Une Rondeau ayant participé 5 fois aux 24 Heures du Mans aux enchères en Indre-et-Loire
par Magazine des enchères
La maison Giraudeau présentera aux enchères le 26 mars en Indre-et-Loire une cinquantaine d’automobiles et motos classiques, ainsi que quatre modèles de compétition, dont la Rondeau M482 qui a participé à toutes les éditions des 24 Heures du Mans de 1983 à 1987.
Une participation aux 24 Heures du Mans est un argument de poids pour les amateurs de voitures de compétition quel que soit d’ailleurs le résultat final. Le châssis M482-01 conçu par Jean Rondeau en 1982 après sa victoire remportée en 1980 coche quant à lui toutes les cases. Il compte en effet à son actif cinq engagements à la plus grande course du monde en 1983, 1984, 1985, 1986 et 1987. Malgré un abandon en 1983 et 1985, la voiture a terminé les trois autres éditions à un classement honorable. Ce bolide à l’aérodynamique très particulière sera la star de la vente organisée par la maison Giraudeau le 26 mars en Indre-et-Loire. S’il demeure intact malgré sa carrière impressionniste, il mérite tout de même d’être remis en route afin de participer à des courses historiques, à commencer par Le Mans Classic. Son moteur Cosworth et sa transmission Hewland, très courants en course, devraient faciliter l’opération. Sa mise à prix est fixée à 300 000 euros.
Une Jaguar XK 120 OTS jamais restaurée
A la vente figure un autre bolide emblématique de la course du Mans : une barquette DB appartenant à la série « Le Mans 53 ». Même si elle n’a pas participé à l’épreuve reine, elle est identique à celles qui ont terminé cette édition. Vendue neuve aux Etats-Unis, elle a participé à quelques épreuves locales mais a été préservée et se trouve dans un état de fonctionnement remarquable. Sa mise à prix est fixée à 100 000 euros.
La vacation propose également de nombreux modèles de route et notamment des projets de restauration particulièrement intéressants. C’est le cas de la Jaguar XK120 OTS de 1954 de provenance américaine, jamais restaurée, dotée de son moteur et de ses culasses « Type C » d’origine (mise à prix 60 000 euros). A ses côtés, la Ferrari 308 de 1977, qui appartient encore à la première série recherchée à carrosserie polyester, se trouve en revanche dans un état proche de la perfection grâce à une peinture et une sellerie neuves (mise à prix 120 000 euros). A noter enfin que cette belle vente comprend de nombreuses motos intéressantes dont plusieurs BMW d’avant 1970 et des populaires recherchées : Volkswagen Coccinelle, Peugeot 404 ou encore Renault 4.
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