
Le Code Civil personnel de Napoléon Bonaparte adjugé 395 000 euros à Paris
Le Code Civil personnel de Napoléon Bonaparte adjugé 395 000 euros à Paris
6 mars. Cet après-midi à Paris, la maison Tajan a adjugé 395 000 euros (frais inclus) l’exemplaire personnel du Code civil des Français de Napoléon Bonaparte Ier Consul à la société Frojal, détenue par la famille actionnaire majoritaire de la société Lefebvre Dalloz. Cette édition originale et seule officielle a été imprimée en 1804 par l’Imprimerie de la République et était estimée entre 100 000 et 200 000 euros. Ce précieux exemplaire était conservé dans la même famille depuis 1815.
Un bronze de Picasso inédit adjugé 125 000 euros dans le Finistère
5 mars. Une sculpture en bronze inédite de Pablo Picasso (1881-1973) représentant une Tête de femme a été vendue 125 000 euros (frais inclus) le 4 mars dernier par la maison Dupont & associés à Saint-Martin-des-Champs, dans le Finistère. Expertisée par le cabinet Lacroix-Jeannest, cette œuvre, conçue en 1906, marque une étape majeure dans la carrière de Picasso qui s’ouvre au cubisme et privilégie désormais des formes simplifiées à l’extrême, représentant une tête inspirée d’un masque stylisé évoquant son attrait pour l’art primitif africain et ibérique. Le modèle ne serait autre que Fernande Olivier, la compagne de Picasso depuis 1904. L’exemplaire vendu en Bretagne arborait à l’intérieur l’inscription « 1933 » et pourrait être considéré comme la neuvième ou la dixième épreuve d’une édition limitée commandée par Ambroise Vollard à partir de 1910, l’un des tous premiers éditeurs de bronzes de Picasso.
Un dessin de Victor Hugo adjugé 273 000 euros à Paris
21 février. Un rare dessin de Victor Hugo (1802-1885) a été adjugé 273 000 euros par la maison Ader le 13 février à Paris. Réalisé en 1868, ce dessin à la plume et au lavis représente le « Pont des Contrebandiers » (Puente de los contrabandistas), un lieu situé dans les Pyrénées et évoqué par Victor Hugo dans sa correspondance : « J’ai vu cela dans les Pyrénées, étant enfant. Le Pont des Contrebandiers était terrible. Il servait aux contrebandiers comme pont, et à la justice comme gibet. On les pendait aux poutres… ». Ce dessin avait été offert par l’auteur des Misérables à Jules Claretie.
L’Âge mûr de Camille Claudel adjugé 3,6 millions d’euros à Orléans
17 février. Hier à Orléans, un bronze de Camille Claudel, dont on avait perdu la trace depuis ses premières présentations dans la Galerie d’Eugène Blot en 1907 et 1908, a été disputé pendant 20 minutes par 5 enchérisseurs au téléphone, avant d’être adjugé 3 663 000 euros (3,1 millions hors frais) par Matthieu Semont de la maison de ventes Philocale. Dépassant largement son estimation comprise entre 1,5 et 2 millions, ce bronze représentant L’Âge mûr enregistre le deuxième meilleur résultat au monde pour une œuvre de Camille Claudel. [lire l’article avant vente]
Record du monde pour le peintre portugais Domingos Antonio de Sequeira à Lyon
5 février. Le Repos pendant la Fuite en Egypte de Domingos Antonio de Sequeira (1768-1837) a créé l’événement chez Artenchères à Lyon. Estimé 3 000 à 5 000 euros, il a été acheté par un collectionneur portugais pour 118 950 (frais inclus), un record pour l’artiste. Nommé peintre de cour à Lisbonne en 1802, Domingos Antonio de Sequeira est connu pour ses portraits de la famille du roi Jean VI. Les bouleversements politiques que traverse le Portugal durant le premier quart du XIXe siècle l’incitent à s’exiler en France au moment de la contre-révolution absolutiste de Vila-Francada. Installé à Paris en 1824, le peintre, qui se fait alors appeler Le chevalier de Sequeira, expose au Salon de 1824 un tableau remarqué, aujourd’hui disparu, représentant une scène de la vie du Camoëns ou La mort de Camoens, qui lui aurait valu une médaille d’or et d’être apprécié comme un peintre romantique de premier plan. Inédit sur le marché, le tableau vendu à Lyon constituait une redécouverte importante, puisqu’il s’agit de la seconde toile connue du temps de son séjour parisien.
Deux miroirs de Georges Jouve survolent leurs estimations à Manosque
31 janvier. Lors de la vente organisée par Aix Lubéron Enchères à Manosque le 25 janvier dernier, plusieurs œuvres de Georges Jouve (1910-1964) étaient mises à l’encan, dont deux miroirs qui ont particulièrement retenu l’attention des enchérisseurs. Le premier, un miroir cuvette en céramique émaillée noire, a changé de main pour 41 480 euros, le second, un miroir rectangulaire à épaisse bordure en céramique beige, a été adjugé 40 620 euros. Tous deux étaient estimés entre 6 000 et 8 000 euros.
Une sanguine de Pierre Brébiette adjugée plus de 80 000 euros
29 janvier. Estimée entre 15 000 et 20 000 euros, une sanguine réalisée par Pierre Brébiette (1598-1652), peintre et graveur français du XVIIe siècle, a été adjugée 84 480 euros par la maison de vente Soudant le 26 janvier dernier à Gerpinnes, près de Charleroi en Belgique. Expertisé par le cabinet De Bayser, ce dessin baptisé Les Géants entassent les rochers pour attaquer le Ciel est à mettre en rapport avec les projets dessinés par Brébiette pour le Tableau des Vertus et des Vices, Tableaux des Temples des Muses, un ouvrage de Michel de Marolles édité en 1655. Ce projet diffère de celui qui a été finalement choisi pour la gravure, il s’agit probablement d’un projet précédent ce dernier. Une autre version de ce dessin, avec une composition en sens inverse, est conservée au musée de Weimar en Allemagne.
Une pendule à l’égyptienne pulvérise son estimation à Nevers
15 janvier. Une « pendule à l’égyptienne » en bronze doré et marbre rouge griotte a été adjugée 43 400 euros par la maison Metayer Mermoz le 12 janvier dernier à Nevers. Estimée entre 3 000 et 4 000 euros, cette pendule était signée de l’horloger Joseph Dieudonné Kinable, actif entre 1780 et 1825. Représentant une égyptienne soutenant un cadran, flanqué de colonnes à décor de hiéroglyphes et têtes de taureaux, cette pièce témoigne de l’influence néo-égyptienne au cours de l’époque Empire.