Le 27 juin 2015 | Mis à jour le 1 juillet 2015

Les trois coups de marteau de la semaine

par Magazine des enchères

20150619-3coups-marteauRetour sur trois beaux résultats de ventes aux enchères qui se sont déroulés ces dernières semaines (les prix sont indiqués hors frais).

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150 000 euros pour une stèle gréco-romaine

20150619-3coups-marteau03Après une mise à prix de 1 500 euros, le ton a été donné dès les premières enchères avec des offres allant de 10 000 en 10 000 euros !

Sept enchérisseurs aux téléphones et deux en salle ont ainsi bataillé samedi 13 juin 2015 afin d’acquérir cette grande stèle gréco-romaine du Ve siècle avant J.-C. proposée par la maison Boisseau-Pomez à Troyes.

« Cette stèle, restée dans la même grande collection française depuis 1950, relate la remarquable victoire d’un athlète nommé Menandros au sport de combat en l’honneur d’Aphrodite appelé le pancrace. Tout l’intérêt de l’objet repose son caractère épistolographique, c’est-à-dire l’étude des lettres ancienne », détaille Maître Léonard Pomez.

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40 000 euros pour un guéridon art déco de Pierre Chareau

20150619-3coups-marteau02Samedi 13 juin 2015 à l’Hôtel de ventes de Dreux, un acheteur sur le Live d’Interencheres, un autre au téléphone et un troisième en salle se sont battus pour remporter un guéridon du designer français Pierre Chareau (1883-1950).

« Cette table en palissandre, restée dans la même famille depuis 1927, provenait d’un des hôtels particuliers de la rue Mallet-Stevens à Paris, entièrement dessinée par l’architecte du mouvement moderne Robert Mallet-Stevens. Jamais ce guéridon n’avait été présenté en vente, et il a été adjugé le double de son estimation. Ce fut une belle surprise ! », explique Maître Laurent Bernard.

Ce meuble, caractéristique du travail de Pierre Chareau, mais assez rare sur marché, illustre bien le goût de l’artiste pour la sobriété des formes géométriques, les bois exotiques et le cubisme.

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35 000 euros pour l’uniforme d’un général d’Empire

20150619-3coups-marteau01Des éléments d’uniforme en mauvais état ayant appartenu au général d’Empire Jean Joseph Augustin dit Auguste Sorbier (1773-1809) dont le nom est gravé sur l’Arc de Triomphe, aide de camp du fils adoptif de Napoléon Eugène de Beauharnais, ont créé la surprise à l’hôtel de ventes de Nîmes le 13 juin 2015.

Les enchères pour ce lot, initialement estimé à 200 euros, se sont envolées à 10 000 euros, stupéfiant ainsi toute la salle. La bataille a ensuite fait rage entre les 3 acheteurs encore en lice, un en salle et deux en ligne, jusqu’à l’adjudication sensationnelle de 35 000 euros en faveur d’un collectionneur au téléphone, soit 175 fois l’estimation de départ !

La vente proposait également un portait du général Sorbier estimé 600 euros et finalement acquis 6 500 euros par le musée d’Uzès, ville voisine du lieu de naissance du militaire.

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