
Estimé 170 000 € - 240 000 €
Par AGUTTES à Paris le 29/06/2025 : 1973 - Porsche 911 2.5 ST (R) FIA
Châssis n° 9113200826
Carte grise française
French registration title
Voiture de course préparée, notamment avec arceau, vendue sans Contrôle Technique
Prepared racing car, including roll cage, sold without Contrôle Technique
« Reconstruction exemplaire, PTH à jour, et éligibilité maximale ! »
« Exemplary reconstruction, up-to-date HTP and maximum eligibility! »
- Porsche et la compétition automobile font partie des histoires d'amour les plus stables de l'histoire : depuis les 356, la firme de Stuttgart est constamment sur les listes des engagés des plus belles épreuves, avec sans doute certaines des autos les plus mythiques… Avec l'arrivée du bloc 2,4 l sur les 911, il est logique que les ingénieurs se penchent sur le berceau de la 2.3 ST pour améliorer le résultat…
- La nouvelle née sera présentée dès 1972 et obtiendra immédiatement des résultats frappants, notamment en Championnat de France des Rallyes 1972. Pas de réelles surprises compte tenu du régime sur-protéiné qui lui a été offert : la puissance grimpe à 230 ch, certains panneaux de carrosserie sont changés pour de la fibre de verre, les vitres pour du plexiglas, permettant de passer sous la barre de la tonne…
- Notre exemplaire fut livré neuf en spécification 2.4 E. En 2004, cette 911 intègre le garage d'un gentleman racer et de son épouse : les deux tombent amoureux de cette auto, et décident de lui offrir une transformation en version 2.7 RS. C'est finalement assez peu de temps après que la décision est prise de modifier de nouveau leur auto afin de participer à quelques épreuves historiques. Après réflexion, la version désormais choisie est la 2.5 ST ! En 2012 et 2013, le moteur donc intégralement repris par Bruno Briganti, alors que le châssis et la coque furent développés par RV Automobiles.
- Après ces travaux, les propriétaires de cette 911 prendront part aux Tour de Corse 2013, 2014, 2015 et 2016, avant de passer à d'autres jouets automobiles tout en prenant soin de leurs 2.5 ST. En 2019, le PTH sera renouvelé, et est donc encore valable jusqu'en 2029. Aujourd'hui, la voiture fonctionne merveilleusement bien : notre essai routier nous a permis d'admirer la qualité des travaux effectués par ces deux établissements de choix, mais aussi et surtout la qualité de la peinture, simplement bluffante. À noter qu'une boîte de vitesses courte est également vendue avec l'auto, et qu'un important dossier de factures est accessible sur demande.
- Avec une très forte éligibilité (Tour Auto, Modena Cento Ore, Le Mans Classic…), et une estimation aussi attractive, voici une très belle opportunité pour un gentleman driver de rouler dans une auto exceptionnelle et compétitive sur les plus belles épreuves !
- Porsche and motor racing are among the most enduring love stories in history: since the 356, the Stuttgart-based firm has been a constant on the entry lists of the finest events, with undoubtedly some of the most legendary cars... With the arrival of the 2.4-litre block on the 911s, it was only logical that the engineers should look at the cradle of the 2.3 ST to improve the result...
- The newcomer was presented in 1972 and immediately achieved striking results, notably in the 1972 French Rally Championship. There were no real surprises, given the high-protein diet it had been given: power was increased to 230 hp, some body panels were changed for fibreglass, and the windows for Plexiglas, enabling the car to break the one-tonne barrier...
- Our example was delivered new in 2.4 E specification. In 2004, it entered the garage of a Gentleman Racer and his wife: the two had fallen in love with the car, and decided to offer it a 2.7 RS conversion. It wasn't long before the decision was taken to modify the car again in order to take part in a number of historic events. After some consideration, the version now chosen is the 2.5 ST! In 2012 and 2013, Bruno Briganti took over the entire engine, while RV Automobiles carried out the chassis and bodywork.
- After this work, owners of this 911 will take part in the 2013, 2014, 2015 and 2016 Tour de Corse, before moving on to other motoring toys while taking care of their 2.5 ST. In 2019, the HTP will be renewed, and is therefore still valid until 2029. Today, the car runs wonderfully well: our test drive allowed us to admire the quality of the work carried out by these two select establishments, but also and above all the quality of the paintwork, which is simply stunning. A short gearbox is also sold with the car, and an extensive file of invoices is available on request.
- With such high eligibility (Tour Auto, Modena Cento Ore, Le Mans Classic...), and such an attractive valuation, this is a great opportunity for a Gentleman Driver to drive an exceptional and competitive car in the finest events!
Est. 170 000 - 240 000 €
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Estimé 60 000 € - 80 000 €
Par AGUTTES à Paris le 29/06/2025 : 1969 - Chevrolet Corvette C3 Gr. 4-5
Châssis n° 194379S704756
Carte grise française
French registration title
Voiture de course préparée, notamment avec arceau, vendue sans Contrôle Technique
Prepared racing car, including roll cage, sold without Contrôle Technique
« Authentique voiture de course avec palmarès en période »
“Genuine racing car with a track record to match”
- L'exemplaire que nous vous présentons entame sa carrière aux mains du pilote privé belge Chris Tuerlinx, alors concessionnaire General Motors. Il l'engage aux 1 000 Kilomètres de Monza en 1971 avec le Trans-Europe Gulf Racing Team et termine 15e avant de courir aux 1 000 Kilomètres de Spa le mois suivant. Lors de la saison 1972, le pilote belge engage de nouveau sa voiture à Spa avec le Euroil Racing Team mais ne termine pas la course à cause d'un problème mécanique.
- La Corvette est ensuite vendue à Hans Deen, pilote néerlandais qui fera évoluer sa monture à mi-chemin entre les Gr. 4 et 5 avec son gargantuesque moteur V8 de 7,5 l de cylindrée. La spectaculaire Corvette signe son retour sur les circuits en 1975 dans le Championnat national des Pays-Bas dont l'ensemble des manches se déroule sur le circuit de Zandvoort. Elle porte alors les couleurs de son sponsor principal, l'ATCO pour Atlantic Paper Company. Après une saison d'apprentissage Hans Deen termine la saison 1976 à la première place. La saison suivante n'est pas aussi réussie, et 1978 marquera l'arrêt de la carrière du pilote néerlandais. Notre Corvette devient alors la propriété de Bas Van Vliet qui l'engagera à deux manches du Championnat du Benelux.
- L'année 1978 marquera la première retraite de cet exemplaire dont la carrière en compétitions officielles aura duré près de 10 ans. Au cours des années 1980, elle est remisée chez un collectionneur et arrive sur le territoire français en 1996 dans une nouvelle collection privée. En 2003, c'est le préparateur Yvan Mahé (Equipe Europe) qui en fait l'acquisition, elle nécessite alors une restauration avant de reprendre la piste. Les travaux de remise en état seront finalement engagés par un nouveau propriétaire en 2007.
- En 2010, près de 30 ans après sa dernière compétition officielle, la Corvette retrouve la piste dans le très relevé championnat historique CER sur le circuit du Castellet au milieu de ses rivales d'antan. Nous la verrons de nouveau courir sur le Paul Ricard en 2011, toujours en CER, avant d'être à nouveau révisée par l'écurie Still Racing dirigée par Eric Hélary. Entre 2012 et 2015, son propriétaire engagera près de 50 000 € de frais pour réviser intégralement la mécanique.
- Cet exemplaire présente un historique singulier et des performances de premier rang sur circuit grâce à son V8 de 7 l. Elle sera livrée avec ses jantes BBS d'origine, accompagnée d'un PTH FIA à renouveler et de nombreux documents et photos d'époque. Ayant peu roulé ces dernières années, une révision sera à prévoir.
- The car we are presenting to you began its career in the hands of Belgian private driver Chris Tuerlinx, then a General Motors dealer. He entered it in the 1,000 kilometres of Monza in 1971 with the Trans-Europe Gulf Racing Team and finished 15th before racing in the 1,000 kilometres of Spa the following month. During the 1972 season, the Belgian driver entered his car again at Spa with the Euroil Racing Team, but failed to finish the race due to a mechanical problem.
- The Corvette was then sold to Hans Deen, a Dutch driver who took the car from Group 4 to Group 5 with its gargantuan 7.5-litre V8 engine. The spectacular Corvette made its return to the racetrack in 1975 in the Dutch National Championship, with all rounds taking place at the Zandvoort circuit. At the time, it wore the colours of its main sponsor, ATCO (Atlantic Paper Company). After a learning season, Hans Deen finished the 1976 season in first place. The following season was not as successful, and 1978 marked the end of the Dutch driver's career. Our Corvette then became the property of Bas Van Vliet, who entered it in two rounds of the Benelux Championship.
- 1978 marked the first retirement of this model, whose career in official competitions lasted almost 10 years. During the 1980s, it was stored by a collector, before arriving in France in 1996 in a new private collection. In 2003, it was acquired by tuner Yvan Mahé (Equipe Europe), who decided that it needed to be restored before returning to the track. The restoration work was finally undertaken by a new owner in 2007.
- In 2010, almost 30 years after its last official competition, the Corvette is back on track in the highly competitive CER Historic Championship at Le Castellet, alongside its rivals of yesteryear. In 2011, it raced again at Paul Ricard, again in the CER, before being overhauled once again by the Still Racing team run by Eric Hélary. Between 2012 and 2015, its owner will spend almost €50,000 on a complete overhaul of the car's mechanics.
- The 7.0-litre V8 gives the car a unique history and top-class performance on the racetrack. It will be delivered with its original BBS rims, accompanied by an FIA PTH to be renewed and numerous documents and period photos. As it has not been driven much in recent years, it will require servicing.
Est. 60 000 - 80 000 €
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Estimé 80 000 € - 120 000 €
Par AGUTTES à Paris le 29/06/2025 : 1978 - Volvo 240 Turbo Gr. A
Châssis n° 2424L1127467
Véhicule de compétition non immatriculé
Competition vehicle sold without registration
« Conçue pour durer, réglée pour gagner : la Volvo 240 Gr. A, la brique la plus rapide de l'histoire ! »
Built to last, tuned to win: the Volvo 240 Group A, the fastest brick in history!
- Au début des années 1980, Volvo traditionnellement reconnue pour ses véhicules familiaux robustes, décide de se lancer en compétition. L'objectif étant de démontrer sa fiabilité et sa performance dans des conditions extrêmes. La 240 Turbo est modifiée pour répondre aux exigences du Groupe A. Contre toute attente elle remporte notamment le Championnat d'Europe des Voitures de Tourisme 1985 et le Championnat DTM 1985.
- Notre exemplaire est à l'origine une Volvo 242 GT de 1978 qui a été préparée par Volvo Australie pour participer au Repco Reliability Trial en 1979. Cette épreuve s'est déroulée du 5 au 19 août sur 19 000 km. Après cette course la voiture fut en partie démontée puis conservée dans un hangar jusqu'en 1984. Laurie Hazelton en fait alors l'acquisition avec pour objectif de la modifier aux spécificités du Groupe A afin de participer au championnat australien. Il ne parvient pas à se qualifier pour la manche d'Adelaïde en 1986 mais participera au Castrol - clash for cash à Oran Park en 1987.
- En 2004, il cède la voiture à Richard Prince qui la restaure entièrement puis participe à de nombreuse épreuves historiques en Australie. En 2010 et 2011, il fait appel à Robbie Francevic qui reporta le championnat australien 1986 au volant d'une Volvo 240 Turbo Gr. A, ensemble ils participent à de multiples épreuves. En 2015 la voiture est vendue à Craig Neilson qui la revendra à Ascott Collection qui l'importera en France en 2017.
- Cette auto se présente aujourd'hui en bon état général, sous le capot on retrouve le 4-cylindres 2,1 l turbo associé à une boite manuelle Getrag à 5 vitesses. De nombreux travaux ont été effectués en 2020. Le moteur, le turbo, la boite de vitesse et le faisceau électrique ont été révisés. L'embrayage et le couple conique ont été remplacés. Enfin, la cartographie a été revue et un arceau sur mesure réalisé par l'atelier Jacques Point a été installé.
- Notre Volvo a participé aux Dix Milles Tour du Castellet et à l'Historic Tour (Dijon) en 2020, elle a peu été utilisée depuis. Elle est aujourd'hui éligible à l'Heritage Touring Cup by Peter Auto, au V de V Endurance Races ou encore au AVD Oldtimer Grand Prix. Cet exemplaire à l'historique singulier ne manque pas d'argument pour convaincre le gentleman driver qui souhaite revivre l'euphorie des années 1980.
- At the beginning of the 1980s, Volvo, traditionally known for its robust family cars, decided to enter competition. The aim was to demonstrate its reliability and performance in extreme conditions. The 240 Turbo was modified to meet Group A requirements. Against all the odds, it won the 1985 European Touring Car Championship and the 1985 DTM Championship.
- Our example is originally a 1978 Volvo 242 GT that was prepared by Volvo Australia to take part in the Repco Reliability Trial in 1979. This event took place from 5 to 19 August and covered 19,000 km. After the race, the car was partly dismantled and stored in a shed until 1984. Laurie Hazelton then bought it with the aim of modifying it to Group A specifications in order to take part in the Australian championship. He failed to qualify for the Adelaide round in 1986, but took part in the Catsrol - clash for cash at Oran Park in 1987.
- In 2004, he sold the car to Richard Prince, who fully restored it before taking part in a number of historic events in Australia. In 2010 and 2011, he called on Robbie Francevic, who carried over the 1986 Australian championship at the wheel of a Volvo 240 Turbo Gr. A, and together they took part in numerous events. In 2015, the car was sold to Craig Neilson, who in turn sold it to Ascott Collection, who imported it to France in 2017.
- Today, the car is in good condition, with a 2.1-litre turbocharged 4-cylinder engine mated to a Getrag 5-speed manual gearbox. A lot of work was carried out in 2020. The engine, turbo, gearbox and wiring harness were overhauled. The clutch and bevel gear were replaced. Finally, the mapping was reviewed and a custom roll bar made by the Jacques Point workshop was installed.
- Our Volvo took part in the Dix Milles Tour du Castellet and the Historic Tour (Dijon) in 2020, but has been little used since. It is now eligible for the Heriatge Touring Cup by Peter Auto, the V de V Endurance Races and the AVD Oldtimer Grand Prix. With its singular history, this car has everything to convince the gentleman driver who wants to relive the euphoria of the 1980s.
Est. 80 000 - 120 000 €
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Estimé 6 000 € - 10 000 €
Par AGUTTES à Paris le 29/06/2025 : 1983 - Peugeot 305 SR Break
Châssis n° VF3581E11D9111006
Carte grise française
French registration title
La 305 de Valery Giscard d'Estaing !
Valery Giscard d'Estaing's 305!
- La Peugeot 305 SR que nous présentons fut achetée neuve par l'ancien Président de la République française, Valery Giscard d'Estaing en mars 1983.
- Selon l'acte d'achat au nom de VGE figurant au dossier, cet exemplaire fut commandé neuf en Vert foret avec un intérieur tressé beige. Elle sera vendue après bon et loyaux service à son ancienne secrétaire de cabinet.
- Motorisé par le 4 cylindres de 1,4l de cylindrée développant 74 cv accouplé à une boite mécanique à 4 rapports, son fonctionnement est satisfaisant.
- Esthétiquement, la voiture est dans son jus. La carrosserie a travaillé avec le temps et la corrosion sera à traiter. Dans l'habitacle, les plastiques ont relativement bien vieillis tout comme la sellerie à l'exception du siège conducteur qu'il faudra reprendre.
- Affichant un peu plus de 111 000 km au compteur certifié par l'Histovec, voici l'occasion d'acquérir une voiture populaire, polyvalente et à la provenance présidentielle !
- This Peugeot 305 SR was purchased new by former French President Valéry Giscard d'Estaing in March 1983.
- According to the original purchase document in VGE's name, included in the file, this example was ordered new in Forest Green with a beige woven fabric interior. It was later sold, after loyal service, to his former cabinet secretary.
- Powered by a 1.4-litre four-cylinder engine developing 74 hp, paired with a 4-speed manual gearbox, it runs satisfactorily.
- Cosmetically, the car remains in original condition. The bodywork has aged over time, and some corrosion will need attention. Inside, the plastics have aged reasonably well, as has the upholstery, with the exception of the driver's seat, which will require refurbishment.
- Showing just over 111,000 km on the odometer - mileage certified by Histovec - this is a rare opportunity to acquire a popular and useful car with presidential provenance!
Est. 6 000 - 10 000 €
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Estimé 50 000 € - 70 000 €
Par AGUTTES à Paris le 29/06/2025 : 1995 - Dodge Viper RT/10
Châssis n° 1B3CR65EOSV201138
Carte grise française
French registration title
« La Cobra des temps modernes, en France depuis 1995 ! »
« The modern-day Cobra, in France since 1995! »
- En 1989, Dodge, la firme sportive de Chrysler, présente un incroyable Concept Car. C'est en fait Bob Lutz, patron de Chrysler, qui discutera du projet d'un Roadster sportif avec… Carroll Shelby ! Le nom utilisé est plus qu'évocateur : Viper, en référence à la Shelby Cobra, sportive américaine la plus marquante des années 1960. Face au succès, il est vite convenu de sortir une version de série.
- La conception du modèle de production sera effectuée en collaboration avec Lamborghini, alors dans le groupe Chrysler. Dès 1991, une usine sera spécialement équipée à Detroit pour la première version, la RT/10, qui ne sera produite qu'à 285 exemplaires. Une poignée d'exemplaires furent importés en France, en grande majorité rouges. La recette est unique pour la période : on attache un V10 de 8 l de cylindrée et 400 ch à un châssis tubulaire en acier, une carrosserie en fibre de verre, une boîte de vitesses manuelle 6-rapports, le tout sans aides (ni contrôle de traction, ni ABS), et sans Airbags…
- L'exemplaire que nous présentons a été acheté et importé neuf en 1995 depuis le Canada (le jaune n'étant pas disponible en France) par le premier et seul propriétaire. Ce passionné parcourra au cours des quelque 30 ans de vie commune près de 83 000 km à son volant, tout en assurant un entretien régulier et continu à sa Viper (dossier accessible sur demande).
- Lors de notre essai routier, nous avons pu constater que la voiture fonctionnait bien, sans bruits anormaux. Si son conducteur est assez téméraire, le V10 chante parfaitement à haut régime ! Son état général est assez bon, avec la patine logique d'une auto d'origine : la carrosserie porte quelques stigmates mineurs. À noter également que la voiture est accompagnée de ses vitres, de son couvre-tonneau et d'un hard-top !
- Il est important de comprendre que l'auto que nous présentons en ces pages est un modèle unique dans la production automobile des années 1990. C'est un véritable monstre de puissance, rarissime, et correspondant à une philosophie que nous ne retrouverons jamais. Acheter une telle auto aujourd'hui vous offre - au-delà de l'investissement qui ne peut être que pérenne - des sensations de conduite uniques. Vous ne pourrez pas dire que vous n'étiez pas prévenus !
- In 1989, Dodge, Chrysler's sports car division, presented a Concept Car : in fact, it was Chrysler boss Bob Lutz who discussed the project for a sports roadster with... Carroll Shelby! The name used was more than evocative: “Viper”, in reference to the Shelby Cobra, the most striking American sports car of the 1960s. Given its success, it was quickly decided to produce a production version.
- The production model was designed in collaboration with Lamborghini, then part of the Chrysler Group. In 1991, a factory was specially equipped in Detroit for the first version, the RT/10, of which only 285 were produced. A handful were imported into France, most of them red. The recipe was unique for the period: an 8-litre, 400 hp V10 coupled to a tubular steel chassis, a fibreglass body and a 6-speed manual gearbox, with no assistance (no traction control, no ABS) and no airbags...
- The car we are presenting was bought and imported new in 1995 from Canada (yellow was not available in France) by the first and only owner. Over the course of their thirty-odd years together, this enthusiast drove the car for almost 83,000 km, while maintaining it regularly and continuously (file available on request).
- During our test drive, we found that the car ran well, with no abnormal noises. If the driver is rather reckless, the V10 sings perfectly at high revs! Overall, the car is in fairly good condition, with the patina of an original car: the bodywork bears a few minor scars. The car also comes complete with windows, tonneau cover and hard top!
- Enthusiasts, aspiring collectors and connoisseurs alike, it's important to understand that the car we're presenting on these pages is a unique model in the car production of the 1990s. It's a real monster of power, extremely rare, and in keeping with a philosophy that we'll never see again. Buying such a car today offers you - over and above the investment, which can only be long-lasting - unique driving sensations. You can't say you weren't warned!
Est. 50 000 - 70 000 €
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Estimé 110 000 € - 130 000 €
Par AGUTTES à Paris le 29/06/2025 : 1986 - Aston Martin V8 Volante
Châssis n° SCFCV81C6GTL15465
Carte grise française
French registration title
« Carrosserie intégralement restaurée par Lecoq en 2015, estimation attractive ! »
« Bodywork fully restored by Lecoq in 2015, attractive estimate !»
- Après le succès des DB4, 5 et 6, Aston Martin doit se renouveler et changer la ligne désormais mythique de leur vaisseau amiral. C'est le dessin de William Towns qui aura la lourde tâche de succéder à la Carrozzeria Touring, avec la DBS en 1967. Les traits sont plus anguleux, et en 1969, l'élément principal évolue considérablement : l'élégant 6-cylindres est remplacé par un V8 !
- En 1978, la DBS devenue V8 se décapsule et devient V8 Volante pour répondre aux doléances du marché américain. Le succès est une fois de plus au rendez-vous, la ligne réussie, et le V8 (surtout couplé à la boîte automatique) offre une conduite cruising qui impressionne même nos amis d'outre-Atlantique !
- Notre exemplaire fait partie des premiers équipés de l'injection K-Jetronic, plus facile à l'utilisation et à l'entretien. Il fut livré neuf à Palm Beach dans cette élégante teinte Salisbury Blue avec intérieur beige clair, et la boîte de vitesses automatique. Il fut rapidement réimporté par la Franco Britannic en France, avant de passer chez son second propriétaire. Ce collectionneur prit le soin d'entretenir son V8 directement à l'usine de Gaydon ! C'est en décembre 2005 que le propriétaire actuel s'en porte acquéreur auprès des établissements Royal Automobile.
- Il n'aura alors de cesse que de perfectionner son auto, avec d'abord des travaux de selleries en 2005, puis une peinture complète dans la teinte d'origine en 2015, l'ensemble chez Lecoq (factures et photos présentes au dossier). Durant 20 ans, ce véritable passionné parcourra de nombreux kilomètres, que ce soit pour rallier les différents événements du circuit du Mans, ou pour des rallyes dans les Alpes. Aujourd'hui, la voiture est en bel état général, avec une légère patine qui lui va à merveille. Son fonctionnement est lui aussi bon, mais une révision d'usage sera conseillée pour reprendre la route comme il le faut. À noter que le numéro moteur est concordant avec celui du châssis, et que la calandre d'origine et les feux additionnels sont vendus avec la voiture.
- Aujourd'hui présentée avec une estimation très attractive, et dans un bel état général, cette V8 Volante en boîte de vitesses automatique n'attend qu'un nouveau propriétaire pour arpenter de nouveau les plus belles routes !
- After the success of the DB4, 5 and 6, Aston Martin had to renew itself and change the now legendary lines of its flagship. William Towns' design took on the difficult task of succeeding the Carrozzeria Touring, offering the world the DBS in 1967. The lines were more angular, and in 1969 the main element changed considerably: the elegant 6-cylinder engine was replaced by a V8!
- In 1978, the DBS, now the V8, changed its name to the V8 Volante to meet the demands of the American market. Once again, the car was a hit, the styling was a success, and the V8 (especially when coupled with the automatic gearbox) offered a cruising drive that impressed even our friends on the other side of the Atlantic!
- Our car was one of the first to be fitted with K-Jetronic fuel injection, for easier use and maintenance. It was delivered new to Palm Beach in this elegant shade of Salisbury Blue with a light beige interior and automatic gearbox. It was quickly re-imported by Franco Britannic to France, before passing to its second owner. This collector took care to maintain his V8 directly at the Gaydon factory! The current owner purchased the car from Royal Automobile in December 2005.
- He never stopped improving the car, first with upholstery work in 2005, then a complete repaint in the original colour in 2015, all at Lecoq (invoices and photos on file). Twenty years, this true enthusiast has driven many kilometres, whether to various events on the Le Mans circuit or for rallies in the Alps. Today, the car is in fine overall condition, with a slight patina that suits it perfectly! It also runs well, but a regular service will be advisable to get it back on the road properly. Note that the engine number matches that of the chassis, and that the original grille and additional lights are sold with the car.
- Now presented at a very attractive price, and in fine condition throughout, this V8 Volante with automatic gearbox is just waiting for a new owner to take it out on the open road once again!
Est. 110 000 - 130 000 €
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Estimé 210 000 € - 280 000 €
Par AGUTTES à Paris le 29/06/2025 : 2007 - Ferrari F430 Spider
Châssis n° ZFFEZ59B000154903
Carte grise française en cours
French registration title in progress
« Rarissime boîte de vitesses manuelle, 7 600 km au compteur »
« Extremely rare manual gearbox, 7,600 km on the odometer »
- La présentation d'une nouvelle Ferrari est un événement de taille, rare, attendu par tous les passionnés d'automobiles… Salon de Paris 2004 : la 360 Modena, succès commercial considéré par beaucoup comme le passage à l'ère moderne pour Ferrari, est remplacée par la F430, la nouvelle berlinette au V8 central-arrière. Le succès est là aussi au rendez-vous : la nouvelle née est bien plus confortable à la conduite grâce à un nouveau cocktail d'aides, mais aussi plus puissante, avec 490 ch pour 1 350 kg !
- Il est également important de noter que les F430 ont - en immense majorité - été vendues équipées de la boîte de vitesses automatique, alors que la boîte de vitesses manuelle était disponible sans coût additionnel. Ces exemplaires sont des autos d'une rareté particulière, et sont les dernières berlinettes à V8 central-arrière produites (sans être des commandes spéciales) avec ces boîtes de vitesses.
- Notre exemplaire fut livré neuf par Stradale Automobile le 20 juin 2007 à son premier propriétaire, un capitaine d'industrie français, qui prit la décision de l'immatriculer en Allemagne (la voiture restera tout de même dans sa résidence du sud de la France). Apparemment, ce collectionneur était un fin connaisseur de Ferrari tant la liste d'options est longue : boîte de vitesses manuelle, teinte Rosso Corsa, intérieur complet en cuir rouge (Tailor Made), sièges électriques, sellerie Daytona…
- Aujourd'hui, la voiture n'affiche qu'un peu plus de 7 500 km au compteur, vérifiables à travers les tampons présents dans le carnet d'entretien d'origine. Lors de notre essai routier, nous avons pu constater que la boîte de vitesses manuelle offrait des sensations de conduite très différentes des exemplaires en boîte de vitesses automatique « d'origine ». Son état général est par ailleurs très bon, et fidèle à ce faible kilométrage !
- Cette F430 coche absolument toutes les cases : seconde main, faible kilométrage, combinaison de couleur rare, mais aussi et surtout la boîte de vitesses mécanique ! Voici l'occasion d'ajouter une Ferrari rarissime à sa collection…
- The presentation of a new Ferrari is a major event, a rare one, scrutinised by all car enthusiasts... The 2004 Paris Motor Show was the scene of this event: the 360 Modena, a commercial success considered by many as the passage to the modern era for Ferrari, was replaced by the F430, the new saloon car with a central-rear V8. The newcomer was much more comfortable to drive, thanks to a new cocktail of aids, and also more powerful, with 490 bhp for 1,350 kg!
- It's also worth noting that the vast majority of F430s were sold with automatic gearboxes, whereas manual gearboxes were available at no extra cost. These examples are particularly rare cars, and are the last V8 centre-rear saloons produced (without being special orders) with these gearboxes.
- Our example was delivered new by Stradale Automobile on the 20th of June 2007 to its first owner, a French captain of industry, who decided to register it in Germany (although the car will remain in his residence in the south of France). Apparently, this collector was a fine Ferrari connoisseur, as the list of options is so long: manual gearbox, Rosso Corsa colour, full red leather interior (Tailor Made), electric seats, Daytona upholstery...
- Today, the car has just over 7,500 km on the odometer, verifiable through the stamps in the original service booklet. During our test drive, we noticed that the manual gearbox offered a very unique driving experience compared with the “original” automatic gearbox. Its general condition is also very good, and in keeping with its low mileage!
- This F430 ticks absolutely all the boxes: second-hand, low mileage, rare colour combination, but above all the mechanical gearbox! This is your chance to add a rare Ferrari to your collection...
Est. 210 000 - 280 000 €
Voir le lot

Estimé 110 000 € - 150 000 €
Par AGUTTES à Paris le 29/06/2025 : 1974 - Porsche 911 2.7 Targa MFI
Châssis n° 9114610320
Carte grise française
French registration title
Équipée du moteur mythique de la 2.7 RS et produite à seulement 423 exemplaires, cette 911 Targa MFI incarne une rare élégance mécanique.
With the legendary RS 2.7 engine and produced in just 423 units, this 911 Targa MFI embodies a rare form of mechanical elegance.
- La Porsche 911 2.7 Targa MFI de 1974 est une pièce emblématique d'une époque charnière de l'histoire Porsche, marquant à la fois la continuité du charme des premières 911 et l'entrée dans une nouvelle ère réglementaire et stylistique. Produite uniquement en 1974, cette version combine la célèbre injection mécanique Bosch (MFI) héritée des modèles S et RS, avec les nouvelles carrosseries dites “G-Series”.
- Sous le capot, le flat-six 2.7 litres MFI développe 210 ch, offrant des sensations brutes et linéaires, exaltées par la précision de l'injection mécanique et la légèreté de l'auto. Associée à une boîte manuelle 5-rapports, elle est l'une des Porsche les plus rares au monde avec, selon le registre spécialisé Carrera MFI Registry, seulement 423 Targa produits au monde !
- Combinant les performances de la légendaire 2.7 RS (avec laquelle elle partage le système d'injection) à un usage plus civilisé, notre exemplaire est un modèle européen. Livrée neuve avec cette teinte Light Yellow et les sièges sport, notre exemplaire a été restauré quelques années avant que son propriétaire actuel, un fervent collectionneur de la marque, ne s'en porte acquéreur.
- Mécaniquement, le moteur démarre dès la première sollicitation sans émettre de bruit ou fumée particulière. Les habitués ne seront pas dépaysés par la boite de vitesses faite de long débattements et d'enclenchement fermes et apprécieront son comportement routier. Le train avant est léger mais précis, tout comme la sensation au freinage, franc et endurant. Si son moteur n'est pas celui d'origine, il n'est que de quelques numéro d'écart et serait selon nos sources un moteur échange standard usine avant livraison à son premier client.
- Très belle dans cette teinte, le toit Targa est un vrai atout laissant apprécier plus encore les vocalises du flat-6 ici libéré par un échappement inox. Sa rareté extrême en fait une véritable pièce de collection. Son injection mécanique, son style ici avec l'arceau inox du toit Targa et sa rareté en font un modèle iconique, convoité par les puristes et les collectionneurs les plus exigeants.
- The 1974 Porsche 911 2.7 Targa MFI is an iconic piece from a pivotal era in Porsche's history, bridging the charm of the early 911s with the emerging regulatory and stylistic changes of the mid-1970s. Produced exclusively for the 1974 model year, it combines the legendary Bosch mechanical fuel injection (MFI) inherited from the S and RS models with the newly introduced “G-Series” bodywork.
- Under the rear lid, the 2.7-liter MFI flat-six delivers 210 hp, offering raw, linear sensations enhanced by the precision of the mechanical injection and the car's inherent lightness. Paired with a 5-speed manual gearbox, it is one of the rarest Porsches in the world, with only 423 Targa units produced, according to the Carrera MFI Registry.
- Sharing the performance DNA of the legendary 2.7 RS - thanks to the identical injection system - this example offers a more refined, usable experience. Delivered new in Light Yellow with Sport Seats, this European-spec car underwent a restoration a few years before being acquired by its current owner, a passionate Porsche collector.
- Mechanically, the engine starts at the first touch with no unusual noise or smoke. Those familiar with early 911s will recognize the long-throw gearbox, with its firm engagement, and appreciate its road behavior. The front end feels light yet precise, while the braking is strong and consistent. Although the engine is not the original unit, it is only a few numbers apart and is believed - according to our sources - to be a factory-exchange engine installed prior to first delivery.
- Visually striking in this color, the Targa roof adds to the driving experience by letting the sound of the flat-six, further liberated by a stainless steel exhaust, fully resonate. Its extreme rarity makes it a true collector's item. With mechanical fuel injection, the iconic Targa roll bar design, and this unique configuration, it is a model coveted by purists and the most discerning collectors.
Est. 110 000 - 150 000 €
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Estimé 70 000 € - 90 000 €
Par AGUTTES à Paris le 29/06/2025 : 1970 - Mercedes-Benz 280 SL (W113)
Carte grise française de collection
French historic registration title
Châssis n° 11304412017581
Une Pagode à la combinaison de couleur parfaite et avec la meilleure des motorisations.
A Pagoda with the perfect colour combination and the best of engines.
- Auréolé du succès international de ses versions 300 SL et 190 SL, Mercedes-Benz fait sensation en dévoilant au Salon de Genève 1963 son nouveau roadster : la 230 SL. Sa ligne élégante teintée de sportivité séduit et met en exergue le talent du jeune designer français Paul Bracq.
- Eu égard à son hard top au toit concave qui rappelle les monuments bouddhistes, le surnom de «Pagode » est ajouté au patronyme SL. A l'origine, elle est équipée d'office d'un moteur 6-cylindres en ligne de 2,3 l alimenté par une injection directe Bosch, pour une puissance de 150 ch et 22 mkg de couple. Côté transmission, elle était équipée de série d'une boîte mécanique à 4 rapports (5 rapports en option) ou d'une boîte automatique 4-vitesses.
- Elle évoluera ensuite avec deux nouveaux moteurs, 2,5 l puis 2,8 l. Elle était l'incarnation d'une GT performante sans pour autant revendiquer le statut d'une vraie sportive. De plus, son habitabilité de premier ordre, et la qualité de finition sont surprenants pour l'époque.
- L'exemplaire qui nous intéresse est une 280 SL, en boîte automatique (récemment révisée). Il présente par ailleurs l'avantage d'être équipé de sa radio Becker d'époque, d'avoir la fameuse troisième place arrière optionnelle, et son hard-top matching numbers.
- En 2017, la voiture a été accidentée dans un parking et a bénéficié de plus de 35 000 € de travaux, avec notamment un changement de longeron et un passage au marbre. Elle est aujourd'hui en très bel état de présentation, avec sa carrosserie gris métallisé foncé, et son intérieur, comme sa capote, rouges ; une superbe combinaison de couleurs. Merci de noter par ailleurs que le moteur n'est pas matching, mais issu d'une berline 280, et conforme, et que nous avons relevé quelques traces de rouille de surface lors de notre examen, notamment sur les soubassements.
- Basking in the international success of its 300 SL and 190 SL versions, Mercedes-Benz caused a sensation by unveiling its new roadster at the 1963 Geneva Motor Show: the 230 SL. Its elegant line tinged with sportiness seduced and highlighted the talent of young French designer Paul Bracq.
- Given its hard top with concave roof reminiscent of Buddhist monuments, the nickname "Pagoda" was added to the SL patronym. Originally, it was equipped as standard with a 2.3-litre inline 6-cylinder engine fed by Bosch direct injection, delivering 150 hp and 22 mkg of torque. On the transmission side, it came standard with a 4-speed manual gearbox (5-speed optional) or a 4-speed automatic transmission.
- It later evolved with two new engines, 2.5-litre then 2.8-litre. It was the embodiment of a high-performance GT without claiming the status of a true sports car. Moreover, its first-class habitability and quality of finish were surprising for the era.
- The example that interests us is a 280 SL with automatic transmission (recently overhauled). It also has the advantage of being equipped with its period Becker radio, having the famous optional third rear seat, and its matching numbers hard-top.
- In 2017, the car was damaged in a car park and benefited from more than €35,000 worth of work, including a sill replacement and body alignment. It is now in very fine presentation condition, with its dark metallic grey bodywork and its interior, like its soft top, in red; a superb colour combination. Please note that the engine is not matching, but comes from a 280 saloon and is correct, and that we noted some surface rust traces during our examination, particularly on the undercarriage.
Est. 70 000 - 90 000 €
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