Automobiles de collection : notre palmarès 2023
Une Ferrari 250 LM, une Citroën 2CV en bois, une Renault Type D de 1901, un Berliet GDR 7D… Du modèle le plus cher au plus surprenant, en passant par le plus ancien et le plus minimaliste, découvrez notre palmarès des automobiles de collection vendues aux enchères en 2023.
La plus chère
La voiture au top du palmarès est également l’automobile de collection la plus chère vendue sur le sol français depuis 2019 : une Ferrari 250 LM Berlinette adjugée 15 771 200 euros. Si ce modèle n’a pas couru les 24 Heures du Mans, il s’agit de la 10e Ferrari 250 LM sur les 32 exemplaires construits. La Ferrari 250 LM, une version berlinette de la 250 P, constitue un jalon dans l’histoire de Ferrari, puisqu’il s’agissait, jusqu’à 2023, de la dernière voiture portant Cheval Cabré à avoir remporté les 24 Heures du Mans. Elle célébrait en outre cette année son 60e anniversaire, la Ferrari 250 LM ayant été dévoilée au Salon de Paris en octobre 1963.
La plus surprenante
Qui pourrait deviner que, sous cette carrosserie de coupé moderne signée par l’Espagnol Pedro Serra, se cache une Citroën Dyane ? Baptisé Citroën Dyna M, ce véhicule brouille encore davantage les pistes avec son nom repris d’un modèle Panhard. Cet exemplaire unique a été réalisé sur la base d’une Citroën Dyane 6 à la demande d’un industriel espagnol et devait aboutir à une production en petite série en 1970 avant que son commanditaire ne décède. Il a été vendu 28 250 euros par Aguttes le 26 novembre à Paris.
La plus prestigieuse
Ce coupé chauffeur Rolls-Royce Phantom ll de 1934 incarne la voiture maître par excellence avec son compartiment arrière séparé par une vitre actionnable à manivelle, ses petits miroirs et sa marqueterie soignée. Motorisée par un 6 cylindres de huit litres, elle représentait alors le haut de gamme de la marque. Elle a été vendue 41 300 euros par la maison Jean Dit Cazaux et associés le 5 juillet à Bordeaux.
La plus artisanale
Cette 2CV très particulière se distingue par sa carrosserie unique, réalisée entièrement en bois par l’artisan Michel Robillard. Elle reprend les lignes exactes d’une AZ de 1955 et elle est constituée de bois de pommier, de poirier, de merisier et de noyer. Elle est pourtant entièrement fonctionnelle grâce à sa plateforme issue d’une authentique Citroën. Elle a été adjugée 210 000 euros par la maison Rouillac le 4 juin à Montbazon.
La plus exotique
Cette Citroën aux airs de Méhari reçoit pourtant une carrosserie en tôle. Ce modèle a été produit au Vietnam de 1969 à 1975 à 4 000 exemplaires à partir de plateformes de 2CV. Rarissime sur le sol européen, elle a trouvé preneur pour 9 840 euros lors de la vente réalisée par Aguttes avec l’Aventure Peugeot Citroën DS à Sochaux le 15 octobre.
La plus mignonne
Elle ressemble à une voiture de manège mais cette petite Rovin D4 de 1954 a pourtant bien été immatriculée. Elle appartient à la catégorie éphémère des micro-cars ce que traduit sa masse de 400 kg. Motorisée par un petit bicylindre de 13 ch, elle a connu un succès d’estime avec 400 unités produites. Cet exemplaire a été adjugé 9 000 euros par la maison Osenat à Epoqu’Auto Lyon le 12 novembre.
La plus minimaliste
Considérée comme l’une des toutes premières voitures sans permis, cette Véloto BL10 motorisée par un moteur de Solex est l’œuvre des établissements J. Bellier, qui furent précurseurs de cette catégorie de véhicule. Rare sur le marché, elle a été introduite en 1976 et pouvait filer à 40 km/h malgré sa puissance de seulement 3 ch. Elle a obtenu une enchère de 3 400 euros lors de la vente d’automne d’Aguttes du 26 novembre.
Le plus utilitaire
Conçu durant les années 1930, le Berliet GDR poursuit sa carrière dans l’immédiat après-guerre grâce à des améliorations techniques pertinentes. Il reste l’un des camions les plus emblématiques de la période et les plus appréciés des collectionneurs. En témoigne l’enchère de 101 680 euros remportée par ce modèle à benne de 1949, lors d’une vente organisée par la maison Rouillac à Cormenon le 30 septembre.
La plus ancienne
Les automobiles produites avant 1914 ont été relativement nombreuses aux enchères cette année, mais c’est cette Type D de 1901, produite trois ans seulement après le premier modèle construit par Louis Renault et encore motorisée par un moteur De Dion, qui remporte la palme de l’ancienneté. Cette voiture a appartenu à la même famille depuis sa sortie d’atelier jusqu’en 1996. Elle a été vendue 87 600 euros par Osenat à Lyon le 12 novembre.
La plus convoitée
Pour ses quarante ans, la Peugeot 205 a été l’une des stars des enchères de l’année 2023. Profitant de ce coup de projecteur, un cabriolet Roland Garros a été vendu 39 840 euros par Aguttes le 15 octobre. Ce modèle de première main affichait seulement 3 050 km au compteur. Il était présenté dans un état de conservation exceptionnel. Il a largement battu le précédent record établi en juillet 2017 à Monaco par Artcurial avec un exemplaire en état neuf affichant 12 700 km au compteur et vendu 25 200 euros.
Tous les prix sont indiqués frais de vente inclus.
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