Le 15 septembre 2023 | Mis à jour le 15 septembre 2023

Deux Alfa Spider et de nombreux Solex aux enchères à Gouzon

par Magazine des enchères

Le commissaire-priseur Pierre Turpin proposera aux enchères, le 17 septembre dans la Creuse, des automobiles et des motos anciennes, ainsi qu’une large sélection de Solex emblématiques de la France des années 1960 et 1970. Tour d’horizon.

 

Pour beaucoup de Français, le Solex a été le moyen d’accéder à la mobilité motorisée à partir de 1946, à tel point qu’il a acquis une notoriété nationale et une présence massive sur les routes jusque dans les années 1980, avant d’être supplanté par les mobylettes. Longtemps oubliés, ils suscitent l’intérêt des collectionneurs qui y voient un moyen de s’offrir à petit prix un objet emblématique, vivant mais moins encombrant et complexe qu’une voiture ou moto. Une dizaine de Solex défileront sous le marteau du commissaire-priseur Pierre Turpin le 17 septembre à Gouzon, dans la Creuse. Le plus original d’entre eux est un Solex 3800 S aux couleurs de la poupée Barbie destiné à la décoration d’un magasin et le plus moderne un Solex Tenor, le dernier modèle conçu par la marque : son architecture de cyclomoteur signait la fin du moteur sur roue typique. Tous ces deux roues font l’objet d’estimations très basses de 50 à 300 euros mais attention, la demande est de plus en plus soutenue, ainsi que nous le révélions dans une étude sur les deux-roues de collection publiée en décembre 2022. 

 

 

Alfa Spider et Citroën ID dans des configurations rares

Du côté des automobiles, la vacation compte plusieurs modèles intéressants dont deux Alfa Spider. Le plus recherché est un « Coda Tronca » 1750 de 1971 qui conserve la pureté esthétique des origines. Exempt de rouille, il a fait l’objet d’une belle remise en état, ce qui est rassurant sur cette version très sujette à la corrosion (25 000 – 28 000 euros). Plus accessible, le second exemplaire est un « Aerodinamica » de 1983 pourvu de l’intéressant moteur deux litres. Doté d’un rare intérieur marron, il se trouve dans un bel état et profite d’une capote neuve : une belle opportunité pour cette italienne encore très accessible (10 000 – 12 000 euros). 

Notons également une intéressante Citroën ID 19B présentée dans une version de transition. Cet exemplaire de 1969, doté d’un moteur rénové ainsi que d’une peinture et sellerie récentes, bénéficie de l’avant caréné mais encore de l’ancien tableau de bord, entièrement noir, une spécificité de ce millésime. L’exemplaire proposé a l’avantage de ne pas avoir été modifié et d’avoir conservé toutes les particularités des ID, y compris les cornets de clignotants spécifiques et les petits enjoliveurs (10 000 – 12 000 euros).

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