Le 28 octobre 2024 | Mis à jour le 30 octobre 2024

Succès pour Suzanne Belperron aux enchères chez Aguttes

par Magazine des enchères

 

Succès pour Suzanne Belperron aux enchères chez Aguttes

30 octobre. La maison Aguttes célébrait la haute joaillerie à Neuilly-sur-Seine le 24 octobre dernier, lors de sa vente « Bijoux et Perles », totalisant 1,5 million d’euros d’adjudications. Suzanne Belperron, pionnière et l’une des rares femmes créatrices de bijoux au début du XXe siècle, y a particulièrement brillé avec quatre œuvres iconiques totalisant 160 000 euros d’adjudications. Parmi elles, une paire de clips triangulaires en cristal de roche s’est envolée à 81 344 euros (frais inclus), illustrant l’audace et l’élégance singulière de la créatrice.

 

Une encre sur soie de Le Pho s’envole à 560 000 euros à Caen

28 octobre. Estimée entre 100 000 et 150 000 euros, une encre sur soie du maître vietnamien Le Pho (1907-2001) s’est envolée à 560 000 euros le 26 octobre à Caen. L’œuvre, représentant une Jeune femme coiffée d’un chapeau traditionnel, avait été acquise comme une reproduction au début des années 2000, avant d’être expertisée comme une encre et gouache sur soie originale par la commissaire-priseur Solène Lainé de Caen Enchères.

 

Une paire d’aiguières en porcelaine Qianlong aux enchères à Grasse

25 octobre. Une paire d’aiguières estimée entre 150 000 et 200 000 euros sera dévoilée aux enchères demain à l’Hôtel des ventes de Grasse. Chaque monture en bronze d’époque Louis XV accueille un vase en porcelaine céladon d’époque Qianlong. Les deux vases arborent une forme de poissons fantastiques (Aoyu), tandis que les montures, probablement exécutées par Lazare Duvaux (1703-1753) autour de 1745-1755, sont de style rocaille. Typiques de la production des marchands merciers du XVIIIe siècle, ces objets montés sont le fruit de collaborations entre artisans — bronziers, ciseleurs, doreurs — et marchands comme Duvaux, qui visaient à sublimer des pièces rares pour une clientèle d’élite. Ce type de porcelaine montée, prisé par les membres de la cour et les collectionneurs de l’époque, incarne un raffinement exceptionnel. Un modèle similaire se trouve d’ailleurs dans les collections de la famille royale britannique.

 

Un tableau attribué à Jean-Baptiste Santerre adjugé plus de 300 000 euros à Cannes

22 octobre. Cet après-midi, lors de la vente du fonds de la famille Coustou par la maison Pichon & Noudel-Deniau, un Portrait de Nicolas Coustou attribué à Jean-Baptiste Santerre (1651-1717) s’est envolé à 301 760 euros. Le tableau aurait été réalisé au retour de Nicolas Coustou (1658-1733) de son séjour à Rome et serait le plus jeune portrait connu du sculpteur français. Il était estimé entre 12 000 et 15 000 euros. [lire l’article avant vente]

 

Le premier livre imprimé en breton adjugé 16 875 euros près de Morlaix

18 octobre. A Saint-Martin-des-Champs, près de Morlaix dans le Finistère, la maison Dupont & Associés dispersait le 15 octobre dernier près de 300 ouvrages issus de la bibliothèque de la famille Le Goaziou. La pièce la plus rare de cette collection était un exemplaire du XVIe siècle : le « Petit catéchisme » de Gilles de Kerampuil (1530-1578). Traduit du latin par le prêtre Gilles de Kerampuil à partir de l’œuvre du jésuite Pierre Canisius (1521-1597), cet ouvrage de 79 pages est le premier à avoir été imprimé en langue bretonne. L’exemplaire mis à l’encan est le seul complet répertorié à ce jour, les autres conservés au sein de bibliothèques publiques étant incomplets ou restaurés à partir de photocopies. Il a été adjugé 16 875 euros (frais inclus), acquis par une famille de la région parisienne d’origine bretonne.

 

Record mondial pour un paravent de Camille Roche

17 octobre. A Paris, le 2 octobre dernier, la maison Mirabaud Mercier a dispersé l’atelier de Camille Roche au profit de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris. La vente a totalisé 360 000 euros de bénéfices, avec un record mondial établi pour un paravent peint à l’huile et feuilles d’argent, adjugé 30 720 euros (frais inclus). Camille Roche, animalier reconnu et membre de la Société des peintres et sculpteurs animaliers, était particulièrement attaché aux représentations de gallinacées. Ses dessins, vendus plusieurs milliers d’euros, ont également contribué au succès de cette vente, consacrant une œuvre trop longtemps oubliée.

 

Une lampe de Jean Royère décuple son estimation aux enchères à Saint-Cloud 

16 octobre. Le 13 octobre dernier, la maison Le Floc’h a adjugé 1 651 000 euros (frais inclus) une lampe de Jean Royère (1902-1981) initialement estimée entre 100 000 et 120 000 euros. Ce lampadaire “Liane” à six bras de lumières, en métal laqué bleu, avait été exposé au Salon des décorateurs de 1959. Cette œuvre témoigne de l’univers organique et innovant de Jean Royère, dont la renommée s’est affirmée à partir des années 1930, avec de prestigieux projets d’aménagement parisiens, notamment pour le Fouquet’s et les appartements privés du commandant du paquebot France.

 

Deux collections d’art singulier dispersées aux enchères à Angers

15 octobre. Plus de 50 œuvres signées de représentants de l’art singulier seront dévoilées aux enchères par la maison Deloys le 16 octobre à Angers. Elles proviennent notamment de la collection de Jeanne Arneodo (1971-2024), une cadre de santé, peintre et sculptrice à ses heures, qui peupla son appartement d’œuvres glanées à l’occasion de visites au Musée de la Création Franche à Bègles, à la Galerie du Rat Mort à Ostende, ou encore au Musée des Arts Buissonniers à Saint-Sever-du-Moustier. Des peintures, dessins et sculptures signés Jean Joseph Sanfourche, Paul Duhem, Yvonne Robert, François Monchatre, Claudine Goux, Jean-Paul Baudouin ou encore Gérard Sendrey se côtoieront lors de cette vente qui, avec des estimations de 30 à 700 euros, offre aux amateurs une occasion idéale pour débuter une collection d’art singulier, un mouvement artistique prolongeant à partir des années 1970 le dessein de l’art brut. [suivre la vente sur Interencheres]

 

Une vente caritative de vestes de grands chefs à Toquicimes

11 octobre. Quai des Enchères et Toquicimes soutiennent l’Association Antoine Alléno en organisant une vente aux enchères de 19 vestes de cuisine signées par les plus grands chefs, comme Paul Bocuse, Pierre Gagnaire, Guy Savoy ou encore Christophe Michalak. La vente se tiendra le 18 octobre de 19h30 à 20h30 sur la Place des Halles de Toquicimes et en live sur Interencheres. L’intégralité des fonds sera reversée à l’Association Antoine Alléno, créée par le chef Yannick Alléno en mémoire de son fils Antoine, tragiquement disparu en mai 2022. [suivre la vente sur Interencheres]

 

Record mondial pour un dessin de David Vinckboons adjugé 148 840 euros

8 octobre. Disputé par une dizaine d’enchérisseurs, un dessin de David Vinckboons (1576-1629) a été adjugé 148 840 euros (frais inclus) par la maison Collet-Luneau le 6 octobre à Reims. Un record mondial pour l’artiste néerlandais et une surprise inattendue pour ses propriétaires qui croyaient détenir une gravure avant de solliciter la commissaire-priseur Séverine Luneau dans le cadre de l’inventaire de leur appartement rémois. Expertisée par le cabinet de Bayser, l’œuvre, dont le sujet était tiré de la Genèse (Jacob rencontre Rachel au puits), a été emportée par un collectionneur étranger.

 

Un rare manuscrit gothique adjugé plus de 200 000 euros à Lyon

7 octobre. Un manuscrit gothique enluminé du XIVe siècle a été adjugé 200 025 euros (frais inclus) chez De Baecque & Associés le 3 octobre à Lyon, survolant son estimation comprise entre 80 000 et 100 000 euros. Le livre, réalisé pour une commande royale, mesurait seulement 12 centimètres sur 8, et accueillait 222 feuillets enluminés, donnant à voir des personnages portraiturés, des scènes grotesques et des animaux fantastiques. Il était attribué à l’entourage de Jean Pucelle, un célèbre enlumineur français, actif à Paris entre 1319 et 1334. Il rejoindra une collection privée.

 

Une toile de Ferdinand Loyen du Puigaudeau adjugée plus de 110 000 euros à Nice

3 octobre. Une toile de Ferdinand Loyen du Puigaudeau (1864-1930) représentant un Feu d’artifice sur le Grand Canal à Venise lors de la fête du Rédempteur a triplé son estimation le 26 septembre, trouvant preneur à 112 500 euros (frais inclus). Elle était accompagnée d’une lettre du commissaire-priseur Hubert Martin qui, à l’occasion de sa présentation en vente publique en 1987, indiquait que l’œuvre aurait été vendue à l’Hôtel Drouot en 1905, suite à une saisie ordonnée par l’hôtelier vénitien du peintre, témoignant d’une carrière émaillée de problèmes financiers.

 

Record français pour une 2 CV Glacauto vendue 19 800 euros en Haute-Marne

3 octobre. Pour sa première vacation dédiée aux voitures de collection, l’Hôtel des ventes de la Haute Marne a battu un record français, adjugeant 19 800 euros une 2 CV Glacauto de 1962. Cette vente, organisée par Pierre-Louis Lambert-Alison, dévoilait une collection de 2 CV originaires de l’Aube, dont l’intégralité a trouvé preneur.

 

Une toile de Serge Poliakoff adjugée plus de 300 000 euros

1 octobre. Le 27 septembre à Paris, la maison Ader a adjugé 305 500 euros (frais inclus) une toile du peintre russe Serge Poliakoff (1900-1969) connu pour son utilisation audacieuse de la couleur. Doublant son estimation, fixée entre 120 000 et 150 000 euros, cette Composition abstraite de 1952, référencée dans le Catalogue raisonné, avait été acquise directement auprès de l’artiste et avait fait l’objet d’une exposition en 1991 à la Galerie Melki à Paris.

 

Record mondial pour une lampe des 2 Potiers vendue à Clermont-Ferrand

26 septembre. La maison Vassy et Courtadon a dispersé avec succès le contenu d’une maison d’architecte située à Issoire et conçue dans les années 1960. Les 150 lots ont suscité un vif intérêt, attirant de nombreux collectionneurs, avec des adjudications décuplant les estimations. Une grande lampe de parquet à deux lumières, signée des « 2 Potiers » (Michelle Bargoin, née en 1936 et Jacques Serre (1934-2016)), a notamment été adjugée 27 808 euros (frais inclus), établissant un record mondial pour un objet réalisé par le couple d’artistes.

 

Une gouache attribuée à l’artiste indien Bishan Singh décuple son estimation à Grasse

25 septembre. Une gouache et or sur papier attribuée à Bishan Singh (1836-1900) ou son atelier a été adjugée 31 000 euros le 21 septembre à l‘Hôtel des ventes de Grasse, décuplant son estimation basse fixée à 3 000 euros. Cette œuvre, représentant un apothicaire en consultation, s’inscrit dans une série de compositions donnant à voir des personnages au travail, un thème récurrent chez cet artiste originaire du nord-ouest du Penjab, célèbre pour ses représentations réalistes de la vie quotidienne.

 

Succès pour la vente de la collection de Jean-Denis Serena à Fontainebleau

24 septembre. Les 21 et 22 septembre à Fontainebleau, la maison Osenat dispersait une partie de la collection de Jean-Denis Serena relative au Second Empire. La vente a totalisé 478 309 euros d’adjudications, confirmant la bonne santé du marché des souvenirs historiques. Un rare képi de général de division porté par l’Empereur Napoléon III lors de la bataille de Sedan, estimé entre 3 000 et 4 000 euros, a trouvé preneur à 26 650 euros, tandis que la grande esquisse sur toile, Etude de visage pour le portrait en pied de l’Empereur Napoléon III, de Charles Muller (1815-1892), a changé de main pour 16 900 euros.

 

Une nature morte d’Alexandre-François Desportes adjugée 360 000 euros

23 septembre. La maison Pousse-Cornet Valoir a adjugé 360 000 euros (frais inclus) une nature morte d’Alexandre-François Desportes (1661-1743), le 22 septembre à Blois. Cette huile sur toile, figurant des pièces d’orfèvrerie, avait appartenu au célèbre orfèvre Jean-Baptiste-Claude Odiot. Conservée dans une propriété en Sologne depuis une trentaine d’années, elle était estimée entre 100 000 et 150 000 euros. [Lire l’article avant-vente]

 

Un porte-décoration d’Indochine décuple son estimation à Neuilly-sur-Seine

19 septembre. La maison Aguttes a adjugé 82 656 euros (frais inclus) un porte-décoration indochinois, le 18 septembre à Neuilly-sur-Seine. Formant un portique en or repoussé et ciselé, il reposait sur deux lions bouddhiques couchés. Daté de 1921, il a appartenu au docteur Laurent Joseph Gaide, médecin général inspecteur et directeur des services de santé en Indochine, reçu Officier de la Légion d’Honneur cette même année, au terme de 32 années de service. Ce porte-décoration était estimé entre 5 000 et 6 000 euros. 

 

Une toile d’Othon Friesz adjugée plus de 40 000 euros au Havre

18 septembre. La maison Revol et Allix a adjugé 44 530 euros (frais inclus) une toile d’Emile Othon Friesz (1879-1949), le 14 septembre au Havre. Influencé par les impressionnistes puis par Gauguin et Van Gogh, Othon Friesz expose au salon d’Automne de 1905 aux côtés de Marquet et Matisse et devient l’un des fondateurs du fauvisme. Peint entre 1900 et 1905, Le Pont de Grenelle à Paris, un paysage post-impressionniste, était estimé entre 3 000 et 4 000 euros.

 

Succès pour la vente de la bibliothèque du Président Vincent Auriol

17 septembre. La maison Ruellan Auction a dispersé une partie de la bibliothèque du Président Vincent Auriol, le 14 septembre à Vannes. Si la collection a établi de très beaux résultats –Saturne. Essai sur Goya – Paris d’André Malraux, estimé entre 80 et 100 euros, a trouvé preneur à 887 euros (frais inclus)- c’est un ouvrage aux armes de Marie-Antoinette qui a créé la surprise. Cromwel, cette tragédie en cinq actes d’Antoine Maillet du Clairon, estimée entre 1 500 et 2 500 euros, a changé de main pour 8 250 euros. 

 

Une scène animalière de Christophe Huet adjugée plus de 30 000 euros

16 septembre. La maison Bérard-Péron a adjugé 32 552 euros (frais inclus) une huile de Christophe Huet (1700-1759), le 14 septembre à Corbas. Cette scène animalière, emblématique du travail encore peu étudié de l’artiste, présentait un ensemble d’oiseaux exotiques dont une grue couronnée, une demoiselle de Numidie et une poule de Tunis. Elle était estimée entre 10 000 et 12 000 euros.

 

Un coran enluminé adjugé plus de 200 000 euros sur le Live d’Interencheres

12 septembre. La maison Deloys a adjugé 213 520 euros (frais inclus) un coran ottoman enluminé du XVIIe siècle, hier à Angers. Rédigé en arabe nashki à l’encre noire, le texte a la particularité d’être en réserve sur fond doré, le tout décoré de fleurettes en polychromie. Il était estimé entre 2 000 et 3 000 euros. 

 

Un manuscrit ésotérique d’Eliphas Lévi adjugé près de 60 000 euros à Villefranche-sur-Saône

6 septembre. La maison Richard a adjugé 58 750 euros (frais inclus), La Sagesse des Anciens, un manuscrit de l’ecclésiastique puis professeur de sciences occultes Louis-Alphonse Constant dit Eliphas Lévi (1810-1875), le 7 septembre à Villefranche-sur-Saône. Composé un an avant la mort de son auteur, ce manuscrit original présentait 99 figures (photographies, gravures, dessins à la plume et aquarelles) commentées dans un ensemble qui se veut une synthèse générale d’une pensée qui englobe les religions, la Kabbale ou encore la franc-maçonnerie. Il était estimé entre 40 000 et 60 000 euros.

 

Plus de 50 000 euros d’adjudications pour la vente hommage à Narcisse Berchère

4 septembre. La maison Aguttes a adjugé pour un total de plus de 50 000 euros (frais inclus) les œuvres de Narcisse Berchère lors d’une vacation tenue en son hommage, le 3 septembre à Neuilly-sur-Seine. Vue animée de Tel el-Kébir, Égypte, 1862, a trouvé preneur à 8 320 euros tandis que trois huiles dépassaient leur estimation : une Nature morte au homard (estimée entre 600 et 800 euros) adjugée 2 730 euros, un Campement au pied des ruines de Thèbes, effet de lune, Égypte (estimé entre 3 000 et 5 000 euros), adjugé 7 020 euros et un Intérieur aux armes et éléments d’armures, adjugé 3 250 euros sur une estimation comprise entre 1 500 et 2 000 euros.

 

Record de vente mondial pour un vase de Jacques Pouchain adjugé plus de 8 000 euros

3 septembre. La maison FauveParis a adjugé pour un montant record de 8 710 euros (frais inclus) un vase de Jacques Pouchain (1925-2015), le 31 août à Paris. D’abord peintre abstrait, Jacques Pouchain découvre les arts du feu dans les années 1950 avant d’ouvrir son atelier à Dieulefit où il développe une production de poterie utilitaire et de céramique d’art dont notre vase bicolore fait partie. Il était estimé entre 800 et 1 200 euros.

 

Une étagère d’Emile Gallé adjugée 75 000 euros à Vichy

2 septembre. La maison Vichy enchères a adjugé 75 000 euros (frais inclus) une étagère dite « Aux Ombellifères » d’Emile Gallé (1846-1904), le 17 août à Vichy. Similaire à un exemplaire conservé au Musée des Beaux Arts de Reims, cette dernière présentait un décor marqueté de fleurs art nouveau ainsi que d’un un vers tiré du poème « Oh ! Laisse frapper à la porte » du recueil « Les Heures Claires » d’Émile Adolphe Gustave Verhaeren (1855-1916). Elle était estimée entre 15 000 et 20 000 euros.

 

Le magazine des enchères est en congé jusqu’en septembre

9 août. En congé jusqu’au 2 septembre, Le magazine des enchères vous donne rendez-vous à la rentrée pour de nouvelles histoires vibrantes. Très belles vacances à tous et merci de votre fidélité.

 

Un cartel d’applique XVIIIe siècle décuple son estimation

8 août. La maison Dupont & Associés a adjugé 7 000 euros (frais inclus) un cartel d’applique du XVIIIe siècle, le 6 août à Saint-Martin-des-Champs. Confectionné en Allemagne ou dans l’Est de la France, ce cartel en faïence de style Rocaille était surmonté d’un dragon et agrémenté d’un décor polychrome de peignés et de fleurs. Il était estimé entre 400 et 600 euros.

 

Une toile de Tobeen adjugée près de 150 000 euros à Saint-Jean-de-Luz

6 août. La maison Côte Basque Enchères a adjugé 148 800 euros (frais inclus) une toile de Felix Bonnet dit Tobeen (1880-1938), le 3 août à Saint-Jean-de-Luz. Cette huile, figurant un voilier dans le port de Saint-Jean-de-Luz, est caractéristique du travail de l’artiste cubiste qui exposa aux côtés du groupe de Puteaux au Salon de la Section d’or de 1912. Cette toile était estimée entre 20 000 et 30 000 euros.

 

Une toile d’Othon Friesz adjugée plus de 150 000 euros à Nîmes

2 août. Une huile sur toile d’Othon Friesz (1879-1949) a trouvé preneur pour 151 280 euros (frais inclus) hier à l’Hôtel des ventes de Nîmes. Influencé par l’impressionnisme, puis par la leçon de Gauguin, Friesz participe à la révolution fauve, dont il devient l’un des membres éminents, avec des œuvres traitées en larges aplats de couleurs, comme ces Bateaux datés de 1905. Cette œuvre était estimée entre 50 000 et 80 000 euros.

 

Une toile d’Edwin Lord Weeks adjugée près de 60 000 euros

1 août. La maison FauveParis a adjugé 59 800 euros (frais inclus) une toile d’Edwin Lord Weeks (1849-1903), le 20 juillet à Paris. Cette huile en grisaille, figurant un repas orientaliste, était dédicacée à un ami de l’artiste, Clarence Watson. Formé dans l’atelier parisien de Léon Bonnat, Edwin Lord Weeks est considéré comme l’un des premiers et plus importants peintres orientalistes américains.

 

Une toile de Pedro Ribera adjugée près de 50 000 euros

31 juillet. La maison Carrère & Laborie a adjugé 48 672 euros (frais inclus) Un dimanche d’été à Ascain de Pedro Ribera (1867-1949), le 29 juillet à Ciboure. Présentée en avant-première à Bilbao, cette œuvre, issue d’une collection parisienne, était estimée entre 15 000 et 20 000 euros. Proposées au cours de la même vente, les toiles de Ramiro Arrue et Aurelio Arteta ont respectivement trouvé preneur à 39 936 et 46 176  euros. [Lire l’article avant-vente]

 

Un portrait attribué à Gerrit Dou adjugé près de 100 000 euros à Nice

29 juillet. La maison Boisgirard Antonini a adjugé 91 000 euros (frais inclus) un Portrait de femme âgée portant un nautilus, le 28 juillet à Nice. Il était attribué à Gerrit Dou (1613 – 1675), premier élève de Rembrandt et fondateur de l’école des fijnschilders, ces peintres fins connus pour leur capacité à représenter la réalité avec minutie. Ce portrait se distinguait par ses dimensions (16,3 x 12,2 cm), caractéristiques du travail de miniaturiste du peintre hollandais originaire de Leyde. Il était estimé entre 4 000 et 6 000 euros. 

 

Jeanne Malivel à l’honneur dans une vente à Perros-Guirec

26 juillet. La maison Armor Enchères présentera demain, à l’occasion de sa vente Prestige, un ensemble de meubles et œuvres graphiques de Jeanne Malivel (1895-1926). Figure du renouveau artistique breton du début du XXe siècle, Jeanne Malivel ne connut qu’une très courte période de production, décédée à
l’âge de 31 ans. Cette artiste pluridisciplinaire a cependant réalisé en dix ans une importante œuvre mêlant au style Art déco, l’esprit du folklore breton, ainsi qu’en témoigne le fauteuil moderniste proposé à l’encan. Ce modèle, présenté au Pavillon Breton de l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels modernes de 1925, est estimé entre 1 000 et 1 500 euros. Il sera accompagné d’un coffre de la même époque, ainsi que d’une peinture touchante figurant un Jeune garçon à la tartine. 

 

Une toile d’Henry Moret adjugée plus de 180 000 euros à Brest

25 juillet. La maison Thierry Lannon & Associés a adjugé 181 250 euros (frais inclus) une toile d’Henry Moret (1856-1913), le 20 juillet à Brest. Donnant à voir une Averse sur la côte bretonne, ce tableau de 1902 fait partie d’une série de quatre toiles peintes sur l’île de Raguénez. L’artiste itinérant y dépeint la maison de la famille Marrec, des habitants de l’île chez qui il aurait logé à plusieurs reprises. L’œuvre fut présentée au public plusieurs fois lors d’expositions, notamment à la galerie Durand-Ruel et au musée des Beaux Arts de Quimper. Elle était estimée entre 80 000 et 120 000 euros.

 

Une faïence d’Henriot Quimper adjugée plus de 7 000 euros

24 juillet. La maison Rennes Enchères Bretagne a adjugé 7 625 euros (frais compris) une procession bretonne par Jim Sevellec (1897-1971), le 1er juillet à Rennes. Composée d’un ensemble de 10 groupes en faïence émaillée polychrome, cette procession bretonne avait été produite par la manufacture Henriot Quimper, vers 1930. Elle était estimée entre 1 000 et 1 500 euros.

 

Un tableau de Thomas Waterman Wood décuple son estimation

19 juillet. Un tableau du peintre américain Thomas Waterman Wood (1823-1903) a décuplé son estimation le 14 juillet chez Bayeux Enchères, trouvant preneur à 91 500 euros. Baptisée Orchidées, cette composition peinte en 1891 donnait à voir une jeune servante noire les bras chargés de fleurs. Thomas Waterman Wood a réalisé à la fin du XIXe siècle de nombreux portraits, empreints d’empathie, d’Afro-Américains. 

 

Un dinosaure de plus de 20 mètres de long bientôt aux enchères

18 juillet. Les maisons de ventes Collin du Bocage et Barbarossa adjugeront le samedi 16 novembre, le plus grand dinosaure jamais vendu aux enchères dans le monde. Ce spécimen d’Apatosaure, anciennement appelé Brontosaure, mesure 20,50 mètres de long, possède plus de 80% de ses os natifs et est estimé 3 à 5 millions d’euros. Baptisé Vulcain, cet herbivore géant, vieux d’environ 150 millions d’années, a été découvert dans le Wyoming aux USA en 2018. Il sera exposé du 13 juillet au 3 novembre prochain, au Domaine de Dampierre-en-Yvelines situé dans la Vallée de Chevreuse.

 

Un collier de Suzanne Belperron adjugé plus de 160 000 euros

9 juillet. La maison Aguttes a adjugé 160 064 euros (frais inclus) un collier signé Suzanne Belperron (1900-1983), le 3 juillet à Neuilly-sur-Seine. Estimé entre 35 000 et 40 000 euros, il était composé d’émeraudes et diamants montés sur platine et or. Il provenait, aux côtés de cinq bagues, clips, pendants et bracelets, de la collection Belperron du couple Georges et Madeleine Marinier qui a totalisé 527 424 euros d’adjudications au cours de cette même vente.

 

Une toile de Zao Wou-Ki adjugée près de 900 000 euros

8 juillet. La maison Osenat a adjugé 882 000 euros (frais inclus) 5/8/97, une huile sur toile de Zao Wou-Ki (1920-2013), hier à Versailles. Cette œuvre majeure, à mi-chemin entre la peinture traditionnelle chinoise et le style occidental, a suscité un vif intérêt auprès des collectionneurs internationaux et a ainsi surpassé son estimation comprise entre 500 000 et 700 000 euros.

 

Une pendule commandée par Napoléon Ier pour son fils adjugée 126 000 euros en Bretagne

1er juillet. La vente Florilège, organisée chaque année par Karl Benz au Château de Quintin en Bretagne, a été ponctuée d’une bataille d’enchères soutenue entre quatre téléphones pour une pendule dite « Au télégraphe d’Amour ». Acquise par un collectionneur étranger pour 126 000 euros, cette pendule signée Lepaute aurait été commandée en 1813 par Napoléon Ier pour le château de Rambouillet. L’empereur la destinait vraisemblablement à la chambre à coucher de son fils, Napoléon François Charles Joseph, Roi de Rome. [Lire l’article avant vente]

 

La bibliothèque municipale d’Angers préempte un manuscrit médiéval du Songe du cerf

27 juin. La maison Deloys a adjugé 13 786 euros (frais inclus) un manuscrit médiéval, hier à Angers. Ce manuscrit original et enluminé du poème allégorique Le Songe du cerf, écrit par le “chapelain du bon Roy René » Guillaume Gaudoul en 1473, a été préempté par la bibliothèque municipale d’Angers. Il était estimé entre 4 000 et 6 000 euros. 

 

Record mondial pour une école de Quito du XVIIIe siècle

26 juin. La maison Aguttes a adjugé 411 920 (frais inclus) une huile sur toile de l’école de Quito du XVIIIe siècle, hier à Neuilly-sur-Seine. Proposée à la vente lors d’une vacation dédiée à la peinture ancienne d’Amérique du Sud, cette Demande en mariage était estimée entre 40 000 et 60 000 euros. La vente a également vu deux œuvres d’Ernest Charton Thiessen de Treville, un peintre français parti vivre au Chili, s’envoler à plus de 100 000 euros.

 

Une figurine Tintin géante adjugée plus de 10 000 euros

25 juin. La maison Rennes Enchères Bretagne a adjugé 13 750 euros (frais inclus) une figurine de Tintin et Milou, hier à Rennes. Estimée entre 3 000 et 5 00 euros, cette sculpture en résine géante, intitulée “C’est merveilleux”, a trouvé preneur au cours d’une vente dédiée à l’univers de la BD aux côtés de figurines, objets et planches originales. Une vente au cours de laquelle l’ensemble des lots ont été adjugés face à une salle comble.

 

Une toile de Kazuo Shiraga adjugée plus d’un million d’euros à Paris

24 juin. La maison Joron-Derem a adjugé 1 170 000 euros (frais inclus) une huile sur toile de Kazuo Shiraga (1924-2008), le 21 juin à Paris. Datée de 1962, cette œuvre s’inscrit dans une période charnière de la vie de l’artiste qui, au cours de la même année, voit sa carrière internationale prendre de l’ampleur avec une première exposition personnelle hors du Japon, à la galerie Stadler à Paris. Elle était estimée entre 600 000 et 800 000 euros.

 

Un vase impérial de l’époque Qianlong adjugé 299 000 euros à Paris

17 juin. A l’occasion du Printemps Asiatique, la maison Pescheteau-Badin organisait une vente dédiée aux Arts d’Asie le 13 juin à Paris, avec le concours de l’experte Alice Jossaume. Une partie de la vente était dédiée aux arts de la Chine et du Sud-Est asiatique. Parmi les pièces proposées se distinguait un vase impérial de l’époque Qianlong, vendu 299 000 euros (frais inclus). Ce vase porte au revers la marque en émail de l’empereur Qianlong. Il témoigne de la période d’apogée que connaît la porcelaine chinoise sous son règne. Son décor, caractéristique de cette période, appartient à la famille des yangcai. Les motifs de rinceaux végétaux, qui se détachent sur un fond turquoise, rappellent les émaux cloisonnés que l’empereur affectionnait et qu’il contribua à remettre au goût du jour.

 

Une toile de Leonor Fini adjugée 322 400 euros triple son estimation

13 juin. La maison Piasa a adjugé 322 400 euros (frais inclus) une huile sur toile de Leonor Fini (1907-1996), le 6 juin à Paris. Titrée Pour Sheridan Le Fanu, du nom de l’auteur de Carmilla, cette œuvre avait été réalisée en 1974 afin d’en illustrer une édition de 1983. Elle était estimée entre 100 000 et 150 000 euros.

 

Une scène de genre de David Teniers le Jeune adjugée près de 40 000 euros à Paris

12 juin. La maison Le Floc’h a adjugé 38 735 euros (frais inclus) une scène de genre de David II Teniers (1610-1690), le 9 juin à Paris. Cette scène de tabagie, acquise en 1999 auprès de la galerie de Jonckheere, était emblématique du travail de l’artiste qui, ayant épousé la fille de Jan Brueghel l’Ancien, avait commencé sa production par des paysages dans le style de ce dernier, avant de se spécialiser dans les représentations de paysans dans un style plus personnel, combinant tons clairs et couleurs chaudes. Elle était estimée entre 10 000 et 15 000 euros.

 

Un album amoricum du XIXe siècle quadruple son estimation

11 juin. La maison Alde a adjugé 25 600 euros (frais inclus) un album amoricum, le 6 juin à Paris. Relié au XIXe siècle, ce “livre d’amitié”, recueillant 48 dessins par ou attribués à Chadel, Willette, ou encore Charles Jouas et Henri Rivière, était estimé entre 4 000 et 6 000 euros.

 

Record mondial pour un archet de Victor Fétique

10 juin. La maison Aguttes a adjugé, pour un montant record de 31 620 euros (frais inclus), un archet de violon de Victor Fétique (1872-1933), le 3 juin à Paris. Conçu vers 1925, il se composait d’une baguette octogonale en bois de pernambouc mordoré et présentait une tête plaquée or d’origine et une hausse en écaille. Il était estimé entre 12 000 et 18 000 euros.

 

Un manuscrit de l’Étranger d’Albert Camus adjugé 656 000 euros

6 juin. La maison Tajan a adjugé 656 000 euros (frais inclus) un manuscrit de L’Étranger d’Albert Camus (1913-1960), hier à Paris. Signé et daté en avril 1940, il aurait en réalité été rédigé en 1944, soit deux ans après la parution du roman. Cette œuvre secrète est l’un des deux seuls manuscrits autographes connus de L’Étranger et était, jusqu’à aujourd’hui, le seul à la disposition des collectionneurs. Ce volume n’était apparu que deux fois en ventes publiques, en 1958 et en 1991.

 

Trois œuvres d’Horace Vernet préemptées par le Musée de Versailles

6 juin. La maison Artenchères a adjugé 42 600 euros (frais inclus) une galerie de portraits d’Horace Vernet (1789-1863), hier à Lyon. Cette série, composée de 17 études pour des portraits, a été préemptée par le Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon aux côtés des deux batailles esquissées de l’Habra et de Fontenoy, études pour des œuvres conservées au musée. [Lire l’article avant-vente]

 

Un guide Michelin 1939 “américain” adjugé plus de 7 000 euros

6 juin. La maison Vassy Jalenques Courtadon a adjugé 7 584 euros (frais inclus) un exemplaire du Michelin 1939 dit “américain”, aujourd’hui à l’Hôtel des ventes de Clermont-Ferrand. Réédité en 1944 par la Military Intelligence Division afin de faciliter le débarquement, il était accompagné d’une édition originale. Il a été acquis, pour un montant record, en salle par un particulier auvergnat. [Lire l’article avant-vente]

 

Nouveau record mondial pour une œuvre de Rembrandt Bugatti

6 juin. La maison Bonhams a adjugé 3 678 400 euros (frais inclus) un bronze de Rembrandt Bugatti (1884-1916), hier à Paris. Les Trois panthères marchant deviennent ainsi l’œuvre de l’artiste la plus chère jamais vendue aux enchères dans le monde. Le précédent record avait été établi par Sotheby’s en 2015 avec la vente d’un Babouin sacré hamadryas adjugé 2 480 535 euros.

 

Un bronze de Rembrandt Bugatti adjugé près de 500 000 euros

5 juin. Les commissaires-priseurs Maxence Mazzoni et Vincent Neyt ont adjugé 496 000 euros (frais inclus) un bronze de Rembrandt Bugatti (1884-1916), le 2 juin au Havre. Cette épreuve en bronze à la cire-perdue est tirée d’un modèle daté vers 1913 et répertorié dans les archives du Conservatoire Rembrandt.

 

Une poupée Queen Ann du XVIIIe siècle adjugée 39 000 euros

4 juin. La Galerie de Chartres a adjugé 39 000 euros (frais inclus) une poupée Queen Ann du XVIIIe siècle, le 25 mai. Elle était issue de la collection de Dina Vierny, muse d’Aristide Maillol et galeriste, et était conservée par la famille. Une provenance qui a su convaincre l’acquéreur, un collectionneur anglais, malgré une jambe et un bras manquants, à l’origine de l’estimation comprise entre 2 500 et 4 000 euros.

 

La “Clef de Tarare” adjugée plus 100 000 euros

3 juin. La maison Aguttes a adjugé 130 000 euros (frais inclus) une clef antique dite “de Tarare”, le 28 mai à Neuilly-sur-Seine. Découverte au XIXe siècle dans une vigne près de la ville qui lui donna son nom, elle date de la période gallo-romaine et fut présentée à l’Exposition Universelle de 1867. Elle était estimée entre 4 000 et 6 000 euros.

 

La première vente aux enchères en France en multiplex Live totalise plus de 2,2 millions d’euros

31 mai. Depuis leurs hôtels des ventes respectifs, douze commissaires-priseurs se sont relayés en Live sur Interencheres le 29 mai à l’occasion de la première vente aux enchères en France en multiplex. La vente a remporté un franc succès, totalisant 2,265 millions d’euros d’adjudications, avec 85% des 60 lots vendus. La plus haute enchère a été remportée par une gouache et encre sur soie de Lê Thị Luu vendue à un collectionneur vietnamien 331 250 euros. Une huile sur toile d’Armand Guillaumin, Les Meules, a quant à elle doublé son estimation, emportée sur le Live d’Interencheres par un acheteur britannique pour 58 750 euros. [lire l’article avant vente]

 

Un bureau de Paul Dupré-Lafon pulvérise son estimation

30 mai. La maison Ader a adjugé 403 000 euros (frais inclus) un bureau quart-de-cercle de Paul Dupré-Lafon (1900-1971), le 24 mai à Paris. Datée vers 1930, cette variante du modèle de 1929 est emblématique du travail de l’artiste qui s’illustra dans le domaine des arts décoratifs du XXe siècle, à travers des créations mêlant confort, fonctionnalisme, luxe et modernisme. Il était estimé entre 50 000 et 80 000 euros.

 

Une paire de cuivres des Brueghel adjugée plus de 500 000 euros

29 mai. La maison Rouillac a adjugé 508 400 euros (frais inclus) une paire de cuivres des Brueghel, père et fils, le 26 mai au château d’Artigny. Ces deux huiles, figurant respectivement un Village au bord d’un fleuve et un Paysage à l’embarcadère, étaient estimées entre 150 000 et 200 000 euros. Un cuivre de Claude Joseph Vernet (1714-1789) s’est également envolé à 421 600 euros au cours de la même vente Garden Party. Il était estimé entre 30 000 et 40 000 euros.

 

Une Maternité de Vu Cao Dam adjugée plus de 500 000 euros

27 mai. La maison Aguttes a adjugé 528 560 euros (frais inclus) une Maternité du peintre vietnamien Vu Cao Dam (1908-2000), lors de sa 43e vente “Peintres d’Asie”, le 22 mai à Neuilly-sur-Seine. Une vente au cours de laquelle les œuvres de l’artiste, qui fut l’un des premiers élèves de l’École des beaux-arts du Viêt Nam créée par Victor Tardieu, ont totalisé 922 160 euros d’adjudications.

 

The Blue Star, un saphir exceptionnel adjugé 4,5 millions d’euros près de Tours

24 mai. Baptisé « The Blue Star », un saphir de 23,53 carats s’est envolé à 4,5 millions d’euros hier à l’Hôtel des ventes Giraudeau, près de Tours. Cette pierre précieuse d’une taille exceptionnelle avait été découverte lors d’un inventaire à Paris. Provenant du Cachemire où elle a été retrouvée au XIXe siècle, la pierre arborait un bleu laiteux tirant sur le violet, une teinte d’une rare intensité dite « fleur de bleuet ».

 

Un cadran solaire équinoxial adjugé près de 50 000 euros

20 mai. La maison Ader a adjugé 49 400 euros (frais inclus) un cadran solaire équinoxial conçu vers 1800 par Johann Jacob Sauter (1770 – début du XIXe siècle), le 16 mai à Paris. Ce type de cadran avait pour particularité de permettre une correction très facile des écarts horaires dus à l’équation du temps. Il était estimé entre 20 000 et 30 000 euros.

 

Les Grimaces de Boilly adjugées près de 60 000 euros

16 mai. La maison Aguttes a adjugé 59 800 euros (frais inclus) une suite complète des Grimaces de Louis-Léopold Boilly (1761-1845), hier à Paris. Cet ensemble, composé des 95 planches de portraits caricaturaux dessinés par l’artiste entre 1824 et 1927, avait été lithographié par Delpech. Il a appartenu à Napoléon-Michel-Léon Ney, époux d’Eugénie Bonaparte, qui a probablement commandité la reliure. Il était estimé entre 8 000 et 10 000 euros.

 

Une œuvre de maturité de Zao Wou-Ki bientôt en vente à Versailles

15 mai. Une composition abstraite de Zao Wou-Ki (1920-2013), 5/8/97, sera présentée à la vente par la maison Osenat, le 7 juillet à Versailles. Peinte, comme son titre l’indique, en 1997, cette œuvre de maturité constitue une synthèse de près de cinquante années de recherches et d’influences diverses. Mélange de réflexion méditative et de lyrisme poétique, cette composition s’inscrit dans une démarche de subtile réintégration des références au monde visible, rendant hommage à l’impressionnisme autant qu’aux paysages traditionnels chinois. C’est à travers cette même palette de bleus et blancs que l’artiste reviendra à la figuration. Cette toile, majeure dans la carrière de l’artiste, est estimée entre 500 000 et 700 000 euros.

 

Un dessin de Sempé adjugé près de 30 000 euros

14 mai. La maison FauveParis a adjugé 29 250 euros (frais inclus) un dessin de Jean-Jacques Sempé (1932-2022), le 4 mai. Représentant un Concert des Beatles, cette illustration réalisée à l’encre de Chine et encres de couleurs sur papier fit la couverture du Pariscope du 13 octobre 1965. Ce dessin est l’une des premières couvertures que Sempé réalisa pour la presse généraliste, avant de travailler pour Télérama et The New Yorker.

 

Un canon de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales adjugé près de 100 000 euros

13 mai. La maison Pousse-Cornet Valoir a adjugé 96 000 euros (frais inclus) un canon du XVIIIe siècle, le 4 mai à Blois. Gravé “PIETER SEEST ANNO 1756”, du nom du contremaître à la fonderie des canons et des cloches d’Amsterdam, ce type de canon léger équipait les navires de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, sujets aux attaques des pirates tout au long de la route pour les comptoirs d’Asie, comme l’indique la mention “A VOC”. Ce canon, dont un modèle similaire est conservé au Rijksmuseum, était estimé entre 8 500 et 12 500 euros. 

 

Un portrait d’Adriaen Thomas Key décuple son estimation à Montpellier

7 mai. La maison Dame Marteau a adjugé 150 000 euros (frais inclus) un portrait du peintre flamand Adriaen Thomas Key (1544- après 1589), dit “Le Jeune”, le 4 mai à Montpellier. Estimé entre 15 000 et 20 000 euros, ce Portrait d’homme en cuirasse et collerette de dentelle sur panneau de chêne était autrefois identifié comme étant celui de Jacob Bas Claesz (1536-1589), un bourgmestre d’Amsterdam dont un second portrait, signé du même artiste, est conservé au Rijksmuseum.

 

Record de vente pour une œuvre de Marie Bracquemond

6 mai. La maison Artcurial a organisé, le 30 avril à Paris, la vente du fonds d’atelier de Marie (1840-1916) et Félix Bracquemond (1833-1914). La vacation en “gants blancs”, proposait 164 lots et a totalisé plus de 2 millions d’euros d’adjudications (frais inclus). Les joueuses de jacquet, une huile sur toile de Marie Bracquemond, a trouvé preneur à 288 640 euros, établissant un nouveau record de vente pour l’artiste. Le Portrait d’Édouard Manet, peint par Félix Bracquemond, a changé de main pour 367 360 euros.

 

 

Une vasque d’époque Guangxu adjugée plus de 300 000 euros

30 avril. La maison Osenat a adjugé 315 000 euros (frais inclus) une vasque dite “fishbowl” d’époque Guangxu (1875-1908), le 27 avril à Fontainebleau. Cette porcelaine blanche à décor en rouge de cuivre de deux dragons à cinq griffes reposait sur un socle en bois lotiforme. Elle était estimée entre 2 000 et 3 000 euros.

 

Une broche Van Cleef & Arpels adjugée près de 100 000 euros

29 avril. La maison Bonhams Cornette de Saint Cyr a adjugé 96 920 euros (frais inclus) une broche Van Cleef & Arpels, le 25 avril à Paris. Réalisée vers 1965, elle était décorée de cabochons de turquoise, de corail, d’un saphir et de diamants, le tout formant un oiseau sur une branche. Elle était estimée entre 20 000 et 30 000 euros.

 

Une paire de consoles vénitiennes adjugée près de 20 000 euros

26 avril. La maison Pandolfini a adjugé 18 250 euros (frais inclus) une paire de consoles vénitiennes, le 23 avril à Florence. Datées du XVIIIe siècle, ces consoles avaient pour singularité de simuler une nappe à franges tombantes.

 

Une enfilade des Artisans de Marolles et de Loir-et-Cher aux enchère à Saint-Quentin

25 avril. Le commissaire-priseur Florent Moro proposera aux enchères, le 27 avril à l’Hôtel des ventes de Saint-Quentin, une enfilade en chêne des Artisans de Marolles et de Loir-et-Cher. Créée sous la direction de Jean Touret (1916-2004) vers 1964, elle en porte la marque de fabrique, une devanture travaillée en nid d’abeilles. Elle est estimée entre 30 000 et 40 000 euros. [Voir la vente]

 

Une cuillère de la dynastie Qing adjugée près de 30 000 euros

24 avril. La maison Vermot & Associés a adjugé 29 440 euros (frais inclus) une cuillère de la dynastie Qing (1644-1912), le 23 avril à Paris. Produite en Chine sous le règne de l’empereur Guangxu (1875-1908), cette cuillère présentait un manche en corail relié au cuilleron en jadéite par une prise sculptée en forme de dragon. Elle était estimée entre 2 000 et 3 000 euros.

 

Une toile de Frantisek Kupka adjugée plus de 650 000 euros

23 avril. Le commissaire-priseur Clément Rebière a adjugé 657 200 euros (frais inclus) une toile de Frantisek Kupka (1871-1957), le 20 avril à l’Hôtel des ventes de Grasse. Estimée entre 150 000 et 200 000 euros, cette Danseuse Tanagra avait pour particularité d’être dédicacée à “Ninie”, surnom donné à Eugénie Straub, la seconde épouse de l’artiste. Offerte à André Durst par le peintre, elle était restée depuis dans la même famille par descendance.

 

Une pièce de dix louis d’or pour le Roi Louis XIII adjugée plus de 150 000 euros

22 avril. La maison Osenat a adjugé 156 000 euros (frais inclus) une pièce de dix louis d’or pour le Roi Louis XIII, de la collection Jean Louis Noisiez, le 10 avril à Paris. Consacrée à la numismatique française de l’Ancien Régime à la Révolution, cette vacation, qui a totalisé 717 106 euros d’adjudications, était la deuxième dédiée à la numismatique du collectionneur et la cinquième, toutes catégories confondues.

 

Deux volumes de Georges Edwards adjugés plus de 40 000 euros

18 avril. La maison Alde a adjugé 43 750 euros (frais inclus) les deux volumes de l’Histoire naturelle de divers oiseaux du naturaliste anglais Georges Edwards (1694-1773), le 16 avril à Paris. Composé de 210 planches gravées à l’eau forte d’après les dessins du père de l’ornithologie, ces deux volumes proposent des études “d’oiseaux peu communs et d’autres animaux rares et qui n’ont pas été décrits” dont quadrupèdes, reptiles, poissons et insectes. Cette première édition française était estimée entre 20 000 et 30 000 euros.

 

Une robe du soir de Madeleine Vionnet adjugée près de 30 000 euros

15 avril. La maison Bonhams Cornette de Saint Cyr a adjugé 29 071 euros (frais inclus) une robe du soir en lamé or de la modéliste Madeleine Vionnet (1876-1975), le 9 avril à Paris. Ce modèle, créé à l’été 1924, était un parfait exemple du travail de l’artiste qui révolutionna la mode du XXe siècle avec des robes près du corps, tirant parti de la coupe en biais et du drapé.

 

Un paysage inédit de Maximilien Luce aux enchères à Paris

11 avril. La maison Chayette et Cheval présentera un paysage inédit du néo-impressionniste Maximilien Luce (1858-1941) lors d’une vente thématique organisée le 12 avril à Paris. Titrée Environs de Moulineux, le repos sous les arbres, cette huile sur toile, peinte aux alentours de 1903, témoigne du retour à une facture plus classique qu’entreprend l’artiste à partir de 1900. Il y conserve la luminosité impressionniste tout en usant d’une touche plus douce, s’éloignant du divisionnisme. Estimé entre 20 000 et 30 000 euros, ce paysage, qui atteste également des séjours estivaux du peintre, est resté par descendance dans la même famille depuis que sa propriétaire originelle l’a reçu en cadeau de Frédéric Luce, fils de l’artiste, également peintre.

 

Record de vente pour une suspension de Paavo Tynell adjugée plus de 300 000 euros

10 avril. La maison Piasa a adjugé, pour un montant record de 364 000 euros (frais inclus) une suspension du designer finlandais Paavo Tynell (1890-1973), le 4 avril à Paris. Ce luminaire, estimé entre 80 000 et 120 000 euros, faisait partie des modèles dits “Snowflakes”. Conçus dans les années 1940-50, ils comptent parmi les plus convoités aux enchères.

 

Une Rolex Sea-Dweller Comex aux enchères à Paris

8 avril. La maison Millon proposera à la vente, parmi une large sélection de montres, une rare Rolex Sea-Dweller Comex “Triple 6”, le 10 avril à Paris. Estimé entre 40 000 et 60 000 euros, cet exemplaire, produit autour de 1985, a été acquis par un plongeur professionnel de la Sogrepram auprès de la Comex, alors en charge des contrôles médicaux des plongeurs scaphandriers. Cette montre a ainsi accompagné Monsieur B. tout au long de ses plongées aux quatre coins du monde, notamment en Polynésie française, et sera mise à l’encan aux côtés de son carnet de plongée et de diverses photos. [Voir la vente]

 

Une édition originale de Madame Bovary adjugée plus de 100 000 euros

2 avril. La maison Alde a adjugé 102 500 euros (frais inclus) une édition originale de Madame Bovary, le 26 mars à Paris. Offert à Mme Elisa Maurice Schlesinger, muse de Gustave Flaubert, ce rare exemplaire sur vélin fort, dont on ne connaît que 75 tirages, était également autographe. Il était estimé entre 20 000 et 30 000 euros.

 

Un bronze de Claudel s’envole à 860 000 euros à Narbonne

25 mars. Une sculpture en bronze de Camille Claudel (1864-1943) s’est envolée à 860 000 euros sous le marteau d’André Meyzen le 23 mars à Narbonne. Baptisée L’Abandon, cette œuvre exceptionnelle était une variante de Sakountala, un modèle exécuté autour de 1886 que l’artiste déclina en plusieurs formats. Ce modèle, portant le cachet du fondeur Eugène Blot, avait été découvert lors d’un inventaire de succession dans le sud de la France. Estimé entre 200 000 et 300 000 euros, il a trouvé preneur au téléphone à l’issue d’une bataille d’enchères animée.

 

Une toile de Pompeo Batoni adjugée 262 400 euros à Paris

21 mars. La maison Artcurial a adjugé une Allégorie de la peinture de Pompeo Batoni (1708-1787) 262 400 euros le 20 mars à Paris. Ce sujet a été à de multiples reprises peint par l’artiste, mais cette version, dont il reprendra la position et la palette dans un autoportrait, correspond à une période charnière dans l’œuvre de l’artiste, actif à Rome, qui se détache à partir de 1740 du style rococo italien et de l’art rocaille français à la faveur d’un retour aux maîtres de la Renaissance, à l’instar de Raphaël.

 

Une gouache du XVIIe siècle figurant la couronne de Rodolphe II adjugée près de 50 000 euros à Paris

20 mars. Une gouache et rehauts d’or sur parchemin s’est envolée à 46 620 euros (frais inclus) le 15 mars chez Vermot & Associés à Paris. Cette œuvre sur papier, monogrammée “NK”, a été identifiée comme un travail allemand du XVIIe siècle, et représentait la couronne de Rodolphe II. Celle-ci fut la coiffe personnelle de l’empereur du Saint-Empire, fervent défenseur des arts, avant de devenir en 1804 la couronne officielle de l’Empire d’Autriche.

 

Un triptyque de Georges Klontzas adjugé plus de 50 000 euros à Génicourt

19 mars. Un triptyque du peintre crétois Georges Klontzas (connu à Candie de 1564 à 1576) a décuplé son estimation trouvant preneur à 50 800 euros (frais inclus), lors d’une vente organisée par la maison Aponem, le 18 mars à Génicourt. Ce triptyque, probablement destiné à la dévotion particulière, présentait sur ses volets plusieurs scènes du nouveau testament telles que le Golgotha, la Mise au tombeau, la Résurrection, la Crucifixion, le Christ au jardin des oliviers, le Baiser de Judas et la Cène. Selon les experts du cabinet Turquin, ce petit triptyque inédit aurait été conçu en Crète, le style ornemental du cadre reprenant, en des proportions adaptées à la dévotion particulière, les grands triptyques fermants de Georges Klontzas, dont la menuiserie complexe s’apparente à celle des chancels des églises crétoises.

 

Une toile de Sayed Haider Raza adjugée 4 754 500 euros à Antibes

18 mars. La maison Métayer-Mermoz a adjugé 4 754 500 euros (frais inclus) une toile de Sayed Haider Raza (1922-2016), le 17 mars à Antibes. Ce Paysage Agreste devient ainsi la deuxième œuvre la plus chère vendue aux enchères de l’artiste indien. L’œuvre, datée de 1961, s’inscrit dans une période cruciale pour l’artiste, durant laquelle les paysages figuratifs se muent en une abstraction puissamment colorée. Elle était estimée entre 400 000 et 600 000 euros et demeurait dans la même collection depuis les années 1960.  [Lire l’article avant-vente]

 

Une toile de Gustave Van de Woestyne adjugée 266 500 euros à Neuilly-sur-Seine

14 mars. La maison Aguttes a adjugé 266 500 euros (frais inclus) une toile de Gustave van de Woestyne (1881-1947), estimée entre 80 000 et 120 000 euros, le 13 mars à Neuilly-sur-Seine. Ce portrait d’Adrienne De Zutter au violon, peint en 1920, témoigne des liens qui unissaient la famille De Zutter à celle des Van de Woestyne, le modèle ayant épousé quelques années plus tard le neveu du peintre.

 

Le marché des ventes aux enchères en France s’est consolidé en 2023 selon le Conseil des maisons de vente 

14 mars. Le Conseil des maisons de vente, autorité de régulation du secteur, a annoncé une progression de 7,1% du marché des enchères, en France en 2023. Le montant total d’adjudication, tous secteurs confondus, a atteint 4,690 milliards d’euros, un record historique. Le montant des ventes adjugé à des acheteurs étrangers a augmenté de 3%. Plusieurs secteurs ont montré une belle progression, notamment les catégories « Mode et accessoires » (+55%), « Joaillerie et orfèvrerie » (+5%) et « Véhicules de collection » (+8%). Le montant de vente par voie électronique est également en progression (+7%) pour un total de 3,4 milliards d’euros.

 

Le marché de l’art mondial a ralenti de 4% en 2023 selon le rapport d’Art Basel et UBS 

14 mars. L’enquête Art Basel – UBS, a conclu à une baisse de 4% des ventes du marché de l’art en 2023, pour un montant de 65 milliards de dollars. Le nombre total de transactions a quant à lui augmenté, également de 4%. Les Etats-Unis conservent leur position de leader avec 42% des 65 milliards, suivis par la Chine (19%) et le Royaume-Uni (17%). La France est en quatrième position avec 7% des parts du marché. Les maisons de ventes aux enchères représentent un peu moins de la moitié du marché global.

 

Records de vente pour la 63e vente des vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges

13 mars. La 63e vente vente des vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges, organisée le 10 mars au Château du Clos de Vougeot, a généré 2 281 500 euros, soit un recul de 36% par rapport à l’édition précédente, mais réussit tout de même à établir deux nouveaux records. Ainsi, la pièce de charité, dont les bénéfices seront reversés à la Fondation Clément Drevon, a trouvé preneur à 68 330 euros, tandis que la deuxième édition de la Cuvée Hugues Perdrizet Nuits-Saint-Georges 1er Cru Les Saint-Georges Vieilles Vignes a atteint le montant record de 60 000 euros.

 

Une armoire de Thomas Hache adjugée plus de 130 000 euros

12 mars. La maison De Baecque & Associés a adjugé une armoire de mariage de Thomas Hache (1664-1747) 136 500 euros (frais inclus), le 6 mars à Marseille. Richement marquetée, elle présentait, sur sa frise, un buste d’homme à l’antique. Ce motif rare confirme les sources d’inspiration multiples de l’ébéniste qui se référait autant au Moyen Âge, qu’à la Renaissance italienne et à l’antique.

 

La collection Barbier-Mueller établit de nouveaux records

12 mars. La maison Christie’s a dispersé une partie de la collection Barbier-Mueller, consacrée aux cultures du monde et constituée par Josef Müller et le couple Monique et Jean-Paul Barbier-Mueller, le 6 mars à Paris. La vente, constituée de cent pièces originaires d’Afrique et d’Océanie, a cumulé 73 millions d’euros d’adjudications avec les frais, établissant de nouveaux records. L’État français a préempté cinq pièces océaniennes pour le compte du musée du quai Branly-Jacques Chirac, dont une lance Kanak, dont il n’existe que deux exemplaires connus.

 

Des meubles de Carlo Bugatti sauvés de la déchetterie et adjugés 42 800 euros à Toulouse

11 mars. La maison Primardeco a adjugé un ensemble de meubles signés de l’Italien Carlo Bugatti (1856-1940) 42 800 euros (frais inclus), le 8 mars à Toulouse. Les sept pièces, comprenant un banc, une étagère murale et deux chaises, avaient été retrouvées dans un ancien dépôt de fruits et légumes du centre de Toulouse, avant de faire l’objet d’une bataille d’enchères entre deux collectionneurs. Carlo Bugatti est reconnu pour son style étonnant qui lui valut la médaille d’argent à l’Exposition universelle de 1900 à Paris, mais également pour être le père du sculpteur de renom Rembrandt Bugatti et du constructeur automobile Ettore Bugatti.

 

Un portrait d’Emile Friant adjugé près de 100 000 euros

6 mars. Le 26 février à Metz, la maison Est Enchères a adjugé 98 496 euros (frais inclus) un Portrait de femme en buste peint par Emile Friant (1863-1932) en 1894. Selon les membres de l’Association Emile Friant, il pourrait s’agir du portrait de Mademoiselle Fischer, à qui l’artiste dédicaça l’une de ses études. Le tableau fut présenté au Salon de Nancy en 1895, et a été prêté depuis à plusieurs reprises, à l’occasion d’expositions sur Emile Friant et les peintres lorrains, à Nancy et Vic-sur-Seille.

 

Le musée du Louvre préempte pour 48 800 euros une suite de quinze enluminures

4 mars. Le musée du Louvre a préempté une suite de quinze enluminures lors de la dispersion des souvenirs du Château de la Bourdonnaye organisée par la maison Deloys, le 28 février à Paris. Adjugées 48 800 euros (frais inclus), ces enluminures à la gouache et rehauts d’or, figurant la passion du Christ, étaient datées vers 1500 et attribuées à l’Ecole du Val de Loire. [Lire l’article avant-vente]

 

Une enfilade des Artisans de Marolles adjugée 60 000 euros à Blois

28 février. La maison Pousse-Cornet-Valoir a adjugé une enfilade des Artisans de Marolles et de Loir-et-Cher 60 000 euros (frais inclus), le 24 février à Blois. Créée sous la direction artistique de Jean Touret (1916-2004), elle en porte la marque de fabrique, une devanture en nid d’abeille sculptée à l’herminette.

 

Une table de milieu en pietra dura adjugée près de 400 000 euros 

27 février. La maison Osenat a adjugé 390 000 euros (frais inclus) une table de milieu en placage d’ébène et pietra dura, le 21 février à Fontainebleau. Estimée entre 20 000 et 30 000 euros, elle était attribuée à l’atelier Castrucci, originaire de Florence et basé à Prague, qui s’exprima dans la taille de pierres semi-précieuses et la mosaïque de pierres dures.

 

Une toile de Louis Lagrenée aux enchères à Chambéry

26 février. La maison Alpes Enchères dévoilera, le 28 février à Chambéry, une rare toile de Louis Lagrenée (1725-1805), estimée entre 80 000 et 120 000 euros. Celle-ci n’était pas passée en vente aux enchères depuis 1813 et avait été achetée pour la première fois en mars 1784 pour 1 400 livres. Elle était alors décrite comme “représentant femmes aux bains dans un agréable paysage. […] La belle manière de peindre de cet artiste se retrouve dans ce morceau.” Une large bibliographie accompagne cette toile, expertisée par le cabinet Turquin. [Consulter le lot]

 

Un bronze de Bourdelle s’envole à 50 000 euros au Mans

22 février. Estimé 6 000 à 8 000 euros, un bronze à patine brune d’Emile Antoine Bourdelle (1861-1929) s’est envolé à 49 600 euros le 18 février au Mans, lors d’une vente organisée par Thomas Enchères. Ce bronze, daté de 1917, représentait son élève, Madeleine Charnaux au chignon. D’abord orientée vers la sculpture, celle-ci se tourna vers l’aviation, activité dans laquelle elle excellera jusqu’à ce que la tuberculose l’emporte en 1943. 

 

Un vase de Jean Dunand adjugé près de 50 000 euros à Paris

21 février. La maison Vermot & Associés a adjugé 49 920 euros (frais inclus) un vase ovoïde du créateur français Jean Dunand (1877-1942), le 14 février à Paris. Exécutée en dinanderie de cuivre, cette pièce typique de l’époque Art Déco était estimée entre 12 000 et 15 000 euros.

 

Une toile de Marie Laurencin adjugée 143 000 euros à Monte-Carlo

19 février. Farniente, une huile sur toile de Marie Laurencin a été adjugée 143 000 euros, le 15 février à l’Hôtel des Ventes de Monte Carlo. Cette scène, peinte en 1942 et figurant deux personnages féminins, était estimée entre 30 000 et 50 000 euros.

 

Un portrait de femme au voile par Mai Thu adjugé 77 500 euros à Rouen

15 février. Une encre et gouache sur soie de Mai Thu (1906-1980) a triplé son estimation le 10 février à Rouen sous le marteau de Guillaume Cheroyan, trouvant preneur à 77 500 euros. Ce Portrait de femme au voile daté de 1942 provenait de la collection d’une galerie de Munich, Erich Ehmer, fondée en 1903, et sera inclus au catalogue raisonné de l’artiste.

 

Le service en faïence de George Sand adjugé 8 680 euros à Tours

12 février. Une série de 63 pièces en faïence du XIXe siècle a été adjugée 8 680 euros lors d’une vente organisée par la maison Rouillac le 10 février à Tours. Ce service, composé de 13 assiettes creuses, 23 assiettes plates, 18 assiettes à dessert, deux raviers de deux formes, un saladier, deux légumiers, deux plats ronds et deux jattes carrées, fut utilisé par la célèbre romancière George Sand dans son domaine de Nohant-Vic, dans l’Indre, où se réunirent de grands noms de l’époque, comme Balzac, Flaubert et Delacroix. L’ensemble a été fabriqué par la faïencerie sarthoise La Villa, à Bonnétable. Il avait été acquis par un collectionneur tourangeau auprès de Christiane Sand, héritière de l’écrivaine.

 

Un miroir de Line Vautrin s’envole à près de 45 000 euros à Troyes

8 février. Un miroir « Soleil à pointes » en résine et talosel signé Line Vautrin (1913-1997) a été adjugé 44 640 euros par Léonard Pomez le 1er février à Troyes. Il sommeillait jusqu’alors chez un Troyen qui ignorait sa valeur, avant de le confier au commissaire-priseur à l’occasion d’une journée d’expertise.

 

Une toile luministe d’Emile Claus triple son estimation

5 février. Un paysage luministe d’Emile Claus (1849-1924) a été adjugé 330 200 euros (frais inclus) par la maison Le Floc’h, le 4 février à Saint-Cloud. Représentant des Grands arbres devant un béguinage en pays flamand, cette œuvre datée de 1900 est une parfaite illustration du « luminisme » dont l’artiste, surnommé le « Peintre du soleil », fut le chef de file en Belgique. Elle était estimée entre 50 000 et 100 000 euros et aurait été acquise directement auprès de l’artiste par le grand-père de son actuel propriétaire.

 

Une paire de pique-cierges Qianlong double son estimation 

31 janvier. La maison Caen Enchères a adjugé 33 480 euros (frais inclus) une paire de pique-cierges Qianlong, le 27 janvier. Cette paire, en bronze doré et émaux cloisonnés, a été produite sous la dynastie Qing et accueillait un décor de fleurs de lotus et de rinceaux feuillagés sur fond turquoise. Elle était estimée entre 8 000 et 12 000 euros et présentait sous l’un des pieds en forme de cloche, la marque Qianlong à quatre caractères dans un cartouche carré.

 

Une encyclopédie du XVIIIe siècle adjugée plus de 20 000 euros 

30 janvier. La maison R&C a adjugé 20 800 euros (frais inclus), une édition de l’encyclopédie du XVIIIe siècle de Diderot et D’Alembert, le 26 janvier à Paris. Ce dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers, composé de 33 des 35 volumes in-folio, était estimé entre 5 000 et 7 000 euros.

 

Le musée de l’Armée préempte les emblèmes de la compagnie des mousquetaires noirs

29 janvier. Le commissaire-priseur Olivier Baron a adjugé 148 000 euros (frais inclus), le 27 janvier à Montargis, six emblèmes de la deuxième compagnie des mousquetaires du Roi Louis XVIII, plus connue sous le nom de compagnie “des mousquetaires noirs”. Offerts à François Adélaïde Le Lièvre de Lagrange, ils étaient restés dans la famille par descendance et rejoindront bientôt les collections du musée de l’Armée aux Invalides suite à une préemption. [Lire l’article avant-vente]

 

Un manuscrit islamique adjugé 29 750 euros à Villefranche-sur-Saône

26 janvier. Estimé entre 300 et 600 euros, un manuscrit islamique s’est envolé à 29 750 euros sous le marteau de Gérald Richard le 20 janvier à Villefranche-sur-Saône. Richement enluminé, l’ouvrage renfermait le Traité des 207 noms du Prophète, rédigé par le Derviche ottoman Youssouf ben Youssouf. Composé de 166 pages, il dévoilait vingt-quatre enluminures d’une grande finesse, dont plusieurs vues de La Mecque.

 

Un buste d’ecclésiastique du XIXe siècle décuple son estimation à Lille

24 janvier. La maison de vente Wattebled & Portay a adjugé 4 680 euros (frais inclus) un buste d’ecclésiastique, hier à Lille. Daté du XIXe siècle, ce bénissant, en bois polychrome et rehauts de dorure, était estimé entre 300 et 500 euros. Il était dans un bel état de conservation, ne présentant que quelques petits manques et trous d’envols.

 

Une toile de Jean-Roger Sourgen quintuple son estimation à Bordeaux

22 janvier. La maison Briscadieu a adjugé 110 000 euros (frais inclus) une peinture de Jean-Roger Sourgen (1883-1978), le 20 janvier à Bordeaux. Estimée entre 15 000 et 20 000 euros, cette huile sur toile de l’école naturaliste, figurait un étang landais. Cinq préemptions, au profit des archives départementales, ont également été enregistrées au cours de cette vente pour deux dessins de l’Agence de Jacques V Gabriel (Paris, 1667-1742), une vue de Bordeaux de Léo Drouyn (Izon, 1816-Bordeaux, 1896), trois lithographies sur Notre Dame d’Arcachon par Jean-Paul Alaux (1788-1858) et un plan général de la ville d’Arcachon.

 

Un collier pendentif de René Boivin adjugé 39 300 euros à Monaco

19 janvier. Un collier en or, ponctué de saphirs et perles de culture, a quintuplé son estimation, fixée autour de 6 000 euros, pour trouver preneur à 39 300 euros chez Artcurial Toulouse le 16 janvier à Monaco. Cette parure a été réalisée par la célèbre maison de joaillerie René Boivin autour de 1940, d’après un dessin de Juliette Moutard qui travailla à la direction artistique dès 1933. Elle était composée de deux bracelets pouvant s’assembler, l’un à maille chevron, l’autre dans le style indien cher au joaillier, avec un double rang de saphirs retenant des perles de culture en pampille. 

 

Une armure de cavalier du XVIe siècle adjugée plus de 50 000 euros

17 janvier. La maison Ader a adjugé 58 880 euros une armure de cavalier datée du XVIe siècle, hier à Paris. Cette armure de trois-quarts (qui arrive au genou) était accompagnée d’une rondache en fer forgé et d’une épée et son fourreau. Elle était estimée entre 6 000 et 8 000 euros.

 

Un dessin anciennement attribué à Léonard de Vinci pulvérise son estimation

16 janvier. Une sanguine, figurant une tête d’homme barbu, a été adjugée 13 530 euros (frais inclus) par la maison Metayer-Mermoz le 13 janvier à Nevers. Ce dessin, daté autour de 1600, était passé entre les mains de l’historien d’art français Eugène Muntz et avait reçu une attribution, depuis lors invalidée, à Léonard de Vinci. Expertisé par le cabinet de Bayser, il était estimé entre 500 et 800 euros.

 

Une miniature enluminée réalisée vers la fin du XIVe siècle adjugée 35 000 euros

15 janvier. Une miniature réalisée par un peintre anonyme de l’école italienne du Nord, entre la fin du XIVe et le début du XVe siècle, a pulvérisé son estimation, fixée autour de 1 000 euros, trouvant preneur pour 35 000 euros chez Ruellan Auction le 13 janvier à Vannes. Cette enluminure en couleurs et or sur fond bleu représentait le Christ et Saint Georges entourés d’un dragon.

 

Un rare tableau en émail attribué à Colin Nouailher aux enchères à Enghien-les-Bains

12 janvier. Un rare tableau émaillé attribué au peintre et miniaturiste français Colin Nouailher (ca. 1514-1588) et représentant l’un des Neuf Preux sera dévoilé aux enchères par Goxe & Belaïsch le 14 janvier à Enghien-les-Bains. Estimé de 20 000 à 25 000 euros, il est à rapprocher, par son style et sa facture, d’un grand médaillon conservé au musée des beaux-arts d’Angers et figurant Hector. [consulter le catalogue de la vente]

 

Une marqueterie de pierres dures de l’atelier royal des Gobelins adjugée près de 500 000 euros à Paris

8 janvier. Une rare plaque en marqueterie de pierres dures, jaspes, agates et onyx a été adjugée 459 200 euros (frais inclus) le 19 décembre chez Tajan à Paris. Donnant à voir un renard aux aguets dans un paysage de forêt et montagne, elle faisait partie à l’origine d’une table, avant d’être réutilisée et encastrée, à une date inconnue, dans un plateau de marbre à piètement de style Régence. Elle a été réalisée à l’atelier de pierres dures des Gobelins. Créé à l’initiative de Colbert, cet atelier a été actif durant une quarantaine d’années, entre 1670 et 1710, et était exclusivement réservé aux résidences royales de Louis XIV.

 

Le magazine des enchères en congés jusqu’au 8 janvier

21 décembre. Le magazine des enchères prend ses congés d’hiver. Toute l’équipe vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année et vous donne rendez-vous le 8 janvier pour de nouvelles découvertes.

 

Un vase Shangping de l’époque Qianlong s’envole à 868 000 euros aux enchères à Lorient

18 décembre. Un rare vase en porcelaine de Chine daté de l’époque Qianlong (1736-1795) s’est envolé à 868 000 euros (frais inclus) le 16 décembre à Lorient, sous le marteau de la commissaire-priseur Dorothée Galludec. Il arborait une forme Shangping qui, apparue à l’époque Yongzheng (1723-1735), a connu son apogée sous le règne de l’empereur Qianlong. Ce vase provenait de l’ancienne collection du commandant Joseph Auguste Bonfils (1847-1904), un polytechnicien et chef d’escadron d’artillerie de marine qui fut affecté en Cochinchine, au Tonkin, puis en Chine, et qui fut nommé officier de la Légion d’honneur en 1896. Il demeurait jusqu’alors dans la même famille, transmis au fil des héritages, et avait été estimé entre 80 000 et 120 000 euros par l’expert Philippe Delalande.

 

Estimé 800 euros, un portrait vénitien du XVIe siècle s’envole à 109 650 euros

15 décembre. Cet après-midi, à Paris, un Portrait d’homme à la médaille attribué à l’Ecole vénitienne de la fin du XVIe siècle a créé la surprise, trouvant preneur à 109 650 euros (frais inclus) lors d’une vente aux enchères organisée par la maison Crait + Müller. La toile était estimée entre 800 et 1 200 euros.

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