
Adjugé 2 850 000 €
Par Isabelle GOXE-Laurent BELAÏSCH-Hôtel des ventes d'Enghien à Enghien-les-Bains
le 22/11/2020 : Attention ce lot soumis est à restriction : Pour pouvoir porter des enchères en live ou par téléphone, les enchérisseurs devront s'enregistrer au préalable auprès de l'étude et éventuellement déposer une caution. Nous vous remercions de bien vouloir contacter l'étude au 01 34 12 36 16 à ce propos.
PLAQUE de RELIURE, l'entrée du Christ à Jérusalem, en ivoire sculpté en bas-relief sur deux registres.
Art carolingien, seconde école de Metz ou sa suite, vers 880/910.
Hauteur : 20,1 cm – Largeur : 13,3 cm – Epaisseur : 0,7 cm
ESTIMATION SUR DEMANDE au 01 34 12 68 16 ou 01 45 30 23 93.
Registre supérieur, de gauche à droite : scène représentant les trois Résurrections, celles du fils de la veuve de Naïn, de la fille de Jaïre et de Lazare : le Christ debout bénit de la main droite trois personnages dont n’apparaissent que les têtes les trois ressuscités semblent comme émerger d’un édicule au mur appareillé percé d’une fenêtre aux volets ouverts. Cette scène est séparée de la suivante par un châtelet à la porte fermée flanquée de deux tours aux toits coniques reliées par des créneaux, le tout est surmonté de deux tourelles de défense insérées dans une muraille. Sur la droite est représenté un sujet rare servant de prélude à l’entrée du Christ dans Jérusalem que seul l’Evangile de saint Mathieu relate (Mat., 21) : Deux apôtres vont chercher l’ânesse et l’ânon pour l’entrée du Christ. Registre inférieur : l’Entrée du Christ à Jérusalem. Au centre, Jésus est à califourchon sur l’ânesse et bénit les apôtres qui l’entourent de la main droite. Ceux-ci sont au nombre de douze, un a la tête encapuchonnée, cinq sont munis d’une palme, trois autres tiennent dans leur main des couvertures destinées à être étendues sous les pas de l’animal. Une suite de vagues, sous les Résurrections et le châtelet, vient séparer les sujets représentés. Tétramorphe aux quatre angles dont les pattes, les ailes ou les phylactères débordent en partie sur la bordure à décor de feuilles d’acanthe qui encadre l’ensemble des scènes bibliques. Trou de fixation aux quatre angles. (Angle supérieur droit recollé, manque le pouce droit du Christ au registre supérieur, traces de colle au dos).
Provenance : Collection privée de l’ouest de la France, dans la famille depuis plusieurs générations.
Un rapport scientifique du Laboratoire CIRAM en date du 25 septembre 2020 indique une datation de l’ivoire par la méthode du carbone 14 se situant à 95,4 % de confiance entre 688 et 884 après J.C., avec une probabilité de 74,3 % pour la période couvrant 771 à 884.L’Occident a connu un renouveau de la sculpture sur ivoire à partir de la fin du VIIIe siècle jusqu’au début du Xe. C’est ainsi que l’on dispose de plusieurs dizaines de plaques de cette époque qui étaient destinées à enrichir les reliures d’évangéliaires, psautiers ou autres manuscrits. Cet art aulique par excellence – c’est-à-dire proche de la cour – était élaboré à l’ombre des abbayes et des chapitres épiscopaux, dans les milieux intellectuels et lettrés de théologiens. De la reliure du Psautier de Dagulf conservée au Louvre - que l’on peut dater des années 783-795- aux œuvres qui annoncent le passage à l’art ottonien du premier quart du Xe siècle, on observe une diversité de factures et d’interprétations qui sont le reflet de la multiplicité des sources iconographiques et de la localisation des ateliers. Durant ce siècle et demi, nombre d’ateliers ont travaillé en effet l’ivoire dans la vaste aire géographique où s’exerçait le pouvoir des fils et petits-fils de Charlemagne, de la cour septentrionale germanique à celle pontificale romaine en passant par la Lotharingie. Les historiens de l’art ont ainsi tenté de regrouper certaines œuvres en différentes écoles entre les Première et Seconde écoles de Metz, le Groupe Liuthard - du nom d’un peintre enlumineur de Charles le Chauve - et leurs suites allant jusqu’à la dislocation de l’Empire. La plaque présentée ici semble pouvoir être rattachée à la Seconde école de Metz ou école lotharingienne correspondant au royaume de Lothaire II qui s’étendait de l’actuelle Lorraine à Aix-la-Chapelle. Elle réunit en effet les éléments qui caractérisent cette production tels que définis par Danielle Gaborit-Chopin, historienne de l’art, spécialiste des ivoires médiévaux et ancienne conservatrice générale au département des objets d’art du musée du Louvre : une composition dense ainsi qu’une attitude statique des personnages, entachée de raideur leurs traits physiques aussi avec 'les têtes rondes, à la chevelure plantée bas et [à la] mâchoire carrée' enfin, la raideur des vêtements qui ne sont animés d’aucune ondulation. Il est à noter cependant plusieurs détails qui ne se rencontrent sur aucun autre ivoire répertorié et qui peuvent désorienter certains spécialistes. La présence du Tétramorphe, symboles des quatre Evangélistes placés à chaque angle, surprend sur une plaque illustrant des scènes bibliques sur tous les autres exemples publiés, ces symboles entourent soit un Christ en majesté, soit une Crucifixion. Autre détail unique, empreint d’un caractère pittoresque, réside dans la première scène en haut à gauche, celle des trois Résurrections. Dans les évangiles, ces miracles sont bien relatés juste avant l’Entrée du Christ à Jérusalem, leur figuration, avant le choix de l’âne, est donc conforme aux textes sacrés. Cependant les artistes carolingiens ne se contentent d’interpréter que le dernier, celui de la Résurrection de Lazare, qui apparaît souvent tel une momie emmaillotée de bandelettes. Ici, seules les trois têtes émergeant d’un tombeau viennent illustrer d’une manière surprenante et synthétique les résurrections de la veuve de Naïn, celle de la fille de Jaïre et la dernière de Lazare. On retrouve par contre le petit édifice aux volets ouverts, symbolisant un tombeau, sur d’autres ivoires dans les scènes de l’Apparition du Christ ressuscité aux saintes Femmes comme sur la plaque de reliure conservée à la cathédrale de Nancy que le grand historien de l’art allemand Adolf Goldschmidt situe à la charnière des IX et Xe siècles dans son impressionnant corpus qui fait toujours autorité (Vol. I, pl. LIX, n°137, fig.a). L’architecture défensive séparant les deux premières scènes peut également interroger avec cette sorte de châtelet d’entrée surmonté de tours qui semble évoquer un Moyen Age plus tardif. Plusieurs exemples peuvent cependant être rapprochés comme l’ensemble fortifié de la scène de Rachel se lamentant sur la mort de son enfant sur un plat de reliure des collections du Victoria and Albert Museum, donné comme du milieu du IXe siècle (inv.379-1871, fig.b) ou encore dans la Jérusalem de l’Apparition aux Pèlerins d’Emmaüs du Metropolitan Museum de New York de la seconde moitié du IXe (inv.1070.324.1, fig.c). Avec son équilibre légèrement bancal, ses toitures coniques stylisées, l’appareillage sommaire de ses deux tours d’entrée en traits parallèle, la figuration ici de la ville éternelle témoigne d’une certaine maladresse.Tout en prenant compte de la difficulté d’établir une chronologie parmi l’important corpus des ivoires de la 'seconde école de Metz', il serait tentant de placer cette plaque de l’Entrée du Christ à Jérusalem vers la fin du IXe siècle, voire au début du siècle suivant. Une certaine rapidité dans l’exécution et des libertés prises vis-à-vis de l’iconographie peuvent faire penser à une réalisation éloignée tant des grands centres savants que de l’orthodoxie originelle. Son excellent état de conservation, ses grandes dimensions avec ses nombreuses singularités font de cette plaque, conservée depuis plusieurs générations dans une famille de l’ouest de la France, un témoignage particulièrement rare et intéressant dans l’art des ivoiriers de la cour des descendants de Charlemagne.Ouvrages consultés : A. Goldschmidt, Die Elfenbeinskulpturen aus der Zeit der Karolingischen und sächsischen Kaiser VIII-XI Jahrhundert, Berlin, 1914-1918, vol I et II D. Gaborit-Chopin, Ivoires du Moyen Age, Fribourg, 1978 D. Gaborit-Chopin Ivoires médiévaux Ve-XVe siècle, Musée du Louvre – Département des Objets d’art, catalogue, Paris, 2003 P. Williamson, Medieval Ivory Carvings – Early Christian to Romanesque, Victoria and Albert Museum, Londres, 2010.

Adjugé 112 000 €
Par HÔTEL DES VENTES GIRAUDEAU Sarl à Tours
le 14/11/2020 : École napolitaine XVIIIe, dans le goût de Giuseppe DE RIBERA (1588/91-1652).
Saint-Joseph.
Huile sur toile portant au revers du châssis des numéros d'inventaire au pochoir.
74,5 x 62,5 cm.
(rentoilage et restaurations).
Expert : René MILLET

Adjugé 105 000 €
Par Rossini à Paris
le 26/11/2020 : GUERARD Grégoire
Actif entre la Champagne et la Bourgogne de 1512 à 1538.
Sainte Catherine d'Alexandrie
Huile sur panneau. Noyer.
Légendé autour de l'auréole : KATHERINA VIRGINUS.
En bas à gauche : les armoiries de la famille Vienne - Dinteville.
Au revers : Saint Christophe et l'enfant Jésus.
Grisailles (manques et accidents dans les fonds et la partie inférieure ; taches)
H.: 91 cm - L.: 54,8 cm
Bibliographie :
1 - Peindre à Dijon au XVIe siècle. Mathieu Gilles. Trois nouveaux panneaux de Grégoire Guérard, reproduit pp. 198 - 201 (Silvana Editoriale 2016).
Pour Mathieu Gilles le blason, mi part : à dextre, de gueules à l'aigle d'or, et à senestre écartelé, d'azur aux léopards d'or au 1 & 4, et d'azur à la crois d'or, cantonné de dix - huit billettes d'or aux 2 et 3, « est celui des Vienne, l'une des plus importantes familles bourguignonnes associé aux Dinteville ». L'auteur précise : « On retrouve exactement le même blason sur les tapisseries héraldiques du château de Commarin, commandées pour célébrer le mariage en 1500 de Girard de Vienne (1470 ? - 1545), conseiller et chambellan de François Ier, seigneur entre autre de Ruffey, de Commarin et de Bouze (sans doute Bouze -Lès - Beaune), avec Bénigne de Dinterville » (pp. 200 - 201)
Er, p.136 - 137 (Silvana Editoriale 2016)
2 - Frédéric Elsig, Peindre à Dijon au XVIe siècle. II. Sous François Ier, pp. 136 -137 (Silvana Editoriale 2016)
3 - Frédéric Elsig, Grégoire Guérard, reproduit p.51, fig. 98 & 99 ; n° I. 29 du catalogue,
p. 133, où sont reproduits côte à côte les deux faces du panneau (Silvana Editoriale 2017).
L'auteur indique que ce panneau double - face « constitue de toute évidence le volet droit d'un triptyque dont les autres éléments nous sont inconnus à ce jour ». Il émet l'hypothèse que ce triptyque, commandé par Girard de Vienne et son épouse Bénigne de Dinteville, serait celui de la Vierge à l'Enfant et saint Jean - Baptiste de l'église Saint - Baudèle, de Plombière - les - Dijon (I. 28, p.133 du catalogue).
Comme Mathieu Gilles Fréderic Elsig rapproche la Sainte Catherine des deux volets du musée de Budapest : Sainte Catherine et sainte Barbe (1520) mais en raison d' « une écriture plus souple qui s'inscrit dans la phase maniérée qu'amorce Grégoire Guérard autour de 1525 » il les date vers 1527 - 1530.
Sur Grégoire Guérard, peintre d'origine hollandaise, dit par Pierre de Saint - Julien de Balleure (1581) « parent d'Erasme de Rotterdam », actif à Troyes (vers 1512), en Bourgogne (vers 1515), présent en Italie (peu avant 1518), puis de retour en Bourgogne (1518 - 1530) et à Troyes (1531 - 1538), on se reportera au catalogue de l'exposition François Ier et l'Art des Pays - Bas (Paris, Musée du Louvre octobre 2017 - janvier 2018. Sous la direction de Cécile Scailliérez. ; n° 127 à 138, pp. 352 - 374 ; notice biographique de Frédéric Elsig p.432).
Histoire d'une redécouverte.
Longtemps resté dans l'ombre, Grégoire Guérard, peintre hollandais nourri des influences italiennes de la Renaissance et actif dans la Bourgogne du XVIème siècle, est aujourd'hui mis en lumière et reconnu comme l'un des tous premiers « romanistes hollandais ».
Cette redécouverte historique ne tient pourtant qu'à un fil. Elle est due au travail minutieux et érudit d'un groupe de chercheurs mené par Frédéric Elsig.
Au départ, des oeuvres éparses regroupées tout au long du XXème siècle au sein d'un corpus attribué au « Maître du triptyque d'Autun ». Puis le nom de Grégoire Guérard, peintre hollandais actif à Troyes, qui est découvert dans trois maigres documents d'archives du XVIème siècle.
D'un côté des oeuvres présentant des similitudes, et de l'autre un peintre dont on ignore presque tout, comment faire le lien ?
Le rapprochement s'effectue en 2005 à partir de l'un des documents, un contrat de commande passé auprès de Grégoire Guérard pour une oeuvre alors attribuée au « Maître du triptyque d'Autun » : les volets du retable de Saint-Léger-sur-Dheune. A partir de là, la biographie de ce peintre énigmatique va alors être progressivement reconstituée. Aujourd'hui, un ensemble de 42 peintures et vitraux sont attribués à la main de Grégoire Guérard.
Cette formidable redécouverte, fruit d'un travail scientifique d'une grande précision, a été mis en lumière sur les cimaises du Louvre à l'occasion de l'exposition François Ier et l'art des Pays-Bas.
« L'exposition du Louvre a fait entrer Grégoire Guérard au Panthéon des grands peintres », confiait Frédéric Elsig à cette occasion.
L'oeuvre présente dans notre vente, Sainte Catherine d'Alexandrie, intègre ainsi le catalogue raisonné très fermé des oeuvres de Grégoire Guérard, peintre longtemps oublié qui compte aujourd'hui parmi les peintres de tout premier plan de la Renaissance française sous le règne de François Ier.

Adjugé 105 000 €
Par COUTON VEYRAC JAMAULT à NANTES
le 11/11/2020 : Bernard BUFFET (1928-1999)
Bateaux de pêche, 1972.
Huile sur toile signée en haut à droite et datée en haut à gauche, annotée "n°0." au dos et marque au tampon "Maurice Garnier"
89 x 130 cm
On y joint un certificat d'authenticité en date du 22 janvier 1980 établi par la galerie Maurice Garnier
En 1972, Bernard Buffet consacre une série aux villes portuaires de France et aux bateaux. Il peint les ports du Havre et du Tréport, de Rouen, Saint-Malo, mais aussi ceux de Marseille, Saint-Tropez ou Les Sables d'Olonne, etc ...
Le calme plat de la mer et l'immobilité des bateaux, jouxtés au ciel nuageux, laissent présager une tempête certaine que l'artiste nous laisse facilement deviner par l'emploi de gammes de gris, de vert, de bleu, de marron et de noir.

Adjugé 77 000 €
Par Isabelle GOXE-Laurent BELAÏSCH-Hôtel des ventes d'Enghien à Enghien-les-Bains
le 15/11/2020 : Fabienne VERDIER, née en 1962. Harmonie, printemps, 2002. Triptyque à l'encre, pigments et vernis sur trois toiles, signé, et désigné sur l'une des toiles au dos. 90 x 135 cm

Adjugé 60 000 €
Par AUDAP ET ASSOCIES à Paris
le 17/11/2020 : Robert COMBAS (1957).
Sans titre, 1994.
Acrylique sur toile.
Haut. : 141 cm ; Larg. : 80,5 cm.
Provenance :
- Vente Sotheby's du 08/12/2011, lot 214.

Adjugé 53 000 €
Par Isabelle GOXE-Laurent BELAÏSCH-Hôtel des ventes d'Enghien à Enghien-les-Bains
le 15/11/2020 : Alexander CALDER (1898-1976) Aux belles Hamons avec joie et amour. Encre de chine et gouache sur papier signée et datée 10/13/46 en bas à droite, dédicacée en bas. (Déchirures, trous de punaises et taches). 43 x 51 cm Nous remercions la fondation Calder qui a confirmé l'authenticité de cette oeuvre. Elle est référencée à la fondation sous le n° A252278. Alexandre Calder a offert cette oeuvre à Ginette Hamon, en Bretagne. Elle avait deux soeurs, Viviane et Maryvonne. La dédicace " aux belles Hamons..." leur est destinée.
Ginette (Geneviève) Hamon (1905-1987) (cinéaste) rencontre en 1921 à Roscoff Jean Painlevé (1902-1989)(cinéaste de documentaires scientifiques et biologiste spécialisé dans la faune sous-marine). Elle est la fille d'Augustin et d'Henriette Hamon, traducteurs de George Bernard Shaw; elle a deux soeurs Viviane et Maryvonne. Ginette sera la collaboratrice et la compagne toute sa vie de Jean Painlevé. Dans la maison des Hamon, Ty an Diaoul à Port Blanc, Ginette et Painlevé reçoivent leurs amis, parmi lesquels Boiffard, rencontré à la Sorbonne, Pierre Prévert qui passe son temps à dessiner des cadavres exquis, Eli Lotar qui plus tard assistera Painlevé à la caméra et Alexander Calder. En 1929 ils font un documentaire sur Calder, « Mobiles de Calder ». En 1946 Ginette fréquente toujours Calder puisque l'oeuvre que nous présentons à lui à été offerte, et elle est dédicacée "aux belles Hamons avec joie et amour" les trois soeurs Hamon.

Adjugé 52 000 €
Par COUTON VEYRAC JAMAULT à NANTES
le 11/11/2020 : Eugène BOUDIN (1824-1898)
Juan-les-Pins, le rivage et la baie, 1893.
Huile sur toile
Signée, datée et annotée " Juan les Pins " en bas à gauche
46 x 55 cm
Bibliographie :
- Schmit, vol. III, n° 3124 p. 201
En 1893, comme chaque hiver depuis 1885, Boudin séjourne dans le Midi entre Antibes et Villefranche.
Il s'enthousiasme pour ces paysages méridionaux à la chaude et forte lumière et aux couleurs éclatantes qui donnent à son oeuvre une palette nouvelle, plus chatoyante contrastant avec les lumières du nord chères au natif de Honfleur.
D'une touche rapide le maître des phénomènes atmosphériques des littoraux capte le mouvement des vagues et la lumière ambiante.
Ses vues que son ami Charles Baudelaire appelait ses " beautés météorologiques " connaissent un beau succès auprès des marchands et de leur clientèle, au sein de laquelle on retient des noms prestigieux tels Feydeau et Tourgueniev.

Adjugé 39 000 €
Par SARL MAY ASSOCIES à Roubaix
le 09/11/2020 : Pour enchérir sur ce lot, merci de contacter au préalable la maison de ventes pour vous enregistrer : secretariat@mayassocies.com ou au 03 28 33 70 33
Armand GUILLAUMIN (1841-1927)
Fin d'automne à Crozant, bord de la Creuse.
Huile sur toile.
Signée en bas à droite.
65 x 81 cm
Rentoilage et repeints.
Oeuvre en rapport: Crozant, vers 1902, reproduit sous le n° 564 dans le Catalogue raisonné de l'oeuvre peint de Guillaumin, Serret et Fabiani, pour une composition quasi identique peinte en hiver.
Provenance: ancienne collection D.(1870-1930).Acquis auprès de l'artiste,puis par descendance.
Expert : Cabinet CHANOIT
Impressionniste parisien, proche de Cézanne, de Pissarro puis plus tard de Van Gogh, Guillaumin, lassé par les coteries de la capitale s'installe dans la Creuse en 1893.
Dans la tradition impressionniste, Guillaumin saisit les déclinaisons que peuvent offrir les paysages creusois selon les saisons, les heures du jour, la météorologie éphémère et les lumières changeantes.
Le métier pictural est sous l'influence de celui de Van Gogh. Au cours des années 90, Guillaumin a monté la hauteur de ses couleurs (ici un flamboiement de rouge brique, de roux, de jaune d'or, d'outremer profond et de verts variés) et la touche est devenue courte et énergique.

Adjugé 33 500 €
Par SARL MAY ASSOCIES à Roubaix
le 09/11/2020 : Pour enchérir sur ce lot, merci de contacter au préalable la maison de ventes pour vous enregistrer : secretariat@mayassocies.com ou au 03 28 33 70 33
Maxime MAUFRA (1861-1918)
Falaises de Baguenères, Belle-Île, 1911.
Huile sur toile.
Signée et datée en bas à droite, titrée au dos sur deux étiquettes.
65 x 91 cm
(3 petits éclats)
On y joint un livre de M. Maufra.
Expert : Cabinet CHANOIT
En 1894, Maufra est pris sous contrat par le marchand des impressionnistes Paul Durand-Ruel. Il lui reste fidèle jusqu'à sa mort. Une nouvelle génération d'impressionnistes a éclos en Bretagne en ce début des années 90 avec Loiseau, Dezaunay, Moret et Maufra, en application des leçons de Gauguin et des artistes installés à Pont-Aven. A l'instar de ses contemporains et dans la suite de Monet, Maufra va s'enthousiasmer pour Belle-Île, rocher granitique battu par l'océan et les vents. En 1900, il y séjourne pour la première fois avec sans doute Henri Moret et Gustave Loiseau et y revient très régulièrement. Palais, Sauzon, Goulphar, les aiguilles de Port-Coton , les sites de l île deviennent des objet d'étude d'atmosphère, de lumière et de météorologie. Dans Les Falaises de Baguenères, une lumière orangée de fin de journée tamisée par les nuages poudroie en fines touches orangées sur les verts des herbes, des mousses et de l'océan. L'opposition récurente dans les marines de Maufra entre la masse liquide et la côte rocheuse est ici délicatement adoucie par une analyse impressionniste de la lumière brillament maîtrisée.

Adjugé 32 000 €
Par CORNETTE DE SAINT CYR MAISON DE VENTES à Paris
le 02/11/2020 : 6. Bernard BUFFET (1928 – 1999)
TROIS LYS DANS UN VASE
Huile sur isorel
Signée en bas à droite
22 x 16 cm
Cette oeuvre est répertoriée dans les archives de la galerie Maurice Garnier sous le n° HA 1425
Provenance :
-Offert par l’artiste à madame Claude Pompidou
Exposition :
Autour d’une collection, Maison des Arts Georges Pompidou, à Cajarc (Lot), du 12 juillet au 28 août 1994, répertoriée dans le catalogue.
Un certificat d’authenticité de la galerie Maurice Garnier pourra être remis, à la charge de l’acquéreur

Adjugé 31 000 €
Par Isabelle GOXE-Laurent BELAÏSCH-Hôtel des ventes d'Enghien à Enghien-les-Bains
le 15/11/2020 : Joan MIRO (1893-1983) Personnages et oiseaux, projet pour cartones, n° 17, 1959-65, october-november 1965 pour la Pierre Matisse Gallery, New York, édité par pierre Matisse. Crayons pastel de couleurs sur papier grené. 25 x 20 cm Un certificat de M. Jacques Dupin de 1992 sera remis à l'acquéreur.

Adjugé 15 000 €
Par BLANCHET & ASSOCIES à PARIS
le 04/11/2020 : BLEK LE RAT (1951)
The death of macho
Pochoir et acrylique sur toile
Signé et daté au dos 2011
195 x 130 cm

Adjugé 14 000 €
Par Osenat Fontainebleau à Fontainebleau
le 24/11/2020 : Paul-Charles CHOCARNE-MOREAU (1855-1931)
Cache-cache
Huile sur toile
Signé en bas à droite
65 x 81 cm
Oil on canvas, signed lower right, 25 9/16 x 31 7/8 in

Adjugé 34 000 €
Par NICE ENCHERES à Nice
le 03/11/2020 : Francis PICABIA (1879-1953), Portrait de femme à la mantille, aquarelle et crayon sur papier, signé en bas à droite. Dim : 71 x 54 cm. Sous verre, encadré. Très légère rousseur au niveau du cou.

Adjugé 125 000 €
Par MIRABAUD MERCIER à Paris
le 19/11/2020 : Bouddha en bronze doré
Sino-tibétain
Représenté assis en padmasana sur une base lotiforme, les
mains en bhumisparsa-mudra, la bordure de la robe ciselée
de motifs floraux
Hauteur : 32 cm
Poids : 10.10 kg

Adjugé 42 000 €
Par SARL MAY ASSOCIES à Roubaix
le 09/11/2020 : Marius-Joseph SAIN (1877-1961)
"Diane Chasseresse"
Important bronze patiné, traces de patine dorée.
Signé. Cire perdue. Susse frères Fondeurs Paris.
Vers 1930.
Hauteur : 210 cm
Largeur : 140 cm
Profondeur : 50 cm

Adjugé 36 000 €
Par Isabelle GOXE-Laurent BELAÏSCH-Hôtel des ventes d'Enghien à Enghien-les-Bains
le 22/11/2020 : Antoine Louis BARYE (1796-1875) Cheval turc n°2, antérieur gauche levé, terrasse ovale. Bronze à patine brune signée. 30 x 25 x 10 cm

Adjugé 25 800 €
Par Isabelle GOXE-Laurent BELAÏSCH-Hôtel des ventes d'Enghien à Enghien-les-Bains
le 22/11/2020 : Ecole française XIXe d'après le XVIIe. Hercule et Minerve. Paire de bronzes à patine brune. (Accidents et manques à la main de Minerve). H. 30 et 31 cm

Adjugé 19 000 €
Par POUSSE-CORNET SARL - VALOIR à Blois
le 08/11/2020 : Francois POMPON (1855-1933):
Grand cerf (1929)
Bronze à patine noire brillante. Signé Pompon sur la terrasse, cachet sur
la plinthe de la terrasse du fondeur Valsuani, cire perdue.
Epreuve post mortem exécuté vers 1970 par Valsuani d'après le modèle
Andro n°2 à Dijon en 1952 et réalisé avant la série numérotée /12 de
1971-1978 par Valsuani.
Hauteur: 60,7 - Longueur de la base: 32,5 - Profondeur: 9,8 cm (infimes
usures à la patine)
Nous remercions Madame Liliane Colas qui a donné un avis favorable à la
mise en vente de cette sculpture et nous apporté des compléménts
d'explication sur cette épreuve dans un email daté du 8 septembre 2020.
Bibliographie: "Pompon 1855-1933", Gallimard / Electa. RMN reproduit
planche 56 et page 159

Adjugé 36 000 €
Par CORNETTE DE SAINT CYR MAISON DE VENTES à Paris
le 17/11/2020 : Tête de Bodhisattva
Chine C. 19° siècle
Alliage cuivreux. H. 42 cm
Importante tête de bodhisattva portant une image bouddhique difficilement reconnaissable dans sa coiffure, rendant l'identification précise de cette divinité délicate à déterminer. Restes d'une ancienne étiquette de collection au dos.
Provenance:
- Ancienne collection Belge.

Adjugé 25 000 €
Par CORNETTE DE SAINT CYR MAISON DE VENTES à Paris
le 17/11/2020 : Tête de Buddha
Inde, Époque Gupta ca 4°-5° siècles
Grès rose. H. 20 cm
Jolie tête exécutée dans le style classique de la période. Restaurations visibles.
Provenance :
- Collection de Monsieur R.L.
- Acquise de la galerie Samarcande (Paris) comme provenant d’une ancienne collection des années 1950, le 4 mars 1994.

Adjugé 26 000 €
Par CORNETTE DE SAINT CYR MAISON DE VENTES à Paris
le 17/11/2020 : Tête d’Apollon jeune coiffé d’un chignon sommital, d’un type proche de l’Apollon du Belvédère.
Marbre. Petits chocs visibles, menton restauré.
Art romain, IIe siècle.
H. : 28 cm.
Provenance :
- Collection de Monsieur R.L.
- Acquise le galerie Monbrison (Paris) le 18 juin 1990.

Adjugé 24 000 €
Par CORNETTE DE SAINT CYR MAISON DE VENTES à Paris
le 17/11/2020 : Tête de Bodhisattva
Chine C. 19° siècle
Alliage cuivreux. H. 45 cm
Importante tête de bodhisattva à la coiffure enroulée au sommet de la tête. Bien qu’on puisse supposer qu’il puisse s’agir d’un aspect de Guanyin, à défaut d’indice iconographique précis, son identification demeure hasardeuse. le visage est encore partiellement recouvert de laque dorée.
Provenance:
- Collection de Monsieur R.L.

Adjugé 17 000 €
Par CORNETTE DE SAINT CYR MAISON DE VENTES à Paris
le 17/11/2020 : Divinité féminine
Inde ca 10°-12° siècles
Grès. H. 67 cm
Divinté féminine au corps richement paré épousant la triple flexion (tribhanga) tout en brandissant un miroir de sa main droite. Sa tête orientée vers la gauche devait initialement regarder la divinité masculine dont la main vient encore enlacer sa taille.
Accidents et restaurations visibles.
Provenance :
- Collection de Monsieur R.L.

Adjugé 15 500 €
Par CORNETTE DE SAINT CYR MAISON DE VENTES à Paris
le 17/11/2020 : KOTA
GABON
Bois, fer, cuivre et laiton. H. 74 cm
Grande et ancienne figure gardienne de reliquaire m'bulu n'gulu. Le piètement classique en losange supporte un large visage ovale surmonté d'un croissant redescendant de part et d'autre des ornements latéraux marqués chacun de deux pendants. Le placage métallique présente un riche décor traité en repoussé. On notera la belle utilisation des alternances de cuivre et de laiton.
Références:
Cette imposante sculpture peut par de nombreux aspects être rapprochée d'une autre entrée au British Museum en 1925, (Af1925,0618.5) publiée par Alain et Françoise Chaffin dans "L'Art Kota" pièce 79 page 173.
Provenance:
- Collection de Monsieur R.L.
- Vente Maître Loudmer Drouot Montaigne 24 avril 1997, lot 49
- Reproduit et décrit au catalogue comme provenant d'un médecin ayant participé à la Croisère Noire et au chantier ferroviaire du Congo Océan
- Acquis lors de cette dernière vente.

Adjugé 33 000 €
Par SARL Jack-Philippe Ruellan à Vannes
le 28/11/2020 : Exceptionnel plat en cuivre et émaux cloisonnés à décor en polychromie sur fond bleu de deux dragons à 5 griffes s'affrontant et poursuivant la perle sacrée, le revers à motif de 9 lotus au centre et de 12 lotus en pourtour accompagnés de leurs boutons et de rinceaux, l'aile cerclée d'une galerie de bronze doré, l'ensemble reposant sur un talon en bronze, Chine, 16e siècle, période Ming, D. 56.6 cm (rétractations et manques d'émail, quelques usures à la dorure).
* Un rapport de condition détaillé est disponible et doit être demandé afin de prendre connaissance de l'état de ce lot avant de porter toute enchère.
Il ne sera pas possible d'enchérir sur le live pour ce lot, pour participer à la vente, merci de vous inscrire directement auprès de notre maison de ventes, une caution sera requise.

Adjugé 30 500 €
Par Rossini à Paris
le 26/11/2020 : ETABLISSEMENTS GALLE
Vase « Ours polaires ». Épreuve en verre multicouche blanc crème opaque sur fond blanc givré transparent et bleu. Décor d’ours polaire gravé en camée à l'acide et repris à la roue.
Signé.
H.: 36 cm
Historique : réalisé par les établissements Gallé à partir de 1925, le vase Ours polaire répond à une esthétique Art Déco, assez éloignée des paternes naturalistes d’Émile Gallé mais réalisé dans la tradition des techniques élaborées par le maitre verrier avec une gravure à l’acide reprise à la roue sur de multiples couches de verre. Il s’agit d’une pièce très recherchée pour cette nouvelle esthétique qui plait tant au milieu des années 20 et qui sera reprise sur les paravents en laque de Louis Midavaine.
Bibliographie : Alastair Duncan & Georges de Bartha, Glass by Gallé, éd. Thames
and Hudson, Londres, 1984, p. 201, n. 306 pour un modèle similaire.
Victor Arwas, Glass Art Nouveau to Art Deco, éd. Academy Editions, Londres,
1987, p. 141 pour un modèle similaire.

Adjugé 37 000 €
Par ADER Entreprise & Patrimoine à Paris
le 21/11/2020 : EN PROVENANCE DU PALAIS DE LA DÉCOUVERTE
JAEGER LECOULTRE Pendule ATMOS Réf 15 556 130 3 Modèle Millénaire Atlantis.
N° 702481 vers 1999.
Pendule ATMOS transparente avec calendrier millénaire, boîtier à 5 faces vitrées sur un socle reposant sur 3 cônes métalliques', cadran blanc, index bâtons formant les heures, minuterie chemin de fer, indication par guichet des mois de l’année, ouverture a 6h des phases de la lune, aiguille centrale pour l’indication du calendrier millénaire de l’an 2000 à l’an 3000. Mouvement dit perpétuel, balancier apparent dont le fonctionnement est du à la pression atmosphérique, calibre Jaeger LeCoultre 556.
Dim 250x275x152 mm.
Cadran boîtier mouvement signé.
La pendule est accompagnée d’une vitrine de présentation.
Dim : 28 cm x 22 cm pour le pendule, 54 cm x 50 cm x 50 cm pour la vitrine,
H : 110cm pour le meuble.
Ainsi que de son extrait d’archives.
La pendule fonctionne parfaitement.
Période : 1998 - 1999.
Expert : Arnaud Perronet
Par exception, ce lot sera à retirer en décembre 2020 chez ADER 3 rue Favart Paris 2e.

Adjugé 26 000 €
Par SARL MAY ASSOCIES à Roubaix
le 09/11/2020 : Petite pendule dite religieuse en placage d'écaille rouge marqueté
Cadran signé Claude Pascal
Hage Hollandia
XVIIIe siècle
30 x 22 x 10 cm
(mouvement non garanti)
(sans balancier, une clé)

Adjugé 20 500 €
Par NICE ENCHERES à Nice
le 03/11/2020 : Line VAUTRIN (1913-1997) Miroir sorcière «Soleil n°1» en talosel et verre. Signé LINE VAUTRIN Diam. 23,5 cm.

Adjugé 15 600 €
Par SARL MAY ASSOCIES à Roubaix
le 09/11/2020 : Importante garniture de cheminée en marbre blanc de carrare et bronze ciselé doré comprenant :
- une pendule surmontée d'un buste signé de Mathurin MOREAU. Cadran signé Emile Colin et compagnie, 29 rue Sévigné à PARIS.
- une paire de flambeaux à 6 bras de lumière figurant des bustes d'angelots.
Epoque Napoléon III.
Hauteur pendule : 80 cm
Hauteur flambeaux : 77 cm
(Reprise à la dorure)

Adjugé 20 500 €
Par SARL MAY ASSOCIES à Roubaix
le 09/11/2020 : Cabinet en placage d'écaille rouge, filets d'ivoire et ébène mouluré.
Il ouvre à : 2 portes découvrant 10 tiroirs intérieurs et 1 niche marqueté d'un damier, 1 large tiroir en bas.
Travail flamand, 17ème siècle.
85 x 101 x 44 cm.
Piètement rapporté en bois noirci de style flamand du 17ème siècle.
80 x 112 x 50 cm
Expert: René MILLET

Adjugé 63 000 €
Par Gros & Delettrez à Paris
le 10/11/2020 : RENE BOIVIN - Bracelet « Jonc ouvert » en vermeil et or jaune à décor pyramidale, serti en son centre de citrines orange et jaunes rectangulaires à pans coupés et fantaisies en camaïeu. D’après un dessin de Suzanne Belperron. Travail vers 1934 - 1936. Signé René Boivin. Tour de poignet : 15 cm. P. Brut : 50,8 g. (une citrine égrisée). Il est accompagné d’une attestation de Madame Caille et Monsieur Salit.

Adjugé 42 000 €
Par Gros & Delettrez à Paris
le 10/11/2020 : Important collier de perles d’émeraudes en chute, taillés à côtes de melon. Le fermoir à cliquet en or gris serti d’un diamant de taille ancienne épaulé de perles boutons. Longueur : 48 cm. P. Brut : 63,7 g.

Adjugé 27 200 €
Par HOTEL DES VENTES DE COULOMMIERS à Coulommiers
le 14/11/2020 : ROLEX, Daytona, Réf. 116505, No. 471881H6
Chronographe bracelet en or rose 18k (750). Lunette graduation tachymètre. Couronne et fond vissé. Cadran noir avec index et aiguilles luminescents, trois compteurs pour l’indication des heures, minutes et des secondes, minuterie chemin de fer graduation 1/5e de seconde. Mouvement automatique, certifié chronomètre. Calibre 4130. Bracelet Oyster en or rose avec fermoir déployant Flip Lock (INH 78595 8YG). Diam. 40 mm Poids brut. 204,8 g Poignet. 16 cm. (SANS BOITE ni PAPIER)
(Vendue en l’état, traces d’usures d’usage, mouvement fonctionne mais prévoir une révision d’usage, sans garantie) Experts : Emeric & Stephen PORTIER - Emeric Portier : Expert agréé par la Cour de Cassation - Expert près la Cour d’Appel de Paris - Assesseur de la CCE douanière – Recommandé par l’assemblée plénière des compagnies d’assurances.17 rue Drouot. 75009 PARIS. Tél : +33 (0) 1 47 70 89 82 assistés d'ADER WATCHES, expert SFEP, 10 place Vendôme. 75001 Paris ****-FRAIS EN SUS DES ENCHERES 14,40% TTC (Pas de frais Live) -

Adjugé 32 000 €
Par POUSSE-CORNET SARL - VALOIR à Blois
le 08/11/2020 : Affiche dite "du 18 Juin":
Rarissime affiche originale « A Tous les Français », 1er tirage : « Printed for General de Gaulle by A.O. Fallek, London. S.E.1», publiée à Londres, parue dans le Times le 5 août, traduite en anglais, l'affiche ayant été placardée à Londres deux jours plus tôt.
Le texte de cette affiche fut également publié dans le 1er et unique numéro du bulletin officiel des forces françaises libres du 15 août 1940 avec la note: « Texte de l'affiche qui a été placardée sur les murs en Angleterre ». On remarque plusieurs erreurs typographiques : le « d » de «servitude» est un « p » renversé et légèrement décalé vers le haut, « ce jour-là » et «péril» sont sans accent, « français » est sans cédille.
Encadrement tricolore à couleur inversée du type « anglais », bande bleue à l'extérieur.
76 x 51.8 cm.
Bon état (légères usures sur 20 cm sur le côté droit inférieur)
Cette affiche dite du 1er tirage a été imprimée par Achille Olivier Fallek, petit artisan imprimeur à seulement 1000 exemplaires. Cet exemplaire en très bon état de conservation ne présente aucune pliure ni trace de colle, il n'a certainement jamais été collé à l'extérieur. En revanche, il présente des trous de punaise aux quatre coins. Il est permis de croire qu 'il était affiché dans le quartier général du 4, Carlton gardens.
Trois tirages de cette affiche sont réalisés en Angleterre. Le premier est imprimé, fin juillet 1940, par
l'imprimerie A. O. Fallek à 1 000 exemplaires. Un deuxième tirage de 10 000 exemplaires est réalisé par l'imprimerie J. Weiner Ldt en novembre ou décembre 1940, et un troisième par Harrison & Sons Ldt. Les dimensions sont assez modestes 76,5 cm de haut sur 51,5 cm de large environ. Le texte est entouré par erreur des couleurs anglaises : bleu à l'extérieur, rouge à l'intérieur. Il comporte des erreurs typographiques. Une traduction en anglais figure en bas à gauche car cette affiche est placardée dans les rues de Londres à partir de juillet 1940.
Dans les tirages plus nombreux réalisés à partir de l'automne 1944 en France et en Afrique du nord, les couleurs de l'encadrement sont inversées - bleu à l'intérieur, rouge à l'extérieur - et la traduction du texte est remplacée par la mention « 18 juin 1940 » qui est à l'origine de l'erreur d'appellation concernant l'affiche initiale. Ces affiches et leur manuscrit (conservé au musée de l'ordre de la Libération), ont été inscrits le 17 juin 2005 par l'Unesco au Registre Mémoire du Monde, qui a pour but de conserver le patrimoine documentaire mondial.
L'affiche présentée ici appartient aux 1 000 premiers exemplaires imprimés par un modeste artisan imprimeur ACHILLE OLIVIER FALLEK durant la première quinzaine de juillet et placardés dans les rues des plus grandes villes anglaises notamment les 3 et 4 août. Celui-ci se souvient avoir reçu le général de Gaulle un soir de juin 1940 :
«les deux coudes appuyés sur le marbre, il a relu son texte avec une extraordinaire attention. Il a demandé qu'on force un peu les caractères du titre. Il avait l'air si grave et en même temps si calme...» Le 5 août, elle est signalée dans le Times. Le bulletin officiel des Forces françaises libres la reproduit exactement en format réduit.
On ne connait que quelques exemplaires de ce premier tirage.
Expert-consultant : Laurent Mirouze

Adjugé 71 000 €
Par SARL BEAUSSANT-LEFEVRE à Paris
le 06/11/2020 : PRISCIEN. [Institutionum grammaticarum libri]. Manuscrit. Fin du xiie siècle. 139 ff. de parchemin de format 24 x 15,8 cm, reliés dans un volume de basane brun sombre, dos à nerfs cloisonnés et fleuronnés, fine roulette à froid ornant les plats avec monogramme « AS » doré au centre une garde de papier ancien conservée en tête, probablement du XVIIème siècle, une garde de parchemin médiéval conservée en fin de volume (reliure vers 1820).

Adjugé 35 000 €
Par SARL BEAUSSANT-LEFEVRE à Paris
le 06/11/2020 : COLLECTION RENÉ BASCHET. – Ensemble d’environ 3440 lettres et pièces. Années 1900- années 1930, principalement. Le tout monté sur onglets sur feuillets de papier fort eux-mêmes montés sur onglets dans 3 volumes fort in-plano de chagrin vert à dos lisses, quelques épidermures et accrocs.

Adjugé 15 300 €
Par SARL BEAUSSANT-LEFEVRE à Paris
le 06/11/2020 : Gualterotti (Raffaello). Descrizione del regale apparato per le nozze della serenissima madama Cristina di Loreno moglie del serenissimo Don Ferdinando Medici III gran duca di Toscana. In Firenze appresso Antonio Padovani, 1589. 2 parties en un volume in-folio, 32-(4)-176 pp. avec (4) pp. non chiffrées entre les pages 126 et 127 (feuillets signés Cc3 et Cc4 encartés entre les feuillets Cc1 et Cc2, et portant le texte intitulé « Ornamento fatto dentro nel duomo »), maroquin rouge, dos à nerfs, coupes filetées, dentelle intérieure dorée, quelques restaurations dont les marges de gouttière des deux premiers feuillets entièrement restituées,

Adjugé 370 000 €
Par Ader OVV à Paris
le 20/11/2020 : MOZART Wolfgang Amadeus (1756-1791).{CR}MANUSCRIT MUSICAL autographe, Scena con Rondò pour Le Nozze di Figaro, [1786] ; 4 pages oblong in-4 d un bifeuillet (22,3 x 31 cm).{CR}Exceptionnel manuscrit de la première version d une scène pour le dernier acte des Nozze di Figaro.{CR}Sur les quatre pages d un bifeuillet de papier à 12 lignes (Tyson Wasserzeichen n° 82), à l encre brune, sous le titre Scena con Rondò, Mozart a composé la version primitive du récitatif et de l air de Susanna à la scène 10 (K.492, n° 27) de l acte IV et dernier, dans le jardin. Mozart avait conçu cette scène de Susanna comme un récitatif accompagné, suivi d un Rondo en deux parties, mais finalement rejeta le rondo en faveur de l air magnifique « Deh vieni, non tardar » {CR}Le récitatif accompagné, complet (34 mesures), qui sera fortement modifié et raccourci dans la version définitive, occupe les trois premières pages, noté sur deux systèmes de 5 portées par page, où la partie vocale de Susanna et la basse sont entièrement écrites, ainsi que la partie de premier violon : « Giunse il momento alfine che godrò senz affanno in braccio a l idol mio : Timide cure, partite dal mio petto, a turbar non venite il mio diletto. Oh come in questo istante tutto ad amor risponde ! l aura che tra le fronde dolce sospira, il cielo che del placido velo della notte copre l amato amante, e i furti miei, e nel suo grato orrore a trasporti di gioia invita il core ». Au bas de la troisième page, Mozart écrit : « Segue Rondò ». Ce Rondo commence sur la 4e page, préparée avec un système de 10 portées ; nous avons les 7 premières mesures de la partie vocale de l air de Susanna, avec la basse (les autres parties sont restées vierges), et les paroles : « Non tardar amato bene vieni vola al seno moi, à finir le lunghe » {CR}Cette ébauche intéressante présente le récitatif d une manière différente, alors que l intrigue principale sera complètement modifiée. Après avoir comparé les deux versions, le musicologue Hermann Abert (II, 356) conclut que Susanna, qui portait les vêtements de la comtesse, devait également apparaître dans l habit musical de cette dernière, avant que Mozart ne rejette finalement cette idée et ne remplace cette première version par l air splendide « Deh vieni non tardar »...{CR}Le Nozze di Figaro, composées sur le livret de Lorenzo da Ponte d octobre 1785 à la fin d avril 1786, furent créées à Vienne le 1er mai 1786.{CR}Provenance : Johann Anton André ; Carl August André ; vente Liepmannssohn 55 (12 octobre 1929, n° 24) ; coll. Robert Haas, à Rheinfelden, puis Amalie Haas ; vente J.A. Stargardt 652 (19 septembre 1992, n° 490) ; vente Stargardt 678 et Moirandat Auktion 5 (Basel 11 octobre 2003, n° 208). La suite de ce manuscrit (29 mesures) a fait partie des collections d Aloys Fuchs puis W. Westley Manning, avant d être vendue aux enchères en 1913 chez C.G. Boerner (cat. 118), puis à Londres chez Sotheby s en 1955, 1961 et 1990 ; aujourd hui à la Karpeles Manuscript Library à Santa Barbara.{CR}Références : Köchel 492, Anhang II, et Besitz C.A. Andrés n° 8 (Arie 27). Ulrich Konrad, Mozarts Schaffensweise : Studien zu den Werkautographen, Skizzen ud Entwürfen (1992) : Skb 1785µ/1 (p. 174). Neue Mozart Ausgabe II/5/16/2 (1973), p. 638-641 ; et Kritische Berichte (2007), p. 69 et 256-257.

Adjugé 140 000 €
Par Ader OVV à Paris
le 20/11/2020 : BACH Johann Sebastian (1685-1750).MANUSCRIT MUSICAL autographe, fragment de la cantate Ich habe meine Zuversicht BWV 188, [1728] ; 2 pages d un feuillet d environ 15,8 x 19,5 cm (défauts dûs à l acidification de l encre, avec petites fentes et pertes, dans le haut du fragment renforcé par une bande de papier collant ancien sur environ 4 x 18 cm du recto, assez décoloré, la partie inférieure en bon état), scellé sous chemise d archive à vitrine (198 x 232 mm), chemise de maroquin bleu et étui.{CR}Rarissime et précieux fragment musical autographe d une cantate de Bach.{CR}Ich habe meine Zuversicht (« J ai placé ma confiance en mon Dieu fidèle » ) BWV 188 est une cantate pour le 21e dimanche après la Trinité, composée sans doute pour le 17 octobre 1728 (ou peut-être le 6 novembre 1729). Le texte, comme souvent à cette époque, fut tiré de Picander (Christian Friedrich Henrichi, Ernst-Schertzhaffte und Satyrische Gedichte, Leipzig, 1728). « A propos de la guérison par le Christ du fils d un fonctionnaire à Capharnaüm, le livret est un simple chant glorifiant la confiance en Dieu, à l image de cet homme à qui le Christ avait dit Ton fils vit , et qui crut à cette parole. Il met à nouveau l accent sur la foi qui sauve le chrétien au milieu des vicissitudes de la vie. C est en Dieu qu il met sa confiance et son espoir, puisqu il est tout amour. Ses desseins sont insondables, et même dans les tourments il continue à mener ses créatures pour leur bien » (Gilles Cantagrel, Les Cantates de J.-S. Bach). L effectif comprend 4 voix, 2 hautbois, alto, orgue obligé et basse continue.{CR}Le présent fragment se rattache au 4e mouvement, Aria pour alto accompagnée par le violoncelle et l orgue. Il correspond à la moitié inférieure du f. 17 du manuscrit original, comprenant les mesures 59b-66 et 73-76, soit 11 mesures et demie de la conclusion du mouvement, sur les paroles « Seinen führt, unerförschlich iste die Weise, Wie der Herr die Seinen führt, unerförschlich iste die Weise, Wie » (Insondable est la manière dont le Seigneur mène les siens ), avec la conclusion instrumentale, suivie de la mention « Seq. Recit ». Il est noté sur 4 systèmes de 4 portées. « La confiance en Dieu peut être mise en doute face aux peines éprouvées par le chrétien en son existence, même s il faut bien savoir que tout ce que l on a à subir l est pour notre bien. Pour mieux cerner ce climat de doute et de souffrance, c est la voix de l alto qui s exprime ici, et dans cette tonalité de mi mineur à laquelle Bach avait déjà eu recours dans l air de ténor de la cantate Ich glaube, lieber Herr BWV 109, pour ce même dimanche, afin de traduire l espoir chancelant du chrétien mal assuré de sa foi. Cet air est écrit en un trio qui favorise les registres graves de la voix d alto et du violoncelle assurant la basse continue, tandis que la main droite de l organiste concerte dans l aigu avec l alto. Les triolets et les syncopes de la partie d orgue, dont peu à peu s empare le soliste, établissent un sentiment d instabilité, presque d errance, caractérisant les doutes qui envahissent l âme du chrétien » (Gilles Cantagrel). {CR}Provenance. Le manuscrit autographe de cette cantate BWV 188, comptant à l origine 18 feuillets, a subi de nombreuses vicissitudes. On croit qu il a figuré parmi un lot de manuscrits dont hérita le fils aîné impécunieux de Bach, Wilhelm Friedemann, et que ce dernier fit vendre aux enchères en 1774. Les dix premiers feuillets ont été perdus depuis lors, emportant avec eux la majeure partie du premier mouvement (lequel peut être identifié comme un remaniement du dernier mouvement d un concerto pour violon, perdu, employé aussi dans le concerto pour clavecin BWV 1052). Des fragments de l héritage de Wilhelm Friedemann repassèrent en vente en 1827 et furent acquis par l ingénieur et collectionneur Carl Philipp Heinrich Pistor (1778-1847). Les manuscrits de Pistor furent hérités par son gendre, Adolf Friedrich Rudorff (1803-1873), puis passèrent au musicologue Friedrich Wilhelm Jähns (1809-1888). Le présent feuillet fut l un de quatre acquis de Jähns par le collectionneur viennois Gustave Petter (1828-1868), que l on tient responsable de leur démembrement. Les feuillets restants de la cantate sont éparpillés maintenant, et 4 feuillets sont découpés, comme ici, en deux, voire trois morceaux ; quoique les fragments se trouvent en dix collections et en huit pays, ils se suivent suffisamment pour permettre de reconstituer la cantate sans lacune significative, du deuxième au cinquième mouvement. Le fragment présent, qui comporte la moitié inférieure du f. 17, est identifié dans le Kritische Bericht comme A14 (collection particulière inconnue). Le même ouvrage constate que l acidification d encre évidente qui a affecté la moitié supérieure du présent fragment est caractéristique des feuillets démembrés, et résulte en partie de l écriture très dense de composition du compositeur (en l occurrence avec de nombreuses doubles-croches). Le dernier pro

Adjugé 70 000 €
Par Ader OVV à Paris
le 20/11/2020 : TCHAIKOVSKY Piotr Ilitch (1840-1893).{CR}MANUSCRIT MUSICAL autographe, [Danse des Fous et des Bouffons, pour La Pucelle d Orléans (Arlieanskaïa Dieva)], 1878 ; 12 pages oblong in-fol. (27 x 35,3 cm) sur 6 feuillets (déchirures avec lacunes à 2 feuillets).{CR}Partition d orchestre d une danse pour l opéra La Pucelle d Orléans.{CR}Composé en 1878-1879, sur un livret du compositeur d après la tragédie de Schiller, l opéra La Pucelle d Orléans, en 4 actes et 6 tableaux, fut créé le 25 février 1881 au Théâtre Mariinski à Saint-Petersbourg. Le présent manuscrit se situe au début de l acte II : au château de Chinon, le roi Charles VII est absorbé par ses préoccupations et cherche à se distraire en écoutant les ménestrels ; trois danses se succèdent : « Danse des Tziganes » (Allegro vivace), « Danse des Pages et des Nains » (Allegro moderato), et enfin cette « Danse des Fous et des Bouffons » (Allegro molto).{CR}Le manuscrit est écrit à l encre noire sur un papier à 20 lignes parisien (D.T. Editeur, Typ. H. Plon, Paris), pour grand orchestre, principalement avec un système par page. Il compte 12 pages, sur 3 bifolia (seuls les ff. 2-3 sont restés attachés), un bifolium manquant après le f. 5 (lacunes par déchirure aux ff. 1 et 5). Il est daté en fin de Florence 27 novembre/9 décembre 1878 (alors qu à la fin du manuscrit de l opéra, Tchaikovsky a noté qu il l a commencé à Florence le 23 décembre).{CR}Les manuscrits musicaux de Tchaikovsky sont d une très grande rareté sur le marché.{CR}Provenance : Christie s Londres 3 juin 2009 lot 41 : « It was most likely acquired from the composer, or shortly afterwards, by a cousin of Anton and Nikolai Rubinstein, Aaron Rubinstein (b.1850), whose direct descendants are the present owners; at some subsequent stage ownership stamps appear to have been roughly removed from the first and fifth leaves ».{CR}Discographie : Orchestre de la Radio Télévision d URSS, Gennady Rozhdestvensky (Melodya 1969).

Adjugé 25 000 €
Par CORNETTE DE SAINT CYR MAISON DE VENTES à Paris
le 07/11/2020 : 103. FENDER, guitare électrique. Modèle Telecaster « Enki Bilal ».
Guitare électrique à 6 cordes modèle Telecaster illustrée par Enki Bilal d’après une photographie de Lucie Bevilacqua.
Corps en aulne et manche en érable, complète de son électronique.
D’un tirage numéroté et signé à 25 exemplaires, celle-ci réservée à Christophe marquée E .A. complète de son certificat
numéroté et signé.
Livrée avec son étui rigide de la marque.

Adjugé 15 700 €
Par SARL VICHY ENCHERES à Vichy
le 07/11/2020 : Exceptionnelle vielle à roue par OUVRARD à Paris vers 1740, à splendide visage de Maure en ébène incrusté dans la tête en fruitier. Clavier et roue restaurés, le couvercle de clavier, cordier, chevilles et chevalets ont été remplacés. Table en sycomore dans un très bel état. Caisse ronde probablement réalisée pour un luth recouvert d'une spectaculaire marqueterie en chevrons en ébène et ivoire. Quelques très légers accidents.
Une vielle plate d'Ouvrard est visible au "University of Edinburgh Musical Instrument" et trois autres de cet auteur sont connues.