Le 6 septembre 2023 | Mis à jour le 6 septembre 2023

Jean-Claude Reussner, une vente rétrospective au profit des orphelins de la Police nationale

par Magazine des enchères

Le 13 septembre à Joué-les-Tours, l’Hôtel des ventes Giraudeau accueillera près de trois cent œuvres de Jean-Claude Reussner, un peintre et sculpteur décédé en 2018. L’occasion de découvrir le travail de cet artiste philanthrope qui a légué l’ensemble de ses œuvres et de son patrimoine à Orpheopolis, une association centenaire qui œuvre au service des orphelins de la Police nationale.

 

Né à Couvet en Suisse, Jean-Claude Reussner (1929-2018) évolue dans un environnement artistique, auprès d’un père, Charles Reussner, artisan fondeur qui fait des bronzes animaliers sa spécialité. S’il suit les traces de son père en effectuant une formation de mouleur-fondeur, Jean-Claude Reussner ne se limite pas à ce seul médium et s’essaie à la peinture à Neuchâtel, puis à Paris où il prend des cours dans les ateliers d’André Lhote et Fernand Léger, et entame un parcours qui le mènera de la figuration à l’abstraction. Dessins, peintures et sculptures : 296 lots seront mis à l’encan le 13 septembre à Joué-les-Tours par l’Hôtel des ventes Giraudeau au profit de l’association Orpheopolis qui œuvre au service des orphelins de la Police nationale. L’occasion d’une rétrospective sur cet artiste touche-à-tout…

 

La peinture, de la figuration à l’abstraction 

Dans ses toiles, Jean-Claude Reussner n’a de cesse d’explorer le rendu de la lumière dans ses infinies variations. Cette recherche anime ses scènes figuratives de jeunesse, ses paysages qui, au fil des ans, arborent des formes de plus en plus géométrisées, et enfin ses compositions abstraites. Ainsi ses « Ka-rê », dont le nom est inspiré de la philosophie égyptienne, sont un prétexte à l’organisation et la redistribution de la lumière sur la toile qu’il recouvre de carrés aux dimensions et couleurs diverses. Ses dernières œuvres, produites entre 2014 et 2018, à l’instar de Mirage, constituent le point d’orgue de cette recherche autour de la lumière qu’il mène désormais à l’acrylique.

 

 

Le papier, un médium sculpté 

S’il fait d’abord office de support à ses esquisses, le papier devient un médium à part entière à mesure que l’artiste lui confère un relief, de nature à capter la lumière qui le fascine tant. Dans ses « papiers-relief », Jean-Claude Reussner nous livre des œuvres marquées par la recherche d’harmonie et la pureté géométrique qui font écho au nombre d’or et la coudée égyptienne. Ces unités de mesure trouvent leur origine dans l’Antiquité, la première en Grèce, la seconde en Egypte, et se dotent au fil du temps de dimensions esthétiques et mystiques. Reussner en reprend le principe dans ses papiers-reliefs rythmés de cercles et carrés.

 

 

La sculpture du bronze au marbre

Bien qu’il se soit davantage consacré à la peinture à l’huile, Jean-Claude Reussner n’abandonne jamais la sculpture. Ce fils d’un artisan-fondeur travaille naturellement le bronze dès les années 1975-1980, avant de se tourner vers la pierre de taille. Son Œuvre sculpté arbore des formes géométriques et abstraites et se décline dans des pièces de marbre blanc de Thasos ou de granit noir sud-africain, dont les surfaces polies ou brutes lui permettent de jouer, là encore, avec la lumière. 

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