Le 29 avril 2025 | Mis à jour le 13 mai 2025

Le mobilier du Grand Hôtel Continental vendu aux enchères à Paris

par Magazine des enchères

Installé depuis plus de 150 ans au cœur de Paris, l’ancien Grand Hôtel Continental lance cet été une campagne de rénovation. L’occasion d’acquérir quelques souvenirs d’un établissement historique.

 

Inauguré le 6 juin 1878, l’Hôtel Continental est alors le premier hôtel parisien à être éclairé par l’électricité. Il est également plus vaste que le Grand Hôtel du Louvre et plus luxueux… Son architecte Henri Blondel est le gendre de Charles Garnier, à l’origine de l’opéra parisien, dont il s’est probablement inspiré pour le décor intérieur foisonnant. Destiné à une clientèle internationale fortunée, l’hôtel accueille la réunion des membres de l’Union franco-américaine qui discutent avec le sculpteur Bartholdi des plans de la statue de la Liberté, le banquet du 81e anniversaire de Victor Hugo, ou encore les séjours de l’impératrice Eugénie jusqu’en 1919. La vente du mobilier organisée par Ader Entreprises & Patrimoine « se tiendra dans l’un des salons patrimoniaux, le salon Aiglon qui est splendide et bien conservé », indique la commissaire-priseur Elsa Joly Malhomme. Elle a été chargée de disperser le mobilier du bar, du restaurant Le First et des chambres.

 

Les souvenirs d’un Grand Hôtel de la Belle Epoque

Commençons avec les meubles du bar Tuileries : les hauts tabourets gainés de cuir (200 à 400 euros les trois), les fauteuils confortable de style Louis XV (200 à 400 euros une paire) et les tables bistro (100 à 200 euros les deux) ouvrent la vente. « Nous avons ensuite des éléments de la suite royale, et particulièrement un joli bureau et deux meubles d’appui qui viennent de la maison Krieger Damon à Namur », ajoute Elsa Joly-Malhomme. Assez bien conservés, ces meubles portent une marqueterie florale dans un style Louis XV (500 à 800 euros pour le bureau ; 1 500 à 2 000 euros pour les meubles). Et toujours dans les suites, mais cette fois la suite présidentielle, se trouve un autre bureau dans le même esprit (500 à 800 euros).

 

 

Poursuivons la visite avec le restaurant Le First dont la décoration a été imaginée par Jacques Garcia : « L’ensemble est dans des coloris prune ou violine, à la fois moderne et classique, c’est du pur style Garcia », souligne la commissaire-priseur. Pour exemple, une paire de poufs garnis de tissu velours prune à frange et galon (200 à 400 euros), assortis avec une longue banquette (200 à 400 euros). Ou un lot constitué de deux tables carrées modèle Obélisque et quatre fauteuils garnis de velours prune modèle Loti, exécutés par la maison Henryot (200 à 400 euros). Et toujours au restaurant, une table à pâtisserie Christofle, avec sa cloche de présentation (400 à 800 euros), et une table de tranche de la même maison (400 à 800 euros). « La dernière rénovation de l’Hôtel date d’une vingtaine d’année environ, estime Elsa Joly-Malhomme, et la prochaine débute en juin, nous devons avoir tout débarrassé d’ici là ! »

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