Le printemps des belles autos

Maître Jack-Philippe Ruellan ouvrira le printemps samedi 26 mars 2016 à Vannes avec une belle vente d’automobile de collections estimées de 500 à 50 000 euros. Au total 25 voitures des années 1950 à 1970 seront mises en ventes, ainsi que des Vespa, des Solex, des Mini-Comtesse et de drôles de voitures à pédales. Tous ces véhicules, qui dormaient tranquillement dans la grange d’une fermette perdue dans la campagne morbihannaise, étaient protégés par une épaisse couche de poussière. 

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Parmi les lots proposés figure cette Buick 46 C series 40 qui a parcouru tout juste 20 000 kilomètres depuis sa toute première immatriculation il y a plus d’un demi-siècle, en 1951. L’américaine est un modèle essence de 25 cv qui dispose d’un moteur  8 cylindres en ligne de 4 316 cm3, soit 128 CV. Son état général est bon, malgré quelques légers accros (fuite lave-glace, oxydation plancher…). Ayant appartenu au producteur de musique Francis Dreyfus, qui s’est notamment occupé de Johnny Hallyday et Sylvie Vartan, ce « convertible » opérationnel est estimé entre 30 000 et 40 000 euros, quand la cotation en parfait état est de 45 000 euros.

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Sortie d’usine en 1967, cette pétulante Austin Healey 3000 n’a rien perdu de son « peps ». Car cinq décennies plus tard, ce bolide bicolore participe encore à des rassemblements de voitures de collection et son dernier contrôle technique date à peine de 2009. Estimé entre 45 000 et 50 000 euros, ce coupé avec son moteur 6 cylindres de 3 000 cm3 est en bon état et les spécialistes sauront apprécier notamment ses jantes en fils chromés des années 60 ou encore son tableau de bord en ronce de noyer.

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Il est difficile de résister à cette inimitable Triumph TR3. Estimée de 13 500 à 15 000 euros, elle nous ferait presque de l’œil avec son long capot bombé et ses phares surélevés. Après un demi-siècle d’existence, ce modèle essence de 11 CV a certes perdu un peu de son brillant (batterie absente, embrayage grippé, oxydation…), mais il s’agit d’une « très bonne base de restauration », selon le commissaire-priseur, et son moteur tourne encore au démarreur.

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S’offrir un mythe de l’industrie automobile française avec un seul billet ? C’est possible avec cette 2CV de 1976 estimée seulement entre 500 et 600 euros. Rappelons que plus de 5 millions de « Deudeuches » ont été commercialisées entre 1948 et 1990.

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Il y a deux cabriolets Peugeot à l’esthétique similaire dans cette vente : cette 404 ainsi que sa petite sœur la 204. La première est estimée entre 8 000 et 10 000 euros, pour un moteur 4 cylindres en ligne vieux de 55 ans, dans un véhicule non-roulant avec un moteur tournant. Pour la seconde, l’état de la mécanique est semblable, mais il faut compter seulement de 4 500 à 5 000 euros, pour une auto plus jeune (1969), mais aussi moins spacieuse.
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Lien vers l’annonce de cette vente aux enchères