Le 5 septembre 2024 | Mis à jour le 6 septembre 2024

Une collection de 2CV aux enchères à Chaumont

par Magazine des enchères

Six Citroën 2 CV datées de 1953 à 1969 et issues de la même collection seront vendues aux enchères par l’Hôtel des Ventes de la Haute Marne le 14 septembre à Chaumont. La plupart des modèles n’ont jamais quitté le département de l’Aube et représentent un petit morceau d’histoire pittoresque de ce département et de notre pays.

 

La Citroën 2CV a été conçue spécifiquement pour les campagnes avant de devenir l’icône motorisée de la France éternelle. Elle fut ainsi la première voiture du boucher, de l’agriculteur ou du médecin de maintes bourgades françaises. C’est un morceau de cette histoire rurale que pourront s’offrir les enchérisseurs à l’occasion de la vente organisée par l’Hôtel des Ventes de la Haute Marne à Chaumont le 14 septembre.

 

Des exemplaires issus d’une collection de l’Aube

Les six exemplaires proposés à la vente ont été acquis par la même famille sur le territoire de l’Aube, où la plupart roulent depuis leur première livraison. C’est le cas de la 2CV A de 1953 ayant appartenu à un garagiste et un cantonnier, avant d’entrer en 1990 dans la collection du propriétaire. Depuis, elle a fait l’objet de nombreux soins respectant sa configuration d’origine, ce qui en fait un exemplaire très désirable de 2 CV « originelle » (10 000 — 15 000 euros).

 

 

Une rarissime 2CV AZU Glaçauto

Au catalogue de la vente, on retrouve un modèle moins courant : une version fourgonnette 2CV AZU transformée en break par l’accessoiriste Glaçauto grâce à l’ajout de vitres latérales sur la caisse et d’une banquette repliable à l’arrière. Il s’agit en somme de l’ancêtre de nos ludospaces, qui possède bien sa plaque de transformation d’origine apposée près de celle du constructeur (10 000 — 15 000 euros). Moins rare, mais non moins désirable, une 2CV AZAM de 1966, l’une des premières 2CV équipée de vitres de custode et d’un équipement un peu moins spartiate. Celle-ci bénéficie d’un intéressant coloris d’origine gris rosé allié à une sellerie rouge rénovée (8 000 — 12 000 euros).

La collection se compose également d’une AZU de 1969 (7 000 — 9 000 euros), d’une AZA de 1963 (7 000 — 9 000 euros) et enfin d’une AZLP ( 7 000 — 9 000 euros) de la même année, toutes en excellent état. A noter enfin que la vente propose un prototype Eco 2000 de soufflerie du début des années 80 et d’un break Xantia de démonstration issu des collections Citroën, ainsi que de nombreux lots automobilia.

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