
Estimé 8 000 € - 12 000 €
Par Osenat Fontainebleau à Fontainebleau
le 19/11/2023 :
CASQUE A CIMIER D’OFFICIER DE CUIRASSIER.
Bombe à la Minerve, en argent, orné d’une gouttière en bordure du turban.
Cimier en laiton doré à ailes à décor de godrons et pare pluie gravé, orné sur le devant d’une tête de Méduse, d’une cuirasse en argent et d’une palmette sur fond amati. Crinière en crin noir. Turban en peau de veau marin noire. Visière en fer recouvert en suite de veau marin, avec jonc en laiton.
Jugulaires à 18 écailles en laiton doré (manque une écaille) montée sur velours noir (postérieur) à deux cordonnets d’attache. Rosaces à motifs de tête de lion en bronze doré sur disques d’argent (au modèle, de fabrication postérieure).
Porte plumet en laiton et plumet en plume écarlate.
Coiffe intérieure en cuir et drap noir (drap postérieur).
A.B.E. Epoque Premier Empire (déformations et petits manques).
Les rosaces ont été changées, elles étaient à motif d’étoiles (de troupe) et ont été échangées par celles-ci, d’officier, reproduites à l’identique.
La paire de rosaces d’origine sera jointe.
Provenance :
- Ancienne collection Charles Marchal.
- Vendu au salon des antiquaires de Nice de 1979.
- Collection Jean Louis Noisiez Voir le lot

Estimé 600 000 € - 800 000 €
Par Osenat Fontainebleau à Fontainebleau
le 19/11/2023 : LEGENDAIRE CHAPEAU DE L'EMPEREUR NAPOLEON IER,
DE FORME TRADITIONNELLE DITE A LA FRANÇAISE.
En feutre taupé dit en castor noir, orné de la cocarde tricolore, blanche au centre, puis bleue, puis rouge à l’extérieur.
Double ganse de soie noire maintenue par un bouton en bois brodé de fils de soie noir (usures)
La partie supérieure de l'aile de devant est renforcée à l'intérieur par une pièce cousue de feutre noir de 16,5 cm de long sur 3 cm de large, comme le sont tous les chapeaux de l'Empereur. Cette pièce de renfort permettant la prise en main ainsi que la bonne tenue.
Ce chapeau n’a plus de coiffe intérieure mais a conservé son bandeau de basane.
Epoque Premier Empire, vers 1810.
Aile arrière : 230 mm.
Aigle avant : 165 mm.
Largeur : 475 mm.
Mesure intérieure : 190 x 170 mm.
Diamètre de la cocarde : 50 mm. Largeur de la ganse : 10 mm.
Provenance du chapeau :
- Le chapeau provient du Colonel Pierre Baillon, fourrier du Palais de l’Empereur.
- Il est conservé dans cette famille jusqu’à la fin du XIXe siècle.
- Le petit fils du Colonel le vend à l’antiquaire dijonnais Charles Meyer.
- Puis collection Paul SENES.
- Acquis par Jean Brunon en 1928, puis son fils Raoul, puis transmis à son fils Jean.
- Le chapeau et la cocarde ont été exposés au château de 1967, à janvier 2002, date à laquelle il est repris par la famille BRUNON.
- Puis collection Jean Louis NOISIEZ.
Provenance de la cocarde :
-Cocarde remise à bord de l’Inconstant par Marchand en vue d’Antibes le 1er mars 1815, lors du retour de l’Ile d’Elbe.
-Donnée par le Prince Jérôme Bonaparte au Prince de la Moskowa.
-La cocarde était alors présenté dans un médaillon, et était présenté au chevet du lit du Prince de la Moskowa.
-Puis collection Raoul et Jean Brunon.
-Puis collection Jean Louis NOISIEZ.
Le certificat d’authenticité de Monsieur Bertrand Malvaux, expert, retraçant la provenance du chapeau et de la cocarde ainsi que le cartouche du chapeau au musée de l’Empéri seront joints.
Historique :
Notre chapeau fut utilisé par l’Empereur Napoléon Ier au milieu de l’Empire durant la période à laquelle Baillon fut affecté au Palais de l’Empereur (1806-1815).
L’histoire de notre cocarde est historique puisque c’est celle que l’Empereur mit à son chapeau en vue des côtes françaises, à bord de l’Inconstant, le 1er mars 1815, lors du retour de l’île d’Elbe.
Marchand le fidèle valet de l’Empereur, qui deviendra très proche de l’Empereur déchu à Sainte Hélène, raconte ce moment historique :
« L’Empereur me dit qu’il allait en France et de tout préparer pour ce voyage en emportant peu d’effets : « Un uniforme de chasseurs et un de grenadiers, me dit il, des chemises et rien d’autre » et j’eus soin de tenir avec moi, comme il me l’avait recommandé, une cocarde tricolore pour la lui remettre au moment où il me la demanderai.
L’Empereur, au moment de faire arborer le pavillon tricolore, me passa son chapeau par l’écoutille, pour y mettre la cocarde nationale à la place de l’ile d’Elbe, ce qui fut l’affaire d’un instant. L’Empereur s’en couvrit, à la vue de cette cocarde, de ce petit chapeau où brillaient les couleurs d’Austerlitz, l’exaltation fut telle que l’Empereur, qui voulait parler, ne put placer un mot. Il serait difficile, en effet, de peindre la joie, l’enthousiasme, l’attendrissement qui se manifestèrent sur le brick ; les vivats, les battements de mains, les trépignements de pieds se firent entendre si fortement que toutes les batteries du brick jouaient à la fois. C’était le délire… »
On peut supposer que cette cocarde l’accompagna également lors du vol de l’Aigle, la reconquête de son trône, de Golf Juan à Paris.
Il est à noter que la cocarde aux couleurs de l’île d’Elbe remplacée par Marchand fut donnée au musée des souverains sous le Second Empire par Madame Marchand Voir le lot

Estimé 100 000 € - 150 000 €
Par Osenat Fontainebleau à Fontainebleau
le 19/11/2023 : NAPOLÉON IER.
Manuscrit dicté au COMTE DE MONTHOLON. Longwood à Sainte-Hélène, 13-24 avril 1821. 11 pp. in-folio sur 6 ff. de papier vergé anglais filigrané « J. Whatman 1819 Balston & C° » ou à la marque de ces moulins ; 5 de ces feuillets présentent une perforation probablement provoquée par un lien. JOINT, une copie de la main du comte de Montholon de la partie principale du testament.
Le tout placé dans un portefeuille de remploi in-folio, maroquin vert sombre, dos à nerfs cloisonné et orné d’emblèmes impériaux dorés, plats ornés d’armoiries dorées au centre dans un large encadrement mosaïqué et doré portant plusieurs initiales « N » couronnées et aigles impériales dorées, coupes filetées, large encadrement intérieur à frise doré, plusieurs gravures et reproductions, une montée sur le premier contreplat et les autres appliquées sur des feuillets intérieurs (bound by Riviere & son). Voir le lot

Estimé 40 000 € - 50 000 €
Par Osenat Fontainebleau à Fontainebleau
le 19/11/2023 : EMOUVANTE CHEMISE DE L’EMPEREUR NAPOLEON IER, PORTEE A SAINTE HELENE.
Émouvante chemise s’enfilant par la tête, en baptiste, à manches longues et col droit fermant par un bouton (manquant). Les poignées à manchettes sont doublées et comportent chacune deux boutonnières surfilées. Sur le côté droit, en haut de l’ouverture du pan, elle est brodée en fil de soie rouge du « N » sous couronne impériale.
A.B.E. (réparation, couture à l’un des pans, déchirure recousue en partie basse).
Présentée dans un coffret vitrine moderne en chêne, orné de l’aigle et de 8 abeilles sur le pourtour en laiton, avec plaque gravée « Provenance. Mr de Saint Denis dit le Mamelouk Ali ».
Provenance :
- Monsieur de Saint Denis, dit le Mamelouk Ali
- Vente Versailles (Maître Blache), 24 mai 1987.
- 1ère vente, L’Empire à Fontainebleau, Fontainebleau (Maître Osenat), le 20 mars 2002, n°354, « Émouvante relique de l’Empereur Napoléon Ier à Sainte Hélène. » expert Jean-Claude Dey.
- Collection Jean Louis Noisiez
Biographie :
D'une famille de domestiques attachée au château de Versailles où il naquit le 22 septembre 1788, il reçut une bonne éducation, fut d'abord petit-clerc de notaire à Paris puis, grâce à son père, maître de manège qui connaissait le grand écuyer Caulaincourt, entra aux équipages de la Maison en Espagne, en Allemagne, en Hollande jusqu'à ce jour du 11 décembre 1811 où il passa au service intérieur comme second mameluck. C'est alors qu'il reçut le surnom d'Ali qu'avait porté, avant lui, le compagnon de Roustam, ramené lui aussi d'Égypte par Bonaparte qui s'en était assez vite séparé. C'est en cette qualité qu'il fit les campagnes de Russie et de 1813, s'occupant des lunettes de campagne, du service de table et couchant, comme Roustam, en travers de la porte de la chambre. Il eut, en 1814, à Fontainebleau, la chance que Roustam se soit enfui. Il rejoignit l'île d'Elbe de lui-même après avoir été retenu prisonnier à Mayence et devint alors premier mamelouk. Des Cent-Jours à Sainte-Hélène, il ne devait plus quitter Napoléon un seul jour. Jeune, il se montra infatigable, dévoué, discret et intelligent. Marchand, devenu son ami, et lui furent les deux domestiques qui adoucirent la captivité en rendant à leur maître tous les services possibles. Surtout, ses fonctions de copiste (nombre d'écrits de Longwood sont de sa main, y compris une partie du Mémorial de Las Cases) et de bibliothécaire – et on sait que la bibliothèque eut une importance capitale pour les exilés – lui donnèrent un rôle indispensable auprès de Napoléon dans ces années de la création de la légende. Revenu en France, jouissant d'une petite aisance financière grâce à ses gages passés et à un legs de l'Empereur, il s'installa à Sens en 1827 et se dévoua corps et âme au culte du souvenir. Il rencontrait les anciens de l'épopée, échangeait avec eux une abondante correspondance, rafraîchissait la mémoire de Las Cases et de Montholon et de beaucoup d'autres anciens de Sainte-Hélène qui l'interrogeaient. Chargé, par le testament de Napoléon, de remettre 400 livres de la bibliothèque au duc de Reichstadt, il ne put que les faire remettre à Madame Mère. Après sa participation à l'expédition du retour des Cendres en 1840, il continua plus que jamais à fréquenter les milieux bonapartistes. De passage à Sens en 1851, le prince-président eut avec lui une entrevue sans témoin et, le 23 février 1854, devenu Napoléon III, combla son vœu le plus cher en le nommant chevalier de la Légion d'honneur. Membre du conseil municipal de la ville, père de trois filles qu'il avait eues de son mariage avec Mary Hall, gouvernante des enfants Bertrand épousée à Sainte-Hélène – où avait d'ailleurs vu le jour son aînée -, il laissait à sa mort, survenue à Sens le 3 mai 1856, une œuvre écrite considérable qui l'avait occupé pendant de nombreuses années. Ses Souvenir publiés en 1826 (quoique partiellement et très imparfaitement) fournissent sur la vie à Longwood des renseignements qu'on ne trouve chez aucun autre mémorialiste. Mais les inédits sont importants, plus divers et fort curieux. On lui doit entre autres, le catalogue complet (en voie de publication) de la bibliothèque de Longwood, dont la composition a déjà fait l'objet d'études savantes mais partielles. Bien qu'il n'ait pas pris de notes de 1812 à 1821, son extraordinaire mémoire visuelle, sa position neutre de domestique intime et un rare scrupule (qui le pousse, par exemple, à revenir souvent sur un même point pour préciser quelque détail) font de ses papiers une source originale sur la vie privée de l'Empereur pendant les dernières années du règne et celles de l'exil ainsi que sur le développement de la légende napoléonienne depuis 1821 jusqu'au Second Empire.
Biographie par Jacques Jourquin. Voir le lot

Estimé 4 000 € - 6 000 €
Par Osenat Fontainebleau à Fontainebleau
le 19/11/2023 : CHEVEUX DE L’EMPEREUR NAPOLEON IER PRESENTES ET PROTEGES SOUS VERRE DANS UN MEDAILLON CERCLE DE CUIVRE, ORNE DE PALMETTES, SURMONTE DE L’AIGLE SUR FOND DE VELOURS VERT.
Cadre en bois orné de motifs feuillagés et surmonté d’une couronne de laurier et de rubans.
On y joint un billet manuscrit : « cheveux de l’Empereur Napoléon Ier travaillés par Mr Bohinoeux lui-même et qu’il nous a donné. Ils m’ont été donnés par maman le 17 octobre 1901 ».
Hors tout : 6 x 10 cm. 16 x 10,5 cm.
A.B.E.
Provenance :
- Collection Jean Louis Noisiez. Voir le lot

Estimé 10 000 € - 15 000 €
Par Osenat Fontainebleau à Fontainebleau
le 19/11/2023 : RARISSIME PAIRE DE GANTS A CRISPIN AU CHIFFRE
DE L’EMPEREUR NAPOLEON IER, FABRIQUE PAR J. LECLERC.
En fine peau de couleur chamois finement brodée de fils de soie au chiffre « N » entouré de branches de laurier.
L’un des deux gants porte la marque à l’encre à l’intérieur « Leclerc fecit ».
Très bon état d’origine.
Ils sont présentés et protégés dans une vitrine murale moderne en chêne, bordée de laiton et surmontée d’un fronton orné de l’aigle aux ailes déployées reposant sur des branches de feuilles de chêne et de laurier.
Vitrine : 52,5 x 51,5 cm.
B.E. Epoque Premier Empire.
Provenance :
- Collection Jean Louis Noisiez.
Historique :
J. LECLERC. : fabrique et magasin en gros, 214 rue Saint Denis.
Répertorié sous la rubrique « Gantier et culottier » dans la liste générale des commerçants de Paris, « Almanach du commerce de Paris, des Départements de l’Empire français et des principales villes du monde, année 1812 ».
Le chiffre au N en lettre « anglaise » correspond à celui du début de l’Empire, que l’on retrouve, non couronné aussi, sur les boîtes de présent au début de l’Empire.
Œuvre en rapport :
Paire de gants à crispins de Napoléon Bonaparte (1799). Collections du musée de l’Empéri. Voir le lot

Estimé 12 000 € - 15 000 €
Par Osenat Fontainebleau à Fontainebleau
le 19/11/2023 : RARE ET EMOUVANT MOUCHOIR DE L’EMPEREUR NAPOLEON IER, UTILISE LORS DE SA MALADIE, A SAINTE HELENE ET PROVENANT DE L’ABBE VIGNALI, SON AUMONIER.
En fils blanc, ourlé sur le pourtour, brodé dans un angle au « N » sous couronne impériale.
Dim. : 71,5 x 71,5 cm.
(Taches, petits trous).
AB.E. Epoque Premier Empire.
Présenté et protégé par un coffret vitrine en chêne surmonté du motif de l’aigle sous couronne en laiton doré.
On y joint l’acte notarié de 1839 décrivant le mouchoir sous le numéro 21 : « Son mouchoir qui a reçu son dernier soupir et ses larmes ».
Provenance :
- Ce mouchoir a été ramené par l’Abbé Vignali, aumônier de l’Empereur à Sainte-Hélène.
- Ce mouchoir avait été reçu par héritage de la sœur de l’abbé Roséane Vignali épouse Gianettini. Il est décrit sous le n°21 sur une requête adressée le 21 août 1839 au Président du Tribunal de première instance de Corte, en vue d’entrer en possession d’objets provenant de la succession de l’abbé, déposés au mont de piété.
- Vendu le 26 octobre 1977 à l’Hôtel Drouot Rive Gauche, salle 1, par le ministère de Maîtres Champetier de Ribes, D. Ribeyre, J.M. Million, n°56.
- Collection Jean Louis Noisiez Voir le lot

Estimé 30 000 € - 40 000 €
Par Osenat Fontainebleau à Fontainebleau
le 19/11/2023 : EXCEPTIONNEL ET UNIQUE TROMBLON A SILEX DE « BOUTET A VERSAILLES ».
Canon rond, bleui, fortement évasé à la bouche, à pans au tonnerre, gravé et orné à l’or à la bouche d’une guirlande de fleurettes et de feuillages ; au milieu, d’une frise d’entrelacs et, au tonnerre, sur fond d’or décoré en suite, poinçonné « JB.G » sur le pans gauche ; au centre, « N.B », sur le pans droit « L.C », enrichi d’une guirlande de fleurs, de losanges, de feuillage et d’une frise de trois triangles ; gravé à droite « Boutet Directeur Artiste », à gauche « Manufacture à Versailles » et, sur le dessus, sur fond amati, « Arme d’honneur donnée en 1798 par la République française au général Macdonald et appartenant à son petit-fils le commandant de Massa ». Queue de culasse ornée de feuillages, palmes et triangles. Platine gravée « Manufre à Versailles » et chien col de cygne à corps plats. Bassinet à pare étincelles et batterie finition poli glacé. Sécurité en « V » ouvragé à l’arrière du pied de chien. Contre-platine, pontet, retour de plaque de couche, porte et anneaux de baguette en laiton doré, découpé, entièrement amati. Plaque de couche entièrement quadrillée. Monture en noyer choisi à long fût. Crosse à joue sculptée d’une rosace feuillagée ; col de crosse finement quadrillée ; queue de pontet en bois, sculptée à jour de feuillages, joliment mouvementée. Baguette en bois à embouts en corne blonde et en laiton doré.
B.E. Epoque Directoire (bleu du canon taché, infimes et très légers coups sur le bois, retouches à la dorure). Long. totale: 720 mm.
Long. canon: 325 mm. Diam. à la bouche : 55 mm.
Poinçons :
« JB. G » : Levasseur Benjamin.
« N.B. » : Nicolas Noël Boutet
« L.G. » : canon fourni par Liège
Provenance :
- Maréchal Etienne MACDONALD, duc de Tarente.
- Transmis à sa fille, Anne duchesse de Massa (1792-1870).
-Alexandre Philippe, marquis de Massa (1831-1910), puis descendance.
- Puis collections particulières.
- Collection Jean Louis Noisiez.
Exposition :
- Exposition Rétrospective des maréchaux de France,
11 mai au 15 juillet 1922, reproduit page 18 du catalogue.
- Reproduit dans les Carnets de la Sabretache, année 1901, dans le cadre de l’exposition militaire rétrospective (p.394). Voir le lot

Estimé 3 000 € - 4 000 €
Par Osenat Fontainebleau à Fontainebleau
le 19/11/2023 : L'EMPEREUR NAPOLEON IER.
Pendentif rectangulaire en or décoré d'un filet bleu et d'émail blanc, à coins ciselés, ajourés de feuillages en or ; portant au centre un médaillon ovale en émail représentant l'Empereur Napoléon Ier en buste de face, en uniforme de chasseur à cheval de la Garde, portant ses décorations.
Cerclé d'or, ciselé de feuillages, dos garni d'un verre à fond argent.
Présenté dans son écrin recouvert de galuchat vert, garni à l'intérieur de velours vert.
Poinçon d'or au hibou.
T.B.E. Retour des cendres.
Pendentif : 4,8 x 4 cm - Miniature : 3,1 x 2,4 cm - Écrin : 7,5 x 6,3 cm.
Poids brut : 32g.
Provenance :
- Cannes (Maîtres Appay & Debussy), le 25 juillet 1009, n°78. Expert Jean-Claude Dey
- Collection Jean Louis Noisiez. Voir le lot

Estimé 150 000 € - 250 000 €
Par Osenat Fontainebleau à Fontainebleau
le 19/11/2023 : RARE SABRE DE RECOMPENSE NATIONALE ET SON CEINTURON DONNE PAR LE PREMIER CONSUL BONAPARTE AU CONTRE-AMIRAL DECRES
LE 11 VENTOSE AN IX.
- Sabre à poignée en ébène, sculptée d'écailles de poisson.
Monture en laiton, ciselée, dorée. Calotte à courte queue à mufle de lion, décorée de palmettes, écailles et toile d'araignée. Garde à une forte branche évidée, surmontée d'une trompette ailée faisant corne d'abondance et soutenant un écu à l'antique décoré et surmonté d'un flambeau et de rinceaux feuillagés, sur fond en fer patiné. Noeud de corps rectangulaire à palmettes, et deux oreillons en navette ciselés en relief de foudres ailées. Quillon à pans, recourbé vers la pointe en tête de lionne, gravé de part et d'autre du nœud de corps en dessous « Entse Boutet » et « MFture à VERSles ». Lame courbe, à dos plat, marquée sur le dos « Klingenthal », à contre tranchant et pans creux, gravée, dorée et bleuie au tiers de trophées d’armes, de couronnes de fleurs et de rinceaux feuillagés. Fourreau en fer bleui, gravé sous le premier bracelet, sur une face, « Donné par le Premier Consul Bonaparte au Contre-Amiral Decres le 11 Ventôse An 9 » ; et, sur l'autre face, « Combat sur le Vaisseau Le Guillaume Tell le 9 Germinal An 8 ». Avec quatre riches garnitures et cuvette en laiton, ciselées et dorées : Le premier bracelet est rectangulaire, décoré de la dépouille du lion de Némée, d'un faisceau de licteur surmonté d'un casque empanaché et faisceau de drapeaux. Le second bracelet est ciselé d'une couronne de feuilles de chêne, haches croisées et feuilles de laurier. La troisième garniture est en forme de clavier au bonnet de la Liberté sur trophées d’armes. La bouterolle est en forme de carquois avec flèches, prolongée d'un dard en fer. L'ensemble ciselé en fort relief. Muni de deux pitons travaillés à facettes et d’anneaux de suspente dorés
Bon état. (Manque deux petits clous du pommeau, deux petits éclats en partie supérieure de la poignée. Le fourreau est bleui d’origine, légèrement taché. Les garnitures sont dans leur dorure d’origine).
- Son large ceinturon porte-sabre, de l'amiral Decrès.
En peau recouverte de drap écarlate richement brodé de cannetilles, paillettes et clinquants dorés à décor géométrique de cercles décorés de rosaces, d'octogones décorés de palmettes de rosaces, de cercles décorés de toiles d'araignée et de losanges décorés de rinceaux feuillagés. L'ensemble est bordé de part et d'autre de paillettes et de cannetilles. Doublure en soie rose (usure). Deux pitons en bronze, ciselés, dorés, garnis à l'intérieur de maroquin rouge, portant deux fortes bélières en milanaise dorée. Mousquetons en fer bleui et doré, à pans.
Bon état.
Longueur : 122 cm. Largeur : 10 cm.
Bélière courte, longueur extérieure : 23 cm.
Bélière, longueur extérieure : 55 cm.
- Son rarissime plateau de ceinturon, de l'amiral Decrès.
De forme ovale, en bronze ciselé, doré d'or mat sur fond bruni amati. Centre en fer bleui, à fond sablé, à décor rapporté en fort relief d'un buste de femme à l'antique dans un écu et, de part et d'autre, de monstres marins, tridents et joncs, l'ensemble encadré.
Pourtour décoré en relief, sur fond amati :
Sur la partie haute, à décor d'un bouclier et d'un glaive à la Romaine, sur faisceau de quatre drapeaux ; Sur la partie basse, d'une mappemonde encadrée de cornes d'abondance et branches de chêne et de laurier ; Sur les côtés, en relief, sur écus à huit pans, de têtes d'Hercule sur massues. Doublé au dos de maroquin rouge.
Bon état.
Plateau : 10 x 15 cm. Intérieur : 5 x 9,5 cm.
Fabrication de qualité exceptionnelle, attribuée à Boutet.
L’ensemble d’époque Consulat, dans un bon état de conservation.
On y joint un médaillon ovale moderne en bronze, présentant une reproduction d’une miniature de l’Amiral Decres, en pied de face, en grand uniforme, avec inscription gravée au dos « Decres Denis contre-amiral en 1798 ».
Provenance :
- Denis Duc Decrès, ministre de la Marine de l’Empereur Napoléon Ier.
- A sa mort, passé à son épouse Rosine Anthoine de Saint-Joseph, duchesse Decrès (1788-1864).
- A la mort de cette dernière, transmis à son légataire universel, son neveu, Louis Napoléon Suchet, 2e duc d’Albufera, puis descendance.
- Collection particulière belge.
- Collection Jean-Louis Noisiez.
Historique :
Ce sabre commémore un fait glorieux : Le combat contre trois bâtiments anglais du Guillaume-Tell devant Malte, après la bataille d’Aboukir. Arrivé à La Valette à la mi-août 1798, le vaisseau participe activement à la défense de l'île, encerclée par la flotte britannique et sur laquelle les Anglais vont débarquer. Le 30 mars 1800, alors que l'île est sur le point de tomber, le Guillaume Tell tente de franchir le blocus. Repéré par une frégate il est rejoint par plusieurs vaisseaux britanniques auxquels il livrera une résistance acharnée avant d'amener ses couleurs. La résistance désespérée de Decrès, qui ne se rend que criblé de blessures, force l’admiration de Napoléon et des Anglais. Cette glorieuse résistance valut à l'amiral Decrès un sabre d'honneur, qu'il reçut des mains du premier consul : il s’agit de notre sabre. Un bas-relief sur la tombe de l’amiral rappelle ce combat et le sabre d’honneur, le ceinturon et sa plaque sont bien visibles, gravés dans la pierre, sous les armes du Duc. Voir le lot

Estimé 50 000 € - 60 000 €
Par Osenat Fontainebleau à Fontainebleau
le 19/11/2023 :
FRANCE
ORDRE DE LA LEGION D’HONNEUR, INSTITUE EN 1802.
Grand Aigle de la Légion d'honneur du général d’Hautpoul, attribué à l’orfèvre Halbout.
Bijou en or ciselé, composé d’une étoile à cinq branches doubles boulées, ceinte d’une couronne feuilles de chêne et de laurier émaillée verte.
Centres en or composés :
- à l’avers du profil de l’Empereur Napoléon Ier, tête à gauche, sur fond amati, et de la légende sur fond d’émail bleu « NAPOLÉON EMP. DES FRANÇAIS ★ », en lettres d’or.
- au revers, d’une aigle impériale tête à droite, reposant sur un fuseau, sur fond amati, et de la légende « HONNEUR ET PATRIE .★. », en lettres d’or.
Chevalet évidé et monté à charnière avec la couronne.
Couronne ornée sur le bandeau de bijoux émaillés, à huit branches composées d’aigles (ou de phénix) aux ailes éployées et de fleurons feuillagés, surmontée d’un globe crucifère.
Anneau lisse.
Poinçon de petite garantie tête de coq (1798-1809)
Avec son écharpe d’origine (insolée), accompagnée d’une ancienne étiquette en vélin avec inscription à la plume « Décoration et ruban portés par le Gal d'Hautpoul (Jean Joseph) 1807 ».
Signée « Cte d'Hautpoul » (son fils, Alphonse-Napoléon, (1806-1889), comte d'Hautpoul).
Largeur : 695 mm, hauteur : 93,5 mm, poids brut : environ 65 g.
T.T.B. Vers 1806-1807.
(Une boule légèrement faussée, quelques infimes cheveux et éclats).
Provenance :
- Hôtel Drouot (Beaussant Lefevre), le 4 janvier 2008, n°202, experts Jean Claude Dey et Jean Christophe Palthey.
- Collection Jean Louis Noisiez.
Historique :
Le général d’Hautpoul reçut la grande décoration ou « grand cordon » de la Légion d’honneur par décret du 8 février 1806.
On retrouve la lettre du grand chancelier lui annoncent le 11 février de la même année :
« Sa Majesté Empereur et Roi vient de vous conférer par son décret du 8 de ce mois le grand cordon de la Légion d’honneur. J’éprouve une satisfaction bien vive Monsieur le général en vous annonçant cette nouvelle marque de la bienveillance de Sa Majesté impériale et Royale et de l’estime qu’elle accorde aux services éminents rendus à la Patrie ».
Ce à quoi d’Hautpoul répondit depuis la Haute Autriche qu’il était flatté de cette récompense honorable.
Un an plus tard, le général mourrait des suites de ses blessures après la bataille d’Eylau, le 14 février 1807. Voir le lot

Estimé 100 000 € - 150 000 €
Par Osenat Fontainebleau à Fontainebleau
le 19/11/2023 : CHAUDET, ATTRIBUE A.
Rarissime aigle dite « de vaisseau » de « L’OCEAN ».
En bronze doré, ciselé.
L'aigle maintient le fuseau dans sa serre droite et repose sur son coffre avec l'inscription en relief sur le coffre « L’OCEAN ».
Sur embase demi-ronde ciselée d'oves et d'un double chapelet de perles. L'ensemble est monté sur un important socle en marbre vert.
Hauteur totale sur socle : 57 cm.
Hauteur de l'aigle avec douille : 47 cm.
Hauteur de l'aigle sans douille : 38,5 cm.
Coffre : 7,5 x 15 cm.
T.B.E. Epoque Premier Empire. D’une grande qualité de ciselure.
Provenance :
- Ancienne collection Lévi
- Ancienne collection Bouché.
- Collection Jean Louis Noisiez.
Œuvres en rapport :
Deux autres aigles de ce type connues :
- Celle du « Tonnant », ancienne collection Raoul et Jean Brunon.
- Une sans nom (et qui porte encore des trous de fixation pour un chiffre). Non localisée.
Historique :
On citera l’intégralité de l’analyse de Pierre Charrié sur ce type d’aigle, tout à fait spectaculaire :
« Il faut évoquer un type d'aigle absolument remarquable et sur lequel nous n'avons malheureusement presque aucun document. Il s'agit des aigles géantes de vaisseaux dont on connaît seulement deux spécimens : celle du TONNANT (ex. collection R. et J. Brunon) et celle de L'OCÉAN (ex. collection Lévi). Ces aigles en bronze doré sont probablement l'œuvre de Chaudet. Elles sont toutefois totalement différentes de celles modèle 1804. D'abord par leur dimension : hauteur 31 cm sans le socle, par la forme de la tête, la disposition des ailes. Le caisson porte le nom du bâtiment en lettres dorées, le tout reposant sur un socle papyriforme décoré d'oves séparées par deux rangs de cordes. N'ayant été prévues par aucun décret officiel, nous ne savons à quel titre elles ont été remises. Vu leur poids, elles ne pouvaient être portées et nous supposons qu'elles devaient être conservées chez le commandant de bord. »
Jean Regnault dans son analyse des aigles impériales émet l’hypothèse de projets ou d’aigles destinés pour des vaisseaux amiraux (en la nuançant pour le Tonnant qui n’était pas un vaisseau amiral).
L’Océan est un navire de guerre français, un vaisseau de ligne de 118 canons, en service de 1790 à 1855. D'abord baptisé les États de Bourgogne (1786-1793), puis la Côte d'Or (1793), la Montagne (1793-1795) et le Peuple (1795), il est finalement renommé l’Océan en juin 1795.
Il sert à plusieurs reprises de navire amiral notamment pour l’expédition de Saint Domingue.
Comparaison des dimensions.
- L'aigle de « L'Océan ».
Bronze doré, ciselé.
Hauteur totale sur socle : 57 cm.
Hauteur avec douille : 47 cm. Hauteur sans douille : 38,5 cm.
Largeur ailes : 30 cm. Caisson : 7,5 x 15 cm. Cigare : 23 cm.
- L'aigle modèle 1804.
Bronze doré, ciselé.
Hauteur avec douille : 33,5 cm. Hauteur sans douille : 25 cm.
Largeur ailes : 21 cm. Caisson : 4,5 x 12 cm. Cigare : 14 cm. Voir le lot

Estimé 20 000 € - 30 000 €
Par Osenat Fontainebleau à Fontainebleau
le 19/11/2023 : EXCEPTIONNELLE ET RARISSIME PAIRE D'EPERONS AYANT APPARTENU A L'EMPEREUR NAPOLEON IER.
En argent, du modèle dit à la chevalière à boutons ; supports de molette en forme de tête d'aigle à bec fermé maintenant des molettes à seize dents.
Poinçon coq premier titre Paris 1809/1819,
Poinçon de moyenne garantie Paris 1809/1819,
Poinçon d’orfèvre : « LFB », Blacet Louis-François. 25 rue de Harlay, insculpation 1801.
Présentée sur un socle en bois recouvert de velours écarlate.
B.E. Epoque Premier Empire.
Provenance :
- Collection princière napoléonide,
- Puis collection Hanin
- Puis collection particulière depuis plus de 35 ans.
- Puis collection Jean Louis Noisiez.
Exposition :
Cette paire d’éperons a été présentée parmi les souvenirs de l’Empereur Napoléon Ier à l'exposition « Quand Bonaparte devint Napoléon », Wasquehal 2004, représentée p.46.
Œuvre en rapport :
- Éperon d’étrier ayant appartenu à Napoléon 1er, Martin-Guillaume Biennais inv. 6739. Cet éperon, d’apparence plus simple que les nôtres, est du modèle utilisé en campagne. Notre modèle était selon toute vraisemblance, un modèle d’apparat.
Bibliographie :
Xavier AIOLFI, « Après tout je ne suis qu’un homme. Napoléon intime », Spe Barthelemy, reproduit p.144. Voir le lot

Estimé 40 000 € - 60 000 €
Par Osenat Fontainebleau à Fontainebleau
le 19/11/2023 : LE PREMIER CONSUL BONAPARTE ET L'EMPEREUR NAPOLEON IER
Rare petit coffret nécessaire de toilette de campagne, dit « nécessaire de porte-manteau », du 1er Consul Bonaparte et de l'Empereur Napoléon Ier.
En acajou, décoré d'un double filet en laiton, portant au centre un écu incrusté, gravé aux Grandes Armes de l'Empereur Napoléon Ier, signé sur la platine de la serrure « BIENNAIS Orfèvre du Premier Consul R. St Honoré n° 119, au singe violet » et portant sur le devant « n°8 » gravé.
Bon état d’usage. Epoque Consulat-Premier Empire (petits accidents de bois et manque de filets sur le couvercle).
Il contient :
- A l'intérieur du couvercle :
Une glace au mercure amovible sur fond d'acajou, bordée d'un encadrement en laiton, portant un anneau de suspente.
Derrière la glace se trouvent encastrés 4 accessoires : 2 peignes en écaille, 1 affuteur à rasoir à poignée en ébène dans son étui en maroquin rouge décoré d'une frise à l'or et garni d'une pièce d'argent en navette, 1 porte-plume porte-crayon en argent travaillé à facettes dont une face est gravée en pouce pour les mesures.
- Dans la partie inférieure divisée en 2 niveaux :
1) Dans le plateau supérieur amovible :
2 rasoirs en ivoire à monture en argent dont 1 marqué sur la lame « Au singe violet » (manque un écusson en argent sur l’un des rasoirs), 1 brosse à dents en vermeil, 1 pince à épiler-cure-oreille en vermeil, 2 paires de petits ciseaux en fer poli (postérieurs), 1 couteau de poche en ivoire à lame pliante à monture en argent, 1 crochet pour la glace, 1 canif pliant en ivoire à deux lames (petit manque), 1 étui à mines en ivoire.
2) Dans la partie inférieure :
2 boites rectangulaires en vermeil, gravées d'une frise guillochée, 1 encrier en argent, 1 petite boîte ronde à pilules en argent et vermeil avec couvercle à vis. 2 tire-bottes en fer forgé guilloché poli glacé, 1 blaireau en argent, 1 flacon à sel ou à parfum en verre taillé à bouchon en argent.
Haut. 6 cm. Long. 21 cm. Larg. 11 cm.
Toutes les pièces sont poinçonnées 1798-1809. Titre 1 Coq Paris 950.
Poinçons de moyenne et de petite garantie. Poinçons de l’association des orfèvres.
Deux boîtes en vermeil poinçonnées de Charles François PERNET, orfèvre rue Notre Dame de la Cité à partir de 1798.
Boîte à pilules et le blaireau poinçonnés de Martin Guillaume BIENNAIS, au Singe Violet.
Provenance :
Hôtel Drouot (Lombrail-Teucquam-Massol), le 29 septembre 1998, n°147, expert Jean-Claude Dey.
- Collection Jean Louis Noisiez
Historique :
Ce petit coffret nécessaire est une des pièces qui faisait partie des ensembles de toilette de voyage du 1er Consul Bonaparte et de Sa Majesté l'Empereur Napoléon Ier.
Le numéro « 8 » gravé en façade de ce coffret correspond à la place qui lui était réservé dans le coffre ou la malle de voyage de la calèche, eux-mêmes composés de plusieurs éléments que l'on réunissait à l'occasion des voyages et des transports et dont les emplacements étaient numérotés pour en faciliter le rangement.
L’intérêt de notre nécessaire est sa grande précocité, utilisé par Napoléon comme Premier Consul puis comme Empereur (avec ajout des grandes armes impériales à l’époque). Voir le lot