Une vente automobilia fleuve organisée à Rouen
L’hôtel des ventes de la Seine est coutumier du fait : il accueillera le 12 janvier prochain une vente de près de 600 lots automobilia comptant des livres rares, documents originaux et surtout de nombreuses mascottes de calandre d’avant-guerre, dont une à l’effigie de Joséphine Baker. Tour d’horizon.
Avant l’arrivée de la production en masse, l’automobile était un bien rare et cher, réservé à une clientèle d’élite. Pour en faire la promotion, les constructeurs éditaient des catalogues en petit nombre qu’ils distribuaient avec parcimonie à des prospects triés sur le volet. C’est dire s’il est rare de pouvoir mettre la main sur les brochures Hispano Suiza, Delahaye ou Delage d’avant-guerre. Elles seront pourtant nombreuses à la vente le 12 janvier prochain à Rouen et en live sur Interencheres. Certaines comportent des illustrations d’artistes connus de l’époque comme A. Kow ou Geo Ham, et d’autres sont des témoignages émouvants des débuts de leur constructeur, à l’instar du catalogue Avions Voisin de 1924, authentique objet de collection estimé entre 200 et 300 euros.
Plus récents mais tout aussi rares, les feuillets et catalogue Pegaso en français (estimés entre 50 et 80 euros), le dépliant original en français consacré aux BMW 503 et 507 ou encore celui édité pour promouvoir la Porsche 356 Pré-A, là encore en français (300 – 400 euros). Les amateurs de modèles plus récents ne seront pas en reste. Figurent à la vente de très nombreux lots de brochures Peugeot, Renault, Citroën, Toyota ou encore Mercedes récentes mais aussi de provenance plus prestigieuse et rare, comme ces documents Rolls-Royce, Aston Martin ou Bentley des années 1970 aux années 2000.
Des livres rares et mascottes recherchées
Les titres spécialisés sont nés pratiquement avec l’automobile. La lecture des grands titres de l’époque, Omnia, l’actualité automobile ou même les numéros spéciaux de l’Illustration, se révèle passionnante. De nombreux lots en seront proposés, tout comme des collections d’ouvrages rares, dont le fameux Magnum Bugatti, l’un des plus recherchés de la littérature automobile, estimé entre 250 et 300 euros. Mais ce sont sans aucun doute les mascottes automobiles, véritables œuvres d’art, qui susciteront les enchères les plus élevées. Relevons en particulier celle créée à l’image de Joséphine Baker – panthéonisée cette année – par A. Renevey à l’occasion de la Croisière Noire Citroën (1 000 – 1 200 euros) vers 1926 ou encore la splendide Cigogne Hispano Suiza réalisée par François Bazin (800 – 1200 euros), arborée par les modèles de la marque à partir de 1920.
Enchérir | Suivez la vente Automobilia le 12 janvier en live sur interencheres.com
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