Paul Jouve, une cote toujours aussi soutenue
Le 30 juin dernier, Maîtres Pierre-Pascal Guizzetti et Thierry Collet dispersaient une collection exceptionnelle de dix-huit Å“uvres de Paul Jouve (1880-1973), achetées pour la plupart directement auprès de l’artiste. Totalisant plus de 550 000 euros d’adjudications, la vente a été le théâtre de batailles d’enchères acharnées menées entre collectionneurs privés, désireux de s’offrir une Å“uvre du chef de file de la peinture animalière du XXe siècle. L’occasion de revenir sur la cote de cet artiste qui ne cesse de grimper.
Les œuvres de Paul Jouve séduisent toujours autant les enchérisseurs. En témoigne le succès de la vente du 30 juin dernier à Reims où une collection exceptionnelle de dix-huit œuvres de l’artiste était dispersée sous le marteau de Maîtres Pierre-Pascal Guizzetti et Thierry Collet. Acquises pour la plupart directement auprès de l’artiste, les œuvres ont pulvérisé leurs estimations, disputées par de nombreux collectionneurs et professionnels qui n’ont pas hésité à pousser les enchères jusqu’à 86 400 euros (frais compris) pour un panneau figurant une Panthère noire marchant et daté autour de 1925.
« Paul Jouve a toujours eu une cote soutenue, détaille Emmanuel Eyraud, expert en arts du XXe siècle. Il était déjà très recherché en Europe durant l’entre-deux-guerres et depuis, sa cote n’a cessé de progresser. Il y a encore vingt ans, ses œuvres se vendaient moitié moins cher qu’aujourd’hui. »
Si les félins restent les sujets les plus prisés des collectionneurs, d’autres motifs ont créé la surprise. Ainsi, l’Eléphant devant un temple, estimé autour de 10 000 euros, a été adjugé à 49 200 euros (frais compris), tandis que l’Attelage de buffles macédoniens a trouvé preneur à 39 600 euros (frais compris). « Nous avions autour de dix téléphones par lot, sans compter les enchérisseurs connectés sur le Live et présents en salle. Il s’agissait essentiellement de collectionneurs français, aussi bien des amateurs de l’artiste, que des passionnés d’Art déco ou de peinture animalière, désireux de se faire plaisir et d’investir dans un artiste dont la cote n’a jamais cessé de progresser. »
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