d’émotions. Sous le marteau du commissaire-priseur Jérôme Duvillard, l’enchère la plus élevée s’est portée sur une visite et dégustation du Domaine de la Romanée Conti, adjugée 18 000 euros en live sur Interencheres. Une place dans la voiture officielle des 24 Heures du Mans a quant à elle trouvé preneur en live à 6 500 euros. [lire l’article avant vente]
Une montre à gousset rescapée du naufrage du Titanic adjugée 113 000 euros au Royaume-Uni
28 novembre. Une montre à gousset appartenant à Oscar Scott Woody, un employé des postes qui se trouvait à bord du paquebot lors de sa tragique collision, a été adjugée 113 000 euros lors d’une vente aux enchères le 19 novembre des souvenirs du mythique paquebot Titanic. Retrouvée dans les eaux glacées de l’Atlantique, elle fut restituée à sa veuve après le naufrage.
Un tableau de Rosa Bonheur adjugé 73 800 euros à Compiègne
25 novembre. Une huile sur toile de Rosa Bonheur (1822-1899) a été adjugée 73 800 euros (frais inclus) chez Actéon Compiègne le 19 novembre dernier, acquise par une collectionneuse française sous le marteau de Philomène Wolf. Ce résultat témoigne de la popularité grandissante de la peintre animalière dont le musée d’Orsay consacre actuellement une rétrospective d’envergure à l’occasion du bicentenaire de sa naissance. Cette Esquisse pour le battage du blé – Les Hommes à pied correspond à une série que Rosa Bonheur consacra au thème agricole, et présente des similitudes avec La Foulaison du blé en Camargue conservée au Musée des beaux-arts de Bordeaux. Elle figura au catalogue de la fameuse vente Rosa Bonheur organisée en juin 1900, ainsi que le révèle le cachet au dos du tableau.
Une vue de Florence de Gaspar van Wittel adjugée 427 000 euros à Laval
18 novembre. Estimée entre 150 000 et 200 000 euros, une vue de Florence de l’artiste néerlandais Gaspar van Witell (1653-1736) a trouvé preneur à 427 000 euros (frais inclus) hier à Laval. Peinte autour de 1694, elle dévoilait une vue réaliste et bucolique de la capitale toscane au XVIIe siècle, typique de ce pionnier des vedute. [lire l’article avant vente]
Une rare peinture de Gustave Le Gray préemptée par le musée d’Orsay à 67 600 euros
18 novembre. Le musée d’Orsay s’est enrichit hier à Toulouse d’une toile de Gustave Le Gray (1820-1894), usant de son droit de préemption à l’issue d’une bataille entre collectionneurs internationaux. L’oeuvre, présentée par Marc Labarbe, est l’une des rares peintures connues du photographe qui, avant de se munir d’un appareil, fit ses premières gammes auprès du peintre Paul Delaroche. [lire l’article]
Une tapisserie de Strasbourg du XVe siècle adjugée 405 694 euros à Rennes
18 novembre. Une rare tapisserie exécutée à Strasbourg au XVe siècle a décuplé son estimation basse, trouvant preneur à 405 694 euros lors d’une vente aux enchères organisée par Carole Jézéquel le 14 novembre à Rennes. Cette pièce exceptionnelle se distinguait par sa rareté, son ancienneté et le charme avec lequel sont décrits les travaux de la terre au cours des douze mois de l’année. Provenant d’une collection française, elle arborait des couleurs encore vives, en dépit du passage du temps.
Un Warhol adjugé 85 millions de dollars à New York
17 novembre. Une sérigraphie d’Andy Warhol (1928-1987) a été vendue pour 85 millions de dollars hier à New York. Baptisée White disaster, cette œuvre monumentale de 3,6 mètres de haut représentait un accident de voiture reproduit en dix-neuf images noir et blanc. L’adjudication colossale dont elle a fait l’objet reste néanmoins inférieure aux records de vente enregistrés par l’artiste américain. Pour rappel, en mai dernier, Shot Sage Blue Marilyn, adjugé 195 millions de dollars, s’est imposé comme l’œuvre du XXe siècle la plus chère jamais vendue aux enchères.
La vente de la collection de Paul Allen totalise plus d’un milliard de dollars à New York
10 novembre. La vente aux enchères de la collection d’art du cofondateur de Microsoft Paul Allen, décédé en 2018, a totalisé plus d’un milliard de dollars hier à New York, ponctuée d’une avalanche de records. Cinq peintures ont été vendues à plus de 100 millions de dollars, à l’instar des Poseuses, Ensemble de Georges Seurat, un chef-d’œuvre du pointillisme de 1888 qui a atteint 149,24 millions de dollars ou du Verger avec cyprès de Vincent Van Gogh vendu 117,1 millions de dollars. Le reste de la collection sera vendu ce jeudi.
La Ferrari de Michael Schumacher adjugée à plus de 13 millions d’euros
10 novembre. La Ferrari du pilote de légende Michael Schumacher a été adjugée au prix record de 13,2 millions d’euros hier à Genève. Avec cette F2003-GA Chassis 229 rouge vif, le septuple champion du monde de Formule 1 avait remporté cinq courses en 2003, soit le nombre le plus important de victoires dans l’histoire de la marque Ferrari.
Les collections d’art d’Anne-Aymone et Valéry Giscard d’Estaing dispersées aux enchères à Paris
7 novembre. La maison de ventes Beaussant Lefèvre & Associés dispersera le 13 décembre prochain à Paris des pièces de mobilier et objets d’art provenant des collections d’Anne-Aymone et Valéry Giscard d’Estaing. Cet ensemble meublait la demeure parisienne de la rue Bénouville où le couple s’installa après leur mariage en 1952 et que la veuve de l’ancien Président de la République a quitté récemment. La collection, constituée durant 68 ans de mariage, illustre le goût qu’ils avaient en partage pour le raffinement du XVIIIe siècle français. [consultez la vente]
Une table de Charlotte Perriand adjugée 114 000 euros à Orléans
7 novembre. Une table de Charlotte Perriand animait les enchères samedi à Orléans, à l’occasion d’une vente d’arts décoratifs et design organisée par la maison Pousse-Cornet-Valoir. Arborant une forme libre, dite « feuille », ce meuble unique en bois massif fut réalisé par André Chetaille dans les années 1960 d’après un modèle créé en 1953 par la designeuse qui regrettait que l’ébéniste n’ait pas apposé son poinçon sur la production de son atelier. Cet exemplaire a été récupéré par le directeur du Centre d’étude industriel rattaché à la compagnie générale électrique de Saint-Jean-de-Braye, avant la destruction de l’édifice en 1983. Il a été adjugé 114 000 euros.
Une toile de Pierre Soulages adjugée 1,2 million d’euros à Neuilly-sur-Seine
3 novembre. Une huile sur toile peinte en 1981 par Pierre Soulages (1919-2022) a été adjugée 1 228 500 euros (frais inclus) hier à Neuilly-sur-Seine, sous le marteau de Claude Aguttes, à l’issue d’une bataille opposant cinq enchérisseurs au téléphone. Il s’agissait du premier tableau du maître de l’outrenoir proposé en vente publique depuis la disparition de l’artiste le 25 octobre. Trait d’union entre les différentes époques de création de l’artiste, l’œuvre rend ainsi hommage, avec ce résultat, à une figure majeure de l’art du XXIe siècle, dont le record de vente a été établi en 2021 à New York avec une toile de 1961 adjugée 17,8 millions d’euros.
Une assiette de Picasso pour Madoura adjugée 15 250 euros au Château du Bois de la Motte
31 octobre. Plus de 2 000 personnes, en salle et sur internet, ont suivi activement la vente du contenu du Château du Bois de la Motte organisée par Yves Cosquéric et Tiphaine le Grignou les 27, 28 et 29 octobre dans les Côtes-d’Armor. Les deux commissaires-priseurs dispersaient les œuvres d’art et le mobilier de Daniel Offret, un ancien commissaire-priseur qui, après avoir orchestré notamment la vente marquante de la collection de Georges Renand, l’ancien directeur de la Samaritaine, avait décidé de se retirer sur ses terres, en Bretagne. Les trois jours de vente ont totalisé plus d’1,3 million d’euros d’adjudications. Parmi les pièces phares, une assiette créée par Picasso pour l’atelier Madoura a doublé son estimation, trouvant preneur à 15 250 euros (frais inclus). [lire l’article avant vente]
Une émission Grands Reportages sur les commissaires-priseurs passeurs d’histoires
27 octobre. Les équipes de « Grands Reportages » invitent les téléspectateurs de TF1 à pénétrer les coulisses des ventes aux enchères le 29 octobre prochain. Les commissaires-priseurs « passeurs d’histoires » Mathilde Vauprès, Christophe Lucien et Alexandre Giquello seront à l’honneur lors de ce premier épisode diffusé samedi sur TF1.
Pierre Soulages s’est éteint à l’âge de 102 ans
26 octobre. Le maître de l’outrenoir, Pierre Soulages, s’est éteint aujourd’hui à l’âge de 102 ans. Né en 1919 à Rodez, l’artiste français le plus coté au monde avait déclaré enfant que « l’art serait la chose la plus importante de ma vie ». Il a travaillé jusqu’à son dernier souffle dans son atelier de Sète, en Occitanie.
Un vase estimé 90 euros s’envole à 5 040 euros à Châteauroux
25 octobre. Présenté comme une simple jarre ovoïde en grès émaillé, haut de 41 centimètres, un vase estimé 90 euros s’est envolé à 5 040 euros (frais inclus) sous le marteau d’Anne Meillant-Jamet, lors d’une vente aux enchères organisée le 21 octobre à l’Hôtel des ventes de Châteauroux. Sa signature, difficilement lisible, a finalement pu être attribuée à une figure incontournable de la céramique française, Jean Derval (1925-2010) qui, après avoir exercé à Vallauris aux côtés de Capron et côtoyé Picasso à l’atelier Madoura, fonda son propre établissement. Plébiscité sur le marché, ce céramiste est réputé pour ses pièces uniques aux motifs zoomorphes ou anthropomorphes, inspirées du Cubisme et de l’Abstraction.
Une peinture de Soulages aux enchères à Neuilly-sur-Seine
24 octobre. Une huile sur toile de Pierre Soulages (né en 1919), l’artiste français le plus cher sur le marché de l’art, sera mise à l’encan chez Aguttes le 2 novembre à Neuilly-sur-Seine. Avec ses tracés horizontaux et verticaux aux tons bruns, beiges et noirs, l’œuvre est caractéristique des recherches que le peintre aveyronnais mène dès 1979 autour de la lumière et qui aboutiront à l’usage systématique de l’Outrenoir. Pour cette toile de 1981, les enchérisseurs devront compter sur une estimation comprise entre 600 000 et 1 million d’euros. [consultez la vente]
Vente en gants blancs pour Napoléon
24 octobre. Près de 800 lettres de Napoléon à Cambacérès étaient dispersées le 19 octobre à Neuilly-sur-Seine, lors d’une nouvelle vente Aristophil organisée par la maison Aguttes. Cette vente « en gants blancs », qui a totalisé 1,299 million d’euros, a été ponctuée de six préemptions émanant des Archives nationales ou encore du Musée de la Légion d’Honneur. La plus haute enchère de la vente s’est portée sur un ensemble de vingt-trois lettres dictées par Napoléon en Allemagne, de l’armistice à la reprise des hostilités, avant la bataille de Dresde et après la défaite de Vittoria en Espagne. Ce lot a doublé son estimation, trouvant preneur à 46 854 euros.
Un bronze de Rembrandt Bugatti représentant son basset adjugé 300 800 euros à Paris
21 octobre. Estimée de 30 000 à 50 000 euros, une épreuve en bronze de Rembrandt Bugatti (1884-1916) a été adjugée 300 800 euros cet après-midi à Paris, lors d’une vente organisée par la maison Beaussant Lefèvre. Cette sculpture représentait le fidèle basset Wurst de l’artiste. Le plâtre original façonné autour de 1905 est conservé au musée d’Orsay. [lire l’article avant vente]
Une aquarelle peinte par le roi Charles III décuple son estimation
21 octobre. Représentant la résidence royale de Balmoral, en Écosse, une aquarelle peinte par le roi Charles III en 2001 a décuplé son estimation, trouvant preneur à 6 500 euros le 19 octobre lors d’une vente aux enchères organisée en ligne depuis le Royaume-Uni. Si les œuvres du nouveau monarque ont été exposées à Londres en janvier dernier, elles n’avaient jusqu’alors jamais fait l’objet d’une vente aux enchères. Cet exercice pictural, que Charles III qualifie de « relaxant et thérapeutique », a rapporté en dix ans près de 2 millions de livres à la famille royale, grâce à la commercialisation à titre caritatif des peintures dans la boutique de la maison de campagne du roi, dans le Gloucestershire.
Un squelette de dinosaure vieux de 150 000 ans adjugé 673 240 euros à Paris
20 octobre. Un squelette de dinosaure iguanodon, baptisé « Zéphyr », a été adjugé 673 240 euros (frais inclus) cet après-midi à l’occasion de la vente de la maison Giquello à Paris. Datant du Jurassique supérieur (150 000 – 145 000 millions d’années), le spécimen long de trois mètres a été découvert en 2019 dans l’Etat du Colorado. S’il a fait l’objet d’une minutieuse restauration, il demeurait dans un état de conservation exceptionnel. Il s’agit en effet d’un des squelettes de dinosaures les plus complets jamais découverts.
Un iPhone de 2007 adjugé 40 000 euros aux enchères
20 octobre. Affichant en 2007 un prix de vente de 599 euros, un Iphone s’est envolé à 39 340 dollars, soit près de 40 000 euros, lors d’une vente aux enchères organisée le 18 octobre. Ce modèle de la première génération de téléphone portable du géant Apple n’a jamais été utilisé ou même extrait de son emballage. En août dernier, un Iphone 1 avait déjà trouvé preneur à 35 300 euros, témoignant de l’intérêt croissant que les premiers Iphone suscitent sur le marché.
La collection du galeriste Réginald Christopher Coelho dispersée aux enchères à Chinon
20 octobre. La collection d’œuvres d’art du galeriste londonien Réginald Christopher Coelho (1934-2017), décédé en 2017 à Tours, sera dispersée aux enchères par Christophe Herbelin le 21 octobre à Chinon. Né en Inde et naturalisé britannique en 1965, ce galeriste et collectionneur, féru d’art contemporain, a acquis au fil des années un grand nombre de dessins et tableaux d’artistes rares, à l’instar des Allemands Heinz Mack et Otto Piene, dont une toile Fire flower de 1963-1964 sera vendue avec une estimation comprise entre 60 000 et 80 000 euros. [consulter la vente]
Un sceau impérial vietnamien estimé à plus de 2 millions d’euros en vente à Paris
20 octobre. Un rare sceau en or Kim bảo tỷ du XIXe siècle sera vendu aux enchères par la maison Millon le 31 octobre à Paris. Estimé de 2 à 3 millions d’euros, il fut fabriqué un jour de bon augure, le 4 février de la 4e année du règne de l’Empereur Minh Mang (1791-1841), équivalent au 4 février 1823 du calendrier luni-solaire vietnamien. Représentant un dragon, ce sceau impérial de la dynastie Nguyễn (1802-1945) était utilisé uniquement pour les décrets et documents de la plus haute importance. La base de la matrice arbore une inscription à quatre caractères en chinois signifiant : « Trésor de l’Empereur » (皇帝之寶 Hoàng Đế chi bảo). [consulter la vente]
Deux encres sur soie de Mai-Thu adjugées 347 200 euros à Caen
18 octobre. Issues de collections normandes distinctes, deux encres sur soie de Mai-Thu (1906-1980) ont trouvé respectivement preneur à 347 200 euros (frais inclus) lors d’une vente aux enchères organisée le 15 octobre à Caen. Les deux œuvres, peintes à vingt-deux ans d’intervalle, témoignaient du cheminement artistique du peintre d’origine vietnamienne, dont la cote ne cesse de grimper ces dernières années. [lire l’article avant vente]
Une toile de Mondrian estimée à plus de 50 millions de dollars pourrait devenir l’œuvre la plus chère de l’artiste
17 octobre. Un tableau de Piet Mondrian (1872-1944), chef de file de l’abstraction géométrique, sera vendu aux enchères le 14 novembre à New York. Composée de lignes noires et de rectangles aux couleurs primaires, cette Composition n°II est caractéristique de l’approche élémentaire et révolutionnaire du peintre néerlandais. Estimée autour de 50 millions de dollars, elle pourrait dépasser le record de 2015, établi à 50,6 millions de dollars, et devenir l’œuvre la plus chère de l’artiste, dont une rétrospective à la Fondation Beyeler, près de Bâle, célèbre actuellement le 150e anniversaire.
Le musée du Grand Siècle préempte un tableau de Jean Lemaire-Poussin
17 octobre. Un tableau inédit de Jean Lemaire, dit Lemaire-Poussin (1598-1659), estimé de 30 000 à 40 000 euros, s’est envolé à 82 500 euros (frais inclus), lors de la vente des trésors d’Actéon le 16 octobre à Senlis. Disputé par cinq enchérisseurs, il a été préempté par le musée du Grand Siècle de Saint-Cloud. [lire l’article]
Le ballon utilisé par Maradona pour la Coupe du monde de 1986 bientôt aux enchères
14 octobre. L’arbitre tunisien Ali Ben Nasser vend aux enchères le 16 novembre le ballon utilisé pour la finale de la Coupe du monde de 1986 entre l’Argentine et l’Angleterre. Estimé entre 2,5 et 3 millions de livres, ce ballon est célèbre pour avoir été poussé par la « Main de Dieu » lors du « but du siècle » de Diego Maradona.
Une toile de David Hockney adjugée 27,8 millions d’euros à Londres
14 octobre. Représentant un lever de soleil sur la Côte d’Azur, le tableau de David Hockney (né en 1937) Early morning, Sainte-Maxime a doublé son estimation le 12 octobre lors d’une vente aux enchères organisée à Londres, trouvant preneur à 24 millions de livres, soit 27,8 millions d’euros. Cette toile datant du début de la carrière de l’artiste britannique fut exposée lors de sa première rétrospective à Londres en 1970.
Un manuscrit de Paul Eluard adjugé 46 080 euros lors de la dispersion de la bibliothèque de Max-Pol Fouchet en Mayenne
14 octobre. Un manuscrit autographe du célèbre poème « Liberté » de Paul Eluard a été adjugé 46 080 euros (frais inclus) le 8 octobre dernier sous le marteau de Pascal Blouet à l’hôtel des ventes de Mayenne. Ce précieux papier, arborant le titre originel « Une seule Pensée » du poème emblématique de la Résistance, provenait de la bibliothèque de Max-Pol Fouchet, le directeur de la revue Fontaine. [lire l’article avant vente]
Un trésor de pièces d’or découvert sous le plancher d’une cuisine adjugé 860 000 euros
13 octobre. 260 pièces d’or datant de 1610 à 1727 et couvrant les règnes de James I à George I. C’est le trésor qu’un couple de britanniques a découvert en 2019 en rénovant le sol de la cuisine de leur propriété située dans la région d’Ellerby, au nord de l’Angleterre. Estimé autour de 250 000 euros, l’ensemble a atteint la somme record de 860 000 euros lors d’une vente aux enchères largement médiatisée le 7 octobre dernier.
Le château de Versailles préempte deux œuvres issues de la collection Al Thani
12 octobre. Le château de Versailles a usé à deux reprises de son droit de préemption hier, lors du premier volet de la dispersion de la collection princière de l’hôtel Lambert, pour deux scabellons d’André-Charles Boulle, créés pour le cabinet des miroirs du Grand Dauphin (1,1 million d’euros, prix marteau), et un guéridon d’Adam Weisweiler, probablement fourni par le marchand-mercier Dominique Daguerre (400 000 euros). Le Musée national de la céramique de la manufacture de Sèvres accueillera quant à lui un pot-pourri en faïence de Nevers (70 000 euros), tandis que le Mobilier national a préempté pour 360 000 euros un tapis livré par la manufacture de la Savonnerie pour la Grande Galerie du Louvre.
L’ancienne reporter à Paris-Match Caroline Pigozzi vend aux enchères les biens de sa propriété d’Antibes
12 octobre. Caroline Pigozzi, ancienne reporter à Paris-Match, met aux enchères les biens collectés au gré des années dans sa propriété du cap d’Antibes. 1 600 lots seront dispersés par Azur Enchères Cannes du 12 au 14 octobre, révélant l’appétence de la journaliste et écrivaine pour les objets de seconde main et les œuvres régionalistes, à l’instar de la céramique de Vallauris. Autant d’objets dont cette spécialiste de l’histoire du Vatican a décidé de se séparer dans le cadre de son déménagement à Deauville. [consulter la vente]
Une gouache de Le Pho adjugée 550 000 euros à Bordeaux
10 octobre. Figurant une Femme aux œillets, une gouache sur soie du peintre vietnamien Le Pho (1907-2001) a multiplié par cinq son estimation haute, trouvant preneur à 550 000 euros lors d’une vente organisée par la maison Briscadieu le 8 octobre à Bordeaux. Cette œuvre inédite était restée dans la même famille bordelaise depuis son achat lors des expositions de Le Pho à Casablanca en 1942.
Lors de cette vente, qui a suscité un vif intérêt auprès des collectionneurs internationaux, une Flagellation du Christ attribuée au Maître des cortèges, un artiste rare, proche des frères Le Nain, a été adjugée 162 500 euros, pour une estimation fixée entre 15 000 et 20 000 euros, tandis qu’une paire de tableaux réalisée par Alexandre François Desportes (1661-1743) a été vendue 212 500 euros.
Un tableau de Chagall spolié par les nazis bientôt aux enchères à New York
7 octobre. Estimée entre 6 et 8 millions de dollars, une huile sur toile de Marc Chagall volée par les nazis sera vendue aux enchères le 15 novembre à New York. Elle fait partie des quinze œuvres spoliées qui ont fait l’objet d’une restitution par la France aux héritiers des victimes. Le Père, peint en 1911 et donnant à voir un portrait du père de l’artiste, avait été acheté en 1928 par David Cender, un luthier polonais juif qui avait perdu ses biens après son arrestation par les nazis en 1940. Déporté à Auschwitz, il survécut, au contraire de sa femme et de sa fille, et s’installa en France en 1958, avant de s’éteindre en 1966. Le tableau, quant à lui, avait été racheté au début des années 1950 par Marc Chagall lui-même qui ignorait sa provenance, avant de rejoindre les collections du musée national d’Art moderne quelques années après la mort du peintre, en 1988. Il était en dépôt depuis 1998 au musée d’Art et d’histoire du judaïsme. Une loi votée en février par le Parlement a permis sa restitution aux ayants-droit, ainsi que celle de quatorze autres œuvres, dont un tableau de Maurice Utrillo.
Le musée du Louvre préempte une maquette du Saint-Sépulcre à 80 000 euros
6 octobre. Rapportée de Terre Sainte au XVIIe siècle, une maquette de l’église du Saint-Sépulcre fabriquée à Bethléem a été préemptée par le musée du Louvre lors d’une « vente, un lot » organisée cet après-midi par la maison Millon à Nice. Seule une trentaine de maquettes de ce type est aujourd’hui répertoriée, la très grande majorité étant conservée dans des musées ou institutions privées. Chaque maquette révèle, par un emboîtage savant et précis, différentes chapelles, cryptes et autres parties cachées sous la coupole, autant d’éléments représentés minutieusement au sein de cette maquette inédite sur le marché qui rejoindra les collections du futur département des Arts de Byzance et des chrétientés en Orient.
Un tableau de Luca Giordano rejoint les collections du Nationalmuseum de Stockholm
4 octobre. Vendu aux enchères en décembre 2021 à Londres, un tableau du peintre napolitain Luca Giordano (1634-1705), figurant Saint Barthélémy, rejoint les collections du Nationalmuseum de Stockholm, suite à une donation émanant des Amis du musée. Il s’agit de la première œuvre de l’artiste baroque à intégrer le musée suédois qui compte d’ores et déjà une riche collection d’art napolitain. Ce portrait est daté autour de 1652, une période au cours de laquelle Giordano réalisa plusieurs œuvres évoquant le style du maître espagnol Jusepe de Ribera.
Un vase chinois estimé 2 000 euros s’envole à 9 millions d’euros à Fontainebleau
3 octobre. Un vase de forme Tianqiuping en porcelaine et émaux polychromes a atteint le prix vertigineux de 9,1 millions d’euros (frais inclus) sous le marteau de Jean-Pierre Osenat le 1er octobre à Fontainebleau. Acquis par un acheteur privé chinois, face à une trentaine d’enchérisseurs, ce vase demeurait dans la même famille depuis plusieurs générations. Il était estimé au catalogue entre 1 500 et 2 000 euros et daté du XXe siècle. Une expertise que les enchérisseurs n’ont pas pris en compte, considérant qu’il s’agirait d’un vase d’époque Qianlong beaucoup plus rare et prestigieux.
Une gouache de Johann König vendue 135 160 euros à Troyes
3 octobre. Estimée entre 10 000 et 15 000 euros, une gouache du peintre allemand Johann König (1586-1642) a été vivement disputée lors d’une vente aux enchères organisée par Boisseau-Pomez le 1er octobre à Troyes.
Elle a été acquise par un grand collectionneur européen pour 135 160 euros (frais inclus). Représentant Le Martyr de saint Sigismond, le saint patron de la Bohème, cette gouache démontre les talents de miniaturiste de ce peintre très apprécié dans les cabinets du XVIIe siècle.
Le château de Versailles préempte un portrait du premier valet de Louis XV par Carmontelle
3 octobre. Un dessin réalisé par Louis Carrogis dit « Carmontelle » (1717-1806) a fait l’objet d’une préemption par le château de Versailles le 1er octobre à Troyes pour la somme de 53 320 euros (frais inclus). Cette sanguine et aquarelle donne à voir Jean-Benjamin de La Borde, premier valet de Louis XV, posant devant la célèbre pendule astronomique de Claude-Siméon Passemant (1702-1769), un chef-d’œuvre d’horlogerie récemment restauré par le château de Versailles. [lire l’article].
Un buffet de Jean Prouvé oublié dans un garage adjugé 86 574 euros à Nancy
29 septembre. Proposé sur le site Le Bon Coin à 70 euros, un buffet en tôle d’acier plié qui sommeillait dans un garage a été authentifié par le commissaire-priseur Pierre Perrin comme étant un meuble original de Jean Prouvé. Estimé entre 30 000 et 50 000 euros, il a finalement trouvé preneur à 86 574 euros (frais inclus), lors d’une vente aux enchères organisée par la maison Nabécor le 24 septembre à Nancy. Une belle histoire qui n’est pas sans évoquer la vente à Blois le 11 septembre dernier d’une suite de chaises du même designer retrouvée sur un trottoir en Touraine et estimée à plus de 40 000 euros.
Une réplique cascade de l’Aston Martin DB5 de James Bond adjugée plus de 3 millions d’euros à Londres
29 septembre. Modèle emblématique de l’agent 007, une réplique de l’Aston Martin DB5 spécialement conçue pour servir de voiture cascade sur le tournage du film Mourir peut attendre, sorti en 2021, a été vendue près de 3 millions de livres sterling (soit 3,26 millions d’euros) le 25 septembre à Londres, lors d’une vente de charité célébrant les 60 ans de James Bond au cinéma.
Une première édition d’Harry Potter à l’école des sorciers mise en vente à Londres
29 septembre. Après la vente record à 471 000 dollars (soit 420 000 euros) d’une première édition d’Harry Potter à l’école des sorciers en décembre dernier au Texas, un nouvel exemplaire cartonné du premier volet de la saga de J.K. Rowling sera la vedette d’une vente aux enchères organisée du 3 au 6 novembre à Londres. Estimé autour de 150 000 £ (soit environ 168 000 euros), il pourrait devenir à son tour le livre moderne le plus cher de l’histoire.
Le manuscrit original de « Starman » de David Bowie adjugé 227 000 euros à Londres
28 septembre. Le Museum of Old and New Art (MONA) qui, à Hobart, en Tasmanie, abrite la collection privée de David Walsh, a poussé les enchères jusqu’à 227 000 euros le 27 septembre à Londres pour s’offrir le manuscrit de “Starman”, la chanson emblématique de l’épopée Ziggy Stardust de David Bowie. Ce texte original du quatrième morceau de l’album The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars (1972) accueillait des annotations manuscrites de l’artiste britannique.
Une médaille en or de Napoléon III adjugée 51 250 euros à Villefranche-sur-Saône
26 septembre. Estimée entre 12 000 et 15 000 euros, une grande médaille d’honneur en or (diam. 5,9 cm, 160 g) de Napoléon III a été adjugée 51 250 euros (frais inclus) lors d’une vente organisée par la maison Richard le 24 septembre à Villefranche-sur-Saône. Réalisée à l’occasion de l’Exposition universelle de 1855, elle est attribuée à l’ingénieur français Louis Vicat (1786-1861) à qui l’on doit l’invention du ciment artificiel. Elle figurait au revers les armes de l’Empire entourées de vingt écus aux armes des pays représentés, tandis que l’effigie impériale était frappée en très haut relief.
Deux vases chinois de la période Transition adjugés 94 240 euros à Vendôme
26 septembre. Deux vases de forme rouleau en porcelaine chinoise, estimés entre 3 000 et 5 000 euros, se sont envolés à 94 240 euros (frais inclus) le 22 septembre à Vendôme. Datant de la période Transition (XVIIe siècle), ils étaient décorés en bleu sous couverte d’une scène des Trois Royaumes et d’une frise de feuilles de bananier. Lors de cette vente d’Arts d’Asie orchestrée par la maison Rouillac, un ensemble de documents officiels émanant du Royaume de Ryukyu a également survolé son estimation, fixée entre 300 et 500 euros, trouvant preneur à 20 460 euros.
Une rare eau-forte de Pierre Soulages adjugée 65 000 euros à Paris
23 septembre. Dédiée aux gravures de Pierre Soulages (né en 1919), la vente organisée par la maison Millon le 19 septembre à Paris confirme l’engouement des collectionneurs pour les eaux-fortes du peintre français vivant le mieux coté au monde. Plus rares que ses peintures, les gravures enregistrent ces dernières années des records aux enchères, à l’instar de l’Eau-forte IX de 1957 qui a doublé son estimation, trouvant preneur à 65 000 euros (frais inclus).
Une bibliothèque Charlotte Perriand adjugée 168 000 euros à Saint-Lô
22 septembre. Estimée entre 60 000 et 100 000 euros, une bibliothèque « Type Plots » de Charlotte Perriand (1903-1999) acquise en 1959 par un couple de collectionneurs passionnés de design d’après-guerre a été adjugée 168 000 euros (frais inclus) le 17 septembre à Saint-Lô lors de la vente inaugurale de la maison de vente Neptune Enchères. A noter qu’une lampe à poser de Gustave Gautier (1911-1980), issue de cette même collection Guibert, a quant à elle décuplé son estimation (100-200 euros), trouvant preneur à 6 000 euros. [lire l’article avant vente]
Un verre à sifflet du XVIIe siècle adjugé 191 000 euros à Saint-Etienne
16 septembre. Estimé 12 000 à 15 000 euros, un verre à sifflet façon de Venise s’est envolé à 191 000 euros aux enchères le 15 septembre à Saint-Etienne. Ce rare exemplaire daté du siècle d’or néerlandais a été vivement disputé par des acheteurs allemands, néerlandais et belges. [consultez l’article]
Record pour le maillot de Michael Jordan vendu 10,1 millions de dollars à New York
16 septembre. Le maillot du joueur de basket-ball américain Michael Jordan, porté lors de sa rencontre victorieuse en NBA avec les Chicago Bulls en 1998, s’est envolé à 10,1 millions de dollars aux enchères le 15 septembre à New York. Cette tunique rouge, flanquée du numéro 23, devient le vêtement de sport le plus cher du monde, détrônant le précédent record détenu par le maillot du joueur de football argentin Maradona, vendu 9,3 millions d’euros en mai dernier.
Alexandre Landre investit le magasin Printemps de Nancy le temps d’une vente aux enchères
15 septembre. Le magasin Printemps de Nancy ouvre ses portes au monde des enchères lors d’une vente inédite animée par le commissaire-priseur Alexandre Landre le 17 septembre prochain. L’occasion pour les Nancéiens d’assister à une séance de shopping atypique, durant laquelle ils pourront acquérir un sac Kelly Hermès (10 000 – 15 000 euros), un bracelet Chanel (100 – 150 euros) ou encore une montre Cartier sertie de diamants (15 000 – 20 000 euros). Ces articles de luxes seront accompagnés de bronzes d’artistes renommés, dont une œuvre de Salvador Dalí, pièce phare de cette vente, estimée entre 12 000 et 15 000 euros. [consultez la vente]
Des maillots de footballeurs dédicacés vendus au profit du collectif « mon cartable connecté »
13 septembre. La maison de ventes Drome enchères organise, le 16 septembre à Valence, une vente aux enchères caritative au profit du collectif « mon cartable connecté ». Elle se déroulera en présence de Raymond Domenech, l’un des fondateurs de ce collectif donnant la possibilité à des enfants hospitalisés de suivre des leçons à distance. Des maillots de footballeurs dédicacés, des chaussures, des livres et objets divers seront dispersés, sans prix de réserve. Parmi ces lots figurent des maillots dédicacés par Franck Ribéry (500 euros), Benjamin Pavard (400 euros) ou encore Jack Grealish (300 euros). A noter également, un dessin original du Chat réalisé par Philippe Geluck, ambassadeur du collectif (3 000 – 4 000 euros). [consultez la vente]
Un portrait inédit de Wifredo Lam adjugé 258 000 euros
13 septembre. Un tableau du peintre cubain Wifredo Lam (1902-1982) peint dans les années 1950 a survolé son estimation haute fixée à 50 000 euros en trouvant preneur à 258 000 euros (frais inclus) lors d’une vente organisée le 11 septembre par Pousse-Cornet à Blois. Retrouvé en Sologne au hasard d’un inventaire de succession, ce portrait provenait de la collection du photographe américain John Pole-Woods. [lire l’article avant vente]
Un rare miroir sorcière de Line Vautrin adjugé 48 000 euros à Senlis
9 septembre. Estimé autour de 25 000 euros, un rare miroir sorcière bleu indigo de Line Vautrin (1913-1997) s’est envolé à 48 125 euros (frais inclus) lors d’une vente organisée le 7 septembre par Actéon Senlis. Découvert au hasard d’un inventaire, ce modèle Chardons avait la particularité d’être composé d’un encadrement et d’un pourtour en talosel teinté bleu indigo dans la masse et recevant des parties en miroir modelées et incrustées à chaud au tain bronze. [lire l’article avant vente]
Une trentaine de gravures de Pierre Soulages aux enchères à Paris
8 septembre. Après le succès de sa vente « Pierre Soulages, l’art de la gravure » organisée en avril dernier, la maison Millon présentera le 19 septembre un second opus consacré à l’œuvre gravé de l’artiste contemporain. La vente réunit une trentaine de lithographies, sérigraphies et eaux-fortes (estimées de 5 000 à 30 000 euros) issues d’une collection privée, exposée au musée Soulages à Rodez en 2012. Moins nombreuses que ses peintures, ses gravures font depuis quelques années l’objet d’une recherche active de la part des collectionneurs, ainsi qu’en témoignent les enchères portées en avril dernier jusqu’à 50 700 euros pour une lithographie de 1957. [consultez la vente]
La collection d’art du cofondateur de Microsoft mise en vente à New York
1er septembre. Estimée à plus d’un milliard de dollars, la collection d’art du cofondateur de Microsoft Paul Allen, décédé en 2018, sera dispersée aux enchères en novembre à New York. Elle compte plus de 150 œuvres, dont des toiles de Brueghel le Jeune, Monet, Cézanne, Klimt, Richter et Hockney. L’intégralité du produit de la vente sera reversée à des œuvres de charité.
Record pour une carte de baseball de collection vendue 12,6 millions d’euros
1er septembre. Une carte de baseball représentant le joueur américain Mickey Mantle de l’équipe des New York Yankees a trouvé preneur pour 12,6 millions d’euros le 28 août à New York. Datant de 1952, elle devient l’objet de collection sportif le plus cher du monde. Le précédent record était détenu par le maillot de Maradona adjugé 9,3 millions d’euros en mai dernier.
Une veduta de Giovanni Paolo Panini adjugée 157 136 euros
8 août. Estimée autour de 60 000 euros, une Vue du Forum romain prise du Capitole du peintre italien Giovanni Paolo Panini (1691-1765) s’est envolée à 157 136 euros (frais inclus) le 7 août à Biarritz. Cette toile, d’un réalisme virtuose, aurait été peinte autour de 1730. Elle annonce les vues topographiques des védutistes vénitiens. [lire l’article]
Record pour la veste de Buzz Aldrin vendue 2,7 millions d’euros
3 août. La veste « lunaire » de protection portée par Buzz Aldrin lors de l’alunissage de 1969 a enregistré un record à 2,7 millions d’euros lors d’une vente aux enchères dédiée aux souvenirs et objets historiques de la NASA le 26 juillet à New York. Fabriquée en 1968, la veste arborait l’emblème historique de la mission Apollo 11, ainsi que le logo de la NASA, le drapeau des Etats-Unis et une étiquette portant le nom « E. Aldrin ». Acquise par un particulier, elle est le dernier témoin de la mission à demeurer en mains privées. Les bottes, pantalons et autres combinaisons de ce voyage vers la Lune historique font quant à eux la fierté du National Air & Space Museum de Washington.
Une Norvégienne achète par hasard une bague viking aux enchères
3 août. Une Norvégienne a fait par hasard l’acquisition d’une bague en or qui aurait été portée par un chef viking à la fin de l’âge du fer, soit entre 400 et 800 après J.-C. Ce trésor archéologique se cachait parmi un lot de bijoux acquis pour une somme dérisoire par la jeune femme lors d’une vente aux enchères. La bague a été confiée à des archéologues qui ont confirmé son origine exceptionnelle. Elle est actuellement conservée au musée universitaire de Bergen et sera exposée prochainement.
Un panneau de l’école de Castille du XVIe siècle adjugé 72 500 euros
2 août. Pièce maîtresse de la vente de prestige estivale de François et Sandrine Dupont, une Déposition de croix issue de l’école de Castille du XVIe siècle a survolé son estimation haute fixée à 30 000 euros, trouvant preneur à 72 500 euros le 1er août à Saint-Martin-des-Champs, dans le Finistère. Selon l’expert Alexis Bordes, ce panneau de retable aurait été exécuté autour de 1500 par un artiste anonyme influencé par l’art flamand, dans la région de Tolède, les édifices crénelés et le pont fortifié évoquant la topographie de cette cité connue pour ses monuments médiévaux. Lors de cette vente, une esquisse inédite d’Antoine-Jean Gros (1771-1835), retrouvée dans un manoir breton, a quant à elle été adjugée 5 500 euros. Ce dessin préparatoire fut exécuté par le baron Gros pour aider Louis Nicolas Lemasle, de 17 ans son cadet, à façonner la composition d’un tableau commandé par le roi Charles X. [lire l’article avant vente]
Record mondial pour une paire de fauteuils de Joseph Savina
1er août. Estimée entre 800 et 1 200 euros, une paire de fauteuils de Joseph Savina (1901-1983) a été adjugée 6 171 euros par Tugdual Borel le 30 juillet à Perros-Guirec, dans les Côtes-d’Armor, établissant un record du monde pour l’ébéniste. Considéré comme le rénovateur du mobilier breton, Joseph Savina dirigea l’Atelier d’art celtique de Tréguier et collabora avec Le Corbusier, réalisant de nombreuses sculptures à partir des dessins de l’architecte et designer. En 2016, la maison de vente Armor Enchères avait déjà enregistré un record pour cet ébéniste local avec un meuble en chêne et fer battu adjugé 6 050 euros.
Trois aquarelles de Charles Péguy vendues à Orléans
1er août. Le commissaire-priseur Guillaume Cornet présentait le 28 juillet à Orléans trois aquarelles de Charles Péguy (1873-1914), davantage connu pour son activité d’écrivain et essayiste. Exposées pour la dernière fois en 1966 à Orléans, ces trois paysages témoignaient de l’attachement pour la région de la Loire de cet enfant d’Orléans qui grandit dans le quartier Bourgogne, non loin du fleuve. Les œuvres provenaient de la collection des descendants d’un peintre proche de Charles Péguy. La Loire en aval d’Orléans, estimée de 400 à 600 euros, a remporté la plus haute enchère à 3 360 euros (frais inclus). Les deux autres aquarelles représentant le Pont sur la Bionne à la limite de Chécy et de Saint-Jean-de-Braye et Le canal à Combleux ont trouvé respectivement preneur à 660 et 936 euros.
Valérie Régis inaugure un nouveau bureau en Corse avec une vente dédiée à Zloty
28 juillet. La commissaire-priseur de l’Hôtel des ventes de la Vallée de Montmorency, Valérie Régis, ouvre un bureau à Porto-Vecchio, où elle orchestrera le 21 août une première vente aux enchères baptisée « Les éphémères à la plage » et comptant quatre œuvres inédites de Gérard Zlotykamien (né en 1940), l’un des pionniers du Street art. [consultez la vente]
Record mondial pour un guide rouge Michelin de 1904
23 juillet. Un rare guide rouge Michelin de 1904 a établit un nouveau record mondial à 59 408 euros (frais inclus) le 23 juillet à Clermont-Ferrand. Cet exemplaire doté de larges marges avait été conçu pour accueillir les commentaires des établissements répertoriés. Il a été acquis par un collectionneur privé à l’occasion de la 20e vente Michelin organisée par la maison Vassy-Jalenques-Courtadon. [en savoir plus]
Une tabula scalata du XVIIe siècle adjugée 46 176 euros à Pau
23 juillet. Estimée entre 8 000 et 12 000 euros, une tabula scalata du XVIIe siècle a été adjugée 46 176 euros (frais inclus) le 23 juillet lors d’une vente organisée par Carrère et Laborie à Pau. Ce panneau étonnant, révélant en un même support un double portrait féminin et masculin, témoignait de la mode des illusions d’optique apparue un siècle plus tôt en Angleterre. [lire l’article avant vente]
Un tableau d’Artemisia Gentileschi rapatrié en Italie avant une vente en Autriche, dans le cadre d’une enquête pour escroquerie et exportation illégale de biens culturels
19 juillet. Dans le cadre d’une enquête ouverte en 2020, un tableau d’Artemisia Gentileschi (1593-1653) a été rapatrié à Bari, dans les Pouilles, par l’unité des carabiniers italiens pour la protection du patrimoine culturel. Cette Charité chrétienne exceptionnelle du XVIIe siècle était sur le point d’être vendue aux enchères à Vienne par deux italiens qui auraient dissimulé l’identité de son auteur et sous-estimé la valeur de l’œuvre afin d’obtenir un certificat d’exportation et proposer le tableau sur le marché international.
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