Les souvenirs d’Intervilles aux enchères

Attention : la lecture de cet article peut vous incruster (durablement) l’air du générique d’Intervilles en tête, et vous faire chantonner « Cha lalalalalala chalalalala » a capella tout au long de la journée… Prêts à prendre ce risque ? Le jeu en vaut la chandelle puisqu’il y a à la clé des milliers de costumes, d’accessoires et autres souvenirs de l’une des plus célèbres émissions de télévision française à remporter. Cette vente aux enchères, organisée par Maîtres Christophe Morel et Pierre Missika, se tiendra jeudi 27 avril 2017 à Pommeuse en Seine-et-Marne.

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Suite à la liquidation judiciaire de la société Mistral Groupe, qui produisait le jeu, les commissaires-priseurs disperseront plus de 350 objets et matériels d’Intervilles, qui occupaient les 7 000 mètres carrés de l’entrepôt réservé au show télévisé. Si l’émission a débuté en 1962 avec Guy Lux puis Léon Zitrone à la présentation, les matériels mis aux enchères datent principalement des années 1990 à la fin des années 2000, à l’époque où Jean-Pierre Foucault et Tex reprenaient le flambeau.

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« Les accessoires utilisés pendant les épreuves physiques et les jeux d’adresse, qui opposaient deux villes ou deux pays, seront mis aux enchères, comme le mur incliné qui devait être gravit à la force des bras à l’aide d’une barre, les piscines gonflables, les wagonnets en mousse de la mine et les déguisements tous réalisés à la main par la costumière de l’émission », explique Maître Pierre Missika.

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Autruches, dinosaures, requins, girafes, corbeaux, grenouilles, chevaux, cochons… tous les animaux (en déguisements de mousse et de polystyrène) possibles et imaginables seront mis en vente par petits lots de 5 à 10 costumes. Quant aux inénarrables vachettes, elles seront représentées par les grandes cages dans lesquelles elles arrivaient à l’intérieur de l’arène, avant d’être lâchées pour poursuivre et déstabiliser les candidats.

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Les estimations démarreront à quelques dizaines d’euros pour des gâteaux en polystyrène, jusqu’à 3 000 euros pour les racks à palettes utilisés pour le rangement des costumes. L’occasion pour les particuliers de pouvoir acquérir un petit morceau de nostalgie télévisuelle et pour les professionnels de faire de bonnes trouvailles. Un troisième scénario est soulevé par le commissaire-priseur : « qui sait, un producteur audacieux en profitera peut-être pour acquérir un maximum de lots et relancer ainsi l’émission ? »

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Lien vers l’annonce de la vente aux enchères