Des souvenirs intimes de Sissi l’impératrice aux enchères à Paris
Quatre objets inédits d’Elisabeth de Wittelsbach, dite Sissi, seront présentés aux enchères le 23 octobre à Paris. Estimés de 150 à 5 000 euros, ils étaient conservés précieusement par un descendant de l’impératrice d’Autriche et reine de Hongrie.
Portée à l’écran par maints réalisateurs et incarnée en majesté par Romy Shneider dans la mythique trilogie cinématographique signée Ernst Marischka, Elisabeth de Wittelsbach (1837-1898), dite Sissi, fascine toujours autant, plus de deux siècles après son assassinat en 1898 par l’anarchiste italien Luigi Lucheni. Le 23 octobre prochain à Paris, l’héroïne romantique, au destin tragique, s’invite dans la vente aux enchères de la maison Beaussant-Lefèvre, avec quatre objets inédits (lots 153 à 156), provenant de la collection d’un descendant d’une cousine de l’impératrice d’Autriche et reine de Hongrie.
Quatre objets inédits provenant de la collection d’un descendant de l’impératrice
Estimé entre 3 000 et 5 000 euros, un coffre gaîné de soie dévoile des souvenirs de sa patrie, à travers un ensemble de tirages photographiques, dont deux vues de villes autrichiennes montées avec le cachet de Joseph Albert, photographe officiel de la cour de Bavière. Une aiguière en cristal gravé de rinceaux à monture en argent (500 – 800 euros), un plat rond en argent (250 – 350 euros) et une ombrelle en soie à manche en bouleau et pommeau en quartz rose (1 500 – 2 000 euros) arborent quant à eux le précieux monogramme « E » d’Elisabeth de Bavière.
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Les souvenirs d’une héroïne romantique au destin tragique
Ces souvenirs émouvants invitent à pénétrer l’intimité de Sissi, cette jeune femme libre, solitaire et fantasque, née à Possenhofen et propulsée à la cour de Vienne à l’âge de seize ans, suite à son mariage avec l’empereur d’Autriche François Joseph Ier. « La rigueur de la cour impériale, une santé fragile, la perte de sa première fille la font sombrer dans une profonde dépression », expliquent les commissaires-priseurs Eric Beaussant et Pierre-Yves Lefèvre. A la suite de la mort de son fils Rodolphe, Sissi n’est plus que l’ombre d’elle-même. Pour fuir ces tragédies familiales, elle entreprend, sa vie durant, de nombreux voyages, séjournant à Madère, Corfou et Genève, où, au cours d’une promenade, elle sera finalement assassinée le 10 septembre 1898, sur les rives du Lac Léman.
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