
Bugatti et Georges Irat : un duo automobile de prestige pilote les enchères au Touquet
Rivalisant d’élégance, une Bugatti 49 de 1931 et une Georges Irat de 1937 animeront les enchères le 31 octobre au Touquet-Paris-Plage et en live. Retour sur ces deux voitures françaises emblématiques de l’avant-guerre qui seront proposées à la vente aux côtés de nombreuses automobiles de prestige, dont une Porsche 356 et de rares Alfa Romeo.
Bugatti s’est imposé parmi les collectionneurs comme le constructeur dont les voitures se rapprochent le plus des œuvres d’art. Une réputation qui doit beaucoup à la trajectoire de son fondateur, Ettore Bugatti, né dans une famille d’artistes, mais aussi à sa façon très particulière de concevoir et produire ses automobiles. Aussi, c’est toujours un événement lorsque l’une d’entre elles apparaît sur le marché. La Bugatti Type 49, proposée lors d’une vente d’automobiles de collection le 31 octobre au Touquet-Paris-Plage et en live sur Interencheres, est un châssis authentique sorti d’usine fin 1930. Elle a perdu sa carrosserie au cours de son existence et a donc été reproduite par un atelier spécialisé, en vue du mariage de la fille du propriétaire actuel. Ce modèle huit cylindres, estimé entre 350 000 et 400 000 euros, était particulièrement luxueux et abouti, au point d’être considéré par certains amateurs comme le meilleur jamais produit par la marque.
Georges Irat, une marque centenaire
La marque Georges Irat, dont le centenaire vient d’être célébré en grande pompe à Chatou, sa ville de naissance, a produit, à ses débuts, des automobiles presqu’aussi raffinées que les Bugatti. C’est cependant avec un petit roadster plus rustique qu’elle s’est fait connaître dans les années 1930. Doté de la traction avant et d’une ligne aussi basse que sportive, il a rencontré un certain succès et a attiré l’intérêt des collectionneurs dès les années 1960. Un modèle produit en 1937, en remarquable état et doté d’un moteur Ruby, sera proposé à la vente, avec une estimation comprise entre 30 000 et 40 000 euros.
Une Porsche 356 et de rares Alfa Romeo
Les classiques d’après-guerre seront également à l’honneur au Touquet, avec une Porsche 356 A de 1957 (85 000 — 95 000 euros), une Mercedes 230 SL Pagode de 1965 (50 000 — 60 000 euros) ou encore une Jaguar Type E Cabriolet 4.2 de 1968 (110 000 — 120 000 euros). La marque Alfa Romeo sera quant à elle représentée par une Giulietta Sprint Veloce de 1960, dotée de son moteur d’origine (60 000 — 70 000 euros), et un voluptueux coupé 2600 Sprint (50 000 — 60 000 euros), récemment révisé. Notons enfin la présence de nombreuses Youngtimers, dont une Aston Martin DB7 V12 Volante de 2002 (35 000 — 40 000 euros).
Enchérir | Suivez la vente d’automobiles de collection le 31 octobre en live sur interencheres.com
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