
Des Panhard et des véhicules de collection d’avant-guerre aux enchères à Nantes
Les 26 septembre et 3 octobre prochains, la maison de ventes Ouest Enchères Publiques dispersera une splendide collection de Panhard d’après-guerre et de rares véhicules de collection des années 20 et 30.
Considérée comme la plus ancienne marque française, Panhard ne fait pas monter les enchères aussi haut que son histoire pourrait le justifier. Ce constructeur a en effet longtemps confectionné les modèles parmi les plus prestigieux de la production nationale jusqu’en 1940. Si son orientation a totalement changé après-guerre pour devenir une marque populaire, Panhard a cependant conservé une grande originalité technique, notamment grâce à son petit moteur bicylindre, à la fois économique et très performant.
Le 26 septembre, la maison de ventes Ouest enchères publiques dispersera une collection exceptionnelle entièrement dédiée à cette période, avec des exemplaires pour la plupart en excellent état de présentation et prêts à prendre la route. On y compte tous les modèles importants, à commencer par une berline Dyna « Louis XV » de 1958 dont l’aspect baroque ne doit pas éluder la conception particulièrement avancée pour son époque (5 000 — 8 000 euros). On pourra également se l’offrir dans une version fourgonnette encore plus rare de 1953 (3 000 – 4 000 euros). Le plus gros contingent de la collection est cependant constitué de Dyna et de PL17 proposées dans pratiquement tous leurs dérivés existants. Aux côtés de très belles berlines, on trouve en effet un cabriolet Dyna de 1960 (25 000 — 30 000 euros) et un autre PL17 ( 20 000 — 25 000 euros).
Du côté des utilitaires, figurent un break PL 17 Confort S (6 000 — 8 000 euros) et une rarissime camionnette plateau Dyna de 1959 (3 000 — 5 000 euros). Les collectionneurs de sportives pourront quant à eux investir dans une très convoitée DB coupé HBR5 à l’historique limpide (60 000 — 70 000 euros) ou un aérodynamique et élégant coupé CD de 1963 (35 000 — 40 000 euros).
Buick, De Dion Bouton, Hotchkiss d’avant-guerre
Le 3 octobre, Ouest Enchères publiques organisera une seconde vente particulièrement originale, avec des exemplaires de marques rares, dont certaines ont disparu bien avant la Seconde Guerre mondiale. Citons la IW produite en 1925 par De Dion Bouton qui fut un temps le premier constructeur mondial (25 000 euros) ou les deux berlines Delage, l’une des marques françaises les plus prestigieuses de l’histoire.
Cette collection intègre également des Buick pratiquement inconnues en Europe, depuis une Master 6 cylindres de 1926 (25 000 euros) à une 870 Master 8 de 1931 dotée d’un huit cylindres en ligne (25 000 – 30 000 euros), en passant par une berline de 1936, d’apparence beaucoup plus moderne avec ses lignes arrondies (15 000 – 20 000 euros).
Plus inhabituel encore, citons la Auburn 8-88 de 1929 (35 000 euros), un modèle produit peu après la reprise de la marque par Errett Cord.
Notons enfin que parmi ces respectables ancêtres quelques voitures plus récentes sont au programme : une très jolie Citroën 2 CV AZ de 1957 (9 500 —10 000 euros), l’une des toutes dernières Triumph Spitfire de 1981, deux imposantes Cadillac, une Série 62 Cabriolet de 1962 (15 000 euros) et un coupé Deville de 1974 (5 000 euros).
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