Alfa Roméo Montréal, 4X4 classiques et populaires d’après-guerre aux enchères près de Tours

Les ventes automobiles se succèdent en ce début d’été. Le 8 juillet à Joué-lès-Tours, les commissaires-priseurs de l’Hôtel des ventes Giraudeau proposeront une sélection de classiques : des 4X4 Range Rover, Toyota ou Jeep, mais aussi des populaires d’après-guerre et une splendide Alfa Roméo Montréal de 1972. 

C’est une sélection très variée de voitures de collection qui passera sous le marteau des commissaires-priseurs de l’Hôtel des ventes Giraudeau le 8 juillet prochain à Joué-lès-Tours. Jugez plutôt… Aux côtés d’un beau Range Rover « Classic » V8 3.9 de 1991 (15 000 – 20 000 euros), on trouvera deux autres légendes du 4X4 : un Toyota Land Cruiser BJ40 de 1981 (10 000 – 15 000 euros) et un Jeep Wrangler de 2001 (8 000 – 12 000 euros). Deux modèles qui ont fait l’objet d’une personnalisation poussée mais se trouvent en bel état cosmétique. Dans un genre très différent, des populaires d’après-guerre se disputeront les enchères : une jolie et rare Renault 4CV découvrable de 1951 dotée de plusieurs accessoires d’époque et d’une couleur verte atypique (16 000 – 18 000 euros), une Volkswagen Coccinelle Cabriolet de 1970 à moteur 1500 (14 000 – 18 000 euros) ou encore une intéressante Citroën 2CV AZU de 1957 à restaurer mais en état de carrosserie correct (4 000 – 6 000 euros). 

Une Alfa Montréal en strict état d’origine

C’est une Alfa Romeo Montréal de 1972 qui devrait cependant attirer le plus les regards. Il s’agit, rappelons-le, du modèle le plus prestigieux produit par la marque italienne durant les années 1970, le seul de série doté du V8 dérivé de la 33 de course. En très bel état de présentation, encore dotée d’une plaque d’immatriculation de 1973, il s’agit d’une rarissime première main, ancien véhicule de démonstration de la concession Alfa Romeo de Belfort. Elle se trouve dans un état de carrosserie et de sellerie remarquable alors que l’auto n’a jamais été restaurée. Il s’agit d’une occasion rare de s’offrir ce modèle en strict état d’origine, même si une remise en route est à prévoir (60 000 – 70 000 euros).

Autre icône des Trente glorieuses, un coupé Jaguar Type E 4.2 série 2 d’origine américaine. Il présente lui aussi l’intérêt d’être en état d’origine intéressant, visiblement préservé de la rouille même si des travaux sont à prévoir. Il peut être intéressant de le conserver « dans son jus » comme témoignage d’une époque où les Type E n’étaient pas considérées comme des divas (30 000 – 35 000 euros). A noter enfin la dispersion lors de cette vacation d’une impressionnante réunion d’objets automobilia, parmi lesquels de remarquables enseignes lumineuses Renault et Michelin ainsi que de belles plaques émaillées et des affiches recherchées.

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