
Claude Viallat de retour à Nîmes
Le 4 août à Nîmes, la vacation estivale de Pierre Champion et Françoise Kusel sera l’occasion de retrouver l’enfant du pays, Claude Viallat, dont deux œuvres seront proposées de 1 000 à 3 000 euros.
Après le succès de la vente le 5 mars dernier d’une acrylique de Claude Viallat (né en 1936) adjugée 48 880 euros, Pierre Champion et Françoise Kusel dévoileront deux nouvelles œuvres du chef de file du groupe Supports/Surfaces le 4 août prochain à l’Hôtel des ventes de Nîmes. L’artiste, mondialement connu, entretient une relation privilégiée avec la « Rome française ». Il y a fait ses premiers pas, avant de rejoindre l’Ecole des beaux-arts de Montpellier et les Beaux-Arts de Paris, et y a installé son atelier, à quelques encablures du centre-ville. Du plafond du Colombus Café orné d’une toile de 47 m² au musée des Cultures taurines qui porte son nom, les amateurs pourront profiter de la vente pour s’immerger dans l’univers nîmois de Claude Viallat.
Des compositions estimées de 1 000 à 3 000 euros
Connu comme l’un des membres fondateurs du groupe pictural Supports/Surfaces, Claude Viallat s’est distingué par son procédé d’empreinte avec lequel la répétition indéfinie d’une forme neutre engendre des compositions originales, où la couleur devient le sujet à part entière de l’œuvre. Claude Viallat déconstruit le tableau traditionnel. Il n’utilise pas de châssis et préfère peindre à même le sol, à la manière de Pollock, sur des toiles libres ou des objets du quotidien aisément malléables, tels un textile usagé, une bâche ou un filet. Les deux œuvres présentées à Nîmes (estimées de 1 000 à 3 000 euros) s’inscrivent dans cette tradition, la seconde arborant un dessin exécuté sur un sac de froment en papier kraft.

Claude Viallat (né en 1936), lithographie sur kraft (sac de farine) signée et numérotée 2/10, 2007. 100 x 60 cm. Estimation : 1 000 – 1 500 euros.
Le rendez-vous estival des amateurs d’art
A l’occasion de cette grande vente estivale, les amateurs retrouveront également deux portraits féminins peints sur soie en 1966 par le maître vietnamien Mai Trung Thu (estimés entre 15 000 et 20 000 euros), un pichet en céramique signé Georges Jouve (estimé entre 2 000 et 3 000 euros) ou encore une table design Knoll (estimé entre 1 500 et 2 000 euros).