Le Train Bleu sur les rails des enchères…
Après l’Hôtel Lotti, le restaurant le Train Bleu souhaite faire peau neuve en se séparant de son mobilier et de sa vaisselle. Maître Matthias Jacobowicz vous fera embarquer le lundi 30 juin 2014 pour suivre les enchères de ce lieu mythique parisien des années 1900.
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Le restaurant « Le Train Bleu » a été construit par la Compagnie Paris-Lyon-Méditerranée (PLM) à l’occasion de l’Exposition universelle de 1900. Depuis son inauguration en 1901, de nombreux voyageurs de la Gare de Lyon sont venus déjeuner ou prendre un café en attendant leur train. De grands noms du XXe siècle étaient également des habitués comme Brigitte Bardot, Coco Chanel ou Colette, ce qui a contribué au rayonnement mythique du lieu. Le Buffet de la Gare de Lyon, son ancienne dénomination, a vu également passer de nombreux cinéastes. Les décors servirent à Luc Besson dans le film « Nikita » (1990), mais aussi à Nicole Garcia dans « Place Vendôme » (1998).
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Au même titre que le Grand Palais, le Petit Palais et le Pont Alexandre III, les décors du Train Bleu sont caractéristiques de la Belle Epoque. L’architecture intérieure arbore de nombreuses sculptures, moulures et dorures apportant une importante luminosité. Des lustres, du mobilier d’apparat et des peintures murales viennent compléter ce décor prestigieux. Des étapes ferroviaires de la gare aux évènements de 1900, en passant par les portraits de personnalités reconnues comme Sarah Bernhardt ou M. Noblemaire, président de la Compagnie PLM, les 41 grandes scènes murales du restaurant ont été réalisées par une vingtaine d’artistes français. François Flameng (1856-1923), qui a étudié dans l’atelier d’Alexandre Cabanel (1823-1889), représenta « Paris » tandis qu’Henri Gervex (1852-1929), ami de Renoir, s’attarda sur « Nice, la Bataille des Fleurs ». Les peintres souhaitaient ainsi créer une atmosphère optimiste et heureuse de ce temps.
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La vacation se déroulera lundi 30 juin dans le salon tunisien et le couloir menant à cette grande salle. Une paire de Saint-Hubert estimée entre 3 000 et 5 000 euros ou encore une paire d’encoignures estimée entre 1 500 et 2 000 euros, attireront les amateurs de mobiliers de restauration. La vaisselle siglée le Train Bleu et classée aux monuments historiques plaira à tous nostalgiques de l’époque. Ainsi, mangerez-vous dans le même service que Salvador Dali ou François Mitterrand, estimé entre 300 et 400 euros ? Maître Matthias Jacobowicz mettra également en vente plusieurs fauteuils et des canapés type Chesterfield estimés successivement entre 400 et 500 euros et 1 000 et 1 500 euros.
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Pour acquérir un fragment de ce lieu mythique de Paris, rendez-vous à la Gare de Lyon pour vivre un nouvel acte de son histoire !
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Lien vers l’annonce de cette vente aux enchères
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