
Estimé 80 000 € - 120 000 €
Par Farran Enchères à Castelnau-le-Lez le 04/05/2025 : Andy WARHOL (1928-1987).
Arman (1986).
Technique mixte (polymère synthétique et encres sérigraphiques) sur toile, signée et datée sur la tranche.
Haut. : 101,5 - Larg. :101,5 cm (toile retendue sur châssis, quelques légères taches).
Provenance :
-Offert par Andy Warhol à Arman.
-Offert par Arman à sa fille.
Pour enchérir sur ce lot merci de contacter l'étude préalablement au +33 4 67 60 90 18 ou sur contact@farran-encheres.com, IL NE SERA PAS POSSIBLE D'ENCHÉRIR SUR LE LIVE.
Pour une œuvre de la même série :
- Christie's, New-York, 16 novembre 2016, sous le numéro 159.
Nés la même année, Andy Warhol et Arman se lient d'amitié à New-York. Arman expose en présence de Warhol en 1961 aux Etats-Unis pour la première fois ses accumulations. Un parallèle peut être envisagé entre les accumulations d'Arman, usées ou pleines d'histoires et celles de Warhol présentant des objets neufs et manufacturés. Si celles de l'artiste français sont les premières il semble y avoir une sorte de synergie et d'influence mutuelle entre ces deux géants.
En 1986, Warhol décide de faire le portrait d'Arman et lui offre cette version. Il meurt peu de temps après des complications d'une opération de la vésicule biliaire ou de la prise excessive de médicaments. Notre tableau qui est l'une des dernières œuvres de Warhol, est inédit sur le marché. Toujours conservé dans la famille de l'artiste, il était précieusement gardé comme un témoignage d'amitié.
Arman dans son livre « Il y a lieu, l'album d'Arman », au sujet d'Andy Warhol : « nous partagions tous les jours une vraie fraternité : c’étaient des échanges incessants à l’occasion de vernissages, de débats, de rencontres, de projets, de fêtes, dans les lofts des uns et des autres peu à peu chacun s’est retiré dans son château ». Voir le lot

Estimé 80 000 € - 120 000 €
Par Farran Enchères à Castelnau-le-Lez le 04/05/2025 : Moïse KISLING (1891-1953).
Bohémienne et son enfant.
Huile sur toile signée, datée 1940 et située à Marseille en bas à gauche.
Haut. : 100 - Larg. : 81 cm (jaunissement du vernis, petites craquelures).
Provenance :
Collection Louis Thène, mécène et ami de Moïse Kisling.
Joint les photocopies d'une importante correspondance entre les deux hommes.
Pour enchérir sur ce lot merci de contacter l'étude préalablement au +33 4 67 60 90 18 ou sur contact@farran-encheres.com, IL NE SERA PAS POSSIBLE D'ENCHÉRIR SUR LE LIVE.
Bibliographie :
Catalogue raisonné, Tome III, p. 168, n°198.
L'œuvre sera incluse dans le « Volume IV et Additifs aux Tomes I, II et III » du Catalogue raisonné de l’Œuvre de
Moïse Kisling actuellement en préparation par Marc Ottavi.
En 1939, Kisling s’engage comme soldat de 2e classe alors qu’il porte sur sa poitrine la Légion d’honneur. Il sera
rendu à la vie civile l’année suivante après l’Armistice quand les Allemands occuperont Paris après avoir défait
le front français.
Prévenu par André Salmon du danger qu’il court pour ses activités antinazies, Kisling se prépare à l’exil et se
réfugie à Marseille dans l’espoir de passer au Portugal.
Durant son court séjour, il y peint quelques tableaux remarquables, dont celui que nous présentons. Un
collectionneur, Monsieur Thène, l’achète immédiatement. A cette occasion Renée, l’épouse de Kisling, se plaint
dans une lettre écrite à Monsieur Thène que l’argent de cette vente serve à Kisling pour fréquenter les
prostituées.
On connaît l’attirance du peintre pour les modèles de rue, qu’il ne voit pas comme une simple représentation
physique, car il y ajoute une dimension psychologique et sentimentale. Les bohémiens lui servent volontiers de
modèles. Kisling se plaît à représenter ces errants perpétuels, fruit d’une antique migration. Dans « L’Épopée
bohémienne », illustrée par Kisling, est décrite sa fascination pour ce peuple étrange, mystérieux, farouche et
intuitif dont les femmes connaissent le passé et prédisent l’avenir.
En arrière-plan, une jeune femme assise, foulard noué autour du cou, est vêtue, suivant les coutumes
d’habillement tziganes, d’une jupe longue et ample qui dissimule son corps. Volontairement effacée, elle tient
en majesté une fillette, parfaitement apprêtée et parée, vêtue d’un costume traditionnel d’origine hongroise
qu’elle a modifié à son goût.
Kisling ajoute à sa peinture ce qu’il perçoit, ressent et subodore. Dans notre tableau, la fillette est l’objet de
toute l’attention de sa mère qui la regarde tendrement. Elle est à l’évidence son bien le plus précieux et le plus
cher à son cœur. Peu importe le dénuement, un lien indéfectible les unit.
Marc Ottavi
Retranscription de la correspondance :
« La Baie »
Sanary s/mer (VAR)
10 XI 39
Cher Monsieur Thène,
J’ai peur ! très peur me sentant coupable a cause de mon silence - C’est de la faute
au pays - la faute au soleil et puis la faute a la guerre qui m’a fichue une bonne
réaction - Enfin j’ai commencé à travailler et j’ai fait une bonne toile de fleurs que
vous verrez au prochain envoie. Je viens d’expédier une caisse avec trois toiles dans
laquelles se trouve le nu retenu par madame Thène - J’espère qu’elles vous plairont
beaucoup. A part la belle vie d’ici je suis très malheureux – les militaires ne me
laissent pas faire du paysage vu que nous sommes en guerre et Sanary se trouve
dans la zone fortifié – Je partirai donc bientôt a Marseille que j’adore et travaillerai la
bas. J’ai expédié les toiles à mon marchand de couleur – Guichardaz 12 Rue
Campagne Première (à Montparnasse) je lui ai donné votre adresse quand les toiles
seront encadrés il vous téléphonera. J’espère que vous allez bien ainsi que madame
Thène et vous prie de recevoir mon souvenir le plus sincèrement amical.
M. Kisling
30 XII 39
Cher ami,
Je suis un salaud ! J’ai honte ! Je suis – je suis – je suis tout ce que vous pouvez
imaginer de mal de moi - Comment ! Rester si longtemps sans vous écrire sans vous
exprimer la joie que j’ai eu en lisant vos lettres ?! Non ! Non ! Non ! Ce n’est pas
possible ! Et pourtant …c’est vrai c’est vrai comme le jour que tous les jours j’aller me
mettre a table pour vous dire que je suis heureux d’avoir rencontrer un homme
comme vous sensible et qui me dit de si jolies choses au sujet de ma peinture – que
j’ai bien reçu les deux chèque que je suis heureux de pouvoir rester dans ce
Marseille qui me fait travailler beaucoup – J’aurai voulu vous dire des tas de choses
mais croyez moi que c’est plus facile pour moi de faire trois tableaux que d’écrire une
lettre surtout a Marseille. Où après le travail rentré a l’hôtel le soir – vingt amis
femmes et hommes vous attendent pour prendre un pastisse pour aller diner – aimer
et encore beaucoup d’autres choses – certaines avouables et d’autres …Je n’ose
même plus vous demander comment vous allez ainsi que Madame Thène. Comment
vous avez passé les fêtes et que va donnez la nouvelle année qui sera magnifique je
vous le souhaite de tout cœur ! A propos de Marie Laurencin j’aurai pu vous dire
beaucoup de choses mais il faudrait nous trouver devant nos toiles – et la – je
pourrais vous démontrer que nos sentiments notre compréhension de la peinture est
terriblement contraire. Vous dites que vous n’êtes pas critique d’art mon dieu !
Comme vous dites beaucoup de choses juste et plus vrai que les messieurs les
critiques ! Je ne vous dis pas que vous avez ou que vous n’avez pas raison au sujet
de Marie, mais je suis certain que vous sentez la peinture – C’est déjà beaucoup ! –
Avez-vous reçu les fleurs et le paysage ? Je devais vous envoyer encore une figure
mais elle n’était pas sèche. Je l’ajouterai à mon prochain envoie que j’espère vous
plaira beaucoup. Je vous prie de m’écrire ici – a Sanary je vais rarement – Je vous
prie humblement cher ami de me pardonner pour mon silence me rappeller au bon
souvenir a votre femme et votre belle sœur – et a vous cher ami toute mon amitié
sincère
Votre Kisling
17 quai de Rive Neuve
Marseille le 11 IV 40
Cher ami,
Vite un mot pour vous remercier de 3000 Fr et pour vous dire que ma main coure
…coure – vite pour finir l’envoie qui partira dans une caisse dans quelques jours.
Une sacrée garce et foutu le camps et c’est elle qui m’a mis en retard ce mois ci.
J’arrive a bout d’une brune blonde et rousse en plus un bouquet d’aromes. Donc
attendez avec patience ces quatre toiles – La curiosité me dévore de savoir déjà ce
que vous me direz dans la prochaine lettre. Marseille est toujours là. Et vous vous
obstinez ne pas vouloir manger une bonne bouillabaisse dans mes parages – vous
préférez Daumel …
Mes hommages a votre femme
Bien cordialement votre Kisling
10 5 40
Mon cher ami,
Merci pour votre lettre et les deux chèques – Au fond vous avez raison je ne suis
qu’un « fétard » - je prefère ça que « salaud » - Vous voyez comme je me juge
sévèrement !
Je ne sais pas si j’ai besoin toutes ces filles pour faire la fête mais je sais une chose
que je vis par elles et que je ne pourrais pas faire de la peinture sans elles. Je ne
sais pas si vous comprenez bien ce que je veux dire. Il y a quelque chose qui est
dans moi qui aime la femme pour la femme comme on aime le son pour le son – la
couleur pour la couleur - L’amour je m’en fous ! Je besoin leur présence – aucune
perversité ne me trouble autant que la pureté de la chaire – la peau qui arrete la
lumière et qui crée la couleur - Tout ça c’est bien complique et je ne sais pas moi
même ce qui me tracasse. Je vais vers la finision (finition) de mon prochain envoi. Il y
aura cinq toiles de 10 dont trois figures – un port de Marseille et un paysage de la
région que j’ai fais malgré l’interdiction du Général. Je commence de rentrer en plein
dans le bain de Marseille dans son vieux port et surtout dans les filles magnifique –
C’est dans l’envoi du mois prochain que vous allez le sentir – merci pour tout ce que
vous me dites ! Pourquoi le monde ne se compose pas de quelques uns comme
vous ? Meilleur souvenir a votre femme et votre belle sœur et toute mon amitié
sincère.
Votre M Kisling
17 quai de Rive Neuve
Cher ami,
Merci pour votre lettre et l’envoi de 3000 fr. Ne m’en voulez pas cher ami. Je n’ose
pas vous dire la vérité qui est simple mais qui peut être de circonstance – on la
connait celle là ! C’est comme une panne d’auto et pourtant elles arrivent souvent –
La mienne consiste a souffrir de la main droite qui était pendant 2 semaines dans
des pansements.
C’est la première journée que je peux écrire. J’ai glissé et suis tombé dans la rue sur
ma main droite. C’est bête. Moi qui me suis proposé de vous envoyer des nus, je
vous envoi des figures et seulement dans 3-4 jours. J’espère que le mois prochain
sera le mois des nus. Dites moi si vous êtes faché – si oui je me ficherai de ma
fenêtre dans le vieux port ou j’habite déjà ayant souffert de la vie d’hôtel. Comment
allez-vous ? Et madame Thène ? Que faites vous dans ce Paris qui ne me donne
aucune envie de faire un tour. Les femmes me réclament mais je ne veux pas quitter
les belles garces du vieux Port – Dites moi bientôt « sans rancune » et toutes mes
amitiés
votre M Kisling
La Baie 28 juin 1941
Cher monsieur,
Je transmets votre lettre à mon mari pour qu’il vous réponde lui-même car je ne suis
pas au courant de ses affaires, mais je peux tout de même vous dire que je ne pense
pas qu’il ait terminé les panneaux dont vous parlez, sans cela il vous l’aurait
certainement fait savoir.
J’ai souvent de ses nouvelles, il va heureusement très bien et travaille beaucoup
pour faire une exposition à New-York où il est en ce moment.
Voici son adresse 13 Gramercy Park
New York City
Je vous remercie cher monsieur pour votre très gentille lettre. Croyez que je suis très
touchée de l’amitié que vous témoignez à mon mari et veuillez agréer cher monsieur
l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
R.Kisling Voir le lot

Estimé 30 000 € - 50 000 €
Par Farran Enchères à Castelnau-le-Lez le 04/05/2025 : John WHITE ALEXANDER (1856-1915).
Portrait d'Edith Revil.
Huile sur toile signée et datée 1900 en bas à droite.
Haut. : 121,5 - Larg. : 91 cm (quelques efflorescences)
Cadre d'origine (Haut. : 155 - Larg. : 123 cm accidenté) identique à celui de l'œuvre "The Blue Bowl" conservée au Rhode Island School of Design Museum, illustré en couverture de la monographie de l'artiste rédigée par Mary Anne Goley.
Provenance :
- Acquis par Monsieur et Madame Fernand Revil parents du modèle en 1900.
- Edith Revil épouse Monsieur Jean Guiffrey, conservateur du département des peintures, dessins et chalcographie au Musée du Louvre, le portrait rejoint leur collection suite au mariage.
- Demeuré dans la famille par succession.
Pour enchérir sur ce lot merci de contacter l'étude préalablement au +33 4 67 60 90 18 ou sur contact@farran-encheres.com, IL NE SERA PAS POSSIBLE D'ENCHÉRIR SUR LE LIVE.
Bibliographie :
- John White Alexander, "Posing as a fine Art", Harper's Bazaar, vol 34, n°5, 2 février 1901, illustré page 273.
- Carnegie Institute, Department of fine arts, Pittsburg, "Catalogue of paintings, John White Alexander, memorial exhibition" mars 1916, page 45.
- Mary Anne Goley, "John White Alexander, An American Artist in the Gilded Age", 2018, page 110.
Le tableau est cité dans ce catalogue du Carnegie Institute parmi les oeuvres réalisées par John White Alexander à Paris en 1900 avec un portrait d'Auguste Rodin et un autre du président Loubet. Il est mentionné que le tableau a été acquis par Fernand Revil père d'Edith Revil.
Notre tableau inédit, n'est pas présenté à la rétrospective de 1916 au Carnegie Institute car resté en France. Il est néanmoins mentionné parmi ces œuvres principales.
L'œuvre sera intégrée au catalogue raisonné de Mary Anne Goley actuellement en préparation "John White Alexander (1856-1915) A complete Catalogue Raisonne", 2026.
Nous la remercions pour son commentaire complet sur l'œuvre.
Mary Anne Goley / 4909 Washington Blvd. / Arlington, Virginia
22205 / USA / 703 525-8676 :
Provenance :
Mr. Fernand Revil; Mme. Fernand Revil; Jean and Solange Guiffrey; descended through the family (1952); Farran Commissaires-Priseurs, Montpelier (2025)
References :
John W. Alexander, “Posing As A Fine Art,” Harper’s Bazaar, vol. 34, no. 5, Feb. 2, 1901, illus. 273 ; Catalogue of Paintings John White Alexander Memorial Exhibition, Carnegie Institute, Pittsburgh, Department of Fine Arts, March 1916, 45 ; Mary Anne Goley, John White Alexander, An American Artist in the Gilded Age, (London: PWP Publishers, 2018), 110 ; Farran Commissaires-Priseur, Montpellier, May 4, 2025 Forthcoming: Mary Anne Goley, John White Alexander (1856-1915), A Complete Catalogue Raisonne (2026)
Archival Sources :
John White Alexander papers, Archives of American Art Correspondence, 1898-1900, box 1, folder 47, frames 36, 37 and 38: Letter July 26,1900 Oral History Interview of Elizabeth Alexander by DeWitt Lockman, Feb. 24, 1928, box 1, folder 9, frame 7; Notes and Writings: Registers of Paintings and Exhibitions circa 1887-1913 : box 2, folder 11, frame 10: Portraits. Painted in 1900- in Paris/ + Scotland-/Subject/ Miss Edith Revil / Description / Child – full length / seated with Dog. ; Lists of Paintings, circa 1893-1943, box 2, folder 12, frame 27: Miss Edith Révil /Daughter of Fernand Revil / Painted in Paris by J.W.A. 1900 / Owned by Mr. Révil ; frame 44 (a list of subjects): Revil ; Series 10, Photographs, circa 1870-1915, Oversized Phographs of Paintings, Vintage Prints, circa 1879-1899, box OV 40: Edith Revil / Miss Edith Revil / Daughter of M. Fernand Revil / Painted in Paris by JWA 1900 / Owned by M. Revil ;
Remarks :
The engaging wide-eyed and long haired fourteen year old, Edith Revil, daughter of Fernand, sits in a forward position upon a red settee. Her right arm rests on her knee and the right hand supports her head. The red lips, blush on the cheeks and the
red flower in her hair counter balance the red settee on which she sits. Her green dress has full sleeves and she is wearing a locket on a chain around her neck. A black and white dog with a black patch around the eye reclines at her feet. Stylistically,
the use of primary colors, rather than a soft tonalist palette, is taking a step away from Alexander’s typical Whistlerian tendencies. Her father is described by Jean Louis Libourel (attelage-patrimoine.com, Nov. 28. 2013) as an amiable character, whose solid fortune and taste for fine things permitted a comfortable and brilliant lifestyle---travel, archaeology, architecture and photography. He became known for a particular manner of transportation, traversing the roads of France in a caravan or horse-drawn carriage equipped with the comforts of home.
Edith married Maurice Fauguet in 1913 and then Georges Henri Jean Guiffrey, c. 1928. He had been on leave from the Louvre to the Boston Museum of Fine Arts between 1911-1914 as curator of paintings.
Alluding to an artist client relationship is an undecipherable letter writer who wrote from 37 Drumsheugh Gardens, Edinburgh on July 26, 1900. He was unable to be available for a visit while Alexander was in Scotland and reminds the artist of the
time his cousin Madame Revil brought him to the painter’s Paris studio. The reproduction of the portrait hanging in the Revil apartment at 199 Blvd. Malersherbes has been provided by the family and presumably dates to about 1900. Alexander was a neighbor, having moved to 190 Blvd. Malersherbes in 1899. Voir le lot

Estimé 25 000 € - 35 000 €
Par Farran Enchères à Castelnau-le-Lez le 04/05/2025 : Albert MARQUET (1875-1947).
Le nuage, Alger.
Huile sur toile signée en bas à gauche.
Peint entre 1942 et 1945.
Haut. : 22,1 - Larg. : 27 cm (infimes taches)
Bibliographie :
- J.-C. Martinet & G.Wildenstein, "Marquet, L'Afrique du Nord, Catalogue de l’œuvre peint" Wildenstein Institute, Skira/Seuil, 2001. Illustré au numéro 287, page 245, datant le tableau de 1944 ou 1945.
Certificat de Marcelle Marquet en date du 30 juin 1970, datant pour sa part le tableau de 1942.
Pour une œuvre proche :
- Farran Enchères, Castelnau-le-Lez Montpellier, 26 mai 2024, sous le numéro 21. Voir le lot

Estimé 15 000 € - 20 000 €
Par Farran Enchères à Castelnau-le-Lez le 04/05/2025 : Raoul DUFY (1877-1953).
Nature-morte à la théière.
Gouache sur papier signée en bas à droite.
Vers 1923.
Haut. : 49 - Larg. : 65 cm
Certificat de Madame Fanny Guillon-Laffaille en date du 6 décembre 2016, numéro A16-9282.
L'oeuvre sera reproduite dans le supplément du catalogue raisonné des aquarelles de Raoul Dufy actuellement en préparation. Voir le lot

Estimé 8 000 € - 12 000 €
Par Farran Enchères à Castelnau-le-Lez le 04/05/2025 : Yves BRAYER (1907-1990).
Village sicilien.
Huile sur toile signée en bas à gauche, titrée et datée 1958 au dos.
Haut. : 97 - Larg. : 130 cm (un infime saut de peinture en bas)
Certificat de Madame Hermione Brayer en date du 9 décembre 1999.
Bibliographie :
Yves Brayer, Catalogue raisonné de l'œuvre peint, Lausanne, Bibliothèque des Arts, 1999, référencé et illustré sous le numéro 1987, p. 392.
Expositions :
- Yves Brayer, Galerie Wildenstein, New York, décembre 1963 - janvier 1964, représenté sous le numéro 21.
- Yves Brayer, Galerie Isy Brachot, Bruxelles, novembre - décembre 1964, représenté sous le numéro 20.
Peintre voyageur, amoureux de la Méditerranée, Yves Brayer est éternellement lié à la Provence et au calcaire des Alpilles. Aussi, l’Espagne et l’Italie imprègnent son regard des couleurs et architectures typiques des côtes méridionales. Les essentiels de Brayer sont là : Provence, lumière, couleurs, architecture. Notre tableau, passé par la Galerie Wildenstein à New-York est probablement un chef-d'œuvre de l'artiste. Voir le lot

Estimé 3 000 € - 5 000 €
Par Farran Enchères à Castelnau-le-Lez le 04/05/2025 : [AFFAIRE DREYFUS]. Exceptionnel ensemble d'environ 60 numéros de presse suivant l'affaire Dreyfus comprenant notamment :
- "J'accuse... !" Lettre au président de la République. L'aurore, jeudi 13 janvier 1898.
(numéro présenté encadré, petite tache et infime déchirure au centre du premier pli)
- "Le cinquième acte". L'aurore. Mardi 12 septembre 1899.
(taches et petite déchirure à une pliure)
- "Doux pays. La vérité". L'écho de Paris. Mardi 6 juin 1899. (partie de la une, découpée afin de conserver la caricature de Reinach et du Président du Conseil de Forain)
- Le temps. Ensemble des numéros du vendredi 2 septembre et du lundi 5 septembre 1898, du 20 août 1899 au 31 août 1899, du 2 septembre 1899 au 15 septembre 1899
- Le petit temps. Ensemble des suppléments du 11 et 12 janvier 1899 et du dimanche 10 septembre 1899 ainsi que des numéros du dimanche 20 et lundi 21 août, mercredi 23 au samedi 26 août 1899, mercredi 6 septembre, samedi 9 septembre et vendredi 4 et samedi 5 mars 1904 (numéro et supplément), supplément du dimanche 6 mars 1906 et supplément du vendredi 13 juillet 1906 (couvrant l'arrêt de la Cour de Cassation).
- Le Figaro. Ensemble des numéros du samedi 12 août 1899, lundi 14 août 1899, mercredi 16 et jeudi 17 août, jeudi 31 août et du samedi 2 septembre au lundi 4 septembre 1899.
- Supplément au Figaro. Ensemble des numéros du vendredi 18 et samedi 19 août 1899, vendredi 25 août, lundi 28 et mardi 29 août, vendredi 1er septembre, et du mardi 5 septembre au samedi 9 septembre 1899.
- Gazette de Lausanne du samedi 1er août 1903.
- Le siècle du 12 septembre 1899
- Ensemble de coupures de presse.
A la fin de l'année 1897, l'Affaire Dreyfus revient sur le devant de la scène médiatique. Accusé d'espionnage à tort et sans preuves car son écriture semblait correspondre à une lettre démontrant des fuites avérées vers l'Ambassade d'Allemagne à Paris, le capitaine d'état-major Alfred Dreyfus est dégradé et condamné au bagne à perpétuité le 5 janvier 1895. La famille du capitaine ne s'y résout pas et entreprend de prouver son innocence.
Georges Picquart, nouveau chef des services secrets français, parvient à identifier le véritable coupable au cours de l'été 1896, le commandant d'infanterie Ferdinand Walsin Esterhazy. Ses supérieurs refusent de rendre public cette information et limoge Picquart.
Ce dernier révèle l'information à Louis Leblois qui la transmet à Auguste Scheurer-Kestner, vice-président du Sénat.
En novembre 1896, le Matin publie la lettre à l'origine de l'affaire et la culpabilité d'Esterhazy semble établie mais il est soutenu par ses supérieurs malgré l'intervention publique de Scheurer-Kestner.
Esterhazy est acquitté en Conseil de Guerre sans possibilité d'appel lors d'une parodie de jugement ce qui ferme la voie à la réhabilitation de Dreyfus.
La presse suit l'affaire avec une attention jamais égalée auparavant. Forgeant l'opinion publique entre dreyfusards et antidreyfusards par des milliers d'articles, elle fait de l'affaire Dreyfus le premier évènement surmédiatisé de France. Les journalistes évoquent régulièrement les grandes affaires juridiques françaises et réclament l'intervention d'un "nouveau Voltaire", célébré pour son intervention dans l'affaire Calas.
Après les disparitions d'Hugo, de Balzac, Maupassant, Flaubert et Daudet, Zola s'impose comme la grande figure littéraire du XIXe siècle à pouvoir mettre sa plume au service de Dreyfus.
Son intervention a d'autant plus de poids qu'il s'est tenu relativement éloigné de la vie politique tout au long de sa carrière littéraire. Il dénonce les campagnes antisémites dès mai 1896 en publiant son article "Pour les juifs" (Figaro) mais ne s'engage vraiment dans l'affaire qu'à l'automne 1897 en publiant dans le Figaro l'article "M. Scheurer-Kestner", défendant le vice-président du Sénat et menant la lutte dreyfusarde par la célèbre formule "La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera". Il publie deux autres articles au retentissement limité dans le Figaro, "Le syndicat" le 1er décembre et "Procès-verbal" le 5 décembre.
C'est l'acquittement d'Esterhazy qui pousse Zola à réaliser un coup d'éclat médiatique en rédigeant "J'accuse". Publié dans l'Aurore (jeune journal de gauche fondé 3 mois auparavant par Ernest Vaughan, proudhonien, et avec Georges Clémenceau pour éditorialiste) le 13 janvier 1898 car ses prises de position l'avaient éloigné du Figaro, il y accuse nommément les responsables de la condamnation de Dreyfus, se plaçant sous le coup de la loi sur la presse du 29 juillet 1881 pour diffamation publique. L'article a un retentissement exceptionnel. Zola s'exile à Londres et l'Aurore écoule entre 200 000 et 300 000 exemplaires, décuplant son tirage habituel. L'opinion publique est frappé par cet engagement à corps perdu. Charles Péguy en témoigne : "Le choc fut si extraordinaire que Paris faillit se retourner".
Zola signe l'article le plus retentissant de l'Histoire de la presse française, l'un des plus importants du journalisme mondial et l'une des anaphores les plus impactantes de l'Histoire de la littérature.
Il relance l'affaire par son procès en diffamation publique aux Assises et les nombreuses pétitions en faveur de la révision du procès de Dreyfus. Plus de cent témoignages sont recueillis au cours du procès de Zola malgré l'interdiction du président de la Cour de parler de l'Affaire Dreyfus. Zola est condamné à la peine maximale encouru pour diffamation publique mais les manquements ayant mené à la condamnation de Dreyfus sont révélés.
En fuite, incapable de payer ses condamnations, ses biens sont saisis et vendus aux enchères et Zola devient la cible quasi exclusive des anti-dreyfusards.
Il ne revient en France qu'après l'arrêt de révision renvoyant Alfred Dreyfus devant le Conseil de Guerre le 3 juin 1899 et publie en réaction l'article "Justice" dans l'Aurore.
Cependant Dreyfus est condamné à nouveau, ce qui entrainera la publication de l'article "Le cinquième acte" dans l'Aurore le 12 septembre 1899 par Zola et Dreyfus, amnistié par la loi Waldeck-Rousseau en décembre 1900, ne sera réhabilité qu'en 1906 par la Cour de Cassation.
C'est à l'issue du procès Zola qu'a lieu la création de la Ligue des droits de l'Homme, officiellement fondé le 4 juin 1898, qui réunit les plus importants défenseurs de Dreyfus.
(plusieurs numéros découpés avec manques mais conservant toujours les articles relatifs à l'Affaire Dreyfus)
Expert : Monsieur Nicolas Asvisio. Voir le lot

Estimé 8 000 € - 12 000 €
Par Farran Enchères à Castelnau-le-Lez le 04/05/2025 : MAI THU (1906-1980) & PHAM VAN KY (1910-1992).
Poème sur soie. Huit tableaux de Mai Thu. Huit poèmes de Pham Van Ky.
Paris, aux Editions Euros. 73 bis, Quai d'Orsay. 1961.
Ouvrage tiré à 550 exemplaires et 2 exemplaires de grand luxe sur Japon marqués A et B.
Notre exemplaire est l’exemplaire de grand luxe n°B.
Il comporte :
- Une aquarelle originale de Mai Thu sur soie (16,2 X 11,9 cm, signée en bas gauche)
- Deux laques originales du même artiste (19 x 13,5 cm, monogrammées)
- Le recueil « Poème sur soie » illustré de huit lithographies
- Une autre suite des mêmes huit lithographies sur Japon nacré
Il s’agit d’un des deux plus beaux exemplaires au monde de ce qui est probablement l’ouvrage vietnamien le plus important du XXème siècle.
Nous remercions Madame Lan Mai, fille de l’artiste, d’avoir confirmé l’authenticité de cette œuvre.
Il se décrit comme suit :
Coffret de l'éditeur couvert de soie noire (360 X 255 mm) portant au dos, poussé à l'or, "Poème sur soie". Ce coffret renferme :
- un recueil petit in-4° (260 X 170 mm) en feuilles, sur papier japon nacré, protégé par une chemise rigide de soie noire, portant le titre "Poème sur soie", en lettres dorées sur le premier plat. Illustré de 8 lithographies tirées sur soie de Mai-Thu, mises en couleurs dans Les Ateliers L'Ibis, et signées dans la planche, il est composé de 24 cahiers de 4 pages. Les 14 premières pages (dont un cahier liminaire blanc et un cahier pour le faux-titre et le titre) ne sont pas numérotées. La numérotation commence à la page 15 (3ème page du 4ème cahier) et s'arrête à la page 89 (1ère page du 23ème cahier). La 3ème page du 23ème cahier donne la justification du tirage. Sur la première page du 24ème et dernier cahier se trouve le colophon avec l'achevé d'imprimer du 28 février 1961.
- La suite des huit cahiers sur japon nacré, contenant les huit lithographies en couleurs sur soie signées dans la planche, dans une chemise rigide (260 X 170 mm) couverte de soie noire, titrée sur le plat "Suite sur soie".
- Une aquarelle originale de Mai-Thu, signée à l'encre, représentant un bouquet dans un vase (165 X 120 mm). Elle est entourée d'un passe-partout spécial et placée dans une chemise rigide (260 X 170 mm) couverte de soie noire, portant sur le plat en lettres d'or, la mention "Aquarelle de Mai-Thu".
- Deux plaques de laque dessinées par Chou Ling, prévues pour servir de protection au livre. Elles sont bien complètes de leurs rubans de soie verte.
- Deux laques polychromes et feuilles d'or de Mai-Thu, monogrammées en bas à droite pour l'une, en bas à gauche pour l'autre. Elles sont collées sur deux supports rigides couverts de soie noire et sont placées dans un coffret rigide couvert de soie noire, intitulé sur le plat "Laques de Mai-Thu", mesurant 340 X 245 mm.
(Justification du tirage ): Le tirage complet est de 550 exemplaires.
Deux exemplaires imprimés sur Japon nacré, avec aquarelle originale, deux laques de Mai Thu, deux plaques de Chou Ling et une suite sur soie. Ces deux exemplaires tout à fait exceptionnels sont marqués A et B. Notre exemplaire est l'exemplaire B.
25 exemplaires imprimés sur papier Richard de Bas, comportant une laque de Mai-Thu et une suite sur soie, numérotés de I à XXV.
127 exemplaires numérotés de 1 à 127. Ils sont imprimés sur vélin d'Arches, et comportent une lithographie originale et une suite sur soie.
Les n°s 128 à 523, eux aussi sur vélin d'Arches, sans suite ni lithographie.
La fiche complète sur www.farran-encheres.com Voir le lot

Estimé 5 000 € - 8 000 €
Par Farran Enchères à Castelnau-le-Lez le 04/05/2025 : Eugène Alexis GIRARDET (1853-1907).
Le repos des porteuses d'eau.
Huile sur toile signée et datée 1882 en bas à gauche.
Haut. : 55 - Larg. : 38,5 cm (rentoilé, restaurations anciennes)
C'est en 1874 que Girardet fait son premier voyage en Afrique du Nord sur les conseils de son maître, le peintre Jean-Léon Gérôme. Lors d'un séjour, il se lie avec Etienne Dinet avec qui il expose au premier Salon de la Société des Peintres Orientalistes, également aux côtés de Charles Cottet et Emile Bernard.
Tout en expérimentant la lumière du pays du couchant, le peintre saisit le quotidien de la femme orientale mystérieuse et fantasmée.
Son œuvre est conservée au musée d'Orsay, au musée des Beaux-Arts d'Alger ainsi qu'au musée d'art Dahesh de New York. Voir le lot

Estimé 4 000 € - 6 000 €
Par Farran Enchères à Castelnau-le-Lez le 04/05/2025 : Abraham HULK (1813-1897).
Marine.
Huile sur toile signée en bas à droite.
Haut. : 58 - Larg. : 87 cm
Abraham Hulk est un peintre anglo-néerlandais du XIXème siècle, ayant notamment exposé à la Royal Academy de Londres et reconnu pour ses marines, dignes héritières de la peinture hollandaise du XVIIème siècle. Notre œuvre n’y fait pas exception : les deux tiers de la composition sont occupés par un ciel bleu chargé d’immenses nuages tandis qu’une mer agitée au premier plan rappellent les œuvres de Willem van de Velde le jeune. Voir le lot

Estimé 3 000 € - 5 000 €
Par Farran Enchères à Castelnau-le-Lez le 04/05/2025 : Yves BRAYER (1907-1990).
La tour abandonnée, Cadaquès.
Huile sur toile signée en bas à droite, contretitrée et datée 1952 au dos.
Haut. : 60 - Larg. : 73 cm
Certificat de l'artiste en date du 5 janvier 1988.
Bibliographie :
Yves Brayer, Catalogue raisonné de l'oeuvre peint, Lausanne, Bibliothèque des Arts, 1999, référencé et illustré sous le numéro 1319, p. 271.
Expositions :
- Yves Brayer, Galerie Aktuaryus, Strasbourg, 1956.
- Yves Brayer, Galerie des Chaudronniers, Genève, juin-septembre 1982.
Peintre voyageur, amoureux de la Méditerranée, Yves Brayer est éternellement lié à la Provence et au calcaire des Alpilles. Aussi, l’Espagne et l’Italie imprègnent son regard des couleurs et architectures typiques des côtes méridionales. Les essentiels de Brayer sont là : Provence, lumière, couleurs, architecture. Voir le lot

Estimé 7 000 € - 10 000 €
Par Farran Enchères à Castelnau-le-Lez le 04/05/2025 : MARKWICK MARKHAM & BORREL.
Montre de gousset en or jaune 18k (750 millièmes) à triple boîtier décorés d'émaux champlevés et peints. Le boîtier interne présentant au dos une scène portuaire au crépuscule. Les pourtours à frises de roses dans des cartouches. Le cadran émaillé blanc à chiffres turcs pour les heures et les minutes. Signée sur le cadran et sur la platine.
Mouvement mécanique avec remontage à clé, coq ciselé signé et numéroté "Marwick Markham Borrel London 24560".
Poinçon AN pour Augustus Newman, orfèvre fabricant du boîtier.
Londres fin du XVIIIe ou début du XIXe siècle.
Diam. : 4,5 cm - Poids brut : 75,2 g (démarre, mouvement en l'état, infimes sauts d'émail, manque possible d'un verre du boîtier, clé rapportée)
Il s'agit d'une montre tout spécialement conçue pour le marché ottoman. Des modèles comparables sont conservés au Metropolitan Museum à New York, au British Museum de Londres et au musée d'Art et d'Histoire de Genève.
Œuvres comparables :
- Vente Chritie's, New-York, Important Watches, 16 décembre 2011, un modèle comparable présenté sous le n°41.
- Vente Sotheby's Genève, Centuries of Time: A Private Collection, 14 mai 2023, un modèle comparable présenté sous le n°1355. Voir le lot

Estimé 3 000 € - 5 000 €
Par Farran Enchères à Castelnau-le-Lez le 04/05/2025 : Pendule de cheminée dite "au char de l'amour" d'après le modèle de Jean-Simon DEVERBERIE (1764-1824).
En bronze ciselé et doré, figurant Cupidon debout sur une bige en forme de coquille et terminée par un dragon crachant du feu, tiré par deux chevaux. Les yeux en émail.
Le mouvement dissimulé dans la roue du char, cadran émaillé blanc, figurant les heures par des chiffres romains, les minutes par tranche de quinze minutes en chiffres arabes.
Aiguilles Breguet.
Le socle rectangulaire orné en façade d'un vase antique encadré par des amours au centre, et de trophées au carquois et à la torche sur les côtés.
Epoque Directoire.
Haut. : 39 - Larg. : 48 - Prof. : 14 cm (lunette rajoutée, mouvement à fil transformé en suspension à lames, taches, un pouce manquant, pieds probablement rapportés)
Provenance : Château dans le Vaucluse.
Bibliographie : P. Kjellberg, " Encyclopédie de la Pendule Française du Moyen Age au XXe Siècle", Editions de l'Amateur, Paris, 1997. Un modèle comparable en page 416. Voir le lot

Estimé 3 000 € - 5 000 €
Par Farran Enchères à Castelnau-le-Lez le 04/05/2025 : HENRY MASSY, Londres.
Très rare horloge de table, la caisse en bois noir rectangulaire vitrée sur trois côtés, ornée de frises de bronzes dorés. Elle est surmontée d’une poignée de transport et repose sur des pieds en bois.
Le cadran en laiton comporte un anneau argenté figurant les heures en chiffres romains. Le cadran est signé sur une plaque située derrière le faux balancier H. Massy London.
Le mouvement en laiton à fusées. La plaque arrière est richement gravée d’entrelacs végétaux et d’un volatile. Cartouche de signature avec le nom du fabricant : Henry Massy London.
Angleterre, fin du XVIIe siècle, époque William III and Mary II.
Haut. : 55 - Larg. : 31 Prof. : 17 cm (en l’état, mouvement non fonctionnel, manque au moins un timbre, manque la clé d’origine, possibles modifications et transformations)
Bibliographie :
B. Loomes, The Clockmakers of Great Britain 1286-1700, Ashbourne, 2014, pp.338-339, pour le même horloger.
Oeuvres de comparaison :
- Vente Christie’s Important Clocks, 5 juillet 2002, un exemplaire du même horloger sous le n°89.
- Vente Bonham’s, Fine Clocks, 9 Juillet 2014, une horloge proche sous le n°84.
Henry Massy, appelé également Massey (c.1664-1720) était le fils de Nicholas Massey, immigrant huguenot et horloger réputé. Henry est nommé membre de la Compagnie des horlogers en 1692. Il épouse Anne Brissett en 1691. Il est établi à St James Westminster. Plusieurs de ses montres sont conservées au British Museum. Voir le lot