Les passionnés de Militaria et souvenirs historiques auront le choix parmi une quarantaine de ventes organisées en ce début d’année 2021. Au programme, des casques, insignes, affiches ou médailles datant du Second Empire à la Seconde Guerre mondiale.
Ce début d’année 2021 est animé par une successions de ventes autour du thème des souvenirs militaires. Parmi les premiers à ouvrir les hostilités, la maison Conan propose le 14 janvier une vente atypique :« Sur les 300 lots, près de 200 proviennent de l’aviation militaire française« , détaille l’expert François Royer. « Ce sont les souvenirs des premiers chevaliers du ciel… »
Au début du premier conflit mondial, les pilotes d’avion ne sont que quelques centaines, et en 1918, la France en compte 17 000. L’expert rappelle qu’en 1914, « avec des avions en toile et en bois, les accidents sont très nombreux, et les premiers combats aériens consistent à se tirer dessus au pistolet d’un avion à l’autre… A la fin de la guerre, ils utilisent des mitraillettes, et parviennent à tirer au travers de leurs hélices ! » Dans cette rare collection mise aux enchères figurent notamment des brevets de pilotes, insignes métalliques ou documents papiers qui attestaient de la formation du militaire (estimés à partir de 50 euros), mais aussi une hélice en bois (500-1 000 euros), une casquette de pilote de la Luftwaffe (500-600 euros), des baromètres altimétriques (200-300 euros) et deux entoilages (1 000-1 500 euros). Selon l’expert, ce type d’objet intéresse à la fois les amateurs de Militaria, mais aussi les passionnés d’aviation du monde entier. La vente lyonnaise présente également quelques classiques objets d’artisanat de tranchées, qui suscitent moins d’intérêt actuellement que pendant les années de commémoration entre 2014 et 2018, c’est le moment de s’y intéresser !
Des souvenirs de la Première et Seconde Guerre mondiale
Autre ambiance, autres époques, les diverses collections dispersées par Guillaume Pousse-Cornet à Blois le 16 janvier offrent un panorama assez large pour séduire toutes les générations. « Les plus jeunes se focalisent sur la Seconde Guerre mondiale, et plus précisément sur tout ce qui touche à la Résistance, à l’Occupation, à la Collaboration et à l’armée américaine« , explique l’expert Laurent Mirouze. Parmi les 514 lots de la vente figurent quelques curiosités qui devraient les satisfaire, dont des lots de boutons d’uniformes retrouvés par hasard dans un meuble de famille (estimés de 50 à 80 euros). Issues d’une collection privée, de très belles affiches de propagande permettent également un tour d’Europe des deux conflits mondiaux (estimées entre 50 et 150 euros).
Les 18 et 19 janvier au Puy-en-Velay, Philippe Casal sera aux commandes de la dispersion de près de 750 lots d’armes réglementaires françaises et Militaria des XVIIIe et XIXe siècles. L’occasion de passer en revue un morceau d’histoire, depuis le Second Empire, avec une cuirasse de carabinier modèle 1825 (estimée 600 euros) ou un casque de cuirassier de la Garde Impériale modèle 1854 (1 000 euros), jusqu’à la Seconde Guerre mondiale grâce à un blouson de tankiste US (400 euros) ou une valise en carton ayant appartenu à un chasseur parachutiste français et contenant des photos et documents militaires (200 euros).
Des médailles et décorations militaires
Terminons avec la vente d’ordres de chevalerie, décorations militaires et civiles, françaises et étrangères, organisée le 23 janvier par Beauvais Enchères. A l’ordre du jour, des médailles Belges, Américaines, Polonaises, Roumaines… couvrant plus d’un siècle de conflits jusqu’aux plus récents. Côté français, divers ordres de la Légion d’honneur, de la Monarchie de Juillet (60-80 euros), du Second Empire (200-250 euros) ou de la IIIe République (40-60 euros).
Découvrez notre sélection de lots Militaria en vente en janvier sur Interencheres
Image en Une : Ensemble ayant appartenu au General de corps D’armée Emmanuel Massenet comprenant son écharpe de général à 4 étoiles, son écharpe de maire avec pompon en cannetille d’or, son képi modèle 1895 en bandeau en cannetille d’or, son brassard d’état major en tissu rouge marqué 17 surmonté de la grenade, un bandeau de kepi avec lettres initiales à l’intérieur, une paire d’étriers et une fourragère portant le numero 243 et son épée réglementaire à clavier décoré d’un faisceau de drapeaux à 4 étoiles et fourreau cuir, IIIe République. Mis en vente le 18 janvier par Philippe Casal au Puy-en-Velay.
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