
Estimé 60 000 € - 80 000 €
Par OSENAT à Fontainebleau le 07/07/2024 : FRANCE
ORDRE DU SAINT ESPRIT, fondé en 1578
Rare collier de chevalier d’époque Restauration.
En or, à 29 maillons ciselés et émaillés à décor en alternance :
D’une fleur de lys à flammes émaillées rouges
Du chiffre « H » du créateur de l’ordre Henri III, orné sur les dessus et les côtés de couronnes royales, sur le dessous de cornes d’abondance ainsi que de flammes émaillées rouges.
D’un trophée d’armes au heaume empanaché émaillé bleu et blanc, d’un glaive, d’un carquois, d’une massue, d’une trompe et d’un drapeau, ainsi que de flammes émaillées rouge.
Les maillons sont rattachés les uns aux autres par des anneaux émaillés verts et des maillons striés.
Un des maillons retient par deux chainettes et un fort anneau transversal striés le bijou terminal.
Bijou terminal en or émaillé.
Croix à quatre branches double à extrémités boulées, à pourtour émaillé blanc, et cœur à décor de flammes émaillées vertes.
Chaque branche intercalée d’une fleur de lys en ronde bosse.
Avers du centre orné d’une colombe à queue découpée, émaillée blanche à plumage peint à l’or, yeux et bec émaillés rouge, sur fond de flammes émaillées vertes.
Revers du centre en deux parties, décoré de Saint Michel terrassant le dragon.
Fermoir du collier à crochets, en deux parties à décor de rinceaux et feuillages, poinçonné à la tête de bélier (1818-1838).
T.T.B.
Le bijou proche du neuf, avec un infime cheveu et un infime éclat.
Les maillons en assez bon état, présences d’éclats, uniquement à l’émail rouge des flammes sur seize maillons.
Poids brut : 460 g. Longueur totale : 156 cm.
Dans son écrin en bois recouvert de maroquin rouge à long grain, fermant par trois fermoirs en laiton.
Le dessous recouvert de papier façon maroquin vert, à cinq pieds demi-sphériques en laiton.
Les tranches de l’écrin décorées de frises de lys héraldiques et de feuillages.
Le couvercle richement décoré au petit fer à l’or : Au centre des grandes armes de France sous couronne royale, ceintes des ordres du Roi, entourées de quatre chiffres du Roi Charles X sous couronne royale et sur le dessous la mention « ORDRE DU St ESPRIT »
La bordure du couvercle richement décorée de frises de feuillages, lys et clochettes, cornes d’abondances et palmettes.
L’intérieur du coffret est garni :
-de velours ivoire, avec emplacement en tortillon pour le collier.
-dans le couvercle de soie ivoire.
Étiquette en maroquin vert marqué à l’or de « CAHIER ORFEVRE DU ROI R ST HONORE N°283, CI Dt AU SINGE VIOLET »
A.B.E. (Petites usures, accident au côté droit).
Travail de l’orfèvre parisien Jean-Charles Cahier (1772-1857) réalisé à l’occasion du sacre de Charles X, en 1825.
Provenance :
-Réalisé par Cahier pour le sacre de Charles X.
-Faisait partie des colliers restitués par les récipiendaires au Comte de Chambord à Frohsdorf.
-Conservés dans sa descendance, famille de Bourbon-Parme.
-Collection particulière. Voir le lot

Estimé 4 000 € - 6 000 €
Par OSENAT à Fontainebleau le 07/07/2024 : . FRANCE
ORDRE DU SAINT ESPRIT, fondé en 1578.
Important ensemble comprenant :
-Gilet ou « veste » de l’ordre en soie brodée verte, doublé de soie verte, fermant par neuf boutons brodés à la colombe du Saint Esprit en canetille d'argent, à deux fausses poches. Collet, gilet, fausses poches entièrement et profusément brodés de flammes en paillettes d'argent et d'argent teintées rouges, d'une frise de lys au naturel enrichi de rubans en canetille et paillettes d'argent doré, brochant des fleurs de lys héraldiques et le chiffre «H» sous couronne en canetille d'argent et fil de soie écarlate.
Restauration à un des côtés du col où le drap a été remplacé par un fragment de parement.
-Deux parements de cape. En soie brodée verte, brodée d’un semis de flammes du Saint Esprit en paillettes et paillettes teintées rouge, et d’une riche bordure de rubans, lys auxnaturel et monogramme sous couronne du fondateur de l’ordre, Henri III.
L’ensemble encadré sous verre.
(Usures et oxydation de la broderie)
A.B.E. Époque Restauration, probablement avant 1825.
Historique :
On citera la « Description du costume de l’ordre du Saint esprit, établi en 1777 par S.M. Louis XVI, et prescrit sans changemens par S.M. Charles X » :
« Veste d’étoffe de soie vert pomme, fond brodé comme les paremens, avec une bordure régnant tout autour et sur les pattes des poches, également analogue aux ornements du collier, boutons brodés comme ceux de l’habit ; doublure à volonté » Voir le lot

Estimé 60 000 € - 80 000 €
Par OSENAT à Fontainebleau le 07/07/2024 : Horace VERNET (1789-1863)
Le Tombeau de Napoléon à Sainte-Hélène ou L'Apothéose de Napoléon
Huile sur toile (restaurations).
53 x 80 cm.
Cadre doré à palmettes.
B.E.
Provenance :
-Probablement, Collection Gabriel Delessert,
commandée en 1821 ;
-Probablement, Collection M.M. Delessert, 1846,
n°222 ;
-Probablement Collection François Delessert, 1860,
n°224, le tableau est de même taille et mentionné
sans signature.
-Probablement, Vente, Collection de l'Impératrice
Eugénie, Hôtel Drouot, Paris, 19 mars 1881, n°77.
De même dimension et lui aussi non signé.
-Acheté par le grand-père du propriétaire dans les
années 1960 auprès d'un collectionneur qui a indiqué
que le tableau était de la vente de la collection de
l’Impératrice.
-Vente Sotheby’s, 15 juin 2017, n°118, avec la
provenance ci-dessus.
-Collection particulière.
Exposition :
-Exposition « Horace Vernet » , Château de Versailles, du 14 novembre au 17 mars 2024, cat 62, reproduit au
catalogue p.73.
OEuvre en rapport :
- Une réplique faite la même année, vendue à M.Laffitte, avec de légères différences dans le positionnement de
la tombe. Aujourd’hui dans la Wallace collection.
Historique :
Cette composition allégorique puissante est de celles qui vont forger la légende napoléonienne :
Sur un ilot, on voit la tombe de l’Empereur, avec son chapeau et son épée posée dessus, à côté un reste de
chaine brisée.
La famille Bertrand et Montholon pleurent.
Au bord de l’ilot, dans les flots, on aperçoit les débris d’un navire sur lequel est inscrit les victoires de l’Empereur
« AUSTERLITZ- JENA – WAGRAM »
Une grande partie droite de la composition est consacrée à un important groupe d’officiers et soldats accueillant
l’Empereur dans l’éternité. On peut reconnaître de gauche à droite :
Lasalle, Kléber, Bessières, Ney, Lannes, le sultan Selim III, Poniatowsky et Desaix, assis sur la droite.
Réalisé en 1821, juste après l’annonce de la mort de l’Empereur, cette composition reprend les codes du tableau
de Girodet « Apothéose des héros morts pour la partie » fait sous le Consulat.
Bibliographie :
E. de Mirecourt, Les Contemporains, Horace Vernet, Paris, 1855, p. 41 ;
A. Durande, Joseph, Carle et Horace Vernet : Correspondance et biographie, Paris, 1864, p. 75 ;
A. Dayot, Les Vernet, Paris, 1898, pp. 126 et 201 ;
The Wallace Collection, Catalogue of Pictures, Londres, 1986, Volume 2, pp. 266-267
Claudine Renaudeau, Horace Vernet (1789-1863) : Chronologie et catalogue raisonné de l’oeuvre peint, Thèse,
Université Paris VI - Sorbonne, 1999, Volume 1, p. 211, n° 140 ;
Catherine Granger, L’Empereur et les arts, La Liste Civile de Napoléon III, Paris, 2005, pp. 432 et 700 Voir le lot

Estimé 40 000 € - 60 000 €
Par OSENAT à Fontainebleau le 07/07/2024 : Tabatière de l’Empereur Napoléon Ier à Sainte-Hélène.
En écaille, rectangulaire, ornée d’une monnaie au profil d’Alexandre le Grand enchâssée dans un motif octogonal sur le couvercle.
Monture en or gravée à l’intérieur :
« Cette boite qui appartenoit à l'Empereur Napoléon et dont il se servoit à St Hélène est échue en partage à sa soeur Caroline ».
Onglet en or.
Poinçons de titre et de garantie Paris 1798-1809.
Poinçon d’orfèvre de Pierre André Montauban.
B.E. Époque Consulat- Empire.
Provenance :
-L’Empereur Napoléon Ier.
-Reçu en partage par sa sœur Caroline Murat, à la mort de Madame Mère.
-Collections des Princes Murat.
-Vente Christie’s du 29 novembre 2017, n°9.
Historique :
La présence de monnaies antiques sur les tabatières de l’Empereur est une habitude prise dès le Consulat par lui et les autres consuls puisque dès 1803 le conservateur des monnaies leur transmis des monnaies antiques, rappelant les vertus dont devaient se parer les nouveaux maîtres de la France.
Ainsi le 13 février 1809, Auguste-Laurent de Rémusat, Grand maître de la garde-robe de Napoléon, est autorisé par le ministre de l’Intérieur à prélever au Cabinet des médailles une série de monnaies antiques pour orner de nouvelles tabatières destinées à l’Empereur.
Notre monnaie semble au modèle des statères d’or du règne d’Alexandre le Grand.
Notre boîte pourrait correspondre dans le testament de l’Empereur au n°9 du second fond donné à son fils, le Roi de Rome, et partagé entre les frères et sœurs de l’Empereur après sa mort et celle de Madame Mère.
Il pourrait s’agir de la tabatière n°11 (« Une tête d’Alexandre (la seule qui existe) »)
Œuvre en rapport :
-une tabatière orné de trois monnaies donnée par l’Empereur en 1810 dans les collections du Museo Napolenico. Travail de Montauban.
-Une autre tabatière par Biennais dans les collections du Château de Fontainebleau. Voir le lot

Estimé 40 000 € - 50 000 €
Par OSENAT à Fontainebleau le 07/07/2024 : Bâton du maréchal Dode de la Brunerie.
Âme en bois recouvert de velours bleu de roi semé de 56 étoiles à cinq pointes en vermeil disposées en 8 rangées de sept étoiles.
Calotte supérieure en laiton doré au coq aux ailes déployées reposant sur un fuseau et tenant des foudres dans la patte droite, dans une couronne de feuilles de chêne et de laurier enrubannées.
Bague supérieure en or ceinturé de frises perlées surmonté de l’inscription en relief :
«TERROR - BELLI - DECUS - PACIS» et d'un motif de feuilles de chêne et de laurier enrubannés.
Bague inférieure en or ceinturée de frises perlées gravée sur le pourtour :
«Vte DODE DE LA BRUNERIE (GUILLAUME)»
Calotte inférieure unie, en vermeil.
Traces de poinçon de titre et d’orfèvre JM attribué à François Jules MANCEAUX (Insculptation 21 février 1845)
Long: 50 cm. Diam: 47 mm. Poids: 370 gr.
B.E. (Petits chocs aux bagues) Époque Monarchie de Juillet.
Biographies :
Jules François MANCEAUX (1803-1873).
Manufacturier et fabricant d’armes et d’armes de luxe. Il travailla pour la Manufacture de Tulle de 1847 à sa mort en 1873.
Ancien maire du 9e arrondissement de Paris.
Historique :
« Au mois de septembre (1847), le décès du duc de Reggio, que trois autres maréchaux avaient précédé dans la tombe sans être remplacés, laissait au roi la faculté d'en nommer deux, et ce fut à Dode qu'il donna l'un des bâtons disponibles. Vauban était jusque-là le seul officier général du corps du génie à qui cette haute faveur eût été accordée.
L'élévation du général Dode au premier rang de la hiérarchie militaire donnait un digne successeur au plus illustre des ingénieurs français. Son arme en a été fière, et les nombreuses félicitations que le nouveau maréchal a reçues à l'occasion de sa nomination ont pu le convaincre que l'armée tout entière avait applaudi au choix du roi ». Notice sur la vicomte Dode de la Brunerie
Dode était récompensé notamment pour une carrière hors du commun au service de l’arme du génie, carrière qui trouvait son apogée sous la Monarchie de Juillet par les travaux de fortifications de la ville de Paris.
Œuvres en rapport :
Pour des bâtons d’époque Monarchie de Juillet.
-Bâton du maréchal Victor, duc de Bellune, d’un modèle similaire, travail de l’orfèvre Isidore François Routhier. Collection particulière. Ventes Binoche- Giquello & Osenat des collections napoléoniennes du Palais princier de Monaco.
-Bâton du maréchal Mouton. Collection particulière.
-Bâton du maréchal Moncey. Collections du Musée de la Légion d’honneur et des ordres de chevalerie.
-Bâton du maréchal Molitor. Collections du Musée de l’armée.
-Bâton du maréchal Sébastiani. Collections du Musée de l’armée.
Provenance :
-Maréchal Guillaume Dode de la Brunerie,
-Puis descendance. Voir le lot

Estimé 25 000 € - 30 000 €
Par OSENAT à Fontainebleau le 07/07/2024 : IMPORTANTE ET RARE PENDULE PORTIQUE A L’EGYPTIENNE
en bronze patiné et doré, à six colonnes reposant sur une base rectangulaire supportée par quatre petits patins. Riche ornementation de divers en bronze doré, de personnage naophore assis, de taureaux, de vase canope, de faucons Horus, de disque ailé, de chapiteaux criocéphales. L’ensemble semble être inspiré de la table isiaque de Turin.
Cadran émail signé de « Bailly à Paris ».
(Accident à l’émail)
Hauteur : 63 cm - largeur : 35 cm - Profondeur : 15 cm
Biographie :
Jean François BAILLY, horloger à Paris (1807)
Issu d’une importante dynastie d’horlogers actifs dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, il dut se former dans l’atelier familial et installe son atelier rue de la Loi (actuelle rue de Richelieu) dans les toutes premières années du XIXe siècle Il se distingue rapidement pour la qualité de ses créations et devient « Horloger de LL. MM. II. et RR. » (Horloger de Leurs Majestés Impériales et Royales), œuvrant ainsi pour l’Empereur Napoléon. Il livre de nombreuses pendules pour le Garde-Meuble impérial et obtient le privilège de l’entretien des horloges de certains palais ou châteaux de l’Empereur. Il se retire des affaires quelques années après la chute de Napoléon.
Œuvre en rapport :
Musée national du palais de Compiègne, pendule portique par Bailly Paris, 1807, marbre et bronze, hauteur 62 cm. ([1894 A] C.654C).
Bibliographie :
TARDY, Dictionnaire des horlogers parisiens, Paris, 1971, p.24.
Thomas HOPE, Household Furniture and Interior Decoration, executed from designs by Thomas Hope, Londres, 180, pl. VII et XIII. Voir Egyptomania, op. cit., n° 102, p. 192. Voir le lot

Estimé 20 000 € - 30 000 €
Par OSENAT à Fontainebleau le 07/07/2024 : Sèvres
Assiette du service marli d’or à décor polychrome au centre d’un des chevaux de l’Empereur nommé au revers : LE SELIM, accompagné d’un arabe assis, une selle au sol, l’aile à fond or ornée de palmettes et perles brunies à l’effet.
Signée en bas à droite : Swebach.
Marquée au revers : M. Imple de Sèvres 8.
Epoque Empire, 1808.
D. 23,5 cm.
Vendu en collaboration avec Maître Sylvain Mallié-Arcelin Commissaire-Priseur
Provenance :
Offerte par l’Empereur Napoléon Ier le 19 septembre 1808 à Géraud Christophe Michel du Roc dit Duroc, duc de Frioul, grand maréchal du palais de Napoléon (1772-1813). Voir le lot

Estimé 10 000 € - 15 000 €
Par OSENAT à Fontainebleau le 07/07/2024 : Martin Guillaume BIENNAIS (1764-1843)
« L’Empereur Napoléon Ier »
Rare buste de la série des « Napoléonides ».
En bronze doré et ciselé, en uniforme de colonel, portant les insignes de la Légion d’honneur et de la Couronne de fer, et la plaque de la Légion d’honneur.
Sur piédouche décoré de frises perlée et guillochée.
Reposant sur un socle carré orné sur le devant de motifs au chiffre « N » sous couronne impériale en vermeil, décoré en partie basse d’une frise de raies de cœur et gravé sur le devant :
« BIENNAIS ORFre DE LL.MM. IMPles ET ROYles A PARIS »
Ht : 25,5 cm.
B.E. Époque Premier Empire.
Historique :
Notre buste présente un intérêt majeur, il s’agit d’un des seuls connus de la série exécutée par Biennais représentant l’Empereur Napoléon Ier.
Si la série des « Napoléonides », commencée par Biennais à partir de 1810 est connue, la figure de Napoléon est, paradoxalement, la plus rare de la série.
D’une qualité de ciselure rare, notre buste représente l’Empereur en uniforme portant les insignes de la Légion d’honneur du 4e type, datant notre production vers 1811-1812.
Fait à partir d’une ébauche sculptée en cire rose, chaque exemplaire possède plusieurs types de socle : rond ou carré ornés du chiffre du sujet représenté, parfois on retrouve ces bustes sous la forme de pendules.
Œuvres en rapport :
-Plusieurs exemplaires connus de différents membres de la famille impériale : Murat, Caroline, Louis, Marie Louise.
-Des exemplaires conservés dans les collections de la Fondation Napoléon, de la Princesse Napoléon et du château de Fontainebleau.
-Un modèle préparatoire en cire rose provenant de la descendance de Biennais, vendu à Angers (La Perraudière 19 janvier, 2022)
Bibliographie :
-Guy LEDOUX LEBARD, « La série des petits bustes en bronze des napoléonides par l'orfèvre Biennais » in Bulletin de la Société d'Histoire de l'Art Français , 1990 ( année 1989 ) , p .130-142
-Elliott JOFFRE, « Les Napoléonides », article disponible sur le site « Napoléon.org ». Voir le lot

Estimé 6 000 € - 8 000 €
Par OSENAT à Fontainebleau le 07/07/2024 : Affortunato GORI (actif 1895-1925)
L'Empereur Napoléon assis, coiffé du célèbre chapeau.
Important sujet en Bronze à patine dorée, signé sur la terrasse.
Manque l’objet présent dans la main gauche.
Socle : 24 x 31 cm.
H. 53 cm
A.B.E. Voir le lot

Estimé 3 000 € - 4 000 €
Par OSENAT à Fontainebleau le 07/07/2024 : Partie du grand uniforme de Maréchal de France du maréchal Dode de la Brunerie.
Notre fragment comprend la partie droite du plastron et la basque droite.
En drap bleu national, brodé de frises de feuilles de chêne et canetille, fils et paillettes d’argent.
Basque ornée de deux motifs brodés aux bâtons de maréchal de France en velours bleu brodé d’étoiles.
Doublure matelassée au niveau du plastron.
Orné de douze boutons dorés au modèle des maréchaux de France.
Hauteur : 110 cm. Largeur : 44 cm.
Époque Monarchie de Juillet – IIe République (Vers 1847-1851)
Provenance :
-Maréchal Guillaume Dode de la Brunerie,
-Puis descendance. Voir le lot

Estimé 2 000 € - 3 000 €
Par OSENAT à Fontainebleau le 07/07/2024 : Portefeuille attribué à l’Empereur Napoléon Ier
Portefeuille à soufflet en forme d’enveloppe à rabat à pan coupé en carton recouvert de soie blanche brodé de fil d’or, de soie polychrome et de sequin d’or et d’argent, représentant à l’avant les grandes armes impériales et brodé « Kaiser Napoleon » ; et au revers le chiffre « N » et « 1805 » ceint d’une couronne de laurier et surmonté de la couronne impériale. Intérieur à deux soufflets de fine soie rose encadrée d’une guirlande dorée. Fine cordelette dorée de fermeture.
Accompagné d’une note manuscrite :
Enveloppe ayant appartenu à l’empereur Napoléon Ier donnée par Lui à son frère le roi Louis de Hollande. / plus tard, donnée par le roi à mon grand-père Cuvillier-Fleury
21 x 26 cm
Allemagne 1805-1806
Portefeuille placé dans un étui à l’imitation d’un livre relié de maroquin rouge au chiffre « A. D. » et décoré au petit fer. Intérieur de soie bleue.
Provenance :
-Alfred-Auguste Cuvillier-Fleury (1802-1887), secrétaire du roi Louis de Hollande en exil à Rome et Florence, précepteur du duc d’Aumale en 1827 puis son secrétaire. Puis descendance.
-Collection privée. Voir le lot