
Estimé 250 000 € - 350 000 €
Par OSENAT à Paris le 03/02/2024 : 1939 Talbot-Lago T23 Cabriolet Prototype par Henri Chapron
Carte grise française
Numéro de série : 93267
- Historique exceptionnel : prototype commandé par les usines Talbot aux ateliers Henri Chapron
- Restauration de grande qualité
Au début du XXème siècle le français Adolphe Clément (constructeur des modèles Clément-Bayard) et le britannique Charles Chetwynd-Talbot (président du British automobile commercial syndicate) décident de s’associer afin de fonder une nouvelle marque franco-britannique : Clément-Talbot.
A partir de 1922, la firme devenue complètement française se nomme désormais Talbot et décide de se lancer dans la compétition automobile. Fortement victorieuse que ce soit en France (comme lors des grands prix de l’ACF), en Angleterre (comme lors des grands prix du RAC) ou en Italie (Coppa Montenero).
Malgré ces succès, la firme connait de graves problèmes financiers et l’industriel italien Anthony Lago reprend la marque au milieu des années 30. Anthony Lago, ainsi à la tête de la Société des Automobiles Talbot, considère que la participation aux compétitions automobiles et la construction de véhicules de loisirs sont indissociables. Selon lui, les voitures étudiées pour la compétition doivent avoir une déclinaison sport accessible à la clientèle.
Le constructeur sera ainsi réputé pour ses mécaniques étroitement dérivées de la course automobile comme se sera le cas avec la T23. La T23 lancée en 1938 était le symbole du luxe de cette époque. Cette voiture aux formes gracieuses était également toujours autant sportive que Talbot le voulait pour ses modèles. Son moteur 6 cylindres de 3 996 cm3 et de 115 chevaux pouvait atteindre les 180 km/h.
Le modèle que nous vous proposons ici a été acquis par son propriétaire en 2009 auprès d’un collectionneur américain qui la possédait depuis une vingtaine d’années.
Réduite à l’état d’épave, il avait renoncé à la faire restaurer. Il pensait alors que la voiture avait été réquisitionnée et repeinte en noir par les troupes d’occupation allemande, puis importée aux Etats-Unis immédiatement après la Libération.
Mais la réalité était tout autre. Cette T23 n’a jamais été réquisitionnée. Elle a probablement passée toute la période de la guerre à l’abri des regards. Elle est ensuite passée dans les mains de plusieurs amateurs français et américains, le dernier d’entre eux l’ayant importée aux USA en 1956.
Il apparait que cette voiture fut une commande spécifique de Talbot à Henri Chapron en vue d’une fabrication en série. Elle a été livrée par Chapron en mai 1939 mais la déclaration de guerre a stoppé le projet. Elle est restée la propriété des usines Talbot jusqu’au 9 mai 1940, veille de l’offensive allemande. On retrouve ensuite la T23 en 1948 chez Charles Huc à Bordeaux. A partir de là, la liste des propriétaires est connue, de 1948 à nos jours.
1939 Talbot-Lago T23 Cabriolet Prototype by Henri Chapron
French registration
Serial number: 93267
- Exceptional history: prototype ordered by Talbot from the Henri Chapron workshops
- High-quality restoration
At the beginning of the 20th century, Frenchman Adolphe Clément (builder of the Clément-Bayard models) and British Charles Chetwynd-Talbot (president of the British automobile commercial syndicate) decided to join forces to found a new Franco-British brand: Clément-Talbot.
From 1922 onwards, the now completely French firm was called Talbot, and decided to enter motor racing. The company was highly successful in France (ACF Grand Prix), England (RAC Grand Prix) and Italy (Coppa Montenero).
Despite these successes, the company ran into serious financial problems, and Italian industrialist Anthony Lago took over the brand in the mid-30s. Anthony Lago, then head of the Société des Automobiles Talbot, considered that participation in motor racing and the construction of leisure vehicles were inseparable. In his view, cars designed for competition should have a sports version that was accessible to customers.
As a result, the automaker became renowned for its racing-derived powertrains, as was the case with the T23. Launched in 1938, the T23 was the epitome of luxury at the time. This gracefully shaped car was also always as sporty as Talbot wanted its models to be. Its 115 hp, 3,996 cm3 6-cylinder engine could reach speeds of up to 180 km/h.
The model we present here was acquired by its owner in 2009 from an American collector who had owned it for some twenty years.
Reduced to a wreck, he had given up on restoration. He thought the car had been requisitioned and repainted black by German occupation troops, then imported into the USA immediately after the Liberation.
But the reality was quite different. This T23 was never requisitioned. It probably spent the entire war period out of sight. It then passed through the hands of several French and American enthusiasts, the last of whom imported it to the USA in 1956.
It appears that this car was a specific order from Talbot to Henri Chapron for series production. It was delivered by Chapron in May 1939, but the declaration of war brought the project to a halt. It remained the property of the Talbot factories until May 9, 1940, the eve of the German offensive. The T23 was then sold to Charles Huc in Bordeaux in 1948. From then on, the list of owners is known, from 1948 to the present day. Voir le lot

Estimé 600 000 € - 900 000 €
Par OSENAT à Paris le 03/02/2024 : 1937 Talbot-Lago T150C Roadster
N° de série : 90010
Carte grise française
- Probablement la voiture du salon 1937
- Mécanique exceptionnelle
- Etat d’origine
- Désirable carrosserie
- Historique connu
Anthony Lago, célèbre Patron des Automobiles Talbot, considérait que la participation aux compétitions automobiles et la construction de véhicules de loisirs sont indissociables. Selon lui, les automobiles étudiées pour la compétition devaient avoir une déclinaison sport accessible à la clientèle. Le constructeur sera ainsi réputé pour ses mécaniques étroitement dérivées de la course automobile. La T150C, lancée en 1937 dérivait de cette vision, elle était le symbole de la voiture de course adaptée à une clientèle plus large. Cette automobile était bien évidemment toujours autant sportive que Talbot le voulait pour ses modèles. Son moteur 6 cylindres de 3 996 cm3 pouvait atteindre les 185 km/h.
L’exemplaire que nous proposons à la vente a été acquis neuf par Monsieur Fayet, industriel à Saint Etienne à l’occasion du Salon de l’Auto 1937. Salon où elle a très probablement été exposée, comme l’indique la date de première mise en circulation qui figure sur la Carte Grise actuelle : 16 novembre 1937 et le couvre-culasse bouchonné exclusivité des voitures du Salon. A la fin des années 40, Monsieur Fayet décida de donner un « coup de jeune » à la voiture en faisant modifier sa calandre et ses pare-chocs. Celui-ci disposait d’une petite collection de voitures de sport, elles étaient toutes de couleur rouge.
Dans les années 50, un de ses fils lui emprunta une d’entre-elles et perdit la vie à son volant. Monsieur Fayet décida alors de faire repeindre toutes ses voitures en noir. Le roadster changea donc de couleur et passa du rouge vif au noir le plus sombre. Monsieur Bruno Dalmas est le deuxième propriétaire. Entrepreneur en maçonnerie mais aussi collectionneur de véhicules anciens, il fit la connaissance de Monsieur Fayet durant les années 60. La T150C était abandonnée dans un hangar, posée sur des chandelles et recouverte de poussière. Il lui a fallu une dizaine d’années pour convaincre Monsieur Fayet de la lui céder, ce qui finit par arriver en 1977, soit 40 ans après sa première apparition au Salon de Paris.
Monsieur Dalmas la céda à son tour au propriétaire actuel en 2018, soit 41 ans après l’avoir sorti du hangar de Monsieur Fayet. De son propre aveu, il ne roula pas plus de 500 km pendant cette période mais il fit remettre la voiture en route et la fit repeindre en rouge et noir, les deux couleurs qui avaient été les siennes durant ses premières quarante années de vie. Aujourd’hui, la voiture est dans un très bel état d’origine et sa mécanique a été entièrement révisée.
1937 Talbot-Lago T150C Roadster
Serial number: 90010
French registration
- Probably the car of the 1937 show
- Exceptional mechanics
- Original condition
- Well-known history
Anthony Lago, the famous Patron of Automobiles Talbot, considered that participation in motor racing and the construction of leisure vehicles were inseparable. In his view, cars designed for competition should have a sports version that was accessible to customers. As a result, the company became renowned for its racing-derived powertrains. The T150C, launched in 1937, derived from this vision, and was the symbol of the racing car adapted to a broader clientele. Of course, this car was always as sporty as Talbot wanted its models to be. Its 6-cylinder, 3,996 cm3 engine could reach speeds of up to 185 km/h.
The example we are offering for sale was acquired new by Monsieur Fayet, an industrialist in Saint Etienne, on the occasion of the 1937 Salon de l'Auto. It was most probably exhibited at the Salon, as indicated by the date of first registration on the current Carte Grise: November 16, 1937, and the corked cylinder head cover, exclusive to Salon cars. At the end of the '40s, Monsieur Fayet decided to give the car a "facelift" by modifying the grille and bumpers. He had a small collection of sports cars, all in red.
In the 50s, one of his sons borrowed one of them and lost his life at the wheel. Monsieur Fayet decided to have all his cars repainted black. The roadster changed color from bright red to the darkest black. Mr Bruno Dalmas is the second owner. A masonry contractor and collector of vintage vehicles, he met Monsieur Fayet in the 1960s. The T150C had been abandoned in a shed, sitting on candles and covered in dust. It took him around ten years to convince Monsieur Fayet to sell it to him, which finally happened in 1977, 40 years after its first appearance at the Paris Motor Show.
Monsieur Dalmas in turn sold it to the current owner in 2018, 41 years after taking it out of Monsieur Fayet's hangar. By his own admission, he didn't drive the car more than 500 km during this period, but he had it put back on the road and repainted in red and black, the two colors that had been his for the first forty years of its life. Today, the car is in beautiful original condition and its mechanics have been completely overhauled. Voir le lot

Estimé 180 000 € - 220 000 €
Par OSENAT à Paris le 03/02/2024 : 1951 DELAHAYE 135 MS COACH BY FIGONI
Numéro de série : 801736
Carte grise Française
- Voiture personnelle de Joseph Figoni
- Dernière 135 carrossée par Figoni
- Historique connu
- Restauration de grande qualité
La Delahaye Type 135 est une voiture de prestige du constructeur automobile Delahaye, produite à 2 592 exemplaires entre l’automne 1935 et fin 1952. Elle a toujours été proposée avec un 6 cylindres en ligne de cylindrée plutôt conséquente. La 135 « MS », pour « Modifié Spécial », portera la puissance à 135 ch. Les Delahaye 135M et 135MS resteront en production jusqu’en 1954, année qui clôturera l’aventure de la marque.
L’histoire de notre voiture débute en janvier 1951 lorsque le châssis 801736 entre dans les ateliers de Figoni & Falaschi.
Pour Joseph Figoni un renouveau s’annonce en ce début des années 50, le modèle conserve son numéro d’immatriculation mais devient la propriété de la société Figoni & Cie. La page F & F est tournée mais la voiture conserve la petite plaque au bas de chaque portière. Il faut se renouveler tout en s’adaptant aux lignes qui évoluent et aux modes qui traversent l’Atlantique.
L’arrivée de la 235 sera l’occasion de passer à autre chose et ce châssis 801736 sera pour lui l’occasion de se projeter sur le nouveau modèle de la marque qui lui a valu tant de succès, notamment avec l’inauguration d’une nouvelle calandre horizontale. C’est le retour de J. Figoni à l’aérodynamique et à la ligne « sport ». La dernière carrosserie 135 du maître sera aussi et déjà sa première 235, le premier “prototype” de « l’Elfe ». Les lèveglaces électriques, les clignotants de direction, l’ouverture du coffre depuis l’habitacle, le poste radio, les lave-glaces, etc. sont autant de détails qui montrent une volonté de J. Figoni de se tourner vers l’avenir et la modernité. C’est dans ce contexte qu’il carrosse sa dernière réalisation sous l’égide de Falaschi. Ainsi, la voiture est immatriculée pour la première fois le 6 avril 1951 au nom de la société Figoni & Falaschi jusqu’au 3 juillet de la même année. Elle passe ensuite au nom de Joseph Figoni. Le 15 novembre 1951, la voiture conserve son numéro d’immatriculation mais devient la propriété de la société Figoni & Cie. La page F & F est tournée mais la voiture conserve la petite plaque au bas de chaque portière.
Plus d’informations, sont disponibles dans notre Ebook aux pages 40 et suivantes.
1951 DELAHAYE 135 MS COACH BY FIGONI
Serial number: 801736
French registration
- Joseph Figoni's personal car
- Last 135 bodied by Figoni
- Known history
- High-quality restoration
The Delahaye Type 135 is a prestige car from carmaker Delahaye, 2,592 of which were produced between the autumn of 1935 and the end of 1952. It was always offered with a 6-cylinder in-line engine of rather substantial displacement. The 135 "MS", for "Modifié Spécial", increased power to 135 hp.
The Delahaye 135M and 135MS will remained in production until 1954, the year in which the brand's adventure came to an end.
The story of our car begins in January 1951, when chassis 801736 enters the Figoni & Falaschi workshops.
For Joseph Figoni, the early '50s were a time of renewal: the model kept its registration number, but became the property of Figoni & Cie. The F & F page was turned, but the car retained the small plate at the bottom of each door. It was time to renew itself, while adapting to changing lines and fashions across the Atlantic.
The arrival of the 235 provided the opportunity to move on, and chassis 801736 gave him the chance to project himself onto the brand's most successful new model, featuring a new horizontal grille. It's J. Figoni's return to aerodynamics and "sporty" lines. The master's latest 135 body was also his first 235, the first "prototype" of the "Elf". Electric windows, direction indicators, trunk opening from the passenger compartment, radio, windscreen washers, etc. are just some of the details that show J. Figoni's determination to look to the future and modernity. It was against this backdrop that he built his latest model under the aegis of Falaschi. The car was first registered on April 6, 1951 in the name of Figoni & Falaschi until July 3 of the same year. It was then registered in the name of Joseph Figoni.
More information is available in our Ebook on pages 40 ff.
1951 DELAHAYE 135 MS Coach par Figoni
Numéro de série : 801736
Carte grise Française
- Voiture personnelle de Joseph Figoni
- Dernière 135 carrossée par Figoni
- Historique connu
- Restauration de grande qualité
La Delahaye Type 135 est une voiture de prestige du constructeur automobile Delahaye, produite à 2 592 exemplaires entre l’automne 1935 et fin 1952. Elle a toujours été proposée avec un 6 cylindres en ligne de cylindrée plutôt conséquente. La 135 « MS », pour « Modifié Spécial », portera la puissance à 135 ch. Les Delahaye 135M et 135MS resteront en production jusqu’en 1954, année qui clôturera l’aventure de la marque.
L’histoire de notre voiture débute en janvier 1951 lorsque le châssis 801736 entre dans les ateliers de Figoni & Falaschi.
Pour Joseph Figoni un renouveau s’annonce en ce début des années 50, le modèle conserve son numéro d’immatriculation mais devient la propriété de la société Figoni & Cie. La page F & F est tournée mais la voiture conserve la petite plaque au bas de chaque portière. Il faut se renouveler tout en s’adaptant aux lignes qui évoluent et aux modes qui traversent l’Atlantique.
L’arrivée de la 235 sera l’occasion de passer à autre chose et ce châssis 801736 sera pour lui l’occasion de se projeter sur le nouveau modèle de la marque qui lui a valu tant de succès, notamment avec l’inauguration d’une nouvelle calandre horizontale. C’est le retour de J. Figoni à l’aérodynamique et à la ligne « sport ». La dernière carrosserie 135 du maître sera aussi et déjà sa première 235, le premier “prototype” de « l’Elfe ». Les lèveglaces électriques, les clignotants de direction, l’ouverture du coffre depuis l’habitacle, le poste radio, les lave-glaces, etc. sont autant de détails qui montrent une volonté de J. Figoni de se tourner vers l’avenir et la modernité. C’est dans ce contexte qu’il carrosse sa dernière réalisation sous l’égide de Falaschi. Ainsi, la voiture est immatriculée pour la première fois le 6 avril 1951 au nom de la société Figoni & Falaschi jusqu’au 3 juillet de la même année. Elle passe ensuite au nom de Joseph Figoni. Le 15 novembre 1951, la voiture conserve son numéro d’immatriculation mais devient la propriété de la société Figoni & Cie. La page F & F est tournée mais la voiture conserve la petite plaque au bas de chaque portière.
Plus d’informations, sont disponibles dans notre Ebook aux pages 40 et suivantes.
1951 DELAHAYE 135 MS Coach by Figoni
Serial number: 801736
French registration
- Joseph Figoni's personal car
- Last 135 bodied by Figoni
- Known history
- High-quality restoration
The Delahaye Type 135 is a prestige car from carmaker Delahaye, 2,592 of which were produced between the autumn of 1935 and the end of 1952. It was always offered with a 6-cylinder in-line engine of rather substantial displacement. The 135 "MS", for "Modifié Spécial", increased power to 135 hp.
The Delahaye 135M and 135MS will remained in production until 1954, the year in which the brand's adventure came to an end.
The story of our car begins in January 1951, when chassis 801736 enters the Figoni & Falaschi workshops.
For Joseph Figoni, the early '50s were a time of renewal: the model kept its registration number, but became the property of Figoni & Cie. The F & F page was turned, but the car retained the small plate at the bottom of each door. It was time to renew itself, while adapting to changing lines and fashions across the Atlantic.
The arrival of the 235 provided the opportunity to move on, and chassis 801736 gave him the chance to project himself onto the brand's most successful new model, featuring a new horizontal grille. It's J. Figoni's return to aerodynamics and "sporty" lines. The master's latest 135 body was also his first 235, the first "prototype" of the "Elf". Electric windows, direction indicators, trunk opening from the passenger compartment, radio, windscreen washers, etc. are just some of the details that show J. Figoni's determination to look to the future and modernity. It was against this backdrop that he built his latest model under the aegis of Falaschi. The car was first registered on April 6, 1951 in the name of Figoni & Falaschi until July 3 of the same year. It was then registered in the name of Joseph Figoni.
More information is available in our Ebook on pages 40 ff. Voir le lot

Estimé 200 000 € - 250 000 €
Par OSENAT à Paris le 03/02/2024 : 1947 DELAHAYE 135 MS COUPE PAR H. CHAPRON
Numéro de série : 800501
Carte grise de collection
- Livrée neuve à Raymond Hubert
- Restauration de grande qualité
La Delahaye Type 135 est une voiture de prestige du constructeur automobile Delahaye, produite à 2 592 exemplaires entre l’automne 1935 et fin 1952.
Elle a toujours été proposée avec un 6 cylindres en ligne de cylindrée plutôt conséquente. La 135 « MS », pour « Modifié Spécial », porte la puissance à 135 ch.
Conçue par le designer Jean François et inspirée du style Art déco en vogue à l’époque, elle est victorieuse de nombreux concours d’élégance, avec ses diverses variantes de carrosseries des plus prestigieux carrossiers français indépendants de l’époque (dont Antem, Chapron, Dubos Frères, Figoni, etc).
Delahaye habillait peu ses automobiles mais livrait l’ensemble châssis-moteur aux nombreux carrossiers qui s’en chargeaient ensuite. Cela offrait de nombreuses possibilités de dessin et d’interprétation d’un châssis.
Après-guerre, la 135 constitue encore la raison d’être du constructeur Delahaye. Bien que la guerre interrompe la fabrication de la 135 « normale », la Delahaye 135M reprend vite, toujours carrossée par les mêmes maîtres français.
Ainsi, les Delahaye 135M et 135MS restent en production jusqu’en 1954 quand arrive la 235 qui clôturera l’aventure de la marque.
La voiture que nous présentons a été acquise au salon de Paris 1947 par Me Raymond Hubert. L’avocat s’était rendu célèbre en faisant acquitter la fille de Guillaume Seznec, laquelle avait assassiné son mari. Il s’agit probablement du premier Coupé Grand Luxe
Carrossé par Chapron après-guerre. En effet, il a encore son pare-brise d’un seul tenant. Par la suite, le pare-brise sera en “V”.
Il nous a été dit néanmoins que les couleurs d’origine (bleu et rouge) auraient déplu à Me Hubert et qu’il l’aurait fait repeindre en deux couleurs plus claires sans que l’on sache lesquelles.
De fait, on retrouve la Delahaye en 1992 participant au Tour de France Automobile avec d’autres couleurs.
Par la suite, dans les années 2000 elle arbore une nouvelle robe en rouge et blanc. Enfin, elle est repeinte au début des années 2010 lors de sa restauration en gris métallisé qui était une couleur Chapron à l’époque de sa sortie.
1947 DELAHAYE 135 MS COACH BY H. CHAPRON
Serial number: 800501
Collector's registration
- Delivered new to Raymond Hubert
- High-quality restoration
The Delahaye Type 135 is a prestige car built by Delahaye, 2,592 of which were produced between the autumn of 1935 and the end of 1952.
It was always offered with a 6-cylinder in-line engine of rather substantial displacement. The 135 "MS", for "Modifié Spécial", increases power to 135 hp.
Designed by Jean François and inspired by the Art Deco style in vogue at the time, it won numerous Concours d'Elegance, with its various body variants from the most prestigious independent French coachbuilders of the time (including Antem, Chapron, Dubos Frères, Figoni, etc.).
Delahaye did little customizing of its cars, but delivered the chassis-engine assembly to the many coachbuilders who then took care of the rest. This opened up a wide range of possibilities for chassis design and interpretation.
After the war, the 135 was still Delahaye's raison d'être. Although the war interrupted production of the "normal" 135, the Delahaye 135M soon resumed production, still bodied by the same French masters.
Thus, the Delahaye 135M and 135MS remained in production until 1954, when the 235 arrived, bringing the brand's adventure to a close.
The car presented here was purchased at the 1947 Paris Motor Show by Me Raymond Hubert. The lawyer had made a name for himself by acquitting Guillaume Seznec's daughter, who had murdered her husband. Probably the first Coupé Grand Luxe
bodied by Chapron after the war. Indeed, it still has its one-piece windshield. Later, the windshield will be V-shaped.
We were told, however, that the original colors (blue and red) would have displeased Me Hubert and that he had it repainted in two lighter colors, although we don't know which.
In fact, in 1992, the Delahaye took part in the Tour de France Automobile in a different color scheme.
Later, in the 2000s, it was given a new red and white coat. Finally, in the early 2010s, it was repainted in metallic grey, a Chapron color at the time of its release. Voir le lot

Estimé 140 000 € - 180 000 €
Par OSENAT à Paris le 03/02/2024 : 1939 Talbot-Lago T23 Cabriolet Usine
Carte grise française de collection
Numéro de série : 93261
- Un des plus beaux cabriolet usine
- Restauration de grande qualité
- Ex Dupont
Au début du XXème siècle le français Adolphe Clément (constructeur des modèles Clément-Bayard) et le britannique Charles Chetwynd-Talbot (président du British automobile commercial syndicate) décident de s’associer afin de fonder une nouvelle marque franco-britannique : Clément-Talbot.
A partir de 1922, la firme devenue complètement française se nomme désormais Talbot et décide de se lancer dans la compétition automobile. Fortement victorieuse que ce soit en France (comme lors des grands prix de l’ACF), en Angleterre (comme lors des grands prix du RAC) ou en Italie (Coppa Montenero).
Malgré ces succès, la firme connait de graves problèmes financiers et l’industriel italien Anthony Lago reprend la marque au milieu des années 30. Anthony Lago, ainsi à la tête de la Société des Automobiles Talbot, considère que la participation aux compétitions automobiles et la construction de véhicules de loisirs sont indissociables. Selon lui, les voitures étudiées pour la compétition doivent avoir une déclinaison sport accessible à la clientèle.
Le constructeur sera ainsi réputé pour ses mécaniques étroitement dérivées de la course automobile comme se sera le cas avec la T23.
La T23 lancée en 1938 était le symbole du luxe de cette époque. Cette automobile aux formes gracieuses était également toujours autant sportive que Talbot le voulait pour ses modèles. Son moteur 6 cylindres de 3 996 cm3 et de 115 chevaux pouvait atteindre les 180 km/h. L’exemplaire que nous proposons à la vente ne possède pas de détail sur son premier propriétaire bien que son premier numéro minéralogique aurait été le 888 W1. C’est ainsi que Monsieur Dupont (ex-président du Club Talbot) l’aurait découverte à l’état d’épave, à côté d’une autre dans le même état.
Elles étaient de couleur blanche. En 1985, elle apparaît en possession de Monsieur Mimieux.
Entre 1990 et 2002, elle aurait appartenu à Mr Lelièvre (avec comme numéro d’immatriculation 519 CYH 77) qui la cède ensuite à Monsieur Fabre le 17 janvier 2003.
C’est auprès de Monsieur Fabre que notre collectionneur en fera l’acquisition
1939 Talbot-Lago T23 Cabriolet
French collector's registration
Serial number : 93261
- One of the most beautiful factory convertibles
- High-quality restoration
- Ex Dupont
At the beginning of the 20th century, Frenchman Adolphe Clément (builder of the Clément-Bayard models) and British Charles Chetwynd-Talbot (president of the British automobile commercial syndicate) decided to join forces to found a new Franco-British brand: Clément-Talbot.
From 1922 onwards, the now completely French firm was called Talbot, and decided to enter motor racing. The company was highly successful in France (ACF Grand Prix), England (RAC Grand Prix) and Italy (Coppa Montenero).
Despite these successes, the company ran into serious financial problems, and Italian industrialist Anthony Lago took over the brand in the mid-30s. Anthony Lago, now head of the Société des Automobiles Talbot, considered that participation in motor racing and the construction of leisure vehicles were inseparable. In his view, cars designed for competition should have a sports version that was accessible to customers.
As a result, the automaker became renowned for its racing-derived powertrains, as was the case with the T23.
Launched in 1938, the T23 was the epitome of luxury at the time. This gracefully shaped car was also as sporty as Talbot wanted its models to be. Its 6-cylinder, 3,996 cm3, 115 hp engine could reach speeds of up to 180 km/h. The car we are offering for sale has no details of its first owner, although its first registration number would have been 888 W1. This is how Mr. Dupont (ex-president of the Talbot Club) is said to have discovered it as a wreck, next to another in the same condition.
Both were white. In 1985, it appeared in the possession of Monsieur Mimieux.
Between 1990 and 2002, it was owned by Mr. Lelièvre (with registration number 519 CYH 77), who then sold it to Mr. Fabre on January 17, 2003.
It was from Monsieur Fabre that our collector acquired the car. Voir le lot

Estimé 130 000 € - 170 000 €
Par OSENAT à Paris le 03/02/2024 : 1951 DELAHAYE 235 Cabriolet par H. Chapron
N° de série : 818003
Carte grise collection
Ex Willy Breitling
Etat d’origine
Voiture de Salon de Paris 1951 et du Salon de Genève 1952
130 000 - 170 000 €
La Delahaye type 235 est un modèle automobile de luxe du constructeur français Delahaye fabriqué d’octobre 1951 à mai 1954. Le type 235 sera produit à 84 exemplaires, dont beaucoup carrossés par Henri Chapron, ce qui en fait une automobile rare et singulière.
En juillet 1954, il disparaît en même temps que la marque Delahaye et sera donc son tout dernier modèle de luxe. Dérivée du type 135, la 235 reprend son moteur 6 cylindres poussé de 130 à 152 ch pour 180 km/h en pointe. La conduite est toujours à droite, les freins toujours à câbles et la transmission est toujours assurée par la boîte à rapports Cotal.
En fait, la Delahaye 235 est une automobile très conservatrice.
L’exemplaire que nous proposons à la vente a été expédié dans les ateliers d’Henri Chapron en juillet 1951. C’est le troisième châssis produit par les usines Delahaye et ce sera le premier cabriolet construit par Henri Chapron sur un châssis 235.
Présentée au « Salon de Paris » à l’automne 1951, cette Delahaye aurait par la suite été exposée au Salon de Genève par le garage Montchoisy où son premier propriétaire, Willy Breitling, en fit l’acquisition. Willy Breitling cède en 1957 la voiture à son entreprise « G. Léon Breitling SA & Cie ». Nous ne savons pas combien de temps le cabriolet conserve son statut de véhicule de fonction mais les témoignages recueillis laissent à penser qu’aucun nouveau propriétaire ne se présente avant la fin des années 60.
Nous possédons, de manière plus ou moins précise, l’historique des différentes mains par lesquelles cette automobile est passée, jusqu’à atterrir entre celles du propriétaire actuel le 22 février 2010. Depuis, elle a été conduite régulièrement et entretenue.
Elle n’a jamais été restaurée. Elle se présente ainsi dans un bel état d’origine. Sur la route, la voiture se révèle confortable, on est vraiment à l’aise, les sièges arrière sont spacieux et on apprécie la souplesse des suspensions ainsi que la douceur de la boite Cotal.
1951 DELAHAYE 235 Cabriolet by H. Chapron
Serial no : 818003
Carte grise collection
Ex Willy Breitling
Original condition
1951 Paris Show and 1952 Geneva Show car
130 000 - 170 000 €
The Delahaye type 235 is a luxury automobile model produced by the French manufacturer Delahaye from October 1951 to May 1954. A total of 84 examples of the type 235 were produced, many of them bodied by Henri Chapron, making it a rare and singular automobile.
In July 1954, it disappeared at the same time as the Delahaye brand, becoming its very last luxury model. Derived from the type 135, the 235 uses the same 6-cylinder engine, boosted from 130 to 152 hp for a top speed of 180 km/h. Driving is still right-hand drive, brakes are still cable-actuated, and the transmission is still provided by the Cotal gearbox.
In fact, the Delahaye 235 is a very conservative car.
The example we are offering for sale was shipped from Henri Chapron's workshops in July 1951. It was the third chassis produced by the Delahaye factories, and the first cabriolet built by Henri Chapron on a 235 chassis.
Presented at the "Salon de Paris" in autumn 1951, this Delahaye was later exhibited at the Geneva Salon by the Montchoisy garage, where its first owner, Willy Breitling, acquired it. In 1957, Willy Breitling sold the car to his company "G. Léon Breitling SA & Cie". We don't know how long the cabriolet retained its status as a company car, but evidence suggests that no new owner came forward until the late 1960s.
We have a more or less precise record of the various hands through which this car has passed, until it landed in the hands of the current owner on February 22, 2010. Since then, it has been regularly driven and maintained.
It has never been restored. As a result, it presents itself in beautiful original condition. On the road, the car proves comfortable, you're really at ease, the rear seats are roomy and you appreciate the supple suspension and smoothness of the Cotal gearbox. Voir le lot

Estimé 600 € - 900 €
Par OSENAT à Paris le 03/02/2024 : Important lot de divers catalogues
Delahaye ; Delage ; Cotal ; Voisin ;
Talbot Voir le lot

Estimé 600 € - 900 €
Par OSENAT à Paris le 03/02/2024 : Revues « La Vie au Grand Air »
1898 ; 1900 ; 1901 ;
1902 ; 1903 ; 1904 ; 1905 ; ainsi que 21 numéros du
Salon de l’Auto et l’année complète 1921 ; et le rare
numéro de 1937.
1921 – La vie au Grand Air / 1924 – L’Illustration /
1929 – La Vie Automobile / 1929 – L’Illustration /
1930 – La Vie Automobile / 1934 – L’Illustration /
1935 – La Vie Automobile / 1936 – La Vie Automobile
/ 1936 – L’Illustration / 1937 – En Avant / 1937 – La
Vie Automobile / 1937 – Le Monde Illustré / 1938
– La Vie Automobile / 1938 – Automobilia / 1938
– L’Action Automobile / 1946 – La Vie Automobile
/ 1946 – L’Illustration / 1947 – La Vie Automobile /
/ 1948 – La Vie Automobile / 1948 – L’équipement
Automobile / 1949 – Revue Technique Automobile Voir le lot

Estimé 300 € - 500 €
Par OSENAT à Paris le 03/02/2024 : Lot de 2 gouaches : Chapron pour Cadillac et
Labourdette pour Bugatti Voir le lot