
Adjugé 85 000 €
Par SVV BORDEAUX CHARTRONS BORDEAUX ENCHERES à Bordeaux
le 24/02/2021 : Lancelot Théodore, comte de TURPIN de CRISSE (1782 -1859)
Vue imaginaire d'un port antique
Toile d'origine
Cadre : D'origine en bois et stuc doré et peint portant un cartouche dédicacé
Hauteur : 107 cm
Largeur : 161 cm
Monogrammé et daté en bas au centre: "TT / 1854"
Le cadre porte la dédicace: "A MAURICE DE MARIGNY/ TEMOIGNAGE/D'ESTIME ET D'AMITIE/MDCCCLVI
Aristocrate formé dans le cercle familial composé d'artistes peintres, Lancelot Théodore Turpin de Crissé effectue un premier voyage à Rome en 1807-1808. À son retour en France, il est nommé chambellan auprès de l'impératrice Joséphine jusqu'en 1814. De 1816 à 1829, il occupe différents postes administratifs à l'Académie des Beaux-Arts et dans les musées royaux. Il expose régulièrement aux salons de 1806 à 1835 des paysages du sud de l'Italie, dont certaines études ont été publiées en 1828 sous forme de carnet intitulé « Souvenirs du golfe de Naples ». Sa passion pour l'Antiquité méditerranéenne initiée par son protecteur le comte de Choiseul-Gouffier, écrivain diplomate et archéologue, s'est d'abord manifestée par le dessin, des relevés précis sur les sites antiques, pour ensuite se transformer en anticomanie. Après 1846, il se met en retrait et n'expose plus à Paris, réduit son activité picturale, au profit de sa passion pour sa collection. Il lègue cet ensemble en 1859 au musée des beaux-arts d'Angers, dans un souci éducatif. Le catalogue de l'exposition monographique de 2006/2007 à Angers signale la rareté des oeuvres peintes après 1846. Postérieure de huit années à cette date, notre toile était destinée à un ami, Maurice de Marigny, comme l'indique le cartouche peint et signé par l'artiste du monogramme « TT » surmonté de la couronne comtale au centre du cadre. La composition mêle habilement la peinture de paysage classique à la passion de l'artiste pour l'archéologie, tout en décrivant une activité humaine foisonnante. Au cours des années 1840 et 1850, Gleyre, Papety, Gérôme avec le "Combat de Coq", puis Gustave Boulanger et les écrits de Jacques-Ignace Hittorff révolutionnent la façon de représenter l'Antiquité. Bien qu'en fin de carrière, Turpin prend en compte les apports de courant appelé "néo-grec". D'où cette luminosité limpide, l'aspect pré-cinématographique de "péplum" qui compte pour beaucoup dans le charme de notre tableau. Turpin de Crissé nous livre ici une reconstitution à la fois imaginaire et la plus fidèle possible d'une ancienne colonie grecque en Sicile, probablement à Messine dont on reconnait la forme de l'anse du port. Le rocher longiligne, absent de la topographie sicilienne, rappelle plus la côte calabraise. Cette cité portuaire idéalisée est dominée par une acropole au sommet de la montagne. Sur la gauche, le bâtiment rythmé d'arcades sert d'entrepôt pour les marchandises déchargées de la galère de type birème présentée à sec sur la rive. Quatre marins portent une jarre (dolium) sur un brancard jusqu'à ces magasins aux tentures rouges. Dans la continuité, un grand escalier flanqué de deux imposantes colonnes surmontées des Dioscures, mène à un temple corinthien au fronton couronné d'une Victoire sur son acrotère et probablement dédié au dieu Neptune, dont la statue brandissant son trident se dresse à l'entrée (on notera le clin d'oeil à la statue de cette divinité réalisée en 1557 par Giovanni Angelo Montorsoli et qui fait toujours face au port de Messine). Plus loin, au-delà du temple, un fort de brique rouge à quatre tours crénelées jouxte le bâtiment du fond probablement l'arsenal, qui permet par ces trois larges arcades de mettre à l'abri les navires. Un arc de triomphe au pied du piton rocheux sert de porte d'entrée dans la cité. Le phare à droite sur une base carrée légèrement pyramidale, dont la tour est ponctuée sur ses quatre faces, de trois bras de lumière, évoque autant le célèbre phare disparu d'Alexandrie que celui de Punta San Raineri à Messine, construit sous Charles-Quint.
Expert : Cabinet Turquin, Stéphane Pinta, 69, rue Sainte-Anne - 75002 Paris - Tél : 01 47 03 48 78
eric.turquin@turquin.fr - www.turquin.fr

Adjugé 70 000 €
Par Sarl Est Enchères - F. de METZ-NOBLAT - L. THOMAS à Metz
le 08/02/2021 : NICCOLO DI TOMMASO, après 1370 (Connu à Florence, Naples et Pistoie de 1346 à 1376), Vierge à l'enfant ; au dessus le Christ au tombeau.
Panneau en pinacle gablé.
Hauteur : 57 cm. Largeur : 24 cm
Restaurations anciennes.
Centre de triptyque de dévotion, panneau rectangulaire, pinacle gâblé.
Peinture à l'œuf et fond d'or sur panneau de bois, H. 57cm ; L 25cm avec socle. H. 50cm ; L.21,3cm, panneau seul.
Expertise : Cabinet Turquin à Paris, tél : 01 47 03 48 78
INSCRIPTION :
En lettres gothiques repeintes et placées sur le socle entre deux blasons non identifiés : AVE MARIA GRATIA P(lena).
ETAT :
Fente au panneau visible, renforcée au revers par trois queues d'aronde, ayant endommagé la couche picturale au niveau de la cuisse de l'Enfant.
Sur les côtés gauche et droit à la base de l'arcade : accident sur le fond d'or dû au retrait des crochets qui permettaient l'articulation des volets et dont la trace comblée par des clous est actuellement visible dans l'épaisseur du cadre.
Surface picturale et fond d'or: usures et restaurations principalement les yeux de l'Enfant.
Ornementation poinçonnée : d'origine
Revers : Peinture en trompe-l'oeil reprenant le dessin de la forme gâblée du panneau dont le centre imitant le porphyre rouge rappelle les revers des petits autels portatifs orfévrés. L'ensemble est délimité par un cadre feint dont les moulures plus claires à gauche montrent l'attention portée à l'incidence de l'éclairage.
Ce panneau, qui a perdu ses volets latéraux, offre l'image de la Vierge à mi-corps tenant l'Enfant dans ses bras. Au-dessus, dans le pinacle, le Christ, visage barbu, torse nu, écartant les bras, émerge du tombeau matérialisé par la bordure poinçonnée. Le champ pictural de ces images disposées en deux registres superposés est délimité par le dessin d'une arcade en tiers-point poinçonnée de simples ronds et bordée d'une série de petites arcades déterminant des écoinçons ornés de motifs végétaux. Ce modèle de petits
panneaux de dévotion fit florès à Florence et à Sienne au XIVe siècle.
Sous un ample manteau doublé de fourrure couvrant sa tête et bordé d'un large galon doré, la Vierge porte une robe rouge ornée d'un plastron à motifs dorés. Elle tient l'Enfant sur son bras gauche et le regarde avec tendresse. Celui-ci, tourné vers le fidèle, est vêtu d'une robe blanche recouverte en partie d'un manteau rosé, les deux abondamment ornés. Il retient de sa main gauche un chardonneret symbole de la Passion et bénit de la main droite.
Inédit jusqu'à présent, ce panneau peut entrer dans le catalogue des oeuvres de Niccolo di Tommaso dont on ne connaît qu'une seule oeuvre signée et datée de 1371 : le triptyque de Saint Antoine abbé pour l'église des Antonins de Naples (Naples, Museo di San Martino) commandé par la reine Jeanne I. On a groupé autour de cette œuvre un nombre important de tableaux dont la première liste est due à Richard Offner, amplifiée ensuite par Miklos Boskovits (cf. Offner: « A ray of light on Giovanni del Biondo and Niccolo di Tommaso » in Mitteilungen des Kunsthistorischen Institutes in Florenz, Vol. VII, Juillet 1956, p. 190-192 ;
Boskovits, Pittura fiorentina alla vigilia del Rinascimento, Florence 1975, p. 202, n. 108) ?
Niccolo di Tommaso originaire de Pistoia est inscrit en 1346 à Florence à l'Arte dei Medici e speciali, corporation qui accueillait alors les peintres. En tant que témoin, il signe le testament de Nardo di Cione en 1365 et collabore avec cet artiste lors de la réalisation des fresques de la chapelle Strozzi à Santa Maria Novella à Florence après 1350.
L'artiste travailla principalement à Florence et à Pistoia au Palais Public en 1360, puis après un séjour à Naples dans les années 1370 il revint dans sa ville natale pour orner la chapelle du Tau de l'ordre des Antonins l'une de ses majeures réalisations.
La reconnaissance de son style hérité sans doute du classicisme de Maso di Banco et de Nardo di Cione, apparaît dans les formes généreuses des personnages, dans le dessin du doux regard de la Vierge aux yeux
effilés en amande ou celui des mains aux longs doigts. Une attention particulière à la profusion de l'ornementation et à la variation d'intensité de la lumière confère à cette image une vibration colorée
intense.
Le regard touchant de la Vierge appartient à ce peintre attaché au réalisme familier dont on trouve l'expression dans les fresques de la Chapelle du Tau à Pistoia peintes après son séjour napolitain.
C'est sans doute à une époque voisine de cette réalisation après 1370 et celle de plusieurs tabernacles ornant les rues de Florence (cf. Offner, op.cit. figs.17-20, 22,25) que l'on peut replacer l'exécution de notre petit panneau par Niccolo di Tommaso.

Adjugé 70 000 €
Par EMERAUDE ENCHERES SAINT-MALO SAS à Saint-Malo
le 13/02/2021 : Ecole française vers 1860
"Portrait d'homme de la Renaissance"
Huile sur toile portant inscription "Fabre" au dos (rentoilage,accidents, trous, manques de matière)
97,5x74 cm
Expert : René MILLET

Adjugé 42 000 €
Par HÔTEL DES VENTES GIRAUDEAU Sarl à Tours
le 13/02/2021 : École flamande XVIIe, suiveur d'Anthonius VAN DYCK (1599-1641).
Renaud et Armide.
Importante huile sur toile.
233 x 216 cm
(usures).
Note : reprise du tableau de Van Dyck, conservé au Museum of Art de Baltimore (voir E. Larsen, "Tout l'oeuvre peint de van Dyck", Paris, 1980, n°650, reproduit).
Expert : René MILLET
Note : Le cadre de ce tableau sera vendu sous le numéro 280 de cette vente, il a été retrouvé dans le grenier de la propriété, démonté.

Adjugé 42 000 €
Par PHILOCALE à Saint-Jean-de-la-Ruelle
le 14/02/2021 : Hubert ROBERT (Paris 1733 - 1808). Promeneurs dans un paysage aux ruines
Huile sur toile. Signé à droite ROBERT sur la pierre
155 x 145 cm
Restaurations soulèvements, petits manques

Adjugé 32 000 €
Par EURL AUXERRE ENCHERES - AUXERRE ESTIMATIONS à Auxerre
le 07/02/2021 : Ecole française XVIIIe: "Putti dans les nuages s'entrainant au tir à l'arc", dessin et lavis, contrecollé. Dim. 14 x 27 cm (à vue)

Adjugé 83 000 €
Par SVV R. JUGE & V. GERARD-TASSET S.A.R.L à Angoulême
le 25/02/2021 : Taddeo ZUCCARO (Sant'Angelo in Vado 1529 1556)
Recto: sept études de femmes
Verso une esquisse de paysage de ruines et une autre étude de femme
Plume et encre brune, lavis brun sur esquisse de crayon noir
20,3 x 21,7 cm
Annoté au recto au crayon noir « Véronèse » en bas à droite et au verso en bas à droite au crayon noir « Palma Verch. » et sur le cadre au verso « école vénitienne du XVIIème siècle »
Pliures horizontales et verticales, petits trous et petites taches
La figure agenouillée de profil au lavis évoque la pose des deux femmes agenouillées de face, au premier plan, dans La naissance de Bacchus , fresque plafonnante de la Chambre d'Automne au palais de Caprarola exécutée vers 1561-66 (voir C. Acidini Luchinat, Taddeo e Federico Zuccari, 1998, Jandi Sapi ed., Milan, p.174, repr.). Les deux femmes enlacées sur la droite sont proches également des deux femmes enlacées dans l' étude pour les muses du Parnasse, dessin conservé au musée du Louvre, en rapport avec la fresque du Parnasse exécutée dans le jardin du palais Orsini à Bracciano en 1558-59 (voir opus cité supra, pp.105-106, fig 7).
Le paysage au verso ressemble aux ruines des Thermes de Caracalla à Rome. C'est à notre connaissance la seule étude de paysage sur nature dans l'oeuvre dessinée de Taddeo Zuccaro.
Nous remercions monsieur Bolzoni de nous avoir aimablement confirmé l'authenticité de notre dessin d'après une photographie numérique.
(Expert : Cabinet de BAYSER à Paris)

Adjugé 36 000 €
Par SVV ENCHERES OCEANES S.A.R.L à Le Havre
le 20/02/2021 : Charles LE BRUN (1619-1690) : Etude d'une figure de dos avec des reprises du bras, sanguine, 25.5 x 37 cm, annoté à la plume "C. Le Brun" en bas à gauche (insolé, tâches, doublé sur un montage ancien) -- inédit, notre dessin est préparatoire à une figure en bas à gauche de la composition "le réveil des eaux" ou "Le triomphe de Neptune et d'Amphytrite" exécutée par Charles Le Brun pour la galerie d'Apollon au Louvre à partir de 1663 -- expert : cabinet de Bayser à Paris (01 47 03 49 87)

Adjugé 116 000 €
Par Boisseau-Pomez Sarl - Hôtel des Ventes de Troyes à Troyes
le 05/02/2021 : Edouard CHARLEMONT (1848-1906) : Allégorie à l'Asie : Japonais en tenue de cérémonie dans un intérieur architecturé luxuriant à fond or. H. s. T. non signée, (accident à la toile en haut à gauche) 138 x 125
(Provenance : Descendants du baron Heinrich Von LIEBIEG (1839-1904).
Oeuvre en référence : à rapprocher d'un tableau figurant au catalogue de l'exposition "Heinrich Von Liebieg" au musée Giersch de Francfort, représentant un éléphant dans un décor similaire et de même facture que le nôtre, représentant les cinq continents, pour la villa Liebieg à Liberec (République Tchèque).
Le baron Heinrich Von LIEBIEG (1839-1904), industriel textile, collectionneur d'art et mécène.
La famille Liebieg fût une famille de fabricants de tissus et de marchands du Nord de la Bohème.
Ce sont les frères Franz (1799-1878) et Johann (1802-1870) LIEBIEG qui rachetèrent en 1828 une usine à Liberec et y fondèrent une filature de coton et de tissage "Liebieg & Comp." créant ainsi la base d'une des entreprises les plus grandes d'Autriche-Hongrie et plus tard de Tchécoslovaquie jusqu'à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Johann LIEBIEG fût ainsi l'industriel textile le plus important de l'empire austro-hongrois et le fondateur d'une dynastie. Il épousa Marie-Thérèse MUNZBERG (1810-1848). Johann Von LIEBIEG et Marie-Thérèse MUNZBERG comptèrent parmi leurs enfants Heinrich Von LIEBIEG (1839-1904), né à Reichenberg (Liberec). Il succèda dans l'entreprise et fût ainsi membre de la deuxième génération de ces plus importants industriels de Bohème.
Heinrich Von LIEBIEG rencontra sa femme Karoline VOIGT à Vienne. Elle était issue d'une famille en étroit contact avec le milieu artistique.
A partir des années 1890, Heinrich passa une grande partie de son temps à Vienne où il se lia d'amitié avec les peintres Edouard (1848-1906) et Hugo (1850-1939) CHARLEMONT. Edouard était un artiste respecté à Vienne et à Paris et est devenu le conseiller d'Heinrich Von LIEBIEG pour l'acquisition de peintures pour ses collections. Il fit le portrait d'Heinrich Von LIEBIEG lui-même et de sa famille.
Heinrich Von LIEBIEG fit don de près de 3000 pièces de collection en faïence, porcelaine, émail, textile, etc... tant européennes que d'Extrême-Orient, Inde, Pacifique, au Musée industriel de la Bohème du Nord. Il légua ainsi 209 tableaux des écoles allemande, autrichienne et française du XIXème siècle dont Eugène BOUDIN, Charles-François DAUBIGNY, Narcisse DIAZ DE LA PEÑA, Théodore ROUSSEAU, ... et un certain nombre de scènes de genre et de portraits de famille par le peintre viennois Edouard CHARLEMONT.
La villa de Francfort d'Heinrich Von LIEBIEG, achevée en 1896 et léguée à sa soeur, est devenue également un musée sous le nom de LIEBIEGHAUS.
Heinrich Von LIEBIEG appartient donc à une génération d'entrepreneurs-collectionneurs qui, à la fin du XIXème siècle, furent aussi à l'aise dans le monde de l'industrie que dans le milieu de l'Art.
Il fût honoré d'une exposition "Heinrich Von LIEBIEG" organisée par le musée GIERSCH de Francfort en novembre 2012.
Une de ses filles, Marie-Thérèse Von LIEBIEG (1871-1944) épousa Emile de MALLMANN, dont nous présentons dans cette vente une malle VUITTON ainsi que deux autres malles ayant appartenu aux filles de ce dernier : Marie-Thérèse et Suzanne de MALLMANN.
Traduction du texte du catalogue de l'exposition "Heinrich Von LIEBIEG" au musée Giersch de Francfort :
Par ses contacts étroits avec le peintre décorateur recherché qu’était Hans Makart et par le fait d’avoir été introduit dans des cercles distingués, Charlemont pouvait probablement s’assurer quelques commandes. Une petite esquisse à l’huile comme décoration intérieure intitulé « Fête de l’enfance » (reproduction 45) démontre un rapprochement stylistique important avec Makart (reproduction 46). Les décorations murales (peintures au plafond) intitulés les 5 continents que Charlemont a exécuté pour la baronne Worms à Londres témoignent de la même conception stylistique. Idem pour les peintures murales de la villa Liebiegs à Liberec (Reicheberg) qui ne sont pas conservées.
Probablement le revêtement mural décoré d’éléphants (repro 47) a été crée dans le contexte des « 4 natures mortes sur fond d’or à la manière fantastique et opulente de Makart ». Charlemont a réalisé d’autres plafonds et peintures murales au palais Auspitz, au château St Yohann du conte X et pour la baronne Wheli.
En revanche, ne peut être considéré comme peinture monumentale et prestigieuse les 3 énormes plafonds de 1 mètre de long que Charlemont a exécuté pour le foyer du nouveau Burgthéâtre de Vienne. Il les a terminés à Paris avant 1888. Les sujets de ses peintures en 1945 étaient « Appolon et les muses », « le sacrifice d’Iphigénie » et « Le rêve d’une nuit d’été ».
Cette dernière a été considérée plus d’une fois comme un chef d’œuvre de Charlemont et démontre une certaine tension baroque de Makart et des tendances classiques.
Les critiques attribuaient ces tendances classiques à l’influence française car à cette époque Paris était le lieu de vie de Charlemont même s’il n’a pas rompu le lien avec Vienne par l’intermédiaire de commandes.

Adjugé 165 000 €
Par Sarl CANNES ENCHERES à Cannes
le 13/02/2021 : Marc CHAGALL (1887-1985) La prière - vers 1975 Gouache, lavis, encre de Chine et crayons de couleur sur papier Signé en bas à droite 68,5 x 50 cm (deux griffures superficielles : l’une sur le pantalon du personnage à droite, et l’autre dans la tache noir sous ce personnage) Provenance : Galerie Bernheim Jeune, Paris Bibliographie : - "Chagall and others", Art of Mercy, Kharkiv éditeur, 2007 (n° 51) Certificat du Comité Marc Chagall en date du 3 février 1993 Note : "Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d’amour et d’espoir." (Marc Chagall) Exilé de Vitebsk et installé à Paris, marqué tant par les traditions juives ashkenaz que par les avant-gardes parisiennes, Marc Chagall produit une peinture fantaisiste et enjouée, au chromatisme vif et lumineux, au caractère sacré et religieux, poétique et onirique. Le peintre développe une mythologie très personnelle, reflet de ses diverses expériences : la vie paysanne russe, le folklore juif, la pauvreté, la révolution bolchevique, l’exil, le déracinement et le traumatisme des deux guerres. Dans une "explosion lyrique totale" (André Breton), Chagall transforme les shtetl, villages juifs russes en Jérusalem céleste, flottant dans un monde inversé, peuplé de jeunes mariés, de paysans et leurs animaux, de violonistes, de rabbins et de juifs errants, constituant un hymne à la tradition, à la liberté et à l’espoir.

Adjugé 87 000 €
Par BOISGIRARD - ANTONINI à Paris
le 25/02/2021 : Auguste HERBIN (1882-1960)
Brise, 1958,
Huile sur toile, signée et datée en bas à droite, titrée en bas au milieu
Reproduit dans le catalogue raisonné de l'oeuvre peint de Herbin par Geneviève Claisse, Grand Pont/ Bibliothèque des Arts, Lausanne/Paris, 1993, sous le n° 1020, et dans Le Petit Larousse illustré 1984
Expositions:
1958 : Galerie Henri Benezit
1958 : Kunstverein, Fribourg en Breisgau, Allemagne
1959 : Mostra de Torino, Palais des Arts, Turin,
1963 : Kunsthalle, Berne,
1963 : Stedelijk Museum, Amsterdam
89 x 116 cm

Adjugé 82 000 €
Par Sarl CANNES ENCHERES à Cannes
le 13/02/2021 : Georges BRAQUE (1882-1963). Nature morte - vers 1923. Huile, gouache et sable sur carton marouflé sur toile. Signé en bas à droite. 24,4 x 35,2 cm. Provenance : - Offert par l’artiste au photographe Roger Hauert (qui réalisa des portraits photographiques de nombreux artistes). - Vente Christie’s New York du 4 novembre 2010 (n° 360 du catalogue)

Adjugé 72 000 €
Par SARL Jack-Philippe Ruellan à Vannes
le 27/02/2021 : Thomas William ROBERTS (1856-1931), "Jeune femme à l'ombrelle assise sur un rocher" 1892, huile sur panneau signée et datée en bas à gauche, dans son cadre d'origine, 45 x 10.8 cm (3 petits trous d'insecte au panneau).
* Provenance : Collection Roland Brouard, fondateur de la station balnéaire Sables d'Or-les-Pins.
Acquis dans le cadre de l'achat du Château et Domaine du Chêne Vert à Plouër/Rance auprès de l'héritière de Louise Eloy dite "Ferraris", comédienne et danseuse d'opéra, mariée au compositeur Henri Kowalski. Elle fut, avant son mariage, la maîtresse du grand collectionneur russe Alexandre Basilewsky qui lui offrit le château du Chêne Vert et son contenu en cadeau. Louise Eloy et Henri Kowalski firent 2 longs séjour en Australie. Ce tableau a pu être acquis lors d'un de ces séjours.
* Thomas Roberts est l'un des plus célèbres peintres australiens. Né en Angleterre, il immigre en Australie en 1869 pour vivre dans la banlieue de Melbourne. Dirigeant de l'école de Heidelberg et pionnier de la peinture en plein air, il est considéré comme l'un des meilleurs artistes impressionnistes.

Adjugé 69 500 €
Par Sarl CANNES ENCHERES à Cannes
le 14/02/2021 : Robert COMBAS (né en 1957). La demoiselle la damoison - 2011. Acrylique sur toile. Signé en bas vers la droite. Signé au dos. 130 x 195 cm. Note : “le grand chien en guise de cheval, fabriqué en tapage de jaune. La damoison magicienne à la maison, en sortie dans la rue de nuit avec ses copines dont une nièce par Ali Ansseu. Managée par lui car elle est femme du chaude Bise à Nez (chowbizness) et elle fait chanter les cons.” Combas. Provenance : - Galerie Guy Pieters, Belgique. - Collection Bonheiden, Belgique. Bibliographie : - “Greatest Hits. Robert Combas. On commence par le début, on finit par la fin”, Catalogue de l’exposition au Musée d’Art Contemporain de Lyon, du 24 février au 15 juillet 2012 (reproduit en pleine page p.338).

Adjugé 61 000 €
Par BIARRITZ ENCHERES SVV à Biarritz
le 21/02/2021 : BUFFET Bernard (1928-1999) "Soucis dans un pot" huile sur toile signée en bas à droite et datée 1977 à gauche, porte au dos collé sur le chassis l'étiquette de la Galerie Maurice Garnier - 65x46 (accompagnée d'une copie du certificat de Maurice Garnier)

Adjugé 59 000 €
Par Sarl CANNES ENCHERES à Cannes
le 13/02/2021 : Moïse KISLING (1891-1953) Le port de Sanary - 1919 Huile sur toile Signé en bas à droite 60 x 73 cm Provenance : - Collection Jonas Netter, Paris - Vente Christie's Londres du 7 février 2013 (n° 514 du catalogue) Expositions : - "Kisling. Grande figure de l'école de Paris", exposition itinérante au Japon en 2019-2020, Metropolita, Teien Art Museum de Tokyo, Musée d'Okazaki, Musée d'Akita, Art Museum Kapan Okuda Genso Sayume, Musée d'Hokkaido, Musée de Kagoshima, Musée de Kyoto Bibliographie : - "Kisling 1891-1953. Volume II" par Jean Kisling, Turin, 1982 (reproduit sous le n° 38 p. 265)

Adjugé 50 000 €
Par Carcassonne Enchères à Carcassonne
le 13/02/2021 : Auguste HERBIN (1882-1960)
Eros I, 1948
Huile sur toile.
Signée et datée en bas à droite.
Titrée en bas à gauche.
Dédicacée au dos " à mon ami Guillot, Herbin".
73 x 60 cm
Provenance :
- Collection Guillot, Le Cateau-Cambrésis
- Paris, Drouot, Vente Lombrail Teucquam 06/07/2011, n°94
- Collection particulière
Exposition :
- 1989, Paris, Galerie Franka Bernt, Bastille
- 1991 Paris, Salon de Mars
Bibliographie : G. Claisse, Herbin, Catalogue raisonné de l'oeuvre peint, Les Editions du grand pont, Lausanne, La bibliothèque des arts, Paris, 1993, n°893, reproduit en noir et blanc.
Nous remercions Monsieur Laurent Claisse qui nous a aimablement confirmé l'authenticité de cette oeuvre.
Expert : Cabinet d'Expertise Chanoit (12 Rue Drouot 75009 PARIS)

Adjugé 48 000 €
Par Sarl CANNES ENCHERES à Cannes
le 14/02/2021 : Hans HARTUNG (1904-1989) Technique mixte (pastel) sur carton baryté Signé et daté en bas à gauche 50 x 73 cm Certificat de la Fondation H. Hartung et A. E. Bergman en date du 1er septembre 2020

Adjugé 48 000 €
Par SARL BEAUSSANT-LEFEVRE à Paris
le 19/02/2021 : Emile BERNARD (1868-1941) Jeune fille au châle à fleurs devant une tapisserie, 1908 Huile sur toile, signée et datée en bas à gauche. (Quelques restaurations, réentoilé). 122 x 121 cm Nous remercions les archives Emile Bernard qui nous ont aimablement indiqué que cette oeuvre « inédite... est maintenant répertoriée dans les archives de l artiste ».

Adjugé 46 000 €
Par BLANCHET & ASSOCIES à PARIS
le 12/02/2021 : Jean-Paul RIOPELLE (1923-2002)
Composition, circa 1959.
Huile sur papier marouflé sur toile.
105 x 75 cm.
Provenance : Galerie Beaubourg, Paris.
Collection particulière France.
Une attestation de Madame Yseult RIOPELLE portant la référence 494-CA-BA
sera remise à l’acquéreur.
Cette oeuvre sera reproduite au catalogue raisonné sous le numéro 1959 07 1P.

Adjugé 44 500 €
Par Sarl CANNES ENCHERES à Cannes
le 14/02/2021 : Serge POLIAKOFF (1900-1969). Composition abstraite en rouge - 1960. Gouache sur papier. Signé en bas à droite. 62,5 x 47,8 cm. Certificat de Monsieur Alexis Poliakoff en date du 7 février 2018. Cette œuvre sera reproduite au Supplément du catalogue Raisonné en préparation. Provenance : Acquis auprès de la Connaugh Brown Gallery de Londres.

Adjugé 44 000 €
Par BIARRITZ ENCHERES SVV à Biarritz
le 21/02/2021 : GUILLAUMIN Armand (1841-1927) "Bord de rivière vers 1893" huile sur toile signée en bas à gauche, porte une étiquette au dos de la Galerie Serret-Fauveau à Paris pour une exposition Guillaumin à New York à la galerie HIRSCHL-ADLER en novembre 1971 - 92,5x73
Provenance : Collection Comte Doria Paris
Bibliographie : reproduit sous le numéro 267 dans le catalogue raisonné par G. Serret et D. Fabiani

Adjugé 41 000 €
Par BOISGIRARD - ANTONINI à Paris
le 25/02/2021 : Auguste HERBIN (1882-1960)
La Loue à Moutier, 1923
Huile sur toile, signée en bas à gauche
Reproduit dans le catalogue raisonné de l'oeuvre peint de Herbin par Geneviève Claisse, Grand Pont/ Bibliothèque des Arts, Lausanne/Paris, 1993, p. 364, no 483
Exposition: Galerie Municipale, Vitry sur Seine, 1987, reproduit dans le catalogue de l'exposition, sous le n° 21
60 x 92 cm

Adjugé 38 500 €
Par BIARRITZ ENCHERES SVV à Biarritz
le 20/02/2021 : MASSON Georges (1875-1948) "Les quais à Saint Jean de Luz" huile sur panneau signée en bas à droite -79x99 (légère restauration)

Adjugé 35 000 €
Par ARTUS ENCHERES à Paris
le 11/02/2021 : Maurice ESTEVE (1904-2001)
"982 - A", 1967
Aquarelle sur papier, signée et datée en bas à droite
A vue : 62 x 50 cm
Au dos, étiquette de la NEUE Galerie, Zürich, n° Est - Z - 6705 / N°133
Provenance : Collection Nicola HAUSSER
Droit de suite aux artistes (A.D.A.G.P.) à la charge de l'acquéreur

Adjugé 33 000 €
Par Marc Labarbe à TOULOUSE
le 10/02/2021 : TOULOUSE-LAUTREC, Henri de (1864-1901). Partie de campagne, ou Le Tonneau. 1897. Lithographie. 39,5 x 50,5 cm. Delteil 219 ; Wittrock 228 ; Johnson 143. Impression en couleurs. Très belle et fraîche épreuve sur vélin blanc mince, revêtue du timbre rouge orangé (Lugt 1338) et numérotée au crayon. Rares et infimes points de rouille perceptibles aux bords du feuillet. Légères inscriptions au crayon au verso. Toutes marges. A. Vollard éd. (Pl. parue dans le 2e "Album d'estampes originales de la Galerie Vollard". Le sujet représente Misia Natanson, muse des Nabis et épouse du fondateur de la célèbre "Revue blanche" Thadée Natanson, en compagnie du peintre anglais Charles Conder dans un tonneau - petite voiture à cheval - en partance pour une sortie à la campagne. La mise en page osée, à la ligne de fuite marquée, laissant une large place au blanc de la feuille, témoigne de la hardiesse de Lautrec et de l'influence du tout jeune cinématographe ainsi que de l'estampe japonaise qu'affectionnait l'artiste. Cette lithographie est aussi emblématique du génie d'Ambroise Vollard, son éditeur, qui dans les deux albums d'estampes qu'il publia en 1896 et 1897 réunit respectivement 22 et 32 oeuvres par des artistes renommés autant que par la "nouvelle vague" des jeunes artistes nabis. Ces albums offrent aujourd'hui un magnifique et précieux panorama de l'estampe en France au tournant du siècle).

Adjugé 32 500 €
Par PERIGORD ENCHERES - PERIGORD ESTIMATIONS à Périgueux
le 28/02/2021 : LÊ THY ( TRAN MINH THI dit LÊ THY - 1919 -1961 ) ÉCOLE DES BEAUX-ARTS DE L'INDOCHINE : Deux panneaux rectangulaires en bois laqué formant dytique, la laque polychrome avec or et argent représentant un paysage - probablement du TONKIN - avec montagnes en arrière plan, cultures en espaliers au centre et bananier au premier plan. Signé en bas à droite « LE THY » avec son cachet. Vers 1950 - 1955. Dimensions des deux panneaux réunis : 120.5 x 127 cm. Il est l'un des peintres laqueurs les plus réputés du VIETNAM. (légères usures à la dorure dans le ciel, quelques usures à la laque, légères fissures par endroits à la laque).
AUCUNE ENCHERE EN LIVE SUR CE LOT. CAUTION PREALABLE DE 3000 € OBLIGATOIRE.

Adjugé 770 000 €
Par SVV ENCHERES OCEANES S.A.R.L à Le Havre
le 20/02/2021 : Jean DUNAND (1877-1942) " La conquête du cheval ", 1935. -- Ensemble de dix-huit panneaux en laque or et laques de couleurs sculptés en bas-reliefs sur bâti de " sabi ", se composant de neuf grands panneaux rectangulaires, huit panneaux carrés et d'un élément d'entourage en bandeau, figurant les deux chevaux sauvages de la partie basse de la décoration du fumoir du paquebot " Normandie ". Chaque élément cerné de sa cornière d'origine en cuivre jaune et de ses crochets au dos (deux éclats, petits manques et traces d'usures), Signé en creux sur l'un des panneaux, chaque panneau numéroté d'origine au dos, marqués " Smoke Room 1st Class ". Dim. des éléments séparés : 1,24 x 0,63 - 0,63 x 0,63 m - 1,24 x 0,16 m Dim. totale de l'ensemble : Haut. : 3,11 - Long. : 5,04 m 250 000/ 300 000 €
Provenance : Fumoir de " Normandie ", réalisé par Jean Dunand en 1935 ; collection particulière, Le Havre.
Historique : Au début des années 30, la Compagnie Générale Transatlantique fait appel à de nombreux artistes et artisans français pour réaliser la décoration intérieure du paquebot " Normandie ", véritable ambassade de l'art français, reliant Le Havre à New-York en quatre jours. Les oeuvres les plus spectaculaires sont commanditées à Jean Dunand, chargé de réaliser cinq panneaux monumentaux de sa propre composition, mesurant chacun 6 m de haut et 5,80 m de large, sur le thème des jeux et joies de l'homme, représentant plus de 1200 m2 de laque unie et 285 m2 de laque sculptée polychrome. Après quatre années d'effervescence et de traversées, le 28 août 1939, la guerre étant déclarée, " Normandie " reste à quai à New York et sa décoration sera déposée et mise en caisse pour être stockée dans les entrepôts de la Compagnie Générale Transatlantique, le bateau étant alors réquisitionné pour transporter les troupes de guerre.
La grande majorité des laques de Jean Dunand furent remontées sur les nouveaux paquebots de la Compagnie : " Ile-de-France ", " Liberté " et " Flandre ". Les parties hautes de " La conquête du cheval " et " La pêche " se retrouvent ainsi remontées sur le paquebot " Ile-de-France " et quelque peu modifiées par le fils de Jean Dunand, Bernard, qui doit adapter les panneaux à une hauteur de ponts inférieure pour ne garder que les trois chevaux sauvages poursuivis par les deux cavaliers au lasso, ainsi que les pêcheurs sur leur barque jetant leurs filets.
Pour rétablir un décor complet, Bernard Dunand supprime les éléments du bas de " La conquête du cheval " où deux chevaux se superposent au trois du haut afin d'unifier le décor. C'est ce panneau tronqué et modifié qui fut mis en dépôt au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris après qu'il eut été déposé du paquebot " Ile-de-France " et qui est aujourd'hui exposé au siège social de l'armateur CMA-CGM dans le quartier d'affaires Euroméditerranée à Marseille.
Vendus à la suite des modifications réalisées par Bernard Dunand en 1948, les dix-huit panneaux formant la partie basse de la décoration initiale de " Normandie " sont restés depuis dans une collection particulière au Havre, et sont désormais proposés à la vente par Me Allix & Revol. Aujourd'hui en très bon état et n'ayant connu ni restauration ni modification, ces panneaux attestent de la qualité d'exécution du travail de Jean Dunand et de son atelier, symbolisant la virtuosité de l'art français des années 30.
ATTENTION : POUR ENCHERIR SUR CE LOT, UN ENREGISTREMENT PREALABLE EST NECESSAIRE. POUR CE FAIRE, PRENDRE CONTACT AVEC L'ETUDE.
Bibliographie :
L'Illustration, " Normandie ", 1er juin 1935, photographie du fumoir de " Normandie " p. 206 ;
Collectif, " Normandie, l'épopée du 'Géant des Mers' ", Editions Herscher, Paris, 1985, pp. 78-79 ;
Pierre Kjellberg, " Art Déco : les maîtres du mobilier, le décor des paquebots ", Les Editions de l'Amateur, Paris, 1986, p. 230 ;
Félix Marcilhac, " Jean Dunand, vie et oeuvre ", Les Éditions de l'Amateur, 1991, pp. 144-147, 153 & 316, référencé sous le n°1087-1091 ;
Louis-René Vian, " Arts décoratifs à bord des paquebots français - 1880-1960 ", Éditions Fonmare, Paris, 1992, pp. 202-205 ;
Drouot Estimations, catalogue de vente du 30 avril 1993, lot 174, Félix Marcilhac expert ;
Collectif, " A bord des paquebots, 50 ans d'arts décoratifs ", Norma, Paris, 2011, pp. 200-201 ;
Marie-Anne du Boullay, " A temple to lacquer - Jean Dunand and Normandie ", Galerie Sascha Mehringer, Munich, 2019, panneaux du décor orignal de " Normandie " référencé et reproduit p. 22 ;
Félix Marcilhac & Amélie Marcilhac, " Jean Dunand ", Norma, Paris, 2020, panneaux du décor original de " Normandie " référencé sous le n°270 des panneaux et reproduit pp.156 et 275.

Adjugé 64 600 €
Par SVV BORDEAUX CHARTRONS BORDEAUX ENCHERES à Bordeaux
le 24/02/2021 : Georges Lucien GUYOT (1885-1973),
Panthère aiguisant ses griffes
Bronze cire perdue - Susse Frères Editeurs, Paris.
H. 77 cm - L. 55 cm

Adjugé 34 000 €
Par SVV GUILLAUME LE FLOC'H à Saint-Cloud
le 07/02/2021 : Alfredo PINA (Milan, 1887 - La Charité-sur-Loire, 1966).
Couple enlacé.
Bronze à patine brun-vert nuancée signé, numéroté C 1924 et portant la mention cire perdue Motte frères Paris sur le bord de la terrasse (petites oxydations).
Haut. : 65 cm - Larg. : 51 cm - Prof. : 35 cm
Alfredo Pina naît à Milan en 1887. Il séjourne à Bologne puis à Rome avant d’arriver à Paris en 1911. Après la guerre il s’installe dans le quartier de Montparnasse à proximité de l’atelier d’Antoine Bourdelle. Tous deux se penchent sur la figure de Beethoven, essayant de fixer dans la matière l’impalpable génie du compositeur.
Malgré un succès critique à la galerie Allard en 1920, le Salon des Tuileries refuse son Buste de Victor Hugo. Ce revers n’est pas sans rappeler l’hermétisme des commanditaires face à l’audace du Monument à Balzac d’Auguste Rodin.
À cet égard, le Tombeau de Dante commandé à Pina par l’État italien, œuvre majeure de l’artiste malheureusement détruite lors de la Seconde Guerre mondiale, fait indubitablement écho à la Porte de l’Enfer du « maître ».
Le modelé virtuose de notre Couple enlacé, que vient sublimer une patine brun-vert nuancée, fait partie des plus beaux témoignages du savoir-faire du sculpteur. Avec ce sujet, dont peu d’exemplaires sont connus, la tension sensuelle des corps atteint son paroxysme.

Adjugé 37 600 €
Par EMERAUDE ENCHERES SAINT-MALO SAS à Saint-Malo
le 06/02/2021 : * CHINE
Coffret en bois exotique sculpté à décor de pèches et orné de chauves-souris en incrustation de pierre dure (manques)
Epoque fin XIXème-début XXème siècle
Hauteur : 6 cm- Longueur : 21,5 cm- Largeur : 16 cm

Adjugé 33 000 €
Par Isabelle GOXE-Laurent BELAÏSCH-Hôtel des ventes d'Enghien à Enghien-les-Bains
le 14/02/2021 : Deux BOLS couverts en ivoire sculpté de chimères anthropomorphes et animales parmi des rinceaux, la montures en métal argenté. (Fente). Probablement Inde, XIXe. 11 cm

Adjugé 32 500 €
Par ROIS & VAUPRES Enchères à SAINT-PAIR/MER
le 14/02/2021 : Effigie d'enfant ou de défunt de sexe
féminin couché sur le dos dans un
berceau ou brancard en forme de
coque. Rare représentation énigmatique
ou le lien entre le monde de l'enfant
rejoint celui du vieillard et ou le défunt
est traité avec les mêmes égards qu'un
nouveau-né.
Bois dur à patine brune d'usage.
Longueur : 21 cm.
Mélanésie, Nouvelle-Calédonie, peuple
Kanak.
XIXe
siècle.
Ancienne collection J.C.

Adjugé 49 000 €
Par METAYER MAISON DE VENTES AUX ENCHÈRES ANTIBES à Antibes
le 04/02/2021 : SÈVRES.
Rare assiette du service particulier de l'Empereur Napoléon 1er, nommé service des quartiers généraux, en porcelaine dure, à décor en or au centre d'une rosace cernée d'une guirlande de feuillage et sur l'aile d'une frise de glaives réunis par des rubans, guirlande de laurier et étoile à cinq branches sur fond vert de chrome.
Marque en vert : 35. B.C.
Marque en or : 26.f
Marque en rouge de Sèvres, les mots manufacture impériale meulés et remplacés par le chiffre du roi Louis XVIII, LL entrelacés et le nombre 106 en noir.
Epoque Empire.
D_23,5 cm.
un éclat et quelques usures d'or.
Le service particulier de l'Empereur est commencé en 1807 et livré le 27 avril 1810 au Palais des Tuileries, avant le mariage impérial le 2 avril 1810.
Il comportait 72 assiettes à dessert peintes, 24 assiettes à potage et 24 assiettes à dessert nommées assiettes à monter à bordure seulement.
Sur la marque de la manufacture impériale, partiellement effacée, ont été superposés les deux L entrelacés, monogramme du Roi Louis XVIII. A la première Restauration, entre avril 1814 et mars 1815, un certain nombre de porcelaines de Sèvres présentes dans les résidences impériales, notamment les assiettes du service des Quartiers Généraux conservées aux Tuileries, sont envoyées à la manufacture de Sèvres afin de faire meuler la marque impériale de la manufacture de Sèvres et la faire recouvrir de deux grands L entrelacés gravés et peints en noir.
Une assiette, datée de 1812, ne comportant pas la marque à la vignette en rouge de la manufacture impériale de Sèvres, est récemment passée en vente publique (Etude Thierry de Maigret, vente Paris, hôtel Drouot, 8 avril 2016, lot 183).
Une autre assiette, datée de 1814, est également passée récemment en vente publique (Osenat, Fontainebleau, 19 novembre 2017, lot 184).
(Voir le catalogue Napoléon Ier et Sèvres, L'art de la porcelaine au service de l'Empire, ouvrage collectif sous la direction de Camille Le Prince, Paris, 2016, n° 154 et Bernard Chevallier, Trésors de la Fondation NAPOLÉON. Dans l'intimité de la Cour impériale, p.127 et s.).
Deux autres assiettes à monter conservées au musée de Sèvres sont l'une marquée : 5 mai 14 n° 2 et l'autre 35-36, accompagnées de la marque à la vignette de la manufacture de Foëscy Fb saint Martin n° 45 à Paris, apposées postérieurement.
Expert : Cyrille FROISSART (+33 1 42 25 29 80)

Adjugé 34 000 €
Par LAVAL ENCHERES à Laval
le 25/02/2021 : Bague à chaton ovale gravée d’un griffon assis devant lequel est assis un personnage barbu. Très fine exécution.
Or jaune.
Art grec, fin VIe - Ve siècle avant J.-C.
Diam max : 2 cm / l. chaton : 1.3 cm. Poids : 6 g. TDD : 51

Adjugé 178 000 €
Par ARTUS ENCHERES à Paris
le 11/02/2021 : Alberto GIACOMETTI (1901-1966)
LAMPADAIRE, modèle "Osselet", deuxième version
Bronze patiné
Vers 1936 (Fissure ancienne)
Haut.: 152 cm
Marqué des initiales de l'artiste et du numéro de la Fondation GIACOMETTI N° AG25 au revers d'un pied
Provenance : Collection Nicola HAUSSER
Cette oeuvre a été authentifiée par le Comité GIACOMETTI et sera référencée sous le N° AGD4286
Un certificat d'authenticité sera remis à l'acquéreur.
Droit de suite de l'artiste (Fondation Giacometti + A.D.A.G.P) et frais éventuels de certificat d'importation temporaire / exportation à la charge de l'acquéreur.
Alberto GIACOMETTI (1901-1966)
Floor lamp "Osselet, second version"
Patinated bronze designed circa 1936 (old crack)
High: 59,8 in.
Stamped AG25 underneath
Provenance : Nicola HAUSSER Collection, Paris
This lot has been authentificated by the Alberto and Annette GIACOMETTI Foundation and will be included in their database N° AGD4286. Sold with certificate.
The payement of the artist's resale right and possible fees regarding the final importation/exportation will be at the buyer's expense.
Copyright Succession Alberto Giacometti - Fondation Alberto et Annette Giacometti, Paris + ADAGP Paris, 2021

Adjugé 141 000 €
Par Hotel des Ventes Anticthermal à Nancy Anticthermal
le 13/02/2021 : 176 Jean PROUVE (1901-1984), FAUTEUIL VISITEUR EN TOLE D'ACIER LAQUE BLANC - DOSSIER, TRAVERSES, ACCOTOIRS ET BOULES DE PIED EN BOIS ET CONTREPLAQUE - ASSISE EN TOLE D'ALUMINIUM - COUSSINS D'ORIGINE REALISES PAR SIMONE PROUVE (mobilier provenant de la maison de Franחoise Gauthier fille de Jean Prouvי א Saint Diי) (trois photographies) 60000 - 80000 EURO

Adjugé 87 000 €
Par ARTUS ENCHERES à Paris
le 11/02/2021 : Alberto GIACOMETTI (1901-1966)
LAMPE A POSER, modèle "Etoile"
Bronze patiné
Vers 1935 (Petit trou de fonte dans un creux de l'étoile)
Haut.: 44,5 cm
Marquée des initiales de l'artiste et du numéro de la Fondation GIACOMETTI N° AG054 au revers d'un pied
Provenance : Collection Nicola HAUSSER
Cette oeuvre a été authentifiée par le Comité GIACOMETTI et sera référencée sous le N° AGD4287.
Un certificat d'authenticité sera remis à l'acquéreur.
Droit de suite de l'artiste (Fondation Giacometti + A.D.A.G.P) et frais éventuels de certificat d'importation temporaire / exportation à la charge de l'acquéreur.
Alberto GIACOMETTI (1901-1966)
"Etoile" table lamp
Patinated bronze designed circa 1935 (small hole after melting)
High: 17,52 in.
Stamped AG054 underneath
Provenance : Nicola HAUSSER Collection, Paris
This lot has been authentificated by the Alberto and Annette GIACOMETTI Foundation and will be included in their database N° AGD4287. Sold with certificate.
The payement of the artist's resale right and possible fees regarding the final importation/exportation will be at the buyer's expense.
Copyright Succession Alberto Giacometti - Fondation Alberto et Annette Giacometti, Paris + ADAGP Paris, 2021

Adjugé 85 000 €
Par Hotel des Ventes Anticthermal à Nancy Anticthermal
le 13/02/2021 : 190 Jean PROUVE (1901-1984), GUERIDON BAS PIETEMENT TRIPODE EN BOIS, ARMATURE EN METAL LAQUE NOIR, PLATEAU COMBLANCHIEN - Hauteur 35 cm / Diamטtre du plateau seul 94 cm (mobilier provenant de la maison de Franחoise Gauthier fille de Jean Prouvי א Saint Diי) (trois photographies) 8000 - 10000 EURO

Adjugé 54 000 €
Par DE BAECQUE MARSEILLE SAS à Marseille
le 17/02/2021 : Très grande console
en marbre rouge du Languedoc mouluré et sculpté, le plateau à double décrochement et côtés mouvementés reposant sur deux montants moulurés à volutes
XVIIIe siècle.
H. 95 cm - L. 275 cm - P. 75 cm PFD
Petits éclats et restaurations
Considérées comme des meubles de grand luxe, ce type de console d’architecture pouvait généralement orner les vestibules ou les antichambres lesquels servaient occasionnellement à prendre les dîners ou les soupers ; dans la seconde moitié du XVIIIe siècle la généralisation du principe de la salle à manger en fait un meuble parfaitement adapté à ce nouvel usage.
Les deux montants avec une fente restaurée en diagonale de haut en bas. Des restaurations en composition peinte à l’endroits de la fente nécessitant un comblement. Probablement une altération à l’endroit de la jonction entre les deux blocs de marbre constituant chacun des montants. Plateau en bon état avec de très petits éclats par endroits. De petites restaurations réalisées en composition à plusieurs endroits (un peu plus sombre).
Une restauration à une plinthe du montant gauche à l’arrière (4 x 12 cm), l’autre plinthe (gauche) détachée (à sceller).
Exceptionnelle console très impressionnante en taille.

Adjugé 44 000 €
Par Hotel des Ventes Anticthermal à Nancy Anticthermal
le 13/02/2021 : 185 Jean PROUVE (1901-1984), PAIRE DE CHAISES STANDARD, PIETEMENT ET STRUCTURE EN TUBE ET TOLE D'ACIER PLIEE LAQUEE BLEUE - ASSISE ET DOSSIER EN BOIS CONTREPLAQUE MOULE (mobilier provenant de la maison de Franחoise Gauthier fille de Jean Prouvי א Saint Diי) (deux photographies) 10000 - 15000 EURO

Adjugé 32 000 €
Par Osenat Fontainebleau à Fontainebleau
le 27/02/2021 : LINE VAUTRIN (1913-1997)
Gerbera
Miroir sorcière en talosel à miroirs nacrés irisés jaune, dos de satin rose
Signé
Diamètre total : 18 cm - Diamètre : 10 cm
Fêles sur certains miroirs
Bibliographie :
-Delphine & Reed Krakoff, Houses that we dream of, 2017, miroir à rapprocher p. 15.
-Patrick Mauriès, Line Vautrin Miroirs, Galerie Chastel Marechal, 2004, p. 84 et p. 85

Adjugé 430 000 €
Par CORNETTE DE SAINT CYR MAISON DE VENTES à Paris
le 11/02/2021 : 76. Schiaparelli, collection Haute Couture Hiver 1938-1939
Broderie : Maison Lesage
Collection Zodiaque
Manteau du soir et diadème, lainage noir, velours « Caméo » rebrodé et noir, tulle et Chantilly noirs. Manteau long ajusté sur le buste et évasé sur la jupe, il présente six poches rebrodées de paillettes formant un profil cerné de lames d’or dans un entourage de roses en porcelaine, six
boutons en forme de lampe antique en céramique or. Diadème recouvert de velours
« Caméo » brodé de roses en porcelaine, calotte de velours et voilette arrière de tulle et Chantilly noirs.
Griffe blanche, graphisme noir sur le diadème
Taille pouvant correspondre à un 36
(Le rose « Caméo » du velours du diadème a changé de couleur)
Provenance
Madame Renée Saint-Cyr
Vente Drouot « La mode dans l’art », expert madame Françoise Auguet, 8 avril 1992, lot 181, rep. au catalogue
Expositions
« Man Ray et la Mode », musée Cantini et Château Borely, Marseille du 8 novembre 2019 au 8 mars 2020 ; musée du Luxembourg, Paris ;
rep. au catalogue p. 190
Bibliographie
Archives de la Maison Schiaparelli ; texte de la collection d’août 1938
« Femina », septembre 1938,
rep. p. 38
« The Queen », novembre 1938,
rep. p. 21
« Elsa Schiaparelli », Palmer White, Edition Aurum, rep. p. 124
« Histoire de la Mode », Yvonne Deslandres et Florence Müller, Editions Somogy, rep. p. 152 et 153
« Shocking! The Art and Fashion of Elsa Schiaparelli » Dilys E. Blum, Philiadelphia Museum of Art, Yale University Press, 2003,
rep. p. 192 et 193
Musées
Modèle identique, boutons différents, Philadelphia Museum of Art, don madame Elsa Schiaparelli, 1969-232-6
Modèle identique, boutons différents, MAD Paris, don madame Patricia Lopez-Willshaw, UF 66-38-6
Modèle identique à deux poches, boutons différents, Museo de la Moda, Santiago, acquis Kerry Taylor, 9 décembre 2014, lot 81
4 août 1938 : « Schiaparelli présente sa collection pour l’hiver 1938/39, dont le thème est le Zodiaque. Il y a des influences Louis XIV dans les broderies de rayons de soleil, des poches en porcelaine de Sèvres, des vestes de dîner brodées de miroir.../...Les couleurs vedette sont le rose « Caméo », le violet « Aerostatic », le bleu « Sooty ».
« La silhouette est construite sur des dimensions précises...un rien en abîmerait la ligne.
Le « Caméo » sera le rose nouveau et une transposition du fameux « Shocking ». Les couleurs sont de rêves, mais l’or impose son attraction sur tout ce que nous portons. Pour le soir, un voile de dentelle de brouillard est rejeté
en arrière, retenu à un diadème
de velours qui se noue sous
le menton »
Elsa Schiaparelli – Texte de la collection, août 1938, archives de la maison Schiaparelli.

Adjugé 61 000 €
Par CORNETTE DE SAINT CYR MAISON DE VENTES à Paris
le 11/02/2021 : 55. Gabrielle CHANEL,
Collection Haute Couture, circa 1922
Cape du soir, velours de soie rubis, crêpe Georgette et marabout lustré. Col montant à effet de smocks et bandes verticales bouillonnées. Doublure intérieure du marabout.
Griffe blanche, graphisme or
Bibliographie :
Modèle se rapprochant, “Vogue, mai 1922”, pages 3, 4 et 5.
Provenance :
La Mode dans l’Art, 1890-1990, Hôtel Drouot, 5 juin 1991, expert Madame Françoise Auguet, lot n°137, rep au catalogue.

Adjugé 90 000 €
Par SARL Jack-Philippe Ruellan à Vannes
le 27/02/2021 : Torche officielle des Xe Jeux Olympiques d'hiver de Grenoble 1968.
Important flambeau à l'antique en tôle cuivrée, formé d'un long manche garni d'une prise en feutrine rouge, surmonté d'un manchon protecteur servant de coupe-vent au système de brûleur, le sommet découpé en forme de lames, orné des 3 insignes officiels des Jeux, dessinés par Roger Excoffon.
Système de brûleur bien présent.
H. 76 cm, D. du manche : 4.2 cm, D. du fourneau : 9 cm.
Petits chocs, usures et oxydations.
* Provenance : Famille d'un des membres du Comité d'Organisation des Jeux Olympiques (COJO) ayant participé à l'organisation des Jeux d'Hiver de Grenoble 1968.
* Inspirée de l'Antiquité la torche des Jeux de Grenoble fut fabriquée artisanalement à 33 exemplaires par la Société Technique d'Equipement et de Fournitures Industrielles (STEFI).

Adjugé 62 000 €
Par 00 à PARIS
le 06/02/2021 : AUDEMARS PIGUET, Royal Oak Quantième Perpétuel. Montre d’homme octogonale (diamètre : 39 mm) en acier avec quantième perpétuel. Lunette en platine 950 millièmes avec fond fermeture à vis. Boîtier fond transparent. Cadran tapisserie blanc avec trois cadrans auxiliaires pour l’indication de la date, des jours de la semaine, des mois et année bissextile, ouverture pour les phases de la lune. Mouvement mécanique à remontage automatique. Calibre 2120/4. Bracelet en acier avec fermoir déployant signé. No. de série : E – 33736. No. 140. Poignet : 15,5 cm. Poids brut : 127 g. Sans écrin ni papiers. E) (art 524 bis du CGI, al c) "

Adjugé 46 000 €
Par 00 à PARIS
le 06/02/2021 : PATEK PHILIPPE, Nautilus. Montre d’homme coussin (37 x 39 mm) en or jaune 750 millièmes. Lunette lisse avec attaches à vis sur la carrure. Cadran noir tramé avec index bâtons et aiguilles luminescents, trotteuse centrale, minuterie points et date à guichet. Mouvement mécanique à remontage automatique. Calibre 335 SC. Référence : 3800/1. Boîtier No. 2893357. Mouvement No. 1429226. Bracelet en or jaune 750 millièmes à fermoir déployant en or blanc 750 millièmes signé.Poids brut : 139,3 g. Poignet : 165 mm. Sans écrin ni papiers.

Adjugé 33 500 €
Par MARAMBAT- de MALAFOSSE sarl à Toulouse
le 09/02/2021 : Bague diamant taille emeraude 5.50 carats environ, épaulé de diamants taille baguette, monture or.
Poids brut :9.1 g- Doigt: 53

Adjugé 77 000 €
Par SVV BARATOUX-DUBOURG ENCHERES sarl à BORDEAUX
le 10/02/2021 : Violoncelle d'origine Française fait à Paris vers 1840 par le Maître Luthier Auguste
Sébastien Philippe BERNARDEL dit " BERNARDEL Père ", portant une étiquette apocryphe
de " Antonius Stradivarius Cremone fis Faciebat Anno 1711 ", il porte également à I 'intérieur
sur le fond I 'inscription manuscrite au crayon encre "71 me Basse Bernardel ", sa
longueur de coffre est de 753 m/m.
- La table d'harmonie est en sapin épicéa à pores moyens régulier et bien marqués, il
comporte une fracture d'âme (restauré par une pièce d'âme) et fracture de barre également
réduite par taquets), il apparait deux autres petites fractures ainsi que plusieurs bords de
flancs à restaurer.
- Le fond, les éclisses et la volute sont en érable sycomore à ondes assez vives sur le milieu
du fond et à ondes plus fines sur éclisses et très vives pour la volute.
- Cet instrument est original en toute ses parties principales de cet auteur, il porte quelques
légères traces de vers.
Expert : Mr TACONNE Expert Luthier à Bordeaux

Adjugé 32 000 €
Par SVV FARRANDO à Paris
le 10/02/2021 : 18. Très bel archet de Nicolas Maire fait vers 1850 dont il porte la marque au fer. Baguette en très beau Pernambouc ondé, monté argent/ébène. Légères restaurations sur la hausse. 57 gr avec garniture soie. Certificat Bernard Millant 2016.
Very beautiful bow made by Nicolas Maire around 1850, branded with iron. Stick in very beautiful wavy Pernambuco, mounted in silver/ebony. Slight restorations on the frog. Bernard Millant 2016 certificate.