Le 22 novembre 2024 | Mis à jour le 22 novembre 2024
Gérard Rancinan vend 130 tirages photo à partir de 100 euros
par Magazine des enchères
Le photographe Gérard Rancinan vend aux enchères 130 tirages photo avec des mises à prix à 100 euros. Une vente orchestrée par la Galerie de Chartres qui s’inscrit dans la démarche de l’artiste soucieux de rendre l’art accessible à tous.
C’est une performance provocatrice, à l’image de ses mises en scène spectaculaires, que réserve Gérard Rancinan le 24 novembre prochain. Le photographe, qui compte parmi les artistes de sa discipline les plus cotés sur le marché, a décidé de proposer aux enchères 130 tirages photographiques avec une mise à prix identique de 100 euros. Son but : permettre au plus grand nombre d’accéder à une œuvre unique d’un artiste célèbre à un prix abordable. « Alors que le marché de l’art devient de plus en plus élitiste, et que les prix élevés mettent à la marge d’éventuels passionnés, j’ai toujours eu envie que mes œuvres soient accessibles au plus grand nombre », explique Gérard Rancinan.
L’art pour tous
Lors de cette vente, les enchérisseurs pourront ainsi s’offrir des tirages vintage, des épreuves de travail, des inédits jamais exposés ou des séries anciennes. Ces tirages, la plupart encadrés, révèlent le cheminement de pensée de l’artiste. Ils représentent tous les essais, les tentatives, les hors-séries. On trouve notamment une série sur des athlètes chinois, des portraits d’artistes comme David Lynch, Paul Mc Carthy, Hermann Nitsch, Maurizio Cattelan, Marina Abramovitch, un travail plus confidentiel sur des natures mortes ou une série entière inédite jamais publiée en noir et blanc sur l’humain dans la géométrie invariable du monde.
Gérard Rancinan, l’un des photographes les plus cotés sur le marché
Ancien photographe de l’Agence Sygma, ayant couvert l’actualité du monde entier dans les années 1970-1980, Gérard Rancinan réalise des portraits d’artistes à partir de 1973 avant de mettre en scène de grands projets photographiques restés célèbres, et publiés régulièrement en couverture des magazines. Il s’inspire des œuvres des grands peintres de l’histoire de l’art, Caravage, Géricault, Vinci, Velasquez, les plonge dans un bain de modernité, jonglant avec nos références culturelles pour mieux nous interroger sur notre présent. Ainsi « la malbouffe » rappelle la Cène de Léonard de Vinci tandis que le « Radeau des illusions » aborde le thème de l’immigration en s’inspirant du Radeau de la méduse de Géricault. Depuis 10 ans, il s’engage à proposer des œuvres signées et numérotées à des prix abordables dans une démarche baptisée « L’Art pour Tous ».
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