
Estimé 40 000 € - 60 000 €
Par Ventes en multiplexe à Ambérieu-en-Bugey le 21/05/2025 : Tondo en terre cuite émaillée / Atelier des DELLA ROBBIA
Milieu XVe - XVIe siècle - Italie - Toscane
Dimensions : 42 cm
Ce tondo en terre cuite émaillée polychrome représente la Vierge à l’enfant, entourée de quatre séraphins, sur fond bleu, dans un encadrement de guirlande de feuillages, pommes de pin, fleurs et fruits peints dans des tons éclatants de verts et jaunes.
La Vierge, vue à mi-corps, présente une expression douce et mélancolique, sa tête légèrement inclinée, et ses traits délicatement modelés. Sa chevelure ondulée encadre son visage et descend sur ses épaules. Elle porte une couronne fleurdelisée et soutient l'Enfant Jésus, qui, debout, la regarde sereinement, tenant une colombe dans sa main droite. Les quatre séraphins sont disposés symétriquement autour de la scène, renforçant l'aura sacrée. Le blanc pur des personnages est rehaussé de manganèse pour définir les pupilles des yeux et les détails du visage.
Provenance : Collection privée.
Un test de thermoluminescence effectué par le laboratoire Re.S.Artes en date du 22 juillet 2024 confirme une datation entre 1460 et 1600.
À noter qu'un tondo similaire a été vendu à l’hôtel Drouot (Étude Giquello, 29 janvier 2025, lot 72).
Cette œuvre est à rapprocher d'une version conservée au Musée des Beaux-Arts de Nîmes, dite "Madone Foulc", attribuée à Andrea Della Robbia, bien que le visage de l'Enfant y soit présenté de face, sans la colombe, et les séraphins ne soient que deux. De plus, la Vierge n'y porte pas de couronne, ce qui fait de notre tondo une version inhabituelle.
Bibliographie :
J. Giacomotti, Catalogue des majoliques des musées nationaux, Musées nationaux, 1974.
G. Gentilini, I Della Robbia. La scultura invetriata nel Rinascimento, Ed. Cantini & C., 1992.
Fiamma Domestici, Della Robbia a family of artists, Ed. Scala, 1992.
Exposition 2002/2003, Les Della Robbia. Sculptures en terre cuite émaillée de la Renaissance italienne, Musée National Biblique Marc Chagall, Musée National de la Céramique.
Expert : Aline Josserand
Mis en vente Ivoire Reims
Mes Collet & Luneau - contact@hdvreims.fr Voir le lot

Estimé 15 000 € - 20 000 €
Par DELOYS • Ivoire Angers Saumur • ventes aux enchères • commissaires-priseurs à ANGERS le 21/05/2025 : LIVRE d'HEURES de Notre-Dame à l'usage d'Angers et de Paris. ⚠️ Ce catalogue est une vitrine des lots que nous présentons dans la vente Ivoire Live Tour du 21 mai.
Pour vous inscrire, enchérir en ligne ou déposer un ordre d’achat, nous vous remercions de cliquer sur ce lien.
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Estimé 30 000 € - 50 000 €
Par Ventes en multiplexe à Ambérieu-en-Bugey le 21/05/2025 : Claude BEISSONAT (Actif en Espagne vers 1664 et à Naples dans le dernier quart du XVIIème siècle)
Christ de la Crucifixion de type ‘Cristo Vivo’
Figure sculptée en ivoire d’éléphant (Elephantidae SPP)
Titulus horizontal portant l’inscription : « IESUS / NAZARENUS / REX / IVDEORUM » en ivoire (Elephantidae SPP)
Signé « CLAUDIUS BEISSONAT F. » à l’arrière du périzonium
H. des pieds à la tête : 68,5 cm ; H. totale avec les bras :82 cm ;
Poids : 6,75 kg
Christ fixé sur un panneau avec encadrement en bois sculpté et doré H. 122 x L. 100 cm
Le Christ composé de quatre éléments sculptés et fixés ensemble : le corps principal dans l’extrémité d’une grande défense, les deux bras et le drapé du périzonium à part
Le nœud du drapé ceint sur la hanche droite et crâne d’Adam dans la partie inférieure ainsi que la couronne d’épines manquants, la signature en partie reprise dans sa partie centrale après amincissement de la bordure du périzonium, fentes et craquelures, jaunissement localisé lié au vieillissement naturel du matériau, salissures, auriculaire droit et index gauche rapportés postérieurement ; auriculaire gauche refixé
Provenance : Collection particulière, France
Autres Christ réalisés par Claude Beissonat actuellement répertoriés :
-Claude Beissonat, Christ en croix, ivoire, signé « CLAUDIUS BEISSONAT F. NAPLI », H.80 cm, Madrid, conservé dans le chœur du Monasterio de la Encarnacion;
-Claude Beissonat, Christ en croix, ivoire, pin, palissandre et ébène, signé « CLAUDIUS BEISSONAT/ FECIT :NEAPOLI », sur le titulus porte l’inscription « IESVS / NAZARENVS / REX / IVDEORUM », dim. 87 x 70 x 23 cm, Madrid, Real Academia de Bellas Artes de San Fernand ; n°inv.E-91 ;
-Claude Beissonat, Christ en croix, ivoire, signé « CLAUDIUS BEISSONAT FECIT :NAPLI », H.81 cm, Buenos Aires, Jaime Eguiruren, Arts and Antiques ;
-Claude Beissonat, Christ en croix, ivoire, signé ?, H.88 cm, Naples, Chiesa dei Giralaminio di S. maria della Nativita et tutti i Santi ;
- Claude Beissonat, Crucifixion, ivoire, non signé, H. 72 cm, sur une croix H. 232 cm, Florence, Palazzo Pitti, Museo degli Argenti, n°inv.A.s.e 1911, n°129.
Littérature en rapport :
-Margarita Estella, La escultura barroca de marfil en España. Esculturas europeas y coloniales, Madrid, 1984, 92, cat n°112, n°103-106, pp.70-73 ;
-J.M. Azcarate Ristori, « La Real Academia de Bellas Artes de San Fernando », in Las Reales Academias del Instituto de España. Alianza, Madrid, 1992 ;
-Rosanna Caputo, Il Museo Statale di Mileto, Soveria Mannelli, Rubbettino editore, 2002, p.57-59 ;
-A.M. Pedrocchi, « Claudio Beissonat », in G. Morello, V. Francia, R. Fusco, Una donna vestita di sole: l’Immacolata Concezione nelle opere dei grandi maestri, cat. exp., Cité du Vatican, 2005, Milano, Federico Motta, 2005, p. 261 ;
-Isabelle Di Liddo, La circolazione della scultura lignea barocca nel Mediterraneo. Napoli, la Puglia e la Spagna. Una indagine comparata sul ruollo delle botteghe, Roma, Nicola Salzillo, 2008, pp.49-52 ;
-A Garcia Sanz, M.L Sanchez Hernandez Guia, Monasterios de las descalzas reales y de la Encarnacion, Madrid, 2008, p.73 ;
-M.M. Estella, « Sculturas italianas de marfil en España de los siglos XVI al XVIII con nuevas noticias sobre Gualterio, Beissonat y Caffieri », in Barocke Kunststückh. Festschrift für Christian Theuerkauff, a cura di R. Marth, M. Trusted, München 2011, pp. 22-29 ;
-L. Coiro, Aniello Perrone « Scultore di legnami famosissimo e il Calvario di Santa Maria di Montestanto a Napoli », in Ricerche sul ‘600 napoletano. Saggi e documenti (2010-2011), a cura di G. De Vito, Napoli, Arte’m, 2011, p. 8 ;
-Ss. dir. Antonio Bonet Correa, Real academia de San Fernando Madrid, Gui adel Museo, Madrid, Real Academia de Bellas Artes de San Fernando, 2eme édition révisée, 2012, notice 78, p.139;
-Ss dir. Eike Schmidt et M. Sframeli, Diafane Passioni. Avori barocchi dalle corti europee, Firenze Musei, Sillabe, 2013, notice 113, pp.310-311 ;
-Luigi Coiro, « Algardi e Napoli », in La cappella dei Signori Franzoni magnificamente architettata. Alessandro Algardi, Domenico Guidi e uno spazio del Seicento genovese, 2013, pp.157-181;
-Adrian Contreras-Guerrero, Francesco di Nicolo, « Dal Mediterraneo alla Colombia: casi di circolazione di scultura tra i viceregni spagnoli », in Esperide. Cultura artistica in Calabria, anno X, nn. 19-20, 2017 (2020), pp. 54-70 ;
-Philippe Malgouyre, « L’Immaculée Conception de Claude Beissonat. Un chef d’œuvre de la sculpture napolitaine entre au Louvre”, in La Revue des Musées de France. Revue du Louvre, 2024-4, pp. 12-15.
Sculpté dans une défense d’éléphant d’une dimension et d’une qualité hors normes, ce Christ en croix est à la fois un véritable chef-d’œuvre de l’art ivoirier de l’époque baroque et l’éclatant témoin de la circulation des plus célèbres modèles italiens de Crucifixion dans la sphère sous domination espagnole au XVIIème siècle.
Objet de dévotion d’une rare préciosité, symbole du Catholicisme triomphant de la Contre-Réforme, cette figure christique est signée au revers « Claudius Beissonat F. ».
L’Œuvre de cet artiste originaire de Franche-Comté, actif en Espagne et à Naples dans le dernier tiers du XVIIème siècle, est progressivement renseigné, depuis quelques années, grâce aux heureuses découvertes et attributions successives qui accélèrent l’état des connaissances de cette personnalité encore bien énigmatique.
L’impressionnant Christ en croix est présenté en position frontale. À la pièce d’ivoire (Elephantidae SPP) principale (H. 68,5 cm) ont été joints les deux bras, unis au corps à hauteur des aisselles au moyen de tenons. Le supplicié devait être initialement cloué à une grande croix (aujourd’hui remplacée par un panneau crucifix) à l’aide de quatre clous, le pied droit posé sur le gauche, les mains légèrement fermées sur les paumes. La tension du poids du corps est remarquablement traitée par une série de plissures rayonnantes partant des plaies. La tête qui devait être couronnée d'épines, comme le laisse penser la trace d’une attache au revers de la tête, est légèrement inclinée vers la droite et tournée vers le haut. Le regard vers le ciel, les lèvres entrouvertes - à travers lesquelles on remarque une langue taillée avec une grande dextérité grâce au creusement par le revers de cette partie de la défense- traduisent le dernier moment du Sauveur. En train d'expirer son dernier souffle, le Christ se soumet à la volonté de son Père dans une attitude pleine de retenue et de dignité.
Le corps souple d’un style classicisant contraste avec le style baroque mouvementé du périzonium maintenu par une corde, rabattu sur le devant, virevoltant sur la hanche droite et faisant savamment écho à la chevelure aussi animée en mèches bien séparées.
La dimension totale du corpus christi (H.82 cm), la qualité d’exécution et la pleine maîtrise technique de l’artiste au service d’un réalisme anatomique abouti, offrent à cette figure majeure du Christianisme une charge émotionnelle maximale.
L’œuvre est accompagnée d’un titulus portant l’inscription :« IESUS/NAZARENUS/REX/IVDEORUM qui devait initialement être fixée sur la croix. La figure est signée au revers sur la bordure du périzonium : « CLAUDIUS BEISSONAT F ».
Un petit ensemble de sculptures en ivoire (Elephantidae SPP) de très grande qualité signées de cet artiste est désormais répertorié. L’historienne de l’art Margarita Estella fut la première à se pencher en 1984, dans son ouvrage La escultura barroca de marfil en España. Esculturas europeas y coloniales, sur la production de l’artiste en soulignant immédiatement son talent et son activité dans les sphères élitistes de la société espagnole. Elle présentait notamment cinq sculptures signées et d’autres non signées dont l’attribution était avancée par comparaison stylistique et répétition des modèles. Parmi les œuvres signées, l’auteur décrivait deux Crucifixions dont le prototype est similaire à notre exemplaire, toutes les deux situées à Madrid.
Le premier et le plus insigne de ces Cristo Vivo est exposé dans le chœur du monastère de la Encarnación à Madrid, monastère royal fondé en 1611 par la reine Marguerite d'Autriche, épouse du roi Philippe III, pour accueillir une communauté de moniales. Le couvent fut doté d’un nombre considérable d’œuvres peintes et sculptées, notamment de Lucas Jordán, Juan Van der Hammen, Vicente Carducho, Gregorio Fernández ou Pedro de Mena. Sur une croix monumentale au centre de la chapelle du couvent, entouré par les stalles des moniales, le grand Christ taillé par Beissonat surplombe un reliquaire abritant le Christ gisant du sculpteur napolitain Michele Perrone (1633-1696) exécuté en 1690.
Le second Christ signé « CLAUDIUS BEISSONAT FECIT : NEAPOLI » est actuellement conservé à la Real Academia de San Fernando de Madrid. On ne connait malheureusement rien de sa provenance.
Dans un article publié en 2011 en hommage au spécialiste des ivoires baroques Christian Teuerkauff, Estella Marcos localisait un troisième crucifix en ivoire à Saragosse dans une collection particulière. Elle indiquait que l’œuvre était signée « Claudius Beissonat. Naples » mais aucune photographie n’en a diffusé l’image depuis.
En 2013, lors de l’exposition faisant date sur les Ivoires Baroques tenue à Florence, le spécialiste et ancien directeur des Offices Eike Schmidt donnait la paternité du magnifique Christ en croix en ivoire non signé de la prestigieuse collection du Palazzo Pitti à Beissonat. Cette attribution s’appuie sur des comparaisons stylistiques et sur la qualité de l’œuvre, tout comme le furent précédemment celles de l’Immaculée Conception et de la sainte Thérèse d’Avila, œuvres non signées toutes deux inscrites dans l’inventaire des Grands Ducs de Toscane depuis 1769. L’historien d’art allemand signalait également un nouvel exemplaire signé, détenu à l’époque par l'antiquaire Jaime Eguiguren à Buenos Aires (Pourrait-il s’agir de l’œuvre précédemment signalé par Estella Marcos ?).
https://jaimeeguiguren.com/artworks/categories/6/9494-claudius-beissonat-christ-on-the-cross-second-half-of-the-17th-century/
Les signatures de trois des œuvres citées ci-dessus nous informent que l’ivoirier Claude Beissonat s’est installé à Naples, capitale de l’Italie du Sud sous la direction de la Couronne d’Espagne. Ce vaste centre urbain au climat cosmopolite attirait à l’époque autant d’artistocrates et d’entrepreneurs espagnols que de jeunes artistes étrangers ambitieux et talentueux à la recherche de commandes lucratives. C’est dans une des églises les plus prestigieuses de la ville, celle des Oratoriens, la Chiesa dei Giralaminio di S. Maria della Nativita et tutti i Santi que l’on trouve la trace du seul exemplaire encore répertorié de nos jours dans cette cité.
(Nos plus vifs remerciement au Professeur Riccardo Naldi qui nous a très aimablement informé de cette localisation.)
Notre Christ en croix inédit jusqu’à présent, serait donc actuellement le septième exemplaire répertorié réalisé par l’artiste (si l’on compte l’œuvre de Saragosse dont on ne connait pas de photographie, mentionnée précédemment par Estella Marcos).
Une étude comparative de ces œuvres permet de relever l’indéfectible qualité du matériau choisi (des défenses d’éléphant permettant la réalisation de figures d’une hauteur exceptionnelle, oscillant entre 70 et 90 cm) et une finesse d’exécution égale. Si la composition générale est reprise pour chaque figure, le détail de la chevelure, la forme du visage, le rendu des pupilles, l’ouverture de la bouche varient légèrement, contribuant à offrir à chacune de ses œuvres, le statut de chef-d’œuvre particulier.
L’apparition sur le marché de l’art en 2024 d’une magnifique Immaculée Conception signée de l’artiste (préemptée par le musée du Louvre, Claude Beissonat, Vierge de l'Immaculée Conception, statuette en ivoire d’éléphant, signé « CLA.BEISSONAT.F.NEA », H. totale ; 59cm, n°inv. RFML.OA.2024.9.1 ) avait déjà permis de souligner une caractéristique majeure de l’activité du sculpteur : la répétition d’un modèle très prisé en raison de ses impacts émotionnel et dévotionnel très élevés, à travers l’exécution sérielle d’œuvres fort coûteuses réalisées à la demande.
Cette Immaculée Conception correspondait en effet à une quatrième version connue issue d’un même modèle. La trace d’une commande à l’artiste datée de 1580 retrouvée dans les archives de Naples par I. Di Liddo avançait la colossale somme de 500 ducats versée à Beissonat pour la réalisation d’une de ces Immaculée Conception, probablement celle conservée au Museo degli Argenti à Florence (Claude Beissonat, Immaculée Conception, ivoire, H. 66,2 cm, Florence, Palazzo Pitti, inv.Bg Avori 1879 n°136).
Il s’agit donc de s’interroger sur l’engouement de l’élite espagnole de la Vice-Royauté de Naples pour ce prototype de Christ agonisant, « nec plus ultra » de l’objet de dévotion, comme en témoigne le petit corpus de Christs désormais répertorié.
Dès les premières publications sur l’artiste, a été avancée l’influence des leçons romaines baroques d’Alessandro Algardi sur l’œuvre de Beissonat.
Il a été précisément relevé que sa série de Crucifixions à l’impressionnante monumentalité était liée directement au Crucifix du bolonais présenté au Palazzo Pallavicini Rospigliosi à Rome.
Aucun historien de l’art spécialiste du courant baroque romain n’ignore que le prototype du Christ vivant d’Alessandro Algardi a connu un succès quasi sans précédent dans l’histoire de l’iconographie de la Crucifixion, diffusé avec de nombreuses variantes dans toute l’Europe et dans les colonies par des générations de sculpteurs.
Dans son récent article « Algardi e Napoli », l’historien de l’art Luigi Coiro soutient que la pénétration des modèles algardiens à Naples a été facilitée par le premier cercle de ses élèves - Guidi, Ferrata, Paolo Carnieri ou Girolamo Lucenti-. L’un d’entre eux pourrait être t l’auteur du Cristo vivo en bronze doré d’après le modèle du maître, que la famille Galeota acquit pour décorer sa chapelle familiale rénovée dans les années 1667/1680 dans la cathédrale de Naples.
L'environnement artistique napolitain manifeste une absorption progressive du modèle de ce Christ vivant, spécialement dans la sculpture sur bois, comme en témoignent les Crucifix attribués à Nicola Fumo (1647-1725) en l'église San Giorgio Maggiore (ou ai Mannesi) ou celui attribué à Giacomo Colombo (vers 1662-1730) conservé en l'église Santa Maria della Platea à Genzano.
L’article publié récemment par Adrian Contreras-Guerroro et Francesco de Nicolo (2017), ainsi que celui précédemment cité de Luigi Coiro ont surtout revalorisé une œuvre capitale dans la diffusion du prototype du Christ vivant de l’Algarde: le précieux crucifix en ivoire conservé au Musée d'État de Mileto.
Son attribution à l’Algarde a longtemps fait débat mais il semblerait que les nouvelles recherches conjuguées à un nettoyage et une restauration permettent de reconsidérer aujourd’hui sérieusement la question de cette paternité. Certains chercheurs en venant même à se poser la question du prototype originel et de la possibilité d’en descendre la datation avant 1647.
Or cette œuvre actuellement conservée en Calabre était localisée à Naples jusqu'en 1851, date à laquelle l'évêque de Mileto, Filippo Mincione, la reçut du confesseur du roi de Naples Ferdinand IV de Bourbon, Monseigneur Giovanni Angelo Porta (1767-1835), l'évêque de Thermopyles.
Bien qu'il ne soit pas possible, à l’heure actuelle, de savoir où le Crucifix attribué à l’Algarde se trouvait à l'origine, ni à partir de quelle date il est arrivé à Naples, cette œuvre apparait comme le vecteur le plus plausible de la leçon algardienne auprès de notre talentueux ivoirier. On ne peut exclure que Beissonat ait pu l’admirer directement dans la cité.
Le sculpteur a su avec habileté répondre à la demande des personnages les plus puissants et fortunés de Naples en leur offrant la possibilité de posséder le Crucifix le plus prisé du moment. En emportant avec eux ces œuvres ou en les offrant en cadeaux diplomatiques ou en objets de vénération en Espagne, les commanditaires, vice-rois, gouverneurs, ecclésiastiques et nobles espagnols ont contribué à donner à Beissonat le statut de divulgateur majeur du modèle de l’Algarde dans tous les territoires sous domination espagnole à la fin du XVIIème siècle.
La conservation de certains des exemplaires dans les collections royales d’Espagne ou des Grands duc de Toscane ainsi que la présence de sa signature au revers de ces œuvres, manifestent la place majeure de Beissonat parmi les artistes les plus en vue des sphères princières de l’époque.
Expert : Cabinet LACROIX * JEANNEST, 69 rue Sainte Anne, Paris 9e – visible sur rendez-vous jusqu’au 13 mai
CITES - Objet composé en tout ou partie d’ivoire de proboscidien. Conformément aux dispositions de la règlementation en vigueur sur le territoire de l’Union (Règlement (UE) n°2021/2280 du 16/12/21), l’objet sera délivré à l’acquéreur avec son Certificat Intracommunautaire délivré par la DREAL en date du 25/03/2025. En cas de sortie du territoire européen, un certificat de réexportation, à la charge de l’acquéreur, sera nécessaire. Ce dernier doit également se renseigner au préalable sur la législation en vigueur dans le pays de destination.
Mis en vente par Ivoire Angers
HÔTEL des VENTES d’ANGERS : 12 rue des Arènes (49100) - Tel. 02.41.88.63.89 Voir le lot

Estimé 13 000 € - 15 000 €
Par Ventes en multiplexe à Ambérieu-en-Bugey le 21/05/2025 : Céphale et Procris
Tapisserie de la Manufacture royale de Beauvais, sous la direction de Philippe Béhagle.
Faisant partie d’une tenture des Métamorphoses en petites figures.
Époque Louis XIV, vers 1690.
H.3,10 x L. 3,40 m.
Description et iconographie :
la tapisserie met en scène l’épisode au cours duquel Procris offre à Céphale le chien Léaps que «nul ne dépassera à la course » et le javelot « qui atteint toujours son but, une fois qu’il a été lancé ». Les amours de Céphale et Procris nous sont contées dans Les Métamorphoses d’Ovide (livre VII, 661 – 865) ; il s’agit d’une histoire de passion, de jalousie et de malentendus, avec évidemment l’intervention des dieux, en l’occurrence la déesse Aurore.
Comme dans les autres tapisseries de cette tenture des Métamorphoses en petites figures, on pourrait parler de verdures historiées car le magnifique paysage de sous-bois occupe les trois quarts de la tapisserie. Une pléiade d’oiseaux vole d’arbre en arbre, tandis que deux autres conversent sur une souche. Les essences d’arbre sont variées dans un beau camaïeu de verts. Des roses et autres fleurs suggèrent le printemps. On aperçoit une rivière et un village au loin. La nature dans ce sous-bois est à son apogée.
La tapisserie est encadrée d’une élégante bordure à fond jaune, ornée d’un riche répertoire décoratif : rinceaux de feuilles d’acanthe, cornes d’abondance, carquois, brasero, masques, perles, fleurs au naturel…Au centre de la bordure supérieure, la figure d’Apollon nimbée, symbole du roi soleil.
Tapisseries en rapport
Le musée des Arts décoratifs de Lyon possède une tapisserie intitulée Hippomène et Atalante faisant partie de cette tenture des Métamorphoses (acquisition 19.12.2013), avec une bordure identique.
The Detroit Institute of Arts aux Etats-Unis possède trois tapisseries de cette tenture : Vénus et Adonis, Jupiter et Callisto, Apollon et Daphnée, mais avec une bordure différente.
Matériaux et état
Finement tissée en laine et soie : chaîne en laine, trame en laine et soie.
Cette belle tapisserie est en bon état avec quelques petites usures dans les tons bruns, ce qui arrive même dans les tapisseries les mieux conservées. Elle a été repliée à un moment, d’où une légère différence de tons dans le haut du ciel, sur une étroite bande.
Expert : Nicole de Pazzis-Chevalier
Mis en vente par Ivoire Clermont-Ferrand
Hôtel des Ventes de Clermont-Ferrand I accueil@hdvclermont.com Voir le lot

Estimé 8 000 € - 12 000 €
Par Ventes en multiplexe à Ambérieu-en-Bugey le 21/05/2025 : Frans POURBUS le Jeune (1569-1622), attribué à
Portrait de l'archiduc Albert VII d'Autriche (1559-1621)
Huile sur toile - H. 67,5 x L. 52,5 cm
(restaurations anciennes)
Albert, archiduc d'Autriche, est l’un des fils de l'empereur Maximilien II. Il appartient à la maison de Habsbourg et a été successivement vice-roi du Portugal (1580-1593), gouverneur général des Pays-Bas (1595-1598), puis souverain des Pays-Bas (1598-1621) à la suite de son mariage avec Isabelle, fille de Philippe II.
Expert : Cabinet Turquin
Mis en vente par Ivoire Nîmes
Me Puaux & Illy I hoteldesventes@hdv-nimes.fr Voir le lot

Estimé 10 000 € - 15 000 €
Par Ventes en multiplexe à Ambérieu-en-Bugey le 21/05/2025 : Étienne JEAURAT (Vermenton 1699 – Versailles 1789)
Diogène dans son tonneau et Sophonisbe
Paire de toiles d’origine, avec châssis d’origine
Signé et daté à droite sur Diogène : "STEPHANUS. JEURAT / PINXIT. 1747"
Étiquette ancienne manuscrite au dos de Diogène
Au dos de Sophonisbe : étiquette portant la mention "don de la vicomtesse de Chambrun... Malloy Jacquiere"
Dimensions : 54 x 65 cm
(Manques)
Provenance :
Collection de Nanteuil
Vente de la collection de Jean de Julienne, Paris, 30 mars 1767, n°284 :
« Deux tableaux bien composés & grassement peints : l’un représente Sophonisbe tenant la coupe empoisonnée que lui a apportée Massinissa ; l’autre est Diogène brisant sa tasse. Ils sont sur toile de 19 pouces de haut, sur 24 de large. »
Nous remercions Madame de Langlade d’avoir examiné ces tableaux et de nous avoir indiqué qu’ils seront inclus dans son catalogue raisonné de l’artiste.
Expert : Cabinet TURQUIN, 69 rue Sainte-Anne, Paris 9e – visible sur rendez-vous jusqu’au 13 mai
Mis en vente par Ivoire Angers
HÔTEL des VENTES d’ANGERS : 12 rue des Arènes (49100) - Tel. 02.41.88.63.89 Voir le lot

Estimé 30 000 € - 40 000 €
Par Ventes en multiplexe à Ambérieu-en-Bugey le 21/05/2025 : Pierre-Auguste RENOIR (1841 – 1919)
Etude de femmes assises
Pastel et crayon noir sur papier
Dimensions : 30,2 x 44 cm
Monogrammé « AR » en bas à gauche
Provenance :
Ancienne collection Joseph Cornillon (vers 1900), puis par descendance.
Référence à un autre dessin similaire de Renoir, répertorié dans le Renoir Catalogue raisonné des tableaux, Pastels, Dessins et Aquarelles de G.P. et M. Dauberville (T. III, n°2481, p.454).
Cette œuvre sera répertoriée et reproduite dans le deuxième supplément du Catalogue Raisonné des Tableaux, Pastels et Aquarelles de Pierre-Auguste Renoir, actuellement en préparation par Guy-Patrice Dauberville et Floriane Dauberville. Une attestation d'inclusion dans ce catalogue sera fournie à l'acquéreur (n°224-1025R).
Experts : Cabinet de Bayser I galerie.debayser@wanadoo.fr ou 01 47 03 49 87
Mis en vente par Ivoire Pau
Mes Carrère & Laborie I info@carrere-laborie.com
Mots-clés associés : dessin, pastel, crayon noir, œuvre sur papier, esquisse, étude, étude de femmes, figures féminines, scène intimiste, impressionnisme, croquis Voir le lot

Estimé 15 000 € - 20 000 €
Par Ventes en multiplexe à Ambérieu-en-Bugey le 21/05/2025 : Paul SIGNAC (1863-1935)
Paris, Petit bras de la Seine au Pont Neuf
Aquarelle sur traits de crayon rehaussée de gouache, signée en bas à droite
Dimensions : 28 x 39 cm (mouillures en partie haute)
Provenance :
Ancienne collection de monsieur J. V., professeur de médecine à Paris
Par descendance à l'actuel propriétaire
Une attestation de Marina Ferretti en date du 24 octobre 2024 sera remise à l'acquéreur.
Paul Signac a réalisé de nombreuses aquarelles de Paris, notamment des vues emblématiques de ses ponts, qui tiennent une place centrale dans son travail sur la ville. Ces aquarelles prises sur le vif sont d'une extrême fluidité et saisissent l'immédiateté d'un instant. Elles montrent un Paris vivant, avec une attention particulière portée aux interactions entre l'architecture et la lumière, en capturant l'atmosphère changeante des bords de Seine.
Les ponts de Paris ne sont pas seulement des éléments structuraux dans son œuvre, mais des points de repère qui ancrent la scène dans un contexte géographique précis. L'aquarelle que nous présentons met en avant l'un des ponts parisiens, le Pont Neuf au Petit bras de la Seine, près de la cathédrale Notre-Dame, dont on distingue les deux tours dans le fond. Ici, le pont, les immeubles, les arbres et le pavé du sol sont rendus avec des traits assurés, tandis que le ciel est traité de manière plus diffuse, évoquant la lumière naturelle et les changements météorologiques typiques de la ville.
Cette œuvre est une nouvelle illustration de la sensibilité de Signac à l'architecture parisienne et aux reflets de l'eau. À travers cette aquarelle, il parvient à capturer l'essence d'une journée nuageuse de fin d'été à Paris, avec une finesse et une maîtrise qui révèlent toute sa compréhension de l'atmosphère des bords de Seine.
État :
On peut voir sur ces photos des mouillures dans le haut et sur le côté gauche. Une mini déchirure en haut au milieu. La feuille est peut-être légèrement jaunie et est collée sur un support. Il n'a pas été possible de retirer la marie-louise qui est solidaire, mais dans l'ensemble, l'état général est bon.
Experts :Agnès Sevestre-Barbe & Amaury de Louvencourt I tel : 01 53 96 06 57
Mis en vente par Ivoire Troyes
Mes Boisseau & Pomez I contact@boisseau-pomez.com Voir le lot

Estimé 50 000 € - 80 000 €
Par Ventes en multiplexe à Ambérieu-en-Bugey le 21/05/2025 : Albert MARQUET (1875-1947)
« Canot sur la Bidassoa », Hendaye, 1926
Huile sur toile.
Signée en bas à gauche
Dim. 62 x 80 cm
Provenance :
-Galerie Bernheim Jeune
-Galerie Amaury Goyet
-Collection particulière Madame DC (Montpellier)
Ce tableau est accompagné de deux avis d'inclusion au Catalogue Raisonné en préparation de l'œuvre d'Albert MARQUET par Daniel Wildenstein et Jean-Claude Martinet en date du 22 avril 1997 et d'un second avis d'inclusion au catalogue de Guy Wildenstein et Jean-Claude Martinet en date du 30 avril 2004.
Experts : Frédérick et Pauline Chanoit - 01 47 70 22 33
Mis en vente par Ivoire Toulouse
Primardeco - Mes de Colonges I contact@primardeco.com Voir le lot

Estimé 6 000 € - 8 000 €
Par Ventes en multiplexe à Ambérieu-en-Bugey le 21/05/2025 : Émile GALLÉ (1846-1904)
Feuille de lotus, 1900.
Coupe à corps de feuille de lotus modelée à chaud et repliée sur elle-même en partie haute, petite tige polylobée appliquée à chaud. Épreuve en verre vert clair opaque imitant le jade. Décor partiellement taillé à la roue de grains de riz. Signée, marquée Cristal Jade, Expo 1900. Haut. 5,5 cm - long. 21 cm - prof. 24,5 cm
Exposition : modèle similaire exposé sur le stand d'Émile Gallé à l'Exposition Universelle de Paris en 1900.
Historique : un modèle similaire est conservé dans les collections du Glasmuseum Hentrich im Museum Kunstpalast à Düsseldorf (inv. P 1970-210)
Bibliographie : Bernd Hakenjos, Émile Gallé Keramik, Glas und Möbel des Art Nouveau vol. II, Hirmer, Dusseldorf, 1973, modèle référencé sous le n°257 reproduit p. 134 (celui du Glasmuseum de Düsseldorf).
Notice : Son verre qu'il définit proche du jade est pour la première fois présenté à l'Exposition Universelle de 1899 à Paris où dans la notice remise au Jury il explique avoir créer « des cristaux de couleurs nouvelles issus du désir de reproduire des matières naturelles, des pierres dures, des gemmes et les accidents précieux que renferment les quartz, les agates, les ambres, les jades ». C'est grâce à ce nouveau procédé de teinture du cristal qu'il va obtenir une médaille à l'Exposition de 1899 et en 1900 également. Il précise un peu plus loin dans sa notice de 1899 « Pour imiter le jade vert impérial, on pourrait la soutenir davantage[la nuance verte], mais ce sont surtout des interpositions de compositions colorées qui donneront les meilleurs effets. »; Lors de l'Exposition Universelle de 1900 à Paris, vingt-deux ans après sa première participation à une Exposition Universelle, Émile Gallé présente ses verreries à quatre endroits distincts : L'Exposition Centennale rétrospective des Arts du XIXème siècle au Grand Palais, à L'Histoire du verre français et à La Cristallerie française contemporaine sur l'Esplanade des Invalides et au Pavillon de l'Union Centrale des Arts Décoratifs.
Expert : Cabinet MARCILHAC, 5 rue de Nesle, Paris 6e, visible sur rendez-vous jusqu'au 13 mai
Mis en vente par Ivoire Saumur
Hôtel des ventes de Saumur : 2 rue Dupetit-Thouars (49400) - Tel. 02.41.51.03.17 Voir le lot

Estimé 15 000 € - 20 000 €
Par Ventes en multiplexe à Ambérieu-en-Bugey le 21/05/2025 : Henri MATISSE (1869 – 1954)
Carmen Leschennes dite Katia, vers 1951-1952
Dessin à l'encre sur fond d’aquarelle, signé des initiales en bas vers la droite
Dimensions : 14,8 x 11,2 cm (Marque d’un papier collant au verso apparaissant en haut à droite)
Provenance :
Madame Jean Matisse
Mademoiselle France L.*, reçue en cadeau de la précédente
Par descendance à l'actuel propriétaire
Historique : France L. a travaillé chez de grands couturiers tels que Givenchy et Nina Ricci. C’est dans l’une de ces maisons qu’elle a rencontré Madame Jean Matisse et qu’elle faisait, à sa demande, des retouches.
Biblio : Catalogue de l'exposition Matisse à Knokke-le Zoute, 12 juillet au 31 août 1952
Experts : Amaury de Louvencourt & Agnès Sevestre-Barbé
Experts près la Cour d’Appel de Paris
Mis en vente par Ivoire Manosque
Me Jennifer Primpied Rolland manosque@aixluberon.auction Voir le lot

Estimé 15 000 € - 20 000 €
Par Ventes en multiplexe à Ambérieu-en-Bugey le 21/05/2025 : Henri MATISSE (1869 – 1954)
Paule Caen-Martin, vers 1951-1952
Dessin à l’encre sur fond gouaché, signé des initiales en bas vers la droite
15,1 x 9,1 cm
Provenance :
- Madame Jean Matisse
- Mademoiselle France L.*, reçu en cadeau de la précédente
- Par descendance à l’actuel propriétaire
* France L. a travaillé chez de grands couturiers tels que Givenchy et Nina Ricci. C’est dans l’une de ces maisons qu’elle a rencontré Madame Jean Matisse et qu’elle faisait, à sa demande, des retouches.
Nous remercions les archives Matisse pour les précieuses informations qu’elles nous ont aimablement communiquées
À sa demande, l’acquéreur pourra obtenir un certificat auprès de Georges Matisse.
Notre dessin est à rapprocher de de celui figurant sur le carton d’invitation de l’exposition Gravures Récentes de Henri Matisse chez Berggruen du 19 juin au 12 juillet 1952.
Experts : Amaury de Louvencourt & Agnès Sevestre-Barbé - Experts Près la Cour d’Appel de Paris
Mis en vente par Ivoire Manosque
Me Jennifer Primpied Rolland manosque@aixluberon.auction Voir le lot

Estimé 80 000 € - 100 000 €
Par Ventes en multiplexe à Ambérieu-en-Bugey le 21/05/2025 : Moïse KISLING (1891-1953)
Portrait de Madame Renée KISLING, 1918
Huile sur toile, signée en bas à gauche et datée 1918
Dimensions : 65 x 54 cm
Provenance :
Collection Isis Kischka (1908-1973) à Montmorency
Vente Me Georges Blache à Versailles, 3 juin 1981, lot 90
Vente Me Francis Dupuy à Honfleur, 1er janvier 2009, lot 63
Collection particulière, France
Bibliographie :
Joseph Kessel & Jean Kisling, Kisling 1891-1953, vol. I, Paris, Éditions Jean Kisling, 1971, n°16, p. 143, illustré.
Moïse Kisling a été un peintre majeur du XXe siècle, et ce portrait de son épouse Renée est une œuvre significative réalisée en 1918, juste après leur mariage. Le tableau capture l'expression et l'élégance de Renée avec une touche de géométrisation du visage qui évoque l'influence du cubisme.
Expert : Expertises Tellier, Paris / Marc-Henri TELLIER, membre de la CEFA
Mis en vente Ivoire Reims
Mes Collet & Luneau - contact@hdvreims.fr Voir le lot

Estimé 60 000 € - 80 000 €
Par Ventes en multiplexe à Ambérieu-en-Bugey le 21/05/2025 : Léonard Tsuguharu FOUJITA (1886-1968)
Paravent composé de douze toiles, peintes au pochoir et montées sur un châssis de six brins double face, à décor en camaïeu de gris et de noir de chevaux, poissons, félins, oiseaux et objets divers.
L’œuvre est signée deux fois dont une par apposition de la main de l’artiste enserrant le nom de Foujita et datée 1955, la seconde fois de son nom en toutes lettres « Foujita ».
Dim. de chaque toile. 237,5 x 46,5 cm
Dim du paravent 237,5 x 245 cm
Provenance : Le paravent ici présenté est un modèle unique, offert par l’artiste à la famille des actuels propriétaires, descendants de la Galerie Romanet, en reconnaissance d’une amitié solide entretenue par une passion commune de l’art.
Figure dans le catalogue raisonné de Sylvie Buisson « Léonard FOUJITA. Inédits par Sylvie Buisson ». Page.318
A l’encre ROUGE – Archives artistiques – Fondation Nichido
Imprimé en Italie par Stige – Turin novembre 2007.
Un certificat de Madame Sylvie Buisson sera délivré à l'acquéreur.
Experts : Cabinet Ansas & Papillon & de Léry
Mis en vente par Ivoire Toulouse
Primardeco - Mes de Colonges I contact@primardeco.com Voir le lot

Estimé 10 000 € - 15 000 €
Par Ventes en multiplexe à Ambérieu-en-Bugey le 21/05/2025 : Gaston Etienne LE BOURGEOIS (Vire 1880-Rambouillet 1946)
Singe, départ de rampe d'escalier
Modèle créé vers 1910
Bois sculpté en ronde-bosse
Porte le monogramme de l'artiste sur le côté gauche de la partie rampe.
Dimensions : H. totale : 94 cm
Petit accident à la queue, comblement d'un manque à l'arrière.
Provenance :
Collection particulière, par descendance
Oeuvre en rapport :
-Gaston Le Bourgeois, Départ de rampe d'escalier Singe, vers 1910, bois sculpté en ronde-bosse, H. 80 cm, Paris, Musée des Arts Décoratifs, inv. 18636 B.
Littérature en rapport :
-Charles Saunier, Le Bourgeois, Monographie, sn ;
-G.-E. Le Bourgeois, Sculpteur, catalogue d'exposition, Musée des Arts Décoratifs, Palais du Louvre, Pavillon de Marsan, 28 avril-29 mai 1921 ;
-Le Décor de la Vie de 1900 à 1925, catalogue d'exposition, Pavillon de Marsan, Pavillon du Louvre, Paris, 1937 ;
- Gabriel Mourey, « Gaston Le Bourgeois, sculpteur », in Art et Décoration, revue mensuelle d'art moderne, 1912, pp. -165 -176, un autre exemplaire illustré p.172 ;
- Musée des Arts décoratifs, préface de François Carnot, G. Le Bourgeois et ses amis artistes et artisans de Rambouillet, exposition au musée des Arts décoratifs, s.n., 1947, Paris ;
-Henri Hamel, Gaston Etienne Le Bourgeois, Caen, Association Le Mois, 1976 ;
-Gaston Le Bourgeois 1880-1956, Exposition présentée par la S.A.V.R.E (Sauvegarde Architecturale du Vieux Rambouillet et son Environnement, Bibliothèque Florian à Rambouillet, organisée en septembre 1996
« Je veux seulement constater qu'il existe une certaine catégorie d'œuvres d'art qui engendrent la sympathie et créent immédiatement des liens entre leur auteur et le spectateur.» (Gabriel Mourey, in Art et Décoration 1912,p.165)
Ce départ de rampe d'escalier en bois surmonté d'un singe au repos illustre parfaitement la critique élogieuse faite au sujet de l'œuvre du sculpteur animalier Gaston Le Bourgeois.
Initié à la sculpture auprès de son père, tailleur de pierre pour les monuments historiques, l'artiste a fait de la taille directe sur pierre et bois sa spécialité.
Après un travail exigeant d'observation, le sculpteur propose des sujets animaliers d'une grande modernité grâce à une grande sobriété et un sens de la synthèse aigu qu'il intègre à la décoration d'intérieurs, tels des panneaux de meuble, des lambris ou, à des rampes d'escaliers, très en vogue pendant la période Art Déco.
Installé à Paris près de l'atelier de Rembrandt Bugatti à partir de 1900, Gaston Le Bourgeois observe les animaux du jardin des Plantes. Il participe à de nombreux Salons dès 1910, dont le Salon des Artistes Décorateurs où il présente le modèle de notre Singe. Un article dans la revue Art et décoration de 1912 dédié au jeune artiste mentionne et illustre cette série de poteaux ornés d'un chat, d'une cigogne, d'un enfant emmailloté ou d'un singe (article de Gabriel Mourey, pp.165-176, ill. p. 172).
Son succès est immédiat et le couturier Jacques Doucet lui commande un grand meuble à hauteur d'appui pour son hôtel de l'avenue du Bois grand amateur d'art et important mécène, après avoir découvert ses lambris animés d'animaux aux formes épurées au Salon des Artistes Décorateurs de 1913. Une exposition lui est même dédiée au musée des Arts Décoratifs en 1921. Le sculpteur travaille également pour la manufacture de Sèvres de 1920 à 1926 tout en présentant des œuvres remarquées à l'Exposition universelle de 1925. Il répond également à de nombreuses commandes publiques et privées, notamment la décoration du hall d'entrée de la Salle Pleyel en 1927 ou du restaurant Prunier dans le 16ème arrondissement de Paris.
Installé à Rambouillet après la Grande Guerre, il poursuit ses activités en répondant à des grandes commandes pour le décor de la Gare de Versailles ou la reconstruction de la cathédrale de Verdun. Après la seconde Guerre Mondiale, tout en poursuivant ses sculptures animalières, il se consacre désormais à la sculpture religieuse en réalisant notamment la décoration de la chapelle de l'hôpital de Rambouillet.
Expert : Sculpture et Collection
Mis en vente par Ivoire Chartres
Galerie de Chartres I chartres@galeriedechartres.com Voir le lot

Estimé 30 000 € - 50 000 €
Par Ventes en multiplexe à Ambérieu-en-Bugey le 21/05/2025 : Paul JOUVE (1878-1973)
Panthère noire marchant
Huile sur panneau, signée en bas à droite
53 x 108 cm
Provenance : par descendance à l'actuel propriétaire , à sa demande l'acquéreur pourra obtenir un certificat auprès des ayants droit de l'artiste,
Expert : Thierry Roche
Mis en vente par Ivoire Aix
Me Emmanuelle HOURS contact@aixluberon.auction Voir le lot

Estimé 5 000 € - 10 000 €
Par Ventes en multiplexe à Ambérieu-en-Bugey le 21/05/2025 : Victor VASARELY (1906-1997)
Kezdi
Multiple, sculpture hexagonale en bois peint
H 66 x 64 x 8 cm
très bon état général
provenance : collectionneur particulier, acquis auprès de l'artiste de son vivant, authentifié par les ayants droit, un certificat d'authenticité sera remis à l'acquéreur,
Mots-clés : Op Art, art optique, abstraction géométrique, cinétisme, art contemporain
Mis en vente par Ivoire Aix
Me Emmanuelle HOURS contact@aixluberon.auction Voir le lot

Estimé 8 500 € - 10 000 €
Par Ventes en multiplexe à Ambérieu-en-Bugey le 21/05/2025 : Pablo PICASSO (1881-1973)
Pour MADOURA Éditeur
Femme Lampe, vers 1955
Vase tourné anthropomorphe en terre blanche, décor incisé et peint turquoise.
Cachets en creux "d'après Picasso" et "Madoura plein feu", marqué en noir "Édition Picasso".
Hauteur : 37 cm
(À noter : légère égrenure à la base.)
Bibliographie :
Alain Ramié, Picasso : Catalogue de l'œuvre céramique édité 1947-1971, Édition Madoura, 1988, p. 154, n°298.
Mis en vente par Ivoire Besançon
Me Renoud-Grappin I renoud-grappin@wanadoo.fr Voir le lot

Estimé 8 000 € - 10 000 €
Par Ventes en multiplexe à Ambérieu-en-Bugey le 21/05/2025 : DOM ROBERT (1907-1997) (
Guy de Chaugnac-Lanzac)
Les Compagnons de la Marjolaine,
Modèle de 1962
Broderie en fils de laine de couleurs, réalisée dans les Ateliers "GG" sous la direction de Suzanne Goubely-Gatien. Exemplaire signé en bas à gauche, titré et numéroté 444 au dos.
Dimensions : 165 x 182 cm.
Bibliographie :
Dom Robert Tapisseries, éditions Julliard, 1980, reproduit p.45.
Dom Robert Tapisseries, édition Siloë-Sodec, Dourgne, reproduit p.53.
Note : Le sujet fait référence au séjour de Dom Robert dans la campagne anglaise du Devonshire, où il a pu admirer les poneys sauvages en liberté. Par ailleurs, la signature "F. Robert" évoque une période de son intimité où il acquiert le statut de Frère. Il avait également acquis le titre de "Dom" en devenant prêtre en 1937.
Mis en vente par Ivoire Besançon
Me Renoud-Grappin I renoud-grappin@wanadoo.fr Voir le lot

Estimé 10 000 € - 12 000 €
Par Ventes en multiplexe à Ambérieu-en-Bugey le 21/05/2025 : Eugène LEROY (1910-2000)
Sans titre (Paysage), circa 1955
Huile sur toile marouflée sur panneau
Dimensions : 46 x 62 cm
Provenance :
Famille de l’artiste, offert en cadeau de mariage par Eugène Leroy à Monsieur Claude Bernard, neveu de Valentine Leroy, épouse de l'artiste.
Cette œuvre a été confirmée comme authentique par les ayants-droit de l’artiste, et la date a été validée. Un certificat sera remis à l’acquéreur.
Experts : Cabinet Marechaux I info@cabinetmarechaux.com ou 01 44 42 90 10
Visibilité : Cette œuvre est visible à Paris, jusqu’à début mai, au cabinet Marechaux, sur rendez-vous uniquement.
Mis en vente par Ivoire Pau
Mes Carrère & Laborie I info@carrere-laborie.com Voir le lot

Estimé 20 000 € - 30 000 €
Par Ventes en multiplexe à Ambérieu-en-Bugey le 21/05/2025 : Tschang-Yeul KIM [nord-coréen] (1929-2021)
Gouttes d'eau, 1972
Huile sur toile signée et datée en bas à droite
Dimensions : 74 x 60 cm
Provenance : acquis directement auprès de l'artiste en 1972.
L'artiste a créé en 1972 le motif de la goutte d'eau en pleine chute, un sujet qu'il a traité dans un style hyperréaliste. Cette œuvre fait écho aux pièces exposées au musée Cernuschi en 2023, lors de l'exposition "Kim Tschang-Yeul, la goutte et le trait".
Mis en vente par Ivoire Nantes
Me Couton - Jamault & Hirn I contact@encheres-nantes.com Voir le lot