Le 3 octobre 2015 | Mis à jour le 5 octobre 2015

Faïence : Nevers dévoile son patrimoine

par Magazine des enchères

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[Vente à venir] La faïence de Nevers, une des plus anciennes et des plus réputées de France, sera mise à l’honneur le samedi 10 octobre 2015 par Maître François Michaud à Nevers. A travers plus de 160 lots issus de deux collections différentes, cette vente retrace l’histoire de la céramique du XVIIe au XXe siècle, le tout pour des estimations allant de quelques dizaines à plusieurs milliers d’euros.
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Assiettes, gourdes, plats, terrines, encriers, tuiles faîtières, saladiers, pichets, statuettes… Tous ces lots – en très bon état malgré quelques petites fêlures occasionnelles – ont été acquis par deux Nivernais férus de faïence, qui avaient à cœur de conserver le patrimoine de leur ville. « L’un des collectionneurs était d’ailleurs un fervent client de notre hôtel des ventes, raconte le commissaire-priseur. Au moment de boucler la vente, j’ai reconnu plusieurs pièces que nous lui avions vendu il y a de ça une vingtaine d’années, notamment un plat rond en camaïeu de bleu aujourd’hui estimé 1 500 à 2 000 euros. D’autres lots avaient été, quant à eux, exposés en 1987 à la Maison de la culture de Nevers, lors de l’exposition Quatre siècles de faïences françaises »..
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20150928-nevers-banniere3Arborant différentes sortes de décor, qu’il soit végétal, patronymique, à l’Antique ou à décor d’oiseaux, la plupart des faïences proposées ici sont dites « de grand feu », un terme utilisé lorsque le décor et l’émail stannifère sont cuits au même moment. Empêchant les retouches de l’artiste, ce procédé de cuisson restreint également la palette de couleurs : ainsi la polychromie de Nevers évolue entre les teintes jaune, bleue et verte dont l’ensemble des lots de cette vente se fait l’écho.
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Outre la production nivernaise, la création internationale est également au rendez-vous. Ainsi, un grand bol iranien décoré de motifs stylisés et daté entre les XIIIe et XVe siècles est proposé entre 600 et 800 euros, un plat rond d’Isnik du XVIIe siècle est estimé 1 000 à 1 200 euros, tandis que plusieurs pièces italiennes sont également disponibles, dont une chevrette décorée de végétaux en camaïeu de bleu estimée entre 800 à 1 000 euros. Pour la même estimation, les amoureux de la porcelaine pourront s’offrir un service à thé tête à tête (marqué 1861) de la manufacture de Sèvres.
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Lien vers l’annonce de vente

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