Le 19 septembre 2023 | Mis à jour le 19 septembre 2023

Militaria : des souvenirs de la Seconde Guerre mondiale aux enchères à Cherbourg

par Magazine des enchères

Le 23 septembre à Cherbourg, la maison Boscher Enchères dispersera la collection exceptionnelle de Marc Monbel qui rassembla plusieurs centaines d’objets militaires de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. 

 

« Marc était un homme passionné et passionnant. Nous retiendrons ses nombreuses anecdotes et histoires ainsi que sa véritable passion pour la Seconde Guerre mondiale. » A Cherbourg, le commissaire-priseur Samuel Boscher dispersera le 23 septembre la collection de Marc Monbel qui, installé en Normandie, rassembla sa vie durant un ensemble exceptionnel de souvenirs historiques autour de la Première et de la Seconde Guerre Mondiale. « Originaire du Nord de la France, il était venu s’installer en Normandie il y a une dizaine d’années. Sa collection regroupe des coiffures françaises WW1 et WW2, de nombreux casques allemands, des bérets et calots anglais et US, une large gamme de matériel Alliés et allemands, ainsi que des équipements et uniformes.« 

 

Une vente Militaria autour de la Première et de la Seconde Guerre mondiale

Si la collection est constituée en très grande partie de vêtements, casques, ceinturons et divers matériels de soldats français, britanniques, allemands et américains, s’y glissent également quelques affiches emblématiques, à l’instar de celle éditée lors de l’appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle (150 – 180 euros) ou celle émise en 1918 pour promouvoir l’Emprunt national en faveur de l’effort de guerre (50 – 60 euros).  On y compte quelques objets insolites comme un rare canot de survie Mark VII type D de 1944 qui équipait les bombardiers et certains navires. En parfait état, sans aucune perte de pression, il est livré avec sa rame, sa radio, et même ses lampes de survie (1 800 – 2 000 euros).

 

 

Trois Jeep en état de marche 

Hormis cette riche collection, la vente propose trois exemplaires de Jeep. La plus remarquable est sans doute la Willys datée de janvier 1945, pourvue de ses plaques de châssis et de sa boîte à gants, attestant de son authenticité. Tournante, elle apparaît peu corrodée et elle est livrée avec un grand nombre d’accessoires : porte-fusil, Jerrican, pelle et filet (19 000 – 20 000 euros). Un exemplaire français produit sous licence par Hotchkiss, mais décoré à la manière d’une Willys de la Seconde Guerre mondiale, l’accompagne avec son standard téléphonique de campagne installé à l’arrière. Enfin, une Willys à moteur Ford, en bon état, sans insigne militaire mais dont la transmission est à réviser, complète ce trio (17 000 – 18 000 euros).  

Enchérir | Suivez la vente de la collection de Militaria de Marc Monbel le 23 septembre en live sur interencheres.com et auction.fr

 

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