Paule Gobillard, l’une des Petites Manet à l’honneur à Saint-Germain-en-Laye
par Magazine des enchères
Dix-neuf tableaux de Paule Gobillard seront dévoilés aux enchères le 15 février à Saint-Germain-en-Laye par la maison SGL Enchères, détentrice depuis 2024 du record mondial pour cet artiste impressionniste méconnue, inséparable de sa cousine, également peintre, Julie Manet…
Depuis quelques années, l’œuvre de Paule Gobillard (1869-1946) retrouve la lumière, à la faveur d’expositions ou de ventes aux enchères – l’an dernier, à Saint-Germain-en-Laye, une Femme au chapeau décuplait ainsi son estimation pour être adjugée au prix record de 58 144 euros. C’est au sein de la même maison de vente, SGL Enchères, que Paule Gobillard fait une nouvelle apparition avec, cette fois, un ensemble conséquent de dix-neuf tableaux, donnant toute la mesure de son talent.
Paule Gobillard, l’élève de Berthe Morisot
Orpheline, Paule Gobillard s’installe avec son frère et sa sœur chez sa tante Berthe Morisot qui lui enseigne la peinture, la choisit parfois comme modèle et l’encourage à suivre des cours auprès d’Henri Gervex. La jeune femme côtoie dès lors Edouard Manet, Edgar Degas ou encore Auguste Renoir. Elle partage sa vie avec sa cousine Julie Manet et sa sœur Jeannie. Inséparables, les jeunes femmes se forment ensemble, s’influencent, s’entraident et ont soif de liberté – « Les Petites Manet » pour Renoir, « l’escadron volant » pour Stéphane Mallarmé.
Paule et Julie Manet, la complicité à l’œuvre
Cette complicité transparaît dans leur travail – ici une Jeune femme à la robe blanche, effet de miroir évoque la Jeune femme à l’étole d’hermine de Julie Manet, présentée actuellement aux Franciscaines de Deauville dans le cadre de l’exposition « Julie Manet et ses cousines ». Les deux toiles ont été peintes dans leur salon-atelier de la rue de Villejust à Paris et, si les jeunes femmes usent d’une touche très personnelle, elles ont des sources d’inspiration communes – le traitement du divan évoque la touche d’Auguste Renoir, quand la présence des écrans japonais est un clin d’œil à La Dame aux éventails d’Edouard Manet.
Paule Gobillard sera active durant cinquante ans, préférant sa carrière de peintre à une vie d’épouse. Elle vivra célibataire chez sa sœur Jeannie et son époux Paul Valéry. À travers des paysages, des portraits, des scènes de genre ou des natures mortes, elle parviendra à se faire une place parmi les impressionnistes et participera régulièrement au Salon d’automne.
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