Le 11 avril 2016 | Mis à jour le 11 avril 2016

L’Inde des maharadjahs aux enchères

par Magazine des enchères

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[Vente à venir] Si de lInde vous ne connaissez que Bollywood, il est temps d’élargir votre horizon. Pour saisir toute la richesse de cette culture, plongez-vous dans les ventes aux enchères d’art indien et découvrez aussi bien des œuvres d’art que des objets usuels, cultuels ou encore architecturaux. Prochainement, deux maisons de ventes mettront ce pays à l’honneur : AuctionArt Rémy Le Fur & associés à Paris, le vendredi 15 avril 2016, et Sequana à Rouen et sur le Live Interencheres, le samedi 23 avril 2016.

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En 1600, la reine Elizabeth Ière d’Angleterre crée la Compagnie britanniques des Indes orientales. En quelques décennies, cette entreprise commerciale impose son autorité en Inde et transforme durablement ce pays en colonie jusqu’en 1947. L’étude AuctionArt Rémy Le Fur & associés proposera aux enchères de nombreux vestiges de cette époque, parmi lesquels des tableaux, meubles, ornementations, sculptures, photographies et bijoux datant principalement du XIXe et XXe siècles. Les pièces phares de cette vente sont des portraits de maharadjahs dits « Company Period ». Il s’agit de « portraits de l’époque du Raj (1860-1947), correspondant à l’occupation de l’Inde par les Anglais », explique Marie-Hélène Corre, clerc de l’étude. Tous ces objets sont issus de la collection privée d’un amateur de voyages passionné par le Rajasthan (état du Nord-Ouest de l’Inde). Ils sont estimés entre 60 et 40 000 euros, une large échelle de prix qui promet d’attirer aussi bien les curieux que les collectionneurs.

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Lien vers l’annonce de la vente

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Une semaine après la vente parisienne, c’est simultanément à Rouen et sur le Live Interencheres qu’il faudra se rendre pour une dispersion de près de 230 objets d’art populaire d’Inde et d’Asie du Sud-Est (Birmanie, Laos, Thaïlande), dont la majorité vient du Nord et du Sud de l’Inde. Ils ont été ramenés en France au fil des voyages d’un marchand spécialisé dans les civilisations orientales, maintenant à la retraite. Estimées entre 20 et 2 000 euros ces peintures, sculptures, maquettes, objets usuels et pièces de mobilier sont peu onéreuses. « En comparaison avec d’autres civilisations extra-européennes, l’art populaire indien n’est pas très cher. Il attire donc les particuliers, d’autant plus que ce sont des pièces très décoratives qui plaisent beaucoup aux jeunes générations. Certains objets sont particulièrement intéressants, comme le guerrier en bois sculpté ou le cheval de procession hindouiste, et sont susceptibles d’attirer des acheteurs étrangers, notamment britanniques », raconte Maître Jérôme Drège.

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Lien vers l’annonce de la vente 

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