Estimé 900 000 € - 1 200 000 €
Par AGUTTES à Paris le 01/12/2024 : Aston Martin DB4 Convertible Serie 5 – 1962
Châssis n° DB4C/1086/R
Carte grise française de collection
French historic registration title
« Une très exclusive DB4 Convertible, dans un état exceptionnel »
“A very exclusive DB4 Convertible, in exceptional condition”
Avec la DB4, Aston Martin entre en 1958 dans la modernité
des Swinging Sixties : châssis redessiné, freins à disques sur
les quatre roues, et nouveau moteur 6-cylindres double arbre
à cames en tête, le tout habillé d’une robe intemporelle signée
Touring. Au sommet de la gamme, la Serie 5, ultime évolution du
modèle, bénéficiant de nombreuses améliorations, esthétiques
et techniques, préfigurant la DB5. Au lancement de la Série 4,
en 1961, la firme de Newport Pagnell dévoile également une très
exclusive version Convertible, toujours carrossée par Touring,
qui sera fabriquée à 70 exemplaires (Séries 4 et 5 confondues),
6 exemplaires de moins que la légendaire DB4 GT ! La voiture
qui illustre ces pages, est l’une de ces très rares et désirables
DB4 Convertible…
Le châssis DB4C/1086/R est sorti des usines de Newport Pagnell
à la fin du mois de novembre 1962 (la carte grise française indique
étonnamment une mise en circulation en septembre 1961). Elle
était alors de couleur Dubonnet Rosso, avec cuir Connolly White
Gold. Après deux propriétaires connus en Grande-Bretagne,
et quelques services effectués à l’usine (le dernier inscrit dans
les registres datant de 1968, alors que la voiture totalise un
peu plus de 25 000 miles), il semble que la voiture ait rejoint
le territoire Belge, avant que l’on ne la retrouve immatriculée à
Paris, en 1987, alors qu’elle vient d’être acquise par un amateur
français, lors d’une vente aux enchères.
Dédouanée et dument immatriculée en France, il l’utilisera
pendant près de 20 ans, lui prodiguant les soins et l’entretien
à la hauteur de son exclusivité. Il la revendra au milieu des
années 2000 à un grand collectionneur français, qui lui offrira
la restauration qu’elle mérite, pour plus de 100 000 £, chez
les meilleurs spécialistes anglais, dont Spray Tec Restorations
Limited. Les travaux, échelonnés entre 2006 et 2007, redonneront
toute la superbe à cette auto qui se présente aujourd’hui à
nous dans un état proche de sa sortie d’usine. En témoignent
les prix que lui a décerné l’Aston Martin Owners Club (AMOC)
himself depuis lors…
With the DB4, Aston Martin entered the modern era of the Swinging
Sixties in 1958, with a redesigned chassis, four-wheel disc
brakes and a new 6-cylinder twin overhead camshaft engine, all
dressed in a timeless Touring design. At the top of the range was
the Serie 5, the ultimate evolution of the model, benefiting from
numerous aesthetic and technical improvements, foreshadowing
the DB5. When the Series 4 was launched in 1961, the Newport
Pagnell firm also unveiled a very exclusive Convertible version,
still bodied by Touring, of which 70 were produced (Series 4
and 5 combined), 6 fewer than the legendary DB4 GT! The car
illustrating these pages is one of these very rare and desirable
DB4 Convertibles...
Chassis DB4C/1086/R left the Newport Pagnell factory at the
end of November 1962. It was then painted Dubonnet Rosso,
with Connolly White Gold leather. After two known owners in the
UK, and a few factory services (the last one recorded in 1968,
when the car had just over 25,000 miles on the clock), the car
seems to have made its way to Belgium, before being registered
in Paris in 1987, when it was acquired by a French enthusiast.
Once it had been sold and duly registered in France, he used it
for almost 20 years, giving it the care and maintenance it deserved.
In the mid-2000s, he sold it to a major French collector, who
gave it the restoration it deserved, at a cost of over £100,0000,
carried out by the best British specialists, including Spray Tec
Restorations Limited. The work, which was carried out over 2006
and 2007, restored the car to its former glory, and it now appears
in near-factory condition. - The Aston Martin Owners Club (AMOC)
himself has since awarded the car a number of prizes... Voir le lot
Estimé 700 000 € - 900 000 €
Par AGUTTES à Paris le 01/12/2024 : Aston Martin DB5 – 1964
Châssis n° DB5/1586R
Carte grise française
French registration title
« Une DB5 restaurée à des standards plus élevés que ceux de la marque ! »
“A DB5 restored to higher standards than those of the brand!”
Présentée en juillet 1963, la DB5 est, plus qu’un nouveau modèle
de la marque de Newport Pagnell, une sorte d’évolution de la
déjà iconique DB4. Le changement le plus important se trouve
sous le capot moteur, ce dernier bénéficiant d’une cylindrée
augmentée à 4 l (contre 3,6 l pour la précédente mouture du
6-cylindres double arbre à cames en tête), gavé par trois carburateurs
SU et rapidement associé à une boîte ZF 5-vitesses
avec overdrive, permettant à l’ensemble de développer 282 ch
à 5 500 tr/min. Extérieurement, peu de choses différenciaient
la DB5 des dernières DB4 Série 5, mais quelques évolutions
techniques faisaient discrètement évoluer l’auto comme l'alternateur,
les freins à disque Girling à la place des Dunlop,
les vitres Sundym, les glaces électriques et le compteur de
pression d'huile en série.
Lors de sa présentation, aucune autre voiture de série n’égalait
l’Aston-Martin DB5. Chauvinisme anglais ? Voici ce qu’écrivait un
journaliste de The Motor après son essai : « Comme toutes les
Grand Tourisme classiques, elle fait rimer vitesse élevée avec
confort et plus vous la poussez, plus elle vous procure de plaisir.
La DB5 est vraiment divertissante pour ceux qui sont capables
d'en exploiter les incroyables performances, la tenue de route
et le freinage. Elle transportera aussi quatre personnes (tout
juste) et quelques bagages, les besoins d'une famille (si besoin)
n'étant pas complètement sacrifiés à la vitesse et à l'élégance.
» 60 ans plus tard, le charme et la magie opèrent toujours…
La voiture qui illustre ces pages a une histoire étonnante. Vendue
neuve en Angleterre et immatriculée pour la première fois le 22
mai 1964 avec le numéro 4 LLP, cette RHD d’origine (Right Hand
Drive) fut acquise d’occasion, en 1972, par un jeune homme de 26
ans, en remplacement de… sa Triumph TR4A. Le prénommé Roy
va conserver la voiture jusqu’à la fin des années 2000, période
à laquelle elle est achetée par Alain Aziza, PDG du garage Auto
Performance, importateur officiel Aston Martin pour la France.
Au préalable, la voiture avait été restaurée sous la supervision
de Roy, entre 2006 et 2007, chez l’une des plus renommées
officines anglaises spécialises en la matière : Trinity Engineering,
ayant elle-même sous-traité la partie carrosserie à Southern
Classics. Deux classeurs de photos témoignent de la qualité
et de l’ampleur des travaux réalisés. La voiture entièrement
reconstruite, avec, de l’aveu de Roy, des exigences supérieures
à celles de l’usine en période, est matching numbers, toujours
équipée de son moteur 400/1537. Repeinte en Silver Birch avec
intérieur cuir bordeaux, la voiture est encore à ce jour dans un
état exceptionnel.
Achetée par un grand collectionneur de la marque au décès
d’Alain Aziza en 2021, cette DB5 est encore à ce jour l’un des
plus beaux exemplaires disponibles sur le marché, iconique dans
cette combinaison de couleurs qui lui sied si bien. Serez-vous
le prochain passeur de témoin de cette exceptionnelle Aston
Martin à l’histoire enviée ?
Introduced in July 1963, the DB5 was more than just a new
model from the Newport Pagnell-based marque, it was a sort
of evolution of the already iconic DB4. The biggest change was
to be found under the bonnet, with the engine's displacement
increased to 4 litres (compared with 3.6 litres for the previous
version of the 6-cylinder double overhead camshaft), fed by
three SU carburettors and quickly combined with a ZF 5-speed
gearbox with overdrive, enabling the unit to develop 282 hp at
5,500 rpm. Externally, there was little to differentiate the DB5 from
the latest DB4 Series 5, but a number of technical evolutions
discreetly enhanced the car, such as the alternator, Girling disc
brakes instead of Dunlops, Sundym windows, electric windows
and an oil pressure gauge as standard.
At the time of its presentation, no other production car matched
the Aston-Martin DB5. British chauvinism? Here's what a journalist
from The Motor wrote after his test drive : "Like all classic GT cars,
it combines enormous speed with comfort and the more you put
into your driving, the more the car returns for your entertainment.
And the DB5 really is entertaining to anyone who can exploit its
outstanding performance, handling and brakes. It will also carry
four people (just) and a fair amount of luggage so the merits of
family transport (if need be) have not been entirely sacrificed to
speed and elegant looks." 60 years later, the charm and magic
are still working...
The car that illustrates these pages has an astonishing history.
Sold new in England and first registered on 22 May 1964 with the
number 4 Voir le lot
Estimé 220 000 € - 280 000 €
Par AGUTTES à Paris le 01/12/2024 : Aston Martin DB6 Mk1 Sports Saloon– 1964
Châssis n° DB6/3209/R
Carte grise française de collection
French historic registration title
« Une DB6 matching numbers et colors, qui a bénéficié de plus de 70 000 £ de frais en 10 ans ! »
“ A DB6 matching numbers and colours, which has benefited from over £70,000 in expenses over 10 years!”
Dernière évolution d’une lignée dévoilée en 1958, la DB6 fut
présentée au salon de Londres 1965 et en constitue une sorte
d’aboutissement, même si elle a, au fil des ans, perdu la sportivité
qui caractérisait les premières moutures, évoluant d’une auto
de sport à une Grand Tourisme. Après la boîte de vitesses
automatique, inaugurée avec la DB5, c’est l’habitabilité qui est
revue, puisque la nouvelle née, plus longue et plus haute que sa
grande soeur, inaugure deux vraies places arrière, du jamais vu
sur une Aston de l’ère David Brown. Plus lourde également, elle
a toujours recours au 6-cylindres double arbre à cames en tête
de ses devancières, développant désormais 286 ch, accouplé
au choix, à la boîte de vitesses manuelle ZF à 5 rapports, ou à
la boîte automatique Borg-Warner à 3 rapports.
L'Aston Martin DB6 marque la fin d’une époque, où le style
combinait différents caractères, racé, élégant et sportif. C'est
aussi l'un des tous derniers modèles dotés du mythique
6-cylindres en ligne double ACT, puisque la DBS « popularisera »
le V8. L'aérodynamisme amélioré, l'allongement de l'empattement
et du châssis, ainsi que le repositionnement du pont arrière,
lui permettent d'atteindre une vitesse de pointe de 240 km/h
en transportant plus confortablement que sa devancière 4
passagers. Avec son arrière entièrement redessiné et son
becquet supérieur destiné à contrer la portance aérodynamique
et à réduire la résistance à l'air, la nouvelle DB6 en impose, et
saura séduire quelques 1 327 clients.
La voiture qui illustre ces pages est sortie d’usine en novembre
1967. Cette Mk1 est en configuration conduite à droite et boîte
de vitesses automatique, bénéficie d’une carrosserie couleur
blanc Platinum, avec une sellerie en cuir Connolly Dark Blue. Une
combinaison très élégante pour une GT, qu’elle arbore encore
aujourd’hui. La voiture est restée en Angleterre jusqu’au milieu
des années 2010, période à laquelle elle fut importée par son
propriétaire, le plus francophile des journalistes de télévision
britanniques, Philip Turle, lors de son installation en France. Le
dossier qui accompagne la voiture comporte plus de 70 000
£ de factures de suivi, d’entretien et de restaurations diverses
étalées sur une dizaine d’années.
La voiture se présente à nous dans un très bel état de
fonctionnement, encore accompagnée d’une copie du registre
usine, de son certificat de garantie usine, de son instruction
book et de son carnet d’entretien, tamponné jusqu’en 1973,
alors qu’elle totalisait un peu plus de 33 000 miles au compteur.
Des éléments qui semblent également indiquer que la voiture
eut 4 propriétaires jusqu’à ce jour, en incluant l’actuel, grand
collectionneur de la production de Newport Pagnell.
Peut-être la plus accessible des Aston Martin dans la lignée
des DB, la DB6 est un jalon essentiel dans l’histoire la marque,
symbolisant le passage de la tradition à la modernité. Cet
exemplaire, dans un très bon état de fonctionnement, et
dans une configuration de couleurs attrayante, saura séduire
l’amateur du genre.
The latest evolution of a line unveiled in 1958, the DB6 was
presented at the 1965 London Motor Show and constitutes a sort
of culmination, even if it has, over the years, lost the sportiness
that characterized the first versions, evolving from a sports car
to a GT. After the automatic gearbox, inaugurated with the DB5,
it is the habitability that is revised, since the new born, longer
and higher than its big sister, inaugurates two real rear seats,
something never seen before on an Aston of the David Brown
era. Also heavier, it still uses the 6-cylinder double overhead
camshaft of its predecessors, now developing 286 hp, coupled
with the choice of the ZF 5-speed manual gearbox, or the Borg-
Warner 3-speed automatic gearbox.
The Aston Martin DB6 marks the end of an era, where style
combined different characters, racy, elegant and sporty. It is also
one of the very last models equipped with the legendary 6-cylinder
in-line DOHC, since the DBS will "popularize" the V8. The improved
aerodynamics, the lengthening of the wheelbase and chassis,
as well as the repositioning of the rear axle, allow it to reach a
top speed of 240 km/h while transporting 4 passengers more
comfortably than its predecessor. With its completely redesigned
rear and its upper spoiler designed to counter aerodynamic lift
and reduce air resistance, the new DB6 is imposing, and will
seduce some 1,327 customers.
The car that illustrates these pages left the factory Voir le lot
Estimé 300 000 € - 400 000 €
Par AGUTTES à Paris le 01/12/2024 : Aston Martin DB2 Drophead Coupe – 1953
Châssis n° LML/50/384
Carte grise française de collection
French historic registration title
« Française d’origine, cette rarissime DB2 Cabriolet eut également d’illustres propriétaires ! »
“Originally French, this extremely rare DB2 Cabriolet also had illustrious owners!”
En 1947, l’homme d’affaires David Brown, déjà propriétaire d’Aston
Martin, rachète Lagonda, et dispose par là-même du très bien
né moteur 6-cylindres à double arbre à cames en tête de 2,6
l conçu par Willie Watson… sur commande du génial Walter
Owen Bentley, pour équiper sa future sportive. Présentée en
avril 1950, la DB2 devait beaucoup à la « DB1 » (en fait nommé
2 Litre Sport), dont le châssis, modifié et raccourci, s’inspirait
grandement. Niveau carrosserie, on restait en extase devant
cette élégance intemporelle et cette inspiration très italienne. En
1952, John Bolster d'Autosport appréciait les performances hors
du commun de la DB2, et soulignait la sécurité et la versatilité
de la voiture : « Que ce soit pour faire du shopping, pour aller
au théâtre, pour de longs trajets ou même pour courir au Mans,
il sera difficile de trouver une voiture plus parfaite que l'Aston
Martin. »
Fin 1950, l’usine dévoila une version Cabriolet toute aussi
élégante, et quand la production cessa, en avril 1953, un total
de 411 DB2 avaient été produites dont 98 cabriolets.
Le superbe cabriolet qui illustre ces pages sortit d’usine en
juillet 1953, avec une combinaison de couleurs Steel Dust, cuir
Connolly rouge et capote grise… Il avait également la particularité
d’être en LHD (Left Hand Drive) puisqu’à destination du marché
français. Son premier propriétaire, domicilié à Paris, Boulevard
de Courcelles, s’appelait Guy Schoelier. On la retrouve courant
des années 1990 en Savoie, avant que le chanteur américain
David McNeil, fils de l’immense peintre Marc Chagall ne l’acquiert.
C’est lui qui confia l’entretien complet de cette Aston Martin
à British Motors, concessionnaire Aston Martin à Monaco, où
il résidait alors. En 2008, le moteur a été complètement refait
avec fabrication d'une nouvelle culasse en Angleterre, puis les
freins, et tous les organes moteurs usagés, et l'embrayage.
En 2014, elle fut vendue aux enchères, et intégra la collection
personnelle d’Alain Aziza, PDG d’Auto Performance, importateur
officiel de la marque pour la France. Elle fut après son décès,
intervenu en 2021, cédée au propriétaire actuel, un français
grand connaisseur des productions de Newport Pagnell.
Cette DB2 est un des 75 cabriolets en conduite à gauche jamais
fabriqués, qui plus est d’origine française. Elle a bénéficié
d'un entretien soigné chez des concessionnaires majeurs de
la marque, à Monaco et en France, et de la passion de ses
différents propriétaires, tous amoureux, voir représentants de
la marque. Elle représente une opportunité rare d'acquérir un
modèle rarissime avec une combinaison de couleurs, carrosserie
noire / intérieur cuir rouge, des plus élégantes.
In 1947, businessman David Brown, already the owner of Aston
Martin, bought Lagonda, and thus had the very well-born 2.6-litre
6-cylinder engine with double overhead camshafts designed by
Willie Watson… on order of the brilliant Walter Owen Bentley,
to equip his future sports car. Presented in April 1950, the DB2
owed a lot to the “DB1” (actually named 2 Litre Sport), whose
chassis, modified and shortened, was greatly inspired. In terms
of bodywork, we were left in ecstasy in front of this timeless
elegance and this very Italian inspiration. In 1952, John Bolster
of Autosport praised the DB2 for its exceptional performance,
and highlighted the car’s safety and versatility: “Whether for
shopping, going to the theatre, for long journeys or even for
racing at Le Mans, it will be difficult to find a more perfect car
than the Aston Martin.”
In late 1950, the factory unveiled an equally elegant Cabriolet
version, and by the time production ceased in April 1953, a total
of 411 DB2s had been built, including 98 convertibles.
The superb convertible that illustrates these pages left the
factory in July 1953, with a Steel Dust colour combination, red
Connolly leather and grey soft top… It also had the distinction
of being LHD (Left Hand Drive) since it was intended for the
French market. Its first owner, who lived in Paris, Boulevard de
Courcelles, was called Guy Schoelier. It was found in the 1990s
in Savoie, before the American singer David McNeil, son of the
great painter Marc Chagall, acquired it.
It was he who entrusted the complete maintenance of this Aston
Martin to British Motors, an Aston Martin dealer in Monaco,
where he was then living. In 2008, the engine was completely
rebuilt with a new cylinder head made in England, then the
brakes, and all the used engine parts, and the clutch. In 2014,
it was sold at auction Voir le lot
Estimé 800 000 € - 1 200 000 €
Par AGUTTES à Paris le 01/12/2024 : Aston Martin V12 Speedster – 2020
Châssis n° SCFWMLAV2MGS90072
Carte grise française
French registration title
« L’Aston Martin des temps modernes la plus exclusive ! »
“The most exclusive Aston Martin of modern times!”
La firme Aston Martin compte dans ses quelque 111 années
d’existence certaines des autos – et des aventures – les plus
importantes de toute l’histoire de l’automobile. Il est évident
qu’une victoire dans l’épreuve de sport mécanique ultime, les
24 Heures du Mans, fait partie des chapitres les plus importants
de cette grande aventure. C’est donc en 1956 que la firme de
Newport Pagnell débute la conception de la DBR1, sous l’impulsion
du changement de régulations des courses de voitures
de sport, où les participants n'étaient plus obligés d'utiliser des
voitures homologuées pour la route. La DB3S est donc reléguée,
et la nouvelle née sera baptisée DBR1. Il faudra trois années de
développement pour que cette somptueuse barquette atteigne
le sommet du podium des événements les plus importants :
Nürburgring, Tourist Trophy, et surtout les 24 Heures du Mans,
avec au volant un certain Caroll Shelby…
Retour au XXIe siècle : le marché des voitures de collection
explose, et la mode du backdating grandit. Cette demande
s’associe également au besoin d’aller toujours plus loin, de
produire des autos de plus en plus puissantes, de plus en plus
extrêmes, et au même titre de plus en plus rares… Le Mondial
de l’Auto 2018 voit à ce titre apparaitre sur le stand Ferrari un
Objet Roulant Non Identifié : la belle se prénomme Monza SP1
et SP2, et rend hommage aux barquettes Monza que la maison
au Cheval Cabré utilisait dans les années 1950 pour conquérir
le monde du sport automobile. Le succès est au rendez-vous,
sans surprise, compte tenu de la facilité pour Ferrari de vendre
ses autos exclusives, et les quelque 499 exemplaires seront
vendus en quelques heures… Un an plus tard, c’est McLaren
qui sortira sa version, avec l’Elva, une barquette de 815 ch qui
reprend les traits de la McLaren-Elva M1A, responsable des
premiers succès de la marque de Ron Dennis dans les années
1960. Là aussi, les 149 exemplaires trouveront vite preneur…
L’histoire de ce nouveau segment oublie bien souvent le fait
que c’est bien Aston Martin qui, en 2013, instigue ce nouveau
courant avec un concept-car au design stupéfiant, nommé
CC100 Speedster, spécialement pensé pour les 100 ans de la
marque. Face au succès de ce dessin, Aston Martin décidera
finalement de vendre les deux exemplaires produits, dont un
seul sera immatriculé. Le projet n’est pas endormi, et c’est le
département Q qui s’occupera de rendre l’exploit possible :
l’architecture de l’ensemble était finalement déjà presque prête,
et après quelques modifications, et la greffe du V12 5,2 l biturbo
de 700 ch, la V12 Speedster est présentée au grand public.
Élément primordial face à ses concurrentes SP1, SP2 et Elva,
notre belle anglaise ne sera produite qu’à 88 exemplaires !
Le département Q a fait des merveilles sur le point mécanique,
mais c’est véritablement la ligne qui impressionne sur cette auto…
Une myriade de détails sont uniques, comme la séparation entre
les deux passagers, ou encore les deux bulles à l’arrière des
appuie-têtes destinés à stocker les casques ! Notre exemplaire
est commandé directement auprès d’Aston Martin Bordeaux
par le propriétaire actuel, important collectionneur de la firme
de Newport Pagnell. Au moment du choix de la configuration,
Aston Martin lui propose d’opter une série (encore plus) spéciale,
prenant racine dans deux éléments : le premier est l'inspiration
du fameux avion de combat F/A-18 Hornet pour le dessin de la
Speedster, et le second est un important client américain, fan
de l’univers de Top Gun, ayant souhaité faire construire l’un des
exemplaires dans une livrée rappelant cet univers. Nait ainsi
l’édition Maverick, produite à une poignée d’exemplaires, avec
une teinte spéciale de Skyfall Silver, des détails peints (nom du
Capitaine Maverick, petits avions de combat etc…), ainsi que
de casques peints pour l’occasion. Notre exemplaire, numéroté
59 sur 88, est sans surprise dans un état absolument neuf, et ne
comptabilise qu’un peu plus de 200 km au compteur…
Amateurs d’objets uniques, collectionneurs de la plus belle
marque anglaise, voici l’une des rares opportunités que vous
rencontrerez d’ajouter à votre collection une véritable pièce de
musée, dans un état absolument neuf. Enfin, amateurs de sensations
fortes, cette barquette de 700 ch et 700 Nm de couple
vous propulsera à plus de 300 km/h cheveux… très… au vent !
Aston Martin's 111-year history includes some of the most important
cars - and adventures - in motoring history. Clearly, victory in
the ultimate motorsport event, the 24 Hours of Le Mans, is one of
the most important chapters of Voir le lot
Estimé 95 000 € - 125 000 €
Par AGUTTES à Paris le 01/12/2024 : Tatra 87 – 1948
Châssis n° 73152
Carte grise française
French registration title
« Un monument à nul autre pareil de l’histoire de l’automobile »
“ A monument like no other in the history of the automobile ”
Lancée en 1936 par l’incontournable constructeur
tchécoslovaque, la T87 est l’aboutissement de recherches visant
à révolutionner l’automobile entamées avec la très confidentielle
et encore plus « extrémiste » T77. Cette auto est le résultat des
travaux de trois hommes, tous experts dans leur domaine :
Hans Ledwinka, responsable du développement technique,
qui la considère comme son chef d’oeuvre, Paul Jaray, pionnier
de l’aérodynamique hongrois, ayant fait ses preuves dans la
conception des Zeppelin et Erich Ubelacker, ingénieur qui
imagine une automobile où la fonction prime sur la forme dans
l’esprit du Bauhaus.
Au-delà de sa carrosserie à la forme très exclusive et bénéficiant
d’un coefficient de pénétration dans l’air (Cx) de 0,36 seulement,
intégralement en acier, sans ossature bois comme cela était
de règle à l’époque, cette Type 87 intrigue également par sa
technique, avec notamment son châssis-poutre central, ses
quatre roues indépendantes et son moteur, un V8 refroidi par air et
placé à l’arrière (pour offrir un maximum d’espace maximum aux
occupants), développant 75 ch et offrant une vitesse de pointe
de 150 km/h. Les carters moteurs étaient d’ailleurs en Elektron,
un alliage de magnésium et d’aluminium : révolutionnaire. Les
Citroën Traction Avant et autres Chrysler Airflow, également très
novatrices, étaient loin derrière !
Très bien construite, puissante et chère, la T87 s’adressait à une
élite et arrivait en plus à une période « sombre de l’histoire » :
au total, 3 056 exemplaires seront fabriqués entre 1936 et 1950,
dont 1 652 après-guerre.
En période, la vision d’une Tatra en circulation relevait de
l’exceptionnel ; cela est encore plus le cas aujourd’hui. En
France, Jacques Poch a importé à l’époque sept Tatra 87 en
1948 (huit selon les archives Tatra de Koprivnice), dont aucune
ne semble avoir survécu. Trois Tatra 87 ont été recensées dans
l’Hexagone, toutes originaires de Tchécoslovaquie (certaines
ex-Wehrmacht). L’une est dans les réserves du Musée National
de l’Automobile-Collection Schlumpf, à Mulhouse, en attente de
restauration. Les deux autres appartiennent à des collectionneurs
privés, comme celle-ci, vendue neuve au Portugal, puis importée
en Suisse, puis en Allemagne.
Restaurée à très grand frais en Allemagne entre 1993 et 1995,
elle se présente à nous dans un très bel état d’usage, et avec
une très légère patine témoignant d’une utilisation parcimonieuse
suite à sa restauration d’il y a 30 ans. Elle ne demande qu’à
reprendre la route, et ne manquera pas d’émerveiller son futur
propriétaire, comme toutes les personnes, amateurs éclairés et
néophytes (même anti-automobile !) qu’elle croisera.
Launched in 1936 by the essential Czechoslovakian manufacturer,
the T87 is the culmination of research aimed at revolutionizing
the automobile that began with the very confidential and even
more "extreme" T77. This car is the result of the work of three
men, all experts in their field: Hans Ledwinka, head of technical
development, who considers it his masterpiece, Paul Jaray, a
pioneer of Hungarian aerodynamics, having proven himself in
the design of the Zeppelin and Erich Ubelacker, an engineer
who imagines an automobile where function takes precedence
over form in the spirit of the Bauhaus.
Beyond its bodywork with a very exclusive shape and benefiting
from a drag coefficient (Cx) of only 0.36, entirely made of steel,
without a wooden frame as was the rule at the time, this Typ 87
also intrigues with its technology, with in particular its central
beam chassis, its four independent wheels and its engine,
an air-cooled V8 placed at the rear (to offer maximum space
to the occupants), developing 75 hp and offering a top speed
of 150 km/h. The engine casings were also made of Elektron,
a magnesium and aluminum alloy: revolutionary. The Citroën
Traction Avant and other Chrysler Airflow, also very innovative,
were far behind!
Very well built, powerful and expensive, the T87 was aimed at
an elite and also arrived at a "dark period of history": in total,
3,056 examples were manufactured between 1936 and 1950,
including 1,652 after the war.
At that time, the sight of a Tatra in circulation was exceptional;
this is even more the case today. In France, Jacques Poch
imported seven Tatra 87s in 1948 (eight according to the Tatra
archives in Koprivnice), none of which seem to have survived.
Three Tatra 87s have been recorded in France, all originating from
Czechoslovakia (some ex-Wehrmacht). One is in the reserves
of the Musée National de l'Automobile-Collection Schlumpf, in
Mulhouse, awaiting restoration. The other two belong to private
c Voir le lot
Estimé 15 000 € - 25 000 €
Par AGUTTES à Paris le 01/12/2024 : Tatra Type 57 Cabriolet Luxe – 1932
Châssis n° 25671
Carte grise française de collection
French historic registration title
« Un rarissime Cabriolet d’Europe de l’Est, signé de la main de l’un des ingénieurs les plus importants de l’histoire de l’automobile ! »
“A rare Eastern European Cabriolet, signed by one of the most important engineers in the history of the automobile !”
À partir de 1920, et de la naissance de la Tchécoslovaquie en
1918, la marque Nesseldorfer, créée en 1850, se fait rebaptiser
« Tatra », du nom de la plus haute chaine de montagnes du
pays. Hans Ledwinka, jeune ingénieur de génie ayant peu avant
présenté la première voiture du monde à recevoir des freins sur
les quatre roues, avant de partir pour un court séjour chez Steyr,
revient chez Tatra en 1921. Dès son arrivée, Ledwinka propose à
la direction un projet de petite auto sur lequel il travaillait depuis
quelques années, reposant sur un châssis à poutre centrale :
là aussi une première !
C’est ainsi que la Type 11 sort, en inaugurant un nombre important
d’innovations. Le succès est au rendez-vous, mais son moteur
bicylindre devient trop léger, et il est donc décidé de concevoir
un nouveau modèle, la Type 57, avec un moteur 4-cylindres.
L’auto qui illustre ces pages fait partie des très rares survivantes
de cette production limitée. Achetée en Allemagne dans les
années 1990 par son propriétaire actuel, la voiture a depuis été
intégralement restaurée. Depuis, elle a parcouru des milliers
de kilomètres en Europe, et se présente aujourd’hui à nous
dans un bel état.
Notre exemplaire est habillé par une somptueuse carrosserie
Cabriolet Luxe, comprenez cabriolet 4-places, la plus exclusive
de l’époque ! Son état de fonctionnement est très satisfaisant,
malgré une plus faible utilisation ces dernières années.
Les Type 57 survivantes sont rarissimes… Ne laissez pas passer
votre chance !
From 1920, and the birth of Czechoslovakia in 1918, the
Nesseldorfer brand, created in 1850, was renamed ‘Tatra’,
after the country's highest mountain range. Hans Ledwinka, a
brilliant young engineer who had shortly before presented the
world's first car with four-wheel brakes, before leaving for a short
spell at Steyr, returned to Tatra in 1921. As soon as he arrived,
Ledwinka proposed to the management a small car project he
had been working on for a few years, based on a central-beam
chassis - another first!
The result was the Type 11, which introduced a number of
important innovations. It was a great success, but its twin-cylinder
engine was becoming too light, so it was decided to design a
new model, the Type 57, with a 4-cylinder engine.
The car that illustrates these pages is one of the very few survivors
of this limited production run. Purchased in Germany in 1996 by
its current owner, the car has since been completely restored,
and is now presented to us in very fine condition.
Our example is dressed in sumptuous Cabriolet Luxe bodywork,
meaning 4-seater cabriolet, the most exclusive of its time! It is in
good working order, despite having seen less use in recent years.
Surviving Type 57s are extremely rare... So don't let your chance
go by! Voir le lot
Estimé 150 000 € - 200 000 €
Par AGUTTES à Paris le 01/12/2024 : Citroën DS 21 M Cabriolet Chapron – 1967
Châssis n° 4473025
Carte grise française de collection
French historic registration title
« Historique connu et configuration rare pour cette icone planétaire »
“Famous history and rare configuration for this global icon”
Au lancement de la DS décapotable, la presse est élogieuse, Le
Figaro titrera « Nouveauté choc : une décapotable dont la ligne
est particulièrement pure. » Paris-Presse ajoutera : « Un festin
pour les yeux. » Reprenant toutes les innovations techniques
de la berline, aucun cabriolet européen n’allait égaler la beauté
mais aussi le confort de la DS pendant plusieurs années, bien
aidée par la supériorité de sa suspension hydropneumatique
Citroën, en avance sur son temps. Au final, 1 365 cabriolets usine
furent construits sur base de DS 19 et DS 21 entre 1960 et 1971.
Ce cabriolet DS 21 M (donc à boite mécanique) fut envoyé par
l’usine du quai de Javel en juillet 1966 aux Ateliers Henri Chapron
pour y être assemblé, et ressortira le 7 octobre de la même
année comme en atteste les documents Chapron à disposition.
Elle arbore une peinture gris nacré et l’intérieur est en cuir noir.
D’après les archives et les historiens de la marque il s’agit ici
du 5e Cabriolet construit en boîte mécanique sur seulement 42
en tout sur ce millésime 1967 qui est le plus désirable.
Ce cabriolet DS est ensuite vendu neuf dans le sud de la
France, il semblerait au directeur de Casanis (marque de Pastis
Marseillais). Il séjournera ensuite en Corse, puis est revendu
des années plus tard à un amateur de la région de Nevers qui
entreprendra une restauration achevée en 2002. Cette DS ne
connaitra que 5 propriétaires tout au long de sa vie.
Vendue à son propriétaire actuel en 2011 par Philippe Losson, l’un
des spécialistes de la DS les plus reconnus, ce dernier ne s’en
servira que par beau temps, de manière occasionnelle et pour
les grandes occasions. Entretenue par le même garage Citroën
de la région centre pendant près de 10 ans, son fonctionnement
est excellent comme nous le confirmera son essai routier.
Aujourd’hui présentée avec une estimation attractive pour une
DS cabriolet à la désirable configuration d’origine, celle-ci
représente une occasion à ne pas laisser passer en vue du
grand anniversaire de la DS l’année prochaine !
At the launch of the DS convertible, the press was full of praise,
with Le Figaro headlining “A shock novelty: a convertible with
particularly pure lines“, and Paris-Presse adding: ”A feast for the
eyes”. Incorporating all the technical innovations of the saloon,
no European convertible was to match the beauty and comfort
of the DS for several years, aided by the superiority of Citroën's
hydropneumatic suspension, which was ahead of its time. In all,
1,365 factory-built convertibles were built on the basis of the DS
19 and DS 21 between 1960 and 1971.
This DS 21 M cabriolet (with mechanical gearbox) was sent
from the Quai de Javel factory to the Ateliers Henri Chapron
for assembly in July 1966, and was delivered on 7 October
of the same year, as the Chapron documents show. The car
had a pearlescent grey paint finish and a black leather interior.
According to the brand's archives and historians, this was the 5th
Cabriolet to be built with a mechanical gearbox, out of a total of
only 42 in this most desirable of the 1967 sought after millesim.
This DS cabriolet was then sold new in the South of France,
apparently to the director of Casanis (a Marseilles Pastis brand)
and spent some time in Corsica. Years later, it was sold to an
enthusiast in the Nevers region, who undertook a restoration
that was completed in 2002 by another collector. This DS only
had 5 owners.
Sold by DS specialist Philippe Losson in 2011 to the current
collector, who only used it occasionally in fine weather. Maintained
by the same Citroën garage in the central region for almost 10
years, a model enthusiast who is a guarantee of seriousness, it
runs extremely well, as our test drive will confirm.
Now presented with an attractive estimate for a DS cabriolet in
the desirable original configuration, this is an opportunity not to
be missed in the run-up to the DS's big anniversary next year! Voir le lot