
Adjugé 145 000 €
Par SVV JEAN EMMANUEL PRUNIER à Louviers
le 11/07/2021 : Atelier de Pintoricchio, vers 1490. Vierge à l’Enfant. Tempera sur panneau. Dim. 53,5 x 34,2 cm hors cadre. Un prapport d'état effectué par Mme Baron-Callegari sera remis sur demande.

Adjugé 32 000 €
Par SEQUANA SAS à Rouen
le 10/07/2021 : Attribué à Frans POURBUS le Jeune (1569 - 1622)
Portrait de Vincenzo Gonzaga (1562 - 1612) Duc de Mantoue, en buste, de trois-quarts vers la droite, portant une fraise et le collier de l'Ordre de la Toison d'Or
Toile (probablement agrandie en haut d'environ 10cm) Cadre : Cadre en bois sculpté doré
H_77 cm - L_60,5 cm
Provenance :
Ancienne collection Max von Grunelius, puis par descendance jusqu'aux actuels propriétaires
Annoté en haut à gauche : Anno 1602.
Note :
Reprise du portrait de Vincenzo Gonzagua conservé à la Gemaldegalerie de Dresde dont on connaît plusieurs reprises dont une est conservé dans une collection privée.
(restaurations anciennes)

Adjugé 94 000 €
Par SARL VICHY ENCHERES à Vichy
le 14/08/2021 : Ecole Espagnole vers 1800. "Paysage au viaduc de Rio de Janeiro". Huile sur toile. 66 x 84cm. Restaurations et repeints.

Adjugé 26 800 €
Par SVV GEOFFROY BEQUET à Saint-Georges-de-Didonne
le 24/07/2021 : Nicolas-André MONSIAU (Paris 1754 - 1837)
Le Poussin reconduisant le cardinal Massimi
Toile et châssis d'origine
Hauteur : 81 cm
Largeur : 65 cm
petits accidents
Signé et daté en bas à gauche : monsiau 1806
Exposition :
Salon de 1806, n°392 ("Le Poussin reconduisant le cardinal Massimi. Ce peintre célèbre vivait fort
simplement, sans avoir de domestiques pour le servir ; ce que lui reprochant le cardinal Massimi, qu'il
reconduisait une lampe à la main, il lui répondit : Et moi, monseigneur, je vous plains bien davantage d'en
avoir tant.")
Bibliographie :
Publicola Chaussard, Le Pausanias français, Salon de 1806, p.188 et 191-192 ;
Richard Verdi, Poussin's Life in Nineteenth-Century Pictures, Burlington Magazine, vol 111, numéro 801,décembre 1969, p. 741-750, pour notre tableau, p. 746.
Parmi les artistes dont la vie est souvent illustrée au 19e siècle, tels que Michel-Ange ou Raphaël, Poussin a
une place de choix auprès des peintres français, en tant que gloire nationale, référence et maître absolu du
classicisme. Monsiau qui l'avait pris comme modèle stylistique pour ses tableaux d'histoire, représente ici
un épisode anecdotique de sa vie où le maître fait preuve de philosophie, de stoïcisme et de dédain du luxe
qui caractérisent sa légende dorée. Ce même sujet a aussi été traité, un peu plus tard, par Louis-Nicolas
Lemasle (dessin au musée de Saint-Quentin) et par François Marius Granet (musée du Louvre). Le cardinal
Massimi et Poussin étaient très proches, l'ecclésiastique étant le commanditaire et le collectionneur de
plusieurs de ses chefs-d'?uvre.
Nicolas-André Monsiau se forma à l'Académie royale de Paris, comme élève de Peyron. Il séjourna à Rome
grâce à son protecteur Corberon en même temps que David. De retour à Paris, il participa aux salons, où il
rencontra un vif succès avec "Molière lisant le Tartuffe chez Ninon de Lenclos" en 1802 (Paris, musée
bibliothèque de la Comédie Française). Comme l'a montré le catalogue de l'exposition « L'Invention du
Passé » au musée des beaux-arts de Lyon en 2014, le style troubadour s'imposa dans le premier quart du
19e siècle, grâce à des artistes qui représentent des anecdotes édifiantes sur des personnages historiques :
rois, peintres, philosophes, de manière familière et théâtrale. La matière picturale lisse est porcelainée à
l'imitation de la manière fine hollandaise. Très souvent, ils représentent un artiste célèbre face à un homme
de pouvoir (Ingres, par exemple, François Ier reçoit les derniers soupirs de Léonard de Vinci, 1818, Paris,
musée du Petit Palais, L'Arétin et l'envoyé de Charles Quint, 1848, musée des beaux-arts de Lyon), affirmant
l'indépendance du créateur face aux puissants, comme dans le cas de notre tableau.
Le peintre normand apparait un peu plus jeune que dans ses deux autoportraits (Paris et Berlin), mais
portant bien la moustache. A gauche, derrière le Torse du Belvédère de dos, on aperçoit le revers et le
châssis d'une petite toile, et une autre, plus grande, avec l'ébauche dessinée du Testament
d'Epaminondas.
Expert Cabinet Turquin Monsieur Stéphane Pinta

Adjugé 22 000 €
Par SVV R. JUGE & V. GERARD-TASSET S.A.R.L à Angoulême
le 13/07/2021 : Jean Maurice DUVAL (1871-1926) - Les derniers Chouans devant Sainte Barbe au Faouët - Huile sur toile 242 x 292 cms -
Ce tableau représente une bataille entre les Chouans venus de Priziac et les Républicains qui tenaient le Faouêt - le peintre présenta ce tableau au salon de 1905 après un premier séjour au Faouët où il séjourna régulièrement par la suite.

Adjugé 390 000 €
Par SVV GUIZZETTI - COLLET à Reims
le 04/07/2021 : VU CAO DAM (1908 - 2000) - "Jeune fille lettrée" - Encre et couleurs sur soie, signée à droite au milieu en sino-vietnamien, avec un cachet sigillaire rouge et à l'européenne - Dim : 90,05 x 61,07 cm - Provenance : Collection d'une famille française. La jeune fille se tient agenouillée aux côtés de livres. Elle est vêtue de la robe traditionnelle vietnamienne, l'Ao Daï, sa chevelure tressée en chignon get retenue par un bandeau.
L' uvre se compose de teintes pastels, avec camaïeu de beige, vert et bleu. Elles donnent une fraîcheur et une humidité à la composition. Expert Cabinet ANSAS-PAPILLON - - LOT SOUMIS A RESTRICTION: Ce lot nécessite un enregistrement préalable auprès de l'étude avec le paiement d'une caution de 10.000 euros.

Adjugé 285 000 €
Par DUFRECHE SAS - Maison de Ventes aux Enchères à BESANCON
le 21/07/2021 : **INSCRIPTION ET DEPOT DE GARANTIE PREALABLES OBLIGATOIRES**
MAI TRUNG THU (1906-1980).
Mère et enfants aux cumquats.
Encre et gouache sur soie collée sur carton souple.
Signée au milieu à gauche.
46 X 55 cm
66 X 77 cm avec cadre original de l'artiste
L'œuvre sera incluse au Catalogue Raisonné en préparation par la fille de l'artiste. Un certificat d'insertion et un certificat d'authenticité sera remis à l'acquéreur.
PROVENANCE :
Acquis le 24 janvier 1980 directement auprès de la Galerie APESTEGUY à Deauville par les parents de l'actuel propriétaire lors de l'exposition de décembre 1979 à janvier 1980. Une copie du certificat d'authenticité sera remise au futur acquéreur de la Galerie d'Apesteguy. Un certificat d'authenticité original de la fille de l'artiste sera remise au futur acquéreur.
CONDITION REPORT :
L’œuvre présente un très bel état général de conservation

Adjugé 255 000 €
Par DUFRECHE SAS - Maison de Ventes aux Enchères à BESANCON
le 21/07/2021 : **INSCRIPTION ET DEPOT DE GARANTIE PREALABLES OBLIGATOIRES**
MAI TRUNG THU (1906-1980).
Le printemps.
Encre et gouache sur soie collée sur carton souple.
Signée en bas à droite.
50 X 28,5 cm hors marie-louise
60 X 40 cm avec marie-louise peinte par l'artiste
65 X 45 cm cadre baguette d'origine
L'œuvre sera incluse au Catalogue Raisonné en préparation par la fille de l'artiste. Un certificat d'insertion et un certificat d'authenticité sera remis à l'acquéreur.
Ce tableau a été repris pour l'édition de l'affiche de la dernière exposition de l'artiste « L’Univers poétique de MAI-THU » à la Galerie Vendôme en décembre 1979 et janvier 1980.
PROVENANCE :
Acquis le 24 janvier 1980 directement auprès de la Galerie APESTEGUY à Deauville par les parents de l'actuel propriétaire lors de l'exposition de décembre 1979 à janvier 1980. Une copie du certificat d'authenticité sera remise au futur acquéreur de la Galerie d'Apesteguy. Un certificat d'authenticité original de la fille de l'artiste sera remise au futur acquéreur.
CONDITION REPORT :
L’œuvre présente un très bel état général de conservation

Adjugé 230 000 €
Par ENCHERES COTE D'OPALE - DEBACKER & RICHMOND à Saint-Martin-Boulogne
le 14/07/2021 : Henri MARTIN (1860-1943)
"Le ruisseau" circa 1926
Huile sur toile signée en bas à droite
107 x 80 cm
Bibliographie : "Henri Martin 1860-1943. Etudes et peintures de chevalet" Catalogue d'exposition orgainisée par l'Ecole des Beaux-Arts de la ville de Toulouse, février-mai 1983, reproduit page159.
Provenance : Succession de Mr C., ami du peintre , vente JP Ruellan 04/05/2019, collection particulière.

Adjugé 138 000 €
Par BIARRITZ ENCHERES SVV à Biarritz
le 07/08/2021 : MAJORELLE Jacques (1886-1962)
Marrakech : Les marchandes de tapis
Pastel, signé et situé en bas à gauche
82 x 102 cm à vue
84,5 x 103 cm
Provenance : prix d'un tournoi de tennis gagné par
l'oncle des actuels propriétaires.

Adjugé 125 000 €
Par THIERRY-LANNON et Associés à BREST
le 17/07/2021 : Lucien SIMON (1861-1945) "Baigneuses bretonnes dans les Rochers 1913" hst sbd. Exposé en 1914 au Salon de la Société Nationale des Beaux Arts. Probablement acquis par la galerie Berheim Jeune en 1914. 144x198

Adjugé 111 000 €
Par Maître Jean-Pierre BESCH et BESCH CANNES AUCTION à Cannes
le 15/08/2021 : Bernard BUFFET 1928-1999 LE PANIER DE FRUITS, 57 Huile sur toile signée et datée en haut au milieu 81 x 60 Provenance : Galerie du Carlton, Cannes Collection privée, Paris Un certificat de Monsieur Maurice Garnier sera remis à l'acquéreur

Adjugé 78 000 €
Par Sarl CANNES ENCHERES à Cannes
le 10/07/2021 : Jean DUFY (1888-1964). Dancing. Huile sur toile. Signé en bas à droite. 46 x 65 cm. Certificat de Monsieur Jacques Bailly en date du 20 avril 2017. Cette œuvre sera incluse au Catalogue Raisonné en préparation.

Adjugé 67 000 €
Par Hôtel des Ventes Montpellier-Languedoc à Monthyon
le 03/07/2021 : Léonor FINI (1908-1996), Jeune femme à la robe blanche, Huile sur toile signée et datée 1932 en bas à gauche 100x65 cm

Adjugé 64 000 €
Par VASSY & JALENQUES - S.A.R.L à Chamalières
le 10/07/2021 : SCHUFFENECKER Claude Emile (1851 - 1934)
Jeune garçon au pied de la falaise, marée haute, Normandie,
Hst sbd et datée 188., 81 x 65 cm

Adjugé 60 000 €
Par Sarl CANNES ENCHERES à Cannes
le 10/07/2021 : Moïse KISLING (1891-1953). Le port de Sanary - 1919. Huile sur toile. Signé en bas à droite. 60 x 73 cm. Provenance : - Collection Jonas Netter, Paris. - Vente Christie’s Londres du 7 février 2013 (n° 514 du catalogue). Bibliographie : - “Kisling 1891-1953. Volume II” par Jean Kisling, Turin, 1982 (reproduit sous le n° 38 p. 265).

Adjugé 60 000 €
Par Carrère & Laborie à Guéthary
le 24/07/2021 : Ramiro ARRUE (1892-1971)
"Partie de Pelote"
Huile sur panneau signée en bas à gauche dans un beau cadre en chêne sculpté de la formule de bienvenue "Hemen Sartzen Dena bere Etchean Da" (Celui qui entre ici est chez lui) et réalisé par Louis MALAGARIE collaborateur habituel de Benjamin GOMEZ pour les menuiseries et notamment pour l'Exposition des Arts décoratifs de Paris de 1925.
L'ensemble : 136,2 x 165,5 cm
Le panneau 107,5 x 147,5 cm
Provenance : Collection privée Bayonne
Bibliographie : Une gouache préparatoire à cette œuvre inédite est reproduite en page 101 de l'ouvrage "Ramiro Arrue - Terre d'avant Garde, terre ancestrale" sous la Direction de Claude Menges. Pin à Crochets éd. Pau, 1996. Cette même étude est reproduite en grand page 111 de l'ouvrage "Ramiro Arrue" Sialelli-Garmendia 1989.

Adjugé 57 000 €
Par THIERRY-LANNON et Associés à BREST
le 17/07/2021 : Henry MORET (1856-1913) "La brise Ouessant" hst sbg vers 1907-1910, 60x81. Un certificat de Jean-Yves Rolland du 17 mai 2021 sera remis à l'adjudicataire

Adjugé 55 000 €
Par Maître Jean-Pierre BESCH et BESCH CANNES AUCTION à Cannes
le 15/08/2021 : Jean DUFY 1888-1964 STOCKHOLM, LE PORT, circa 1953-1954 Huile sur toile signée en bas à gauche 50 x 61 Provenance : Collection privée Bibliographie : J. Bailly catalogue raisonné Tome I B 730 p. 363

Adjugé 55 000 €
Par Hôtel des Ventes Montpellier-Languedoc à Monthyon
le 03/07/2021 : Bernard Buffet (1929-1999), Portrait de Jacques Chazot, Huile sur toile signée Bernard Buffet, datée 54 en haut à droite et dédicacé au dos "Pour Jacques Chazot son ami Bernard Buffet" 54x27 cm

Adjugé 53 000 €
Par Maître Jean-Pierre BESCH et BESCH CANNES AUCTION à Cannes
le 15/08/2021 : Jean DUFY 1888-1964 CALECHES ET CAVALIERS AU BOIS DE BOULOGNE (circa 1950) Huile sur toile signée en bas à droite 46,5 x 65,5 Provenance : Galerie J. Bailly Collection privée Bibliographie : J. Bailly catalogue raisonné Tome I n°B 393 p. 234

Adjugé 31 500 €
Par Carrère & Laborie à Guéthary
le 24/07/2021 : Pablo TILLAC (1880-1969)
"Pelote basque, les joueurs de Joko Garbi"
Huile sur toile signée en bas à droite "Tillac - Andiak Egina"
73,4 x 86,3 cm.
Références : vente aux enchères publiques, Paris, 17 octobre 2010.

Adjugé 30 500 €
Par Rossini à Paris
le 07/07/2021 : HARTUNG Hans, 1904-1989
PM1971-12, 1971
acrylique et pastel sur carton baryté, signé et daté en bas à droite
50x32,5 cm
Cette oeuvre est répertoriée dans les archives de la Fondation Hartung-Bergman.

Adjugé 19 000 €
Par VASSY & JALENQUES - S.A.R.L à Chamalières
le 10/07/2021 : Maurice de VLAMINCK (1876-1958)
Nature morte au journal, circa 1925
Huile sur toile, signée en bas à gauche.
38 x 55 cm
L' uvre fera l'objet d'une inclusion dans les " Archives Vlaminck ". constituées à l'initiative de Madame Godelieve de Vlaminck, en collaboration avec Madame Pascale Krausz
Expert : cabinet Maréchaux

Adjugé 18 500 €
Par SAS HOTEL DES VENTES DE NIMES- Françoise Kusel et Pierre Champion à Nimes
le 04/08/2021 : Mai Trung Thu (1906-1980) - "Jeune femme à l'écharpe rose" - dessin : encre et couleurs sur soie - Signé et daté 1966 en haut à gauche - 20 x 8,5 cm - encadrement d'origine - Expert Cabinet PORTIER

Adjugé 16 500 €
Par VASSY & JALENQUES - S.A.R.L à Chamalières
le 10/07/2021 : SOULAGES Pierre (1919)
"Eau forte XLI",
Une gravure originale, signée au crayon.
Editions le Seuil, Paris
Date : 1998
Edition : 100 épreuves numérotées
Numéro : 87/100
Dimensions du cuivre : 20,5 x 21 cm
Dimensions du papier : 41 x 32,5 cm
Ref : Soulage, l'oeuvre imprimé, catalogue de la BN n°43

Adjugé 125 000 €
Par SASU BOSCHER ENCHERES à Cherbourg
le 01/08/2021 : Important Shahnameh (Livre des Rois) de Ferdousi
Grand manuscrit persan sur papier, Shâhnâma de Ferdawsi (décédé en 1020), 723 folios, 22 lignes de texte à l’encre noire en écriture nasta’liq sur quatre colonnes, et quelques pages de texte en oblique, avec des bordures vert, doré et orange, et des encadrements de filets vert, doré, orange, violet et bleu. Titres de chapitres peints en blanc sur fond doré agrémenté de rinceaux floraux. Un frontispice avec sarlowh enluminé, au verso du folio 1. En bas du folio 101r apparait la fin du livre de Sohrab. Le folio 101v continue avec le texte du Barzounameh, mais un second sarlowh a été rajouté sur la moitié supérieure du folio 101, et ne correspond pas au texte du Barzounama car il indique : « Préface du Shahnameh de Ferdowsi ».
Le texte est illustré de 20 miniatures peintes en polychromie et or, et en comportait 30 à l’origine. Les peintures sont principalement du style de Chiraz, et quelques éléments dans le style de Qazvin. Le colophon porte une date apocryphe 900H./1494-95, qui pourrait peut-être être lue 990H./1582-83 ?. Cachet de propriétaire qajar « Vali ». Cachet de douane iranienne daté 1306 Hégire Solaire/1928, ainsi qu’une inscription indiquant que le manuscrit possède 20 miniatures.
Reliure safavide en maroquin décoré d’une grande plaque estampée et dorée d’un médaillon à pendentifs. Plat de reliure intérieur en cuir rouge avec mandorle centrale et écoinçons en cuir ajouré sur papier de couleur. Dans son emboîtage postérieur en cuir.
Etat : Manuscrit de Shahnameh incomplet avec des récits intercalés comme celui du Barzounameh ; Pages et miniatures manquantes entre les folios 3-4, 33-34, 87-88, 100-101, 193-194, 217-218, 345-346, 465-466, 491-492, 502-503 ; Folio 101 tronqué dans sa partie supérieure, et sarlowh rapporté et collé ; Nombreuses restaurations anciennes de papier, notamment dans de nombreux coins inférieurs et autour des peintures, quelques déchirures, petits manques, quelques pages déreliées, quelques peintures abimées, marges autour de plusieurs peintures restaurées, dernière page abîmée et partiellement déchirée, traces de mouillure sur plusieurs pages. Aucune réclamation ne pourra être acceptée quant à l’état du manuscrit.
Iran, période safavide, Chiraz, vers 1590-1600
Dim. : 37,5 x 25 cm ; Surface écrite : 23 x 13,5 cm ; Epaisseur : 9,5 cm ; Emboîtage : 39 x 27 x 10 cm ; Poids : 5,200 kg
Provenance : E. Sasson, 22 rue Drouot, Paris, vers 1930
Les 20 peintures sont les suivantes:
Fol. 14r : Fereydoun emmène Zahhak prisonnier
Fol. 47v : Rostam combat l’éléphant blanc
Fol. 63v : Rostam combat Afrasiyab
Fol. 73v : Rostam combat le Div blanc devant Awlad captif
Fol. 98v : Rostam et Sohrab
Fol. 155r : Siyavash décapite son ennemi au cours d’une bataille
Fol. 189v : Le combat de Foroud contre Giv
Fol. 239r : Rostam combat Pouladvand
Fol. 242r : Le Div Akvan s’apprête à jeter Rostam dans la mer
Fol. 260v : Rostam combat le Div noir
Fol. 291v : Gourdaz combat Piran
Fol. 308v : Kay Khosrow tue Shideh
Fol. 334r : La mort d’Afrasiyab
Fol. 386v : Esfandiyar tue deux loups
Fol. 429v : Rostam et Esfandiyar
Fol. 439r : Rostam et Rakhsh tombent dans le piège de Shaghad
Fol. 597r : L’armée de Khosrow Anoushirvan attaque une forteresse byzantine
Fol. 656v : Le roi sassanide Hormozd envoie un rouet a Bahram Chubineh
Fol. 708v : L’assassinat de Khosrow par Mehr Hormozd sur l’ordre de son fils
Fol. 716r : Le combat du général sassanide Rostam contre Sa’ad
Expert: Laure Soustiel (Tel : 06 09 47 27 31) E-Mail : laure@soustiel.com
Firdausi (d. 1020 AD). Shahnama
Safavid Iran, Shiraz, circa 1590-1600
Large Persian manuscript on paper. 723 leaves plus 2 fly-leaves, 22 lines to the page text arranged in 4 columns, written in nasta’liq script in black ink, titles in white script against a gold ground.
One frontispiece on folio 1. Folio 101a, trimmed, mentions the end of the book of Sohrab. Another frontispiece has been added on the upper part of folio 101b, mentioning an introduction to the Shahnama whereas the text below is that of the Barzounama.
20 miniature paintings, mainly in the Shiraz style with some stylistic elements in the Qazwin style. The manuscript originally had 30 miniatures.
Colophon with the apocryphal date AH 900/AD 1494-95 (possibly 990H./1582-83?)
Stamp of the Qajar owner « Vali ».
Stamp of the Iranian Customs dated in Solar Hijra 1306/AD 1928.
Gilt-stamped Safavid binding with fine polychrome and red leather inside flap.
In a later leather box.
Dimension page: 37.5 x 25 cm; Thickness manuscript: 9.5 cm; Text panel: 23 x 13.5 cm; Box: 39 x 27 x 10 cm; Weight: 5.200 kg
Provenance: E. Sassoon, 22 rue Drouot, Paris, circa 1930
Condition: Incomplete Shahnama including interpolated epics such as the Barzounama; Pages and paintings missing between folios 3-4, 33-34, 87-88, 100-101, 193-194, 217-218, 345-346, 465-466, 491-492, 502-503; Folio 101 trimmed and sarlowh added; Old restorations, numerous pages damaged and restored, torn, stained with damp, some paintings damaged, some margins around the paintings restored, last page damaged… No claim can be accepted regarding the condition of the manuscript.
This illuminated manuscript contains 20 illustrations as follows:
Fol. 14a: Fariydun takes Zahhak prisoner
Fol. 47b: Rostam fights the white elephant
Fol. 63b: Rostam fights Afrasiyab
Fol. 73b: Rostam fights the white Div in front of Awlad prisoner
Fol. 98b: Rostam and Sohrab
Fol. 155a: Siyavash decapitating the enemy in battle
Fol. 189b: Forud fights Giv
Fol. 239a: The combat of Rostam and Puladvand
Fol. 242a: The Div Akvan throws Rostam into the sea
Fol. 260b: Rostam fights the black div
Fol. 291b: Gudarz fights Piran
Fol. 308b: Kay Khusraw slays Shideh
Fol. 334a: The death of Afrasiyab
Fol. 386b: Esfandiyar slaying two wolves
Fol. 429b: Rostam and Esfandiyar
Fol. 439a: Rostam and Rakhsh fall into the pit laid by Shaghad
Fol. 597a: The army of Khosraw Anushirvan storms a Byzantine fortress
Fol. 656b: Hormozd sends a distaff to the disgraced Bahram Chubineh
Fol. 708b: Khosrow killed by Mehr Hormozd on the order of his son
Fol. 716a: The Sassanid general Rostam fights Sa’d
Expert: Laure Soustiel (Tel : 06 09 47 27 31)

Adjugé 1 000 000 €
Par HOTEL DES VENTES DE MANTES LA JOLIE SASU à Paris
le 02/07/2021 : Armoire à folios en marqueterie de bois de bout sur fond de bois de rose, de forme mouvementée, ouvrant à deux vantaux de chaque côté découvrant deux compartiments à étagères et un petit vantail au centre en façade découvrant sept tiroirs à décor d'une tige de feuillages et fleurs monumentale, la façade à trois compartiments en marqueterie de fleurs et écailles de poisson, le dessus de marbre brèche d'Alep (réparé) reposant sur des montants arrondis terminés par une plinthe, l'ornementation de bronzes dorés à encadrements feuillagés, tablier et bordure à frise de palmettes.
Les bronzes marqués du c couronné (1745-1749).
Probablement livrée par le marchand-mercier Thomas-Joachim Hébert (1687-1773).
Estampille de Bernard Van Risen Burgh. Époque Louis XV.
H : 99 cm, L : 168,5 cm, P : 48 cm
Classé au titre des Monuments historiques par arrêté du 7 décembre 1989.
Bon état général. Qualité exceptionnelle de ciselure et de dorure. Parties dorées à la feuille. Petites craquelures de surface à la marqueterie.Tiroirs en satiné massif.
Dessus de marbre cassé et réparé dans le sens de la profondeur.
Extraordinaire qualité d’ébénisterie et de bronze doré. 3 clés.
Provenance :
Ancienne collection de Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville (1701-1794), contrôleur général des finances, dans la bibliothèque de son hôtel de la rue des archives à Paris,
Charles-Henri de Machault (1747-1830), son fils,
Eugène de Machault (1783-1867), son fils,
Henriette de Machault ((1808-1864), sa fille,
Angélique de Vogüe (1850-1886), sa fille,
Eugène de La Panouse (1879-1919), son fils,
Antoine de La Panouse (1914-2006), son fils,
Paul de La Panouse (né en 1944), son fils,
Vente Paris, étude Tajan, le 15 avril 1989, lot B,
ancienne Galerie Maurice Ségoura, Paris.
Bibliographie :
P. Lemonnier et P. Leperlier, Machault d'Arnouville, collectionneur du XVIIIe siècle, L'Estampille l'objet d'art, n°224, avril 1989, p. 28-33.
A. Pradère in « 18e, aux sources du design, chefs d'oeuvre du mobilier 1650-1790 », château de Versailles du 26 octobre 2014 au 22 février 2015, cat. exp., Dijon, 2014, n°40, p. 154-155.
Exposition :
« 18e, aux sources du design, chefs d'oeuvre du mobilier 16501790 », château de Versailles du 26 octobre 2014 au 22 février 2015.
Les meubles les plus prestigieux livrent parfois très tardivement leur secret. Nous devons à Alexandre Pradère la dénomination actuelle de ce bas d'armoire parmi les meubles les plus célèbres du XVIIIe siècle. Il s'agit d'une armoire à folios qui en toute logique est inventorié chez Machault d'Arnouville dans la bibliothèque de son hôtel de la rue du Grand Chantier, actuellement à l'emplacement du 61 rue des archives à Paris : « Un bas d'armoire de bois de rose à un battant sur le devant garni en dedans de tiroirs, plaqué à fleurs, orné de cadres et moulures de cuivre doré d'or moulu à dessus de marbre brèche d'Alep, prisé 400 livres » (ANMC, LXXXIX, 925) ; les deux vantaux latéraux, d'ailleurs oubliés dans l'inventaire, découvrant de larges compartiments destinés à recevoir des ouvrages de grande taille.
La bibliothèque était tendue de damas bleu et ouvrait par trois fenêtres sur le jardin, entre le cabinet et la chambre de Machault d'Arnouville. Dans cette pièce se trouvait également les deux armoires en laque estampillées de Brice Péridiez de la vente de mademoiselle de Choiseul (vente à Paris le 21 mai 1896), ainsi que de nombreuses porcelaines montées, un Neptune en bronze et son pendant, quatre chaises et bien sûr une grande bibliothèque contenant des ouvrages de droit, d'économie et d'histoire (voir Pradère, 2014, op. cit.).
La collection de Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville comptait un nombre important de meubles et objets d'art aujourd'hui considérés parmi les chefs d'oeuvre du mobilier français du XVIIIe siècle. Deux des meubles les plus célèbres sont aujourd'hui conservés au château de Versailles : il s'agit de la grande armoire en marqueterie Boulle d'époque Louis XIV (inv.V3670) et de celle à décor de panneaux de laque de Chine à fond rouge par BVRB (inv.V5090). La collection comprenait également une très belle commode et deux encoignures en laque du Japon également par BVRB (vente Christie's Monaco le 19 juin 1999, lots 80 et 81). Ajoutons à cet ensemble un petitsecrétaire de pente en vernis bleu ainsi qu'une commode en marqueterie d'écaille et laiton par BVRB I dont Machault avaithéritée de son père, le président Louis-Charles de Machault (anciennement à la galerie Maurice Ségoura à Paris, puis Christie's Paris, le 16 décembre 2014, lot 11) ainsi qu'un bureau plat et son cartonnier par André Charles Boulle (vente Sotheby's +New York, le 20 mai 1994, lot 80). Il convient d'ajouter à cela une tenture des Gobelins de l'histoire de Don Quichotte offerte par Louis XVI en 1783 (voir Sotheby's Paris, le 18 décembre 2001, lot 327). La collection du contrôleur général des finances comprenait aussi un remarquable ensemble de sculptures en bronze (notamment un groupe de Giovanni Francesco Susini, vente Paris le 15 avril 1989 aujourd'hui au musée Getty et pour d'autres exemples, voir vente Paris, étude Beaussant-Lefèvre, le 25 avril 2003, lots 75, 76 et 77). La collection était d'autre part réputée pour la qualité de ses porcelaines montées en bronze doré. Citons simplement une paire de grands vases en porcelaine du Japon Imari (Vente Sotheby's Monaco 11 et 12 février 1979, lot 230) ainsi qu'une autre paire en porcelaine bleue et bronze doré vendue par Sotheby's New York le 20 mai 1992, lot 15 (ancienne collection Patiño). Cet ensemble exceptionnel se répartissait au XVIIIe siècle entre son domaine d'Arnouville et son hôtel parisien situé rue du Grand Chantier (actuel 61 rue des Archives). Si Machault comme nombre de financiers de son époque montre une certaine attirance pour les meubles anciens, en particulier ceux d'André-Charles Boulle (bureau plat et cartonnier) mais aussi Noël Gérard (la grande armoire de Versailles datable vers 1710 acquise par Machault en 1749), il achète, notamment autour de 1750 (date à laquelleil hérite de son père une fortune considérable), de nombreux meubles contemporains, plusieurs réalisés par BVRB, très probablement également par l'intermédiaire du marchand-mercier Thomas Joachim Hébert (l'armoire en laque rouge de Versailles et la paire de meubles peints en bleu à plaques de porcelaine vendus chez Sotheby's le 13 décembre 1974).

Adjugé 325 000 €
Par HOTEL DES VENTES DE MANTES LA JOLIE SASU à Paris
le 02/07/2021 : Commode en laque de Coromandel dans des encadrements de bois noirci, de forme mouvementée en façade et sur les côtés, ouvrant à deux tiroirs, à décor de scènes de palais et ustensiles en laque polychrome sur fond noir, le dessus de marbre brèche d'Alep reposant sur des montants galbés terminés par des pieds cambrés.
Estampille de Pierre Roussel et JME, ébéniste reçu maître en 1745.
Époque Louis XV, vers 1750-1755.
H : 86,5 cm, L : 145,5 cm, P : 66 cm
Provenance :
Ancienne collection de la comtesse Edmond de Fels, née Jeanne Lebaudy (1865-1943), sa fille Edmée (1895-1991), duchesse de La Rochefoucauld, sa vente à Paris, étude de Ricqlès, le 23 juin 1993,lot 212,
ancienne galerie Ségoura, Paris.
Bibliographie :
T. Wolvesperges, Le meuble français en laque au XVIIIe siècle, Paris, 2 000, p. 304.
F. Quéré, Les Roussel une dynastie d'ébénistes au XVIIIe siècle, Dijon, 2012, p. 112.
Deux commodes de « cinq pieds » (162 cm) en laque de Coromandel à dessus de marbre brèche d'Alep sont livrées par le marchand-mercier Lazare Duvaux au fermier général Laurent Grimod de La Reynière (1734-1793) ; l'une sous le n°33 le 6 novembre 1748, l'autre sous le n°1496 le 23 août 1753 au prix de 960 livres.
Illustration fidèle. Bon état général. De petites craquelures habituelles aux panneaux de laque de Coromandel et des retouches au vernis noir des pieds et des encadrements. Une petite fente verticale au laque côté droit. Bronzes avec leur dorure d’origine présentant de petites usures et des traces d’oxydation notamment au niveau des brasures.
Très petites restaurations au laque en surface notamment à droite dans les fonds blancs (autour de la figure féminine).
Marbre cassé et réparé dans le sens de la profondeur (très peu visible sur l’avers).

Adjugé 320 000 €
Par HOTEL DES VENTES DE MANTES LA JOLIE SASU à Paris
le 02/07/2021 : Cabinet en bois teintés, amarante, épine-vinette, padouk et satiné sur fond d'ébène, les encadrements en marqueterie d'ébène et étain, ouvrant à dix tiroirs et un guichet à corne d'abondance de bronze doré découvrant sept tiroirs en marqueterie, à décor de rinceaux de feuillages et fleurs, surmonté d'une corniche à balustres et pots à feu ; le piétement à trois tiroirs et colonne à chapiteau et bases de bois doré ; (restaurations, notamment à l'entretoise du piétement).
Attribué à André-Charles Boulle.
Époque Louis XIV, vers 1670.
H : 200 cm, L : 134 cm, P : 50 cm
Provenance :
Galerie Jean Gismondi, Paris (achat 1991).
Référence bibliographique :
C. Demetrescu in « 18e, aux sources du design, chefs d'oeuvre du mobilier 1650-1790 », château de Versailles du 26 octobre 2014 au 22 février 2015, cat. exp., Dijon, 2014, n°4, p. 6871.
L'attribution de ce cabinet à André-Charles Boulle se fonde sur une étude récente et très détaillée de Calin Demetrescu (op. cit.). La très belle exposition du château de Versailles sur les chefs-d'oeuvre du mobilier français montrait alors un meuble inédit conservé dans une collection particulière. L'architecture et le décor de ce meuble, identique à celle du cabinet de la collection Siméoni présenté ici ne laisse aucun doute sur le fait que tous deux sont l'oeuvre d'un seul et même atelier,en l'occurrence celui d'André-Charles Boulle au terme de l'analyse de l'auteur.
Un examen attentif des arguments de Calin Demetrescu nous renvoie à de nombreuses comparaisons avec un certain nombre d'oeuvres avérées d'André-Charles Boulle.
Citons de manière non exhaustive en ce qui concerne le décor de marqueterie le motif central du vase de fleurs sur un soubassement. Si le soubassement diffère d'un meuble à l'autre, on retrouve des vases équivalents sur plusieurs autres meubles notamment au revers du vantail du cabinet du Getty qui en constitue une version simplifiée ; le soubassement plus simple est également constitué de deux volutes mais n'est pas enrichi d'un oiseau comme sur notre cabinet et celui de l'exposition de 2014. Le grand vase de fleurs orne également la façade de la grande armoire du Louvre réalisée par André-Charles Boulle vers 1685-1700 ; attestant ainsi le caractère très précurseur du cabinet de la collection Siméoni.
Citons également pour la structure plusieurs meubles à vantail central flanqué de cinq tiroirs de chaque côté, notamment la petite série de cabinets à piétement à figures, comme ceux du musée Getty, de la Wallace Collection et du château de Drumlanrig en Ecosse.
A titre complémentaire il est également intéressant de rapprocher ces deux cabinets de celui du Rijksmuseum pratiquement identique aux deux autres et également attribué à André-Charles Boulle dans le catalogue du musée, sa structure est en grande partie identique et l'on y retrouve le même type de galerie à la corniche.
Ce type de meuble est assez rare sur le marché de l'art, on répertorie cependant un exemple récent de cabinet par André-Charles Boulle vendu en vente publique chez Christie's à Paris le 24 novembre 2020,
lot 1005.

Adjugé 110 000 €
Par Maison de Ventes Richard - HOTEL DES VENTES DE VILLEFRANCHE à Villefranche-sur-Saône
le 10/07/2021 : [PIANO FORTE - CLAVECIN ] Important piano-forte viennois, probablement fait à Vienne par Anton Walter vers 1784.
Piano-forte en forme de clavecin, dont l'étendu est de 5 octaves, FF-f3. La caisse est en cerisier massif, avec motifs incrustés en filets de bois noirci large de 1,8mm. L'échine est en chêne.
La forme de l'éclisse courbe est celle d'une "S" tronquée à la queue pour faire un pan coupé (voir le Walter qui appartenait à Mozart, acheté par lui en 1782 et qui se trouve au Mozart-Geburtshaus, Salzburg et celui du Haydn-Geburtshaus, Eisenstadt, construit peu après) . Cette forme a probablement été imaginée par Walter. Vers la fin des années 1780, il fait des instruments avec un pan coupé carré.
Les cinq pieds, en fuseau, sont en cerisier massif et ils se vissent dans des blocs attachés au fond de l'instrument. Quelque attaques d'insectes lignivores au niveau des blocs.
Le couvercle, en cerisier massif avec un rebord, est monté sur deux charnières à gond en tôle de fer bleui. Les deux abattants du couvercle sont montés chacun sur des charnières en tôle de laiton. Des oeillets reçoivent de fines crochets en laiton, tous manquants sauf celui de la queue. La bordure du couvercle, le renfort à l'intérieur du grand couvercle et la construction sont quasi-identiques à ceux de "Mozart" et "Eisenstadt"
Le couvercle présente quelques accidents et déformations.
Une mystérieuse inscription en encre se trouve sur l'intérieur de l'abattant du clavier.
Le pupitre manque.
Dimensions de la Caisse (mm.):-
Longueur: 2200 (avec plinthe en bas de la caisse: 2214)
Largeur 967 (avec plinthe 977)
Profondeur de la caisse 241 au clavier, 245 à la pointe.
Pan coupé 134 de large, monté à l'échine par queues d'aronde, à l'éclisse courbe par un joint en bec d'oiseau. ("Mozart" & "Eisenstadt" ont la même construction mais sont plus large, 200mm).
Le Clavier:- Mesure de 3 octaves 487mm. Têtes plaquées en ébène, épaisseur 3mm, avec quatre fines traits incisés groupés par pairs dont les traits extérieurs sont espacés de 4,9mm.; les bords sont bien arrondis sauf les côtés extérieurs de FF et f3. Les queues sont plaquées en poirier noirci 1mm d'épaisseur. Les têtes sont longues de 38,1 mm, largeurs entre 22,2 et 22,8mm. Les queues ont une largeur entre 12,0 et 12,9mm. sauf les D (ré) à 14,5mm. Les dièses, en poirier teinté ave placages en os épais de 1,6mm, ont 102,2 de long, 12,6 de large, 7,8 de haut au devant, 6,6 à l'arrière.
La Mécanique:- Ce piano est muni d'une version primitive de la mécanique viennoise, sans attrape-marteaux
Les kapseln (fourches montées sur les touches dans lesquelles sont pivoté les marteaux) en bois garni de feutre noir sont collés sur des blocs inclinés , probablement au moment de la mise en place de la mécanique, à l'instar des kapseln en laiton portés sur des tiges filetées inclinées dans les mécaniques plus tardives. La géométrie des bâtons d'échappement et la forme des tiges des marteaux sont déjà typiques de l'aboutissement de la mécanique viennoise.
Les marteaux, en noyer FF-F et en merisier ou en érable F#-f3, sont garnis d'une seule couche de peau blanche, épaisseur 1,2mm dans les graves, 1mm dans les aiguës. Tous les marteaux sont présents.
Les étouffoirs, dont 2 sont manquants, coulissent dans des mortaises de deux guides en tilleul, non garnis de peau comme c'était plus tard le cas. Le guide supérieur manque son devant. Des dommages au guide supérieur sont à noter. La plupart des pièces cassées ont été récupérées. L'espacement des mortaises suit les largeurs apparentes des touches (D plus large...). Les étouffoirs sont levés par des leviers axés à gauche et à droit du sommier de chevilles. Il n'y a pas de genouillères ni de pédales.
Il est à noter que l'étouffoir pour FF porte l'inscription "No. 3", sans doute le numéro assigné à l'atelier pour chaque instrument dans un lot . La touche pour FF est marquée par quatre traits de ciseau, il y a eu peut-être confusion!
Le moderator (jeu céleste ou sourdine) est constitué des languettes en étoffe noir assez dense, collées individuellement sur une fine baguette. Le jeu est actionné par une tige en fer qui traverse le contre-sommier au centre (son bouton en corne est manquant). Des ressorts en fil de laiton à l'intérieur des bras du sommier poussent la baguette vers le bas. La tige en fer est identique à celle trouvée dans l'instrument à Eisenstadt.
La Table d'harmonie:- La table d'harmonie, en épicéa, porte un chevalet en bois noirci dont la section des basses (10 notes) est droit et attaché au chevalet principal par un joint en onglet. Seuls le piano de Mozart et celui d'Eisenstadt ont cette configuration. Le chevalet mesure 15mm de large par 18,4mm de haut dans les graves, 10,2mm par 13,1mm dans les aiguës.
Les notes bicordes n'ont pas les doubles pointes habituelles qui font une chicane qui assure le bon contact entre cordes et chevalet. À leur place, des rainures obliques taillées dans le bois même du chevalet. Ce pratique, quoique visible dans certains clavicordes allemands, semble unique à Walter pour les piano-fortes.
Sous la table, le barrage est constitué par deux longues barres plus ou moins parallèles au chevalet, qui sont croisées à des intervalles régulières par des barres plus petites qui traversent la table de l'éclisse courbe jusqu'à la masse ou l'échine. Ces barres sont finement sculptées et elles sont échancrées sous le chevalet. Contrairement aux tables "Mozart" et "Eisenstadt", qui sont collées à un support massif parallèle au chevalet, formant ainsi un grand triangle à la gauche de la table qui ne participe pas aux vibrations de la table proprement dit, tout l'étendu de la table est libre, une des grandes barres occupant la place du support. Cette barrage est quasi-identique à celle de "Rosenburg" et la sculpture des barres est très proche de celles d'"Eisenstadt", même si le système diffère.
La table a malheureusement été endommagé par l'eau, et le chevalet s'est détaché dans les aiguës.
Les cordes, en laiton rouge, laiton jaune et fer, sont très vraisemblablement celles d'origine. Deux cordes par note FF-a1 (41 notes), 3 cordes bb1-f3 (20 notes)
Leurs diamètres, leur nombre et les points de changement entre métaux (FF-GG# rouge, AA-D# jaune, E-f3 fer) sont typiques des pratiques connues de Walter, qui était l'un des rares facteurs à employer habituellement le laiton rouge dans les graves.
Biographie et discussion:-
Anton Gabriel Walter naquit près de Stuttgart le 5 février 1752 et meurt à Vienne le 11 avril 1826. Il vient à Vienne vers 1775. Il était incontestablement le facteur emblématique à Vienne à partir des années 1780 et c'est lui qui est crédité de la mise au point du piano viennois. Mozart a acheté un de ses pianos en 1782 (qui se trouve aujourd'hui à sa maison natale à Salzbourg) et il était le facteur préféré de Beethoven. Mais pendant de nombreuses années, et en dépit de sa notoriété grandissante, Walter a du longtemps travailler quasi-clandestinement en tant que "Störer" - littéralement, "emmerdeur", la Corporation viennoise des facteurs d'orgue ayant à maintes reprises refusé de lui admettre comme maître. Il n'avait donc ni le droit de signer ses oeuvres ni d'employer des apprentis ou des compagnons. En 1779, il réussit à accéder toutefois à un statut plutôt marginal de 'Schutzverwandt', facteur protégé, ce que lui permettait d'employer un compagnon. En 1790, désormais citoyen, il est nommé Impérial et Royal Facteur d'Orgues de Chambre et d'Instruments; à cette époque il avait quatorze ouvriers. On ne sait pas quand Walter a commencé à signer ses instruments; le premier instrument signé et daté qui nous est parvenu porte la date de l'année 1789 mais cette plaque en émail est suspecte, même si le piano semble authentique. "Eisenstadt" a une plaque de signature en émail, mais c'est vraisemblable que celle-ci a été rajoutée lors d'une mise à jour du piano dans les ateliers Walter vers 1800, comme c'était le cas avec le piano de Mozart après sa mort (lettre de Constanze Mozart à leur fils Carl en 1810).
Par malheur, tous les pianos de la première production qui nous sont parvenus de la main de Walter ont été altérés, soit à l'époque, soit plus tard, du XIXe à nos jours.
Ces altérations, comme nous avons vu, ont eu pour résultat que le piano le plus célèbre du monde, celui de Mozart, n'est plus dans l'état que le compositeur a connu. Beaucoup de polémiques et de théories se sont succédées sur sa mécanique d'origine et sur la présence ou l'absence des genouillères.
Ces questions sont élucidées de façon limpide par la découverte du piano aujourd'hui mise en vente, et qui a passé les années depuis sa création vers 1785 sans la moindre intervention. Son attribution se base donc sur un éventail d'indices et de pratiques plus ou moins spécifiques à l'atelier de Walter, une sorte d'ADN. Les pianos de Poznan, Rosenburg et Éclépens, légèrement plus tardifs, s'inscrivent d'ailleurs parfaitement dans une logique de développement et d'expérimentation alors en plein essor chez Walter dans les années 1780.
Walter avait révolutionné la facture allemande de piano, dominée par le facteur Johann Andreas Stein, en créant le modèle-type du piano viennois, plus flexible, plus puissant. Cette transformation a été effectué non seulement par l'emploi des cordes plus fortes et des marteaux plus grands que ceux de Stein, mais aussi en modifiant la géométrie de sa mécanique. Il a mis des bâtons d'échappement d'une nouvelle forme, rendant ainsi le couplage avec le marteau plus souple et contrôlable. Ensuite, il a remplacé les fourches en bois garnis de feutre, montées sur les touches et qui portent les marteaux (les kapseln) par d'autres en laiton, ce qui rajoute précision et solidité. Ça permet le rajout d'une barre d'attrape, qui happe les marteaux une fois qu'ils ont frappé les cordes, les empêchant de rebondir et permettant ainsi un jeu plus dynamique.
Le présent instrument est un jalon sur ce chemin. Les cordes plus fortes et les marteaux plus lourds y sont déjà, tout comme les bâtons d'échappement astucieusement modifiés. Mais les kapseln sont toujours en bois, les axes de pivotage des marteaux tournent dans des rondelles de feutre, trop tendres pour supporter les contraintes d'une attrape. Chaque kapsel, au moment de la mise en place de la mécanique, est collé sur la surface inclinée d'une bloc en bois monté sur la touche, assurant une réglage aisée de la mécanique. Plus tard, les tiges filetées des kapseln en laiton suivaient la même angle que celle des blocs.
Un petit problème surgi en cours de route, des queues des marteaux pouvant parfois frapper bruyamment la barre d'arrêt des touches, a été résolu en rasant le dessous des queues et en garnissant la barre avec une étoffe en laine. La solution définitive, sans doute aussitôt adoptée dans les instruments suivants, est de creuser le dessus de la barre afin d'éviter ce contact. C'est un témoin de la qualité encore expérimentale de cette mécanique.
Puisque tous les autres éléments nécessaires à une sonorité puissante et nourri, étaient déjà présentes dans ses pianos des années 1780; vers la fin du siècle, il était facile pour Walter de "moderniser" ses anciennes mécaniques en substituant des kapseln métalliques et de rajouter une peau plus épaisse à ses marteaux avec, ce qui produit une sonorité moins grêle, alors passé de mode. À la même occasion, les manettes pour forte and modérator sont remplacées ou suppléées par des genouillères
Comme Camille Pleyel un demi-siècle plus tard, Walter semble avoir vécu une période de recherches et d'expériences particulièrement intense, qui prit fin avec l'établissement des modèles dorénavant relativement stables dans les années 1790. Walter se concentrait sur la table d'harmonie, sur la mécanique, et également sur la construction et le meuble, le tout dans une série de combinaisons et des permutations de ces éléments. En 1792, il achète une propriété à la campagne et dorénavant il passa de plus en plus de son temps à cultiver à la fois des fruits et des vaches écossaises, mais aussi sa passion pour la politique jacobine, laissant à son beau-fils le soin de continuer le travail de l'atelier à Vienne. Ce désinvolture causa petit à petit le déclin de son statut de père du piano viennois, au profit d'autres facteurs plus énergiques qui reprenaient le flambeau.
Consultant : Christopher Clarke
Pour ce lot, un dépot de garantie est nécessaire auprès de l'étude pour enchérir sur ces lots
Description:
Grand fortepiano, 5 octaves, FF-f3. The body and the lid are of solid cherry-wood, with inlaid motifs in black wood, 1.8mm wide. The spine is made of oak. The five square tapering legs are of solid cherry and screw into blocks attached to the bottom of the instrument. The blocks show some insect damage.
The bentside is "S"-shaped, truncated at the tail by a narrow tailboard perpendicular to the spine (see the Walter piano bought by Mozart in 1782, now in the Mozart-Geburtshaus, Salzburg, and its twin in the Haydn-Geburtshaus, Eisenstadt. 1. This shape was probably created by Walter. From the end of the 1780s, his instruments had the square tailboard that we associate with him.
The lid, in solid cherry wood with a rim, is mounted on two hinges of blued sheet iron. The two lid flaps are mounted on sheet brass hinges. At intervals along the bentside are eyelets to receive hooks, of which only the thin brass on at the tail survives. The lid shows some minor damage and deformations. An enigmatic inscription in ink can be found on the inside of the keyboard flap.
The music- desk is missing.
Case dimensions (mm.): -
Length: 2200 (with the plinth at the bottom of the case: 2214)
Width 967 (with plinth 977)
Body depth 241 at the keyboard, 245 at the tip.
Tailboard 134 wide, joined to the spine with dovetails, to the bentside with a beak joint.
The internal structure is an "A-frame", so-called because the wooden beams forming the case are disposed like the strokes of a capital letter "A".
Keyboard:-
3-octave measure 487mm. Slab-cut spruce keyboard. Front-guided keys; the balance- and guide- mortises are cut unto the body of the keys, not applied separately as in later Walters. Heads ebony, with rounded sides and four thin incised lines grouped in pairs. Tails of blackened pear, wide "D"s. The sharps are stained pear, bone caps. Plain stained pear keyfronts. The keyboard frame is carried on a sledge, unlike most Walters, where the keyboard lifts on sloping blocks.
Action:-
An early version of the Viennese action, without check-rail. The kapseln (forks mounted on the keys in which the hammers are pivoted) consist of felt-bushed pearwood blocks, glued to the inclined vertical faces of small blocks glued to the keys; not the brass kapseln later invented by Walter. The geometry of the escapement pawls and the shape of the hammer shanks are already typical of the definitive versions of Viennese actions.
The hammers, FF-F in walnut and F # -f3 in cherry or maple, are covered with a single layer of white skin, 1.2mm thick in the bass, 1mm in the treble. All hammers are present.
The dampers, two of which are missing, slide in mortises cut in two limewood guides, which are not lined with leather as was later the case. The upper guide is missing its front. Some damage to the upper guide. Most of the broken parts are preserved. The spacing of the mortises follows the width of the key-tails and accidentals (wide "D"...). The upper damper-guide is lifted by black-stained wooden levers, pivoting on the wrestplank retaining blocks at bass and treble. There are no knee-levers or pedals. The FF damper blade bears the inscription "No. 3 ", probably the number assigned in the workshop for each instrument in a batch.
The moderator consists of a thin rail carrying black cloth tabs, individually glued to it. It is brought into play by an iron rod passing through the middle of the wrestplank yoke (its horn button is missing). Brass wire springs mounted on the vertical surfaces of the treble and bass wrestplank retaining blocks arms push the rail downwards onto its guides. This system (or its traces) may be found in several early pianos by, or attributed to, Walter.
The Soundboard: -
The soundboard, of spruce with the grain running parallel to the spine, covers the whole area behind the damper-rail without a break. It carries a black-stained bridge whose straight bass section (10 notes) meets the main bridge with a mitre joint. "Mozart" and "Eisenstadt" have this configuration, as do the pianos in Poznan and Rosenburg attributed to Walter. The rectangular-section bridge measures 15mm wide by 18.4mm high in the bass, 10.2mm by 13.1mm in the treble.
The bichord notes do not have the usual back-pins that ensure good contact between strings and bridge. Instead, oblique slits are cut into the top of the bridge. This practice, although seen in some German clavichords, in piano design seems uniquely to be Walter's, one which he maintained until the mid-1790's. The soundboard has unfortunately suffered water damage, detaching the treble bridge. However, the ribbing appears to be in good condition. It closely resembles that of "Rosenburg" but has similarities to "Eisenstadt".
The strings, iron with bass notes in red and yellow brass, are most likely the original ones. Bichord FF-a1 (41 notes), trichord bb1-f3 (20 notes). Their diameters, choirs, and the points of change between metals (FF-GG # red, AA-D # yellow, E-f3 iron) are typical of the known practices of Walter, who was one of the few makers who routinely used red brass in the bass.
Discussion:-
Anton Walter, born near Stuttgart in 1752, came to Vienna in 1775 and worked briefly for several organ builders before setting up on his own without the necessary licence. The Organ-builders' Guild looked askance on the illegal competition of this foreigner and for many years repeatedly refused to grant him the professional status that would give him the right to employ journeymen and to sign his instruments . These rules were somewhat relaxed in 1786. In spite of this, his tireless energy and experimentation led him to develop a more powerful and flexible fortepiano than those then in vogue, made by J. A. Stein in Augsburg. However, by 1790 his growing reputation and powerful friends allowed Walter finally to be received as a citizen of Vienna and to be appointed Chamber-Organ and Instrument Maker to the Royal and Imperial Court.
Perhaps the best-known fortepiano in the world is the one that Mozart bought from Walter in 1782, and which is now in the composer's birthplace in Salzburg. A letter dating from 1810 written by Constanze Mozart to their son Carl relates concerning this piano; "It is as good as it once was, and I may say even better than it was, firstly because I have been very careful of it and secondly because Walter, who made it, was so kind once again to re-leather it completely and to refurbish it for me ".
Walter in fact had modernised the instrument in the light both of his discoveries and the changes in musical taste during the quarter-century since he built it, with the result that in many respects, it is no longer the instrument that Mozart so often hauled from his house to the theatres and halls of the city, and for which he composed so many wonders.
The newly-discovered piano has remained completely unaltered since it was built; it's like a fly caught in amber, whose minutest details and even its DNA can be read. In its overall design and also in a host of craftsmanly details and use of materials, all demonstrably quite specific to a single workshop, it illuminates a coherent developmental narrative that allows one to understand the scope and thrust of Walter's experiments. Certain instruments previously classified as "School of Walter" are thus fully rehabilitated in this sequence, which continues unbroken from Mozart's piano, through the first signed instruments, to the fully-developed instruments of his maturity. Walter was the universally recognised father of the Viennese fortepiano, Beethoven's favourite piano-maker.
Like the Rosetta Stone, the piano in question makes it possible to decipher and rewrite the history of Walter's early years in Vienna, and also to shed new light on the true characteristics of the piano which inspired so many of Mozart's masterpieces.
In the field of the fortepiano, it is one of the most important discoveries of the last hundred years.

Adjugé 74 000 €
Par Enchères Valentré - SARL ANNE CAUDESAYGUES à Cahors
le 10/07/2021 : RARE STATUETTE DE GUANYIN-AVALOKITESHVARA
En bronze de patine brune avec traces de laque or, figurée assise en rajalilasana, position de délassement royal, le bras droit reposant souplement sur le genou replié sur le côté, le bras gauche dissimulé sous les vêtements. La divinité, vêtue d'un châle fluide et d'une dhoti au drapé souple, est parée de riches bijoux, une tiare enserrant ses cheveux coiffés en un haut chignon et divisés en deux mèches retombant sur les épaules. Inscriptions au dos de la base, mentionnant la date 1161.
Chine, période Song, XIIe siècle
H. 46 cm
(Quelques usures de la dorure)
8 000/12 000 €
Note : Guanyin-Avalokiteshvara est une des figures les plus populaires du panthéon bouddhique à travers l'Asie. Une des iconographies les plus fréquentes en Chine pendant les périodes Song, Yuan et début Ming est celle qui, comme avec notre bronze, représente la divinité assise en rajalilasana, sous une forme baptisée « Guanyin aux reflets de la lune dans l'eau », se référant à un épisode où le bodhisattva médite sur son île en contemplant le reflet de la lune sur l'eau, symbole de la réalité illusoire que l'on ne perçoit jamais directement.
En principe, dans cette représentation, Guanyin est assise sur une base rocailleuse, avec un vase kundika dans sa main ou à ses côtés.
Notons cependant que ce modèle de Guanyin se rencontre plus rarement en bronze qu'en bois.
EXPERTS : ANSAS-PAPILLON - Tél 01 45 65 48 19

Adjugé 60 000 €
Par OVV .CHAYETTE & CHEVAL Charlotte van GAVER à Pantin
le 09/07/2021 : ASIE/ INDONESIE ET OU CAMBODGE
Lot de 7 sculptures en bronze dont Bouddha.

Adjugé 40 000 €
Par SVV JEAN EMMANUEL PRUNIER à Louviers
le 11/07/2021 : Vierge à l’Enfant en pierre calcaire avec polychromie d'origine. La Vierge est représentée debout, hanchée. Elle tient son fils dans la main gauche et un oiseau sur la main droite (la colombe n'est pas d'origine). Les bordures du drapé de la Vierge sont sculptées à l'avant et à l'arrière de têtes de lions et de fleurs, ce qui amène à penser qu'il s'agit d'une statue de provenance royale anglo-normande. Travail anglo-normand, vers 1400. H: 128 cm. (reprise à la main de la Vierge et à la tête de l'Enfant) Provenance: Ancienne collection Bergevin. Publiée dans "La statuaire médiévale en normandie occidentale", Tome 1, page 318 et 319, Tome 2 ,page 331 et 332, numéro 289; Expositions : Musée Saint-Lô (1994), Musée d'Avranches 2017.

Adjugé 32 000 €
Par SVV JEAN EMMANUEL PRUNIER à Louviers
le 11/07/2021 : Portrait d'un roi en pierre calcaire sculptée. XIIIe-XIVe siècle? H: 26 cm. Provenance: collection privée, Est de la France.

Adjugé 21 500 €
Par Vermot & Associés à Paris
le 10/07/2021 : Beau corps féminin nu aux formes gracieuses au déhanché harmonieux à l’instar des canons grecs.Art romain dans la tradition des premiers siècles ap J.C.
Marbre patiné.En l’état.
H :env 46cm

Adjugé 17 000 €
Par CHALOT & ASSOCIES - FECAMP - MAISON DE VENTES AUX ENCHERES à FECAMP
le 21/08/2021 : EGYPTE, Basse Epoque, 664-332 avant J.-C - STATUE en bronze du dieu Maahès (fils de Sekhmet et dieu guerrier) léontocéphale surmonté de l'uraeus, éclat en haut de son épaule gauche, pas de corrosion active, traces de corrosion partielle sur son bras droit et à l'arrière du trône, manques de 1 cm environ sur les deux côtés du dossier du trône, pas de restauration, très bon état général, pas d'inscription, statue fixée à un socle en marbre noir des années 50, hauteur: 22,2 cm.
Expert en archéologie : GALERIE GILGAMESH - Monsieur Daniel LEBEURRIER – 9 rue de Verneuil - 75009 Paris - Tel : 01 42 61 37 66 - galerie.gilgamesh@wanadoo.fr

Adjugé 17 000 €
Par ETUDE DE PROVENCE - RIBIERE & Associés à Sanilhac-Sagriès
le 25/07/2021 : Rare saint Jean-Baptiste en châtaignier sculpté et polychrome. Saint Jean-Baptiste est représenté pieds nus, assis dans une attitude hiératique sur un siège dont on peut apercevoir les montants de part et d’autre. Son visage long et fin est souligné par une barbe et une moustache. Son nez à l’arrête droite ainsi que ses grands yeux dont les globes paraissent légèrement exorbités indiquent sans aucun doute son origine ibérique. Cette dernière s’exprime également dans l’expression résignée du Saint.
Sa chevelure, séparée par une raie médiane encadre son visage en dégageant
deux oreilles.
Il est vêtu d’une tunique rouge-orangé au plissé souple qui suit la forme du corps,
serrée à la taille par une fine ceinture, à l’encolure arrondie laissant les pieds
découverts. Un pan de son manteau vert recouvre en tablier ses genoux et tombe
en longs plis stylisés.
Se conformant à l’iconographie, Saint Jean-Baptiste désigne de sa main droite,
L’agneau posé sur un livre qu’il tient dans sa main gauche. Cette représentation fait écho à la phrase que prononça Jean-Baptiste avant de baptiser Jésus « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jean 1, 29).
Espagne fin XIIIe début XIVe ; H. 100 cm. Larg. 28 cm. Pro. 10 cm. (usures visible, traces anciennes de xylophages, beau reste de polychromie)
Bibliographie :
- Jacqueline LIEVEAUX-BOCCADOR, Edouard BRESSET, « Statuaire médiévale de collection » , Tome 1, Les clefs du temps, Milan, 1972
Expert Haute-Epoque : François de Lavaissière 06-07-80-51-18

Adjugé 145 000 €
Par Sarl CANNES ENCHERES à Cannes
le 10/07/2021 : Auguste RODIN (1840-1917). Le Succube (Un démon séducteur féminin). - vers 1889/1891. Sculpture en bronze à patine verte richement nuancée Alexis Rudier fondeur à Paris. Signé sur la terrasse. Cachet arasé “A. Rodin” à l’intérieur. H : 23,1 ; L : 16,2 cm . Note : Cette figure féminine agenouillée dont le traitement est pleinement “Rodinien” est une représentation de la tentation comme le souligne la première critique que nous en connaissons par Gustave Geffroy lors de son exposition à la Galerie Georges Petit en 1889 : “une femme à crinière de lionne, à genoux, appuyée sur les mains, se traîne et miaule comme une chatte, un visage de rêve levé vers le ciel.” . Ce sujet figure aussi dans un tableau d’Édouard Munch dans Mermaid de 1896, conservé au musée de Philadelphie. Le Succube, ou la Sphinge, tel semble avoir été son premier titre, est une œuvre d’inspiration symboliste, ce qui montre bien la perméabilité de Rodin aux courants esthétiques et artistiques de son temps. Peut-être, en plus de son caractère sensuel, est-ce une des raisons de son succès immédiat à la fin du XIXe siècle puisque dans les années 1890, Rodin en a fait fondre cinq épreuves. D’autres ont suivi dans la première décennie du XXe siècle, difficilement identifiables dans les comptes de l’artiste et des fondeurs en raison des fluctuations de titres (La Sphinge ou Femme agenouillée). Il existe aussi quelques plâtres dédicacés et donnés par Rodin dans les années 1890 à des amateurs. En plus des bronzes d’époque (une petite douzaine d’épreuves environ), il existe des fontes posthumes d’Alexis Rudier réalisés par le musée à partir des années 1920, deux au moins sont répertoriés. Et l’édition se clôt tardivement par 10 exemplaires fondus pour le musée par Georges Rudier entre 1966 et 1977. Notre exemplaire, qui fait partie du tirage d’époque du vivant de Rodin vers 1900-1910, est un des plus beaux avec la patine verte que l’artiste affectionnait au début du XXe siècle et qu’Alexis Rudier, le fondeur préféré du sculpteur, maîtrisait parfaitement.

Adjugé 100 000 €
Par Sarl CANNES ENCHERES à Cannes
le 11/07/2021 : Niki de SAINT PHALLE (1930-2002) Le miroir - 1980 Epreuve en résine polyester peinte Haligon éditeur Cachet de l'éditeur en creux et numéroté 16/20 au dos H : 104 ; L : 152 ; P : 25 cm

Adjugé 82 000 €
Par Sarl CANNES ENCHERES à Cannes
le 10/07/2021 : Chana ORLOFF (1888-1968). Nu assis dans un fauteuil - 1927. Sculpture en bronze à patine brun clair nuancé. Alexis Rudier fondeur (fonte du vivant de l’artiste). Signé et daté au dos. H : 40,2 ; L : 23 ; P : 24 cm . Provenance : Ancienne Collection de l’écrivain Jean Paulhan,. ami et soutien du sculpteur. Bibliographie : “Chana Orloff” par Félix Marcilhac, Paris, 1991 (reproduit sous le n°122 p. 231). Note : Il s’agit probablement d’un cadeau de l’artiste à l’homme de lettres (écrivain, critique et éditeur). qui a aidé le sculpteur notamment pendant la Seconde Guerre. Mondiale

Adjugé 28 100 €
Par EMERAUDE ENCHERES SAINT-MALO SAS à Saint-Malo
le 25/07/2021 : PETERSEN Armand (1891- 1969)
"Bison d'Amérique"
Epreuve en bronze patiné, signée, cachet de fondeur BISCEGLIA, terrasse en marbre noir veinée (terrasse en marbre accidentée, restaurée)
Hauteur : 23 cm - Longueur : 28 cm

Adjugé 23 000 €
Par MORAND & MORAND à Paris
le 19/07/2021 : Charles ARTUS (1897-1978)
Le canard coureur indien
Bronze patiné portant Ch. Artus à l'arrière de la patte droite.
Cachet de fondeur : Cire perdue C. Valsuani, à l'arrière de la patte gauche.
Hauteur : 20,5 cm ; base : 7,2 x 6,3 cm
Le retrait des lots se fera sur rendez-vous impératif, uniquement le 21 juillet 2021, à l'étude, Paris XVème.

Adjugé 20 000 €
Par Alexandre Landre Beaune à Beaune
le 25/07/2021 : Grand ours. Michel AUDIARD. L'Ours Hommage à Pompon, grand modèle, résine laquée blanche. Signé, épreuve d'artiste II/IV. Dimensions: 230x69x125cm.
On joint un exemplaire du livre « 50 ans d'amusement » signé et dédicacé par l'artiste et le certificat d'authenticité signé par l'artiste. Avec certificat d'authenticité signé par l'artiste.

Adjugé 17 000 €
Par SARL VICHY ENCHERES à Vichy
le 14/08/2021 : Jean-Baptiste CARPEAUX (1827-1875). "Le pêcheur à la coquille n°1". Épreuve ancienne en terre cuite. Signé « JB. Carpeaux » en lettres cursives, portant le cachet « Propriété Carpeaux » à l'aigle impériale et daté de 1898. H. de la sculpture 85 x 37,5 x 46 cm.
Bon état général. Altérations : accident au coquillage et épaufrures aux orteils droits, éclat sur le bord inférieur de la terrasse à l'arrière, usures à la patine sur l'épaule gauche, dans le dos et sur la terrasse, concrétion de poussière sur la voûte plantaire droite et la terrasse à l'arrière du pied, empoussièrement généralisé.
La sculpture est présentée sur son socle d'origine en bois peint, petits accidents sur les arêtes, usures éparses. Hauteur du socle environ 100 x 52 x 45 cm.
Michel Poletti, Alain Richarme, Jean-Baptiste Carpeaux, sculpteur. Catalogue raisonné de l'oeuvre édité, Paris, Les Expressions contemporaines, 2003, modèle répertorié sous le n° SA 9, p.63.
Bien que réalisé à Rome en 1857, le modèle de notre terre cuite est inspiré du souvenir d'un jeune garçon sur une plage napolitaine observé par le sculpteur un an plus tôt. Exécuté de manière très réaliste, cet enfant portant à son oreille une coquille vide est un hommage de Carpeaux au Jeune pêcheur dansant la tarentelle de Francisque Joseph Duret et au Pêcheur napolitain jouant avec une tortue de François Rude présenté au Salon de 1829. Le sujet anecdotique empreint de naturalisme vif et réjouissant apporte un souffle nouveau à la sculpture du XIXème siècle.
Le Pêcheur à la coquille bénéficie d'un important succès et est édité dans deux dimensions en terre cuite par l'atelier à partir de 1872 puis par Susse entre 1920 et 1939.
Expert : Alexandre Lacroix et Elodie Jeannest de Gyvès du Cabinet Lacroix Jeannest

Adjugé 111 000 €
Par SVV JEAN EMMANUEL PRUNIER à Louviers
le 11/07/2021 : Attribué à Christoph Weiditz (1498-1560). Portrait de René de Chalon (1519-1544). Médaillon en schiste ardoisier sculpté en relief, René de Chalon est représenté de profil, inscription gravée sur le bord : RENATUS GRAVE NASSAW MDXXI. Allemagne vers 1540. Provenance : ancienne collection Schickler-Pourtalès, vente du château de Martinvast. Diam: 14,5 cm. Quelques épaufrures.

Adjugé 160 000 €
Par SVV JEAN EMMANUEL PRUNIER à Louviers
le 11/07/2021 : Coffret en ivoire, poignée, serrures et ferrures en fer. Art courtois, France, XIVe siècle. Poids: 670 g. H.8 L.18,7 P.10,5 cm. Ce coffret est composé de plaques d'ivoire sculptées de scènes courtoises et romanesques tirées de l'histoire de Tristan et Yseult et de scènes de chasse à la licorne. Réf. Un modèle similaire au Musée d'Art et d'Histoire de Bruxelles sous le n° inv. 1453. Provenance : Collection privée Est de la France,
achat Charles Ratton 1952

Adjugé 58 000 €
Par Maître Jean-Pierre BESCH et BESCH CANNES AUCTION à Cannes
le 15/08/2021 : Portes à parement à deux vantaux, ornées chacune dans leur partie supérieure d?un bandeau ciselé en hauts reliefs de scènes de guerre animées de nombreux personnages et de 24 panneaux rectangulaires ciselés en ronde bosse des principales scènes de la vie de Jésus-Christ. Les encadrements et traverses unis ou vermeils, épaulés sur fond de lapis-lazuli de 28 statuettes en vermeil, sculptées de grands prophètes Daniel, Isaïe, Jérémie, Ezéchiel, des apôtres et d?angelots. La base ornée de placages de lapis et de sodalite appliquée d?angelots en argent et d?attributs en vermeil, le linteau porte la devise « IN VIA PACIS ». Cadre en acajou. Poids de l?argent: 120 kg environ Poids total brut: 380 kg environ. Travail exécuté entre 1940 et 1945 par Fernand BIELLE (1899-1975), Orfèvre à Bayonne. 240 x 162 Inspirées des portes du Baptistère de Florence. L?importance de ce chef d??uvre et l?intensité de la foi qui s?en dégage nous plonge dans la période de la guerre pendant laquelle il a été effectué. Il constitue un ex-voto de l?artiste Fernand BIELLE Ingénieur des Ponts et Chaussées. Bijoutier, sculpteur-orfèvre. Né en 1899 à Lahontan (Pyrénées Atlantiques), décédé en 1975. Cet ingénieur béarnais s?est révélé toute sa vie comme un véritable artiste dans des domaines aussi différents que le travail des métaux, la sculpture de pierres dures et même la musique. Il a en effet reçu, à l?âge de 70 ans, un diplôme de compositeur de musique. Oeuvres principales: -un retable commémorant la Vierge et les apparitions que l?on peut voir à la basilique Sainte Thérèse de Lisieux. -un coffret mémorial pour le jumelage de Bayonne (France) avec Bayonne (USA) -plusieurs poignées d?épées d?apparat dont celle remise en 1967 au roi de Suède. Enfin il réalise, pendant la deuxième guerre mondiale, un chef-d?oeuvre connu sous le nom de « Portes de la Paix » que le Comptoir Lyon-Alemand-Louyot acquiert en 1979 auprès des héritiers de M. F. Bielle. Ce comptoir a été l?une des plus grosses sociétés françaises, elle a compté jusqu?à plus de 3000 salariés, et s?est spécialisée dans le traitement des métaux précieux. Dès ses origines à Lyon depuis 1800, c?est le seul établissement à être marqué comme fondeur et affineur de matières d?or et d?argent à cette époque. L??uvre est restée dans les collections du comptoir Lyon-Alemand-Louyot jusqu?à être exposé dans les temps forts de Drouot Montaigne en 2005. Il est resté depuis dans la collection de son acquéreur qui le propose aujourd?hui à la vente. 1-L?Annonciation ; 2-La Nativité ; 3-La fuite en Egypte ; 4-La présentation au Temple ; 5-Jésus enfant enseignant les docteurs de la loi ; 6-Jésus adolescent, charpentier ; 7-Jésus et la Samaritaine ; 8-Baptème de Jésus-Christ ; 9-Résurrection de la fille de Jaïre ; 10-Jésus et Pierre sur les flots ; 11-Jésus pleure sur Jérusalem ; 12-Jésus chasse les marchands du temple ; 13-La cène ; 14-La flagellation ; 15-Montée au calvaire ; 16-Mort sur la croix ; 17-Descente de croix ; 18-Résurrection ; 19-Incrédulité de Thomas ; 20-Ascension de Jésus-Christ A- La Paix ; B- La Guerre ; C-« Ecce homo » ; D- La Sainte Famille ; E- La résurrection de Lazare ; F- Le jugement dernier
Rectificatif :
La porte et la structure se trouvent dans leur état d’origine, mais l’actuel propriétaire a procédé à un nettoyage complet des métaux (bronze et argent leur donnant une patine sortant d’atelier)

Adjugé 18 000 €
Par SVV JEAN EMMANUEL PRUNIER à Louviers
le 11/07/2021 : Vierge à l’Enfant. Rondel, vitrail peint en grisaille et rehauts de jaune d’argent. France ou Flandre, XVe siècle. Diam. 22 cm.

Adjugé 64 000 €
Par Rossini à Paris
le 01/07/2021 : CARTIER
No. 0946 / 2789
Pendulette de bureau en métal doré, lapis lazuli, jade et néphrite. Boîtier carré sur un piètement rectangulaire en escalier. Cadran chiffres romains appliqués et aiguilles stylisées. Mouvement mécanique avec ajustement des aiguilles et remontage manuel au dos (molette changée).
Dans un écrin de la maison Cartier.
Haut : 11 cm. - Larg : 9,4 cm.

Adjugé 45 000 €
Par SARL VICHY ENCHERES à Vichy
le 19/08/2021 : MATTHEUS HALLAYCHER. Augsburg. Fin XVIIème. Montre savonnette en or jaune émaillée décorée de rubis et turquoises. Boîtier sur charnière, décoré de scènes bibliques peintes sur émail "Joseph vendu en esclave en Egypte par ses frères" et "Joseph vice-roi d'Egypte reconnu par ses frères", l'intérieur du capot avec un bleu cobalt représentant un oiseau dans des entrelacs de décors feuillagés, la lunette sertie de turquoises, la carrure sur fond émail blanc avec un serti de turquoises et rubis. Cadran émail à une seule aguille avec un décor feuillagé, chiffres romains pour les heures avec points pour les demi-heures. Mouvement pré-balancier spiral avec échappement à roue de rencontre, fusée et chaîne (transformations), disque de réglage numéroté de 1 à 6, signature sur la platine « Mattheus Hallaycher Augusta ». Ø 40 mm, Epaisseur. 19 mm. P.B. 59g2.
Cette montre fabriquée dans la région de Augsburg fait partie d'une petite production par l'horloger Mattheus Hallaycher, pour lequel très peu d'oeuvres ont été identifiées à ce jour. La dernière montre importante passée en vente aux enchères était dans la vente thématique oragnisée par Antiquorum à Genève, The Longitude at the Eve of the Third Millenium, lot 1, le 23 octobre 1999.
Manque un rubis, chaîne déraillée à la hauteur de la fusée, la montre ne doit pas être remontée. Le reste de la montre est en excellent état.
Expert : AderWatches

Adjugé 36 000 €
Par Osenat Fontainebleau à Fontainebleau
le 19/07/2021 : CHINE
Sphère ajourée en bronze doré et cloisonné, ouvrant en son centre faisant office d'encensoir brûle-parfum, à fond turquoise décoré de fleurs de lotus traitées en polychromie.
XVIIIe-XIXe siècles
Dim : 15 cm.
(quelques usures)
Expert : Monsieur L'Herrou

Adjugé 24 000 €
Par MARAMBAT- de MALAFOSSE sarl à Toulouse
le 06/07/2021 : Coupe libatoire en corne de buffle représentant une feuille de lotus à décor sculpté de fleurs et végétaux, dragon et araignée. L'anse reprenant la forme d'un dragon.
Chine, travail du XIXe
H : 8 - L : 17 cm
(manques et restaurations)

Adjugé 16 000 €
Par Mercier & Cie - Objets d'art & Matériels professionnels à Lille
le 04/07/2021 : 82-Pendule en bronze ciselé patiné et doré à décor d'une femme symbolisant l'Amérique tenant un arc et vêtue de plumes. Elle est assise sur une borne d'où s'échappe un crocodile. Base à doucine ornée de guirlandes et frise de perles terminées par des pieds toupie.
Cadran signé De Verberie à Paris.
Début du XIXème siècle.
H.46 L. 36 P. 13,5 cm
Bibliographie :
TARDY, La pendule française du Louis XVI à nos jours, 1949, p.357
KJELLBERG, Encyclopédie de la pendule française, Paris, 1997, p.352
Musée François Duesberg, Arts décoratifs 1775-1825, 2004, p.56

Adjugé 19 500 €
Par Osenat Fontainebleau à Versailles
le 11/07/2021 : RARE SOUVENIR DU ROI LOUIS XVI
Historique et ravissant petit coffret en cuivre doré, à serrure au chiffre royal à quatre pennes.
Couvercle ciselé, gravé et découpé à jours, avec entrée de serrure et sa clé.
Les quatre côtés finement gravés de vases fleuris. Renforts en cuivre découpé à pans, reposant sur quatre pieds ronds.
Ouvert, il présente dans le couvercle à charnières, une fine serrure en acier bleui à quatre pennes formée de deux « L » affrontés et de rinceaux découpés.
Long. : 7,3 cm x 4,7 cm x ht. : 4,2 cm.
Avec sa minuscule clé à jour de forme ovale, tige ronde.
Accompagné d’un billet manuscrit à la plume « Boîte dont Louis XVI a fait la clef et la serrure. Vendue par M. Le chevalier de Thiery. Ci joint le reçu. P.Margry. »
et le reçu : « Je reconnais avoir reçu de Monsieur Margry le somme de quarante francs (…) quittance. Paris ce 2 mars 1866. Le Chevalier de Thiery. »
Véritable pièce de maîtrise.
Historique :
Le roi Louis XVI avait fait installer différents ateliers dans son château de Versailles, dont un atelier dédié à la serrurerie, discipline qui le passionnait. Il y confectionnait des serrures, des coffrets mais aussi des clés et des verrous. Nicolas Gamain, serrurier des bâtiments du Roi, fut un de ses professeurs.
Biographie :
Pierre MARGRY (1818-1894) historien et archiviste français. Ayant entamé sa carrière comme archiviste au ministère de la Marine et des Colonies en 1844, il devient par la suite conservateur adjoint aux Archives nationales. Par son patient travail de transcription des manuscrits, il sort de l’oubli les grands aventuriers français des XVIIe et XVIIIe siècles, tels René-Robert Cavelier de LaSalle, Henri de Tonti, Pierre Le Moyne d’Iberville et Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye.
Pour le chevalier de Thiery, il pourrait être apparenté à Marc-Antoine Thierry, baron de Ville-d’Avray, intendant du garde meuble à la fin de la Royauté.

Adjugé 15 000 €
Par BLANCHET & ASSOCIES à Paris
le 09/07/2021 : *CHINE, Canton-Vers 1900
Lustre hexagonal en bois et carton doré, polychromé à douze lumières, les bras inférieurs se terminant en forme de têtes de dragons aux moustaches formées par des perles de verre imitant la néphrite, supportant des pagodons ornés de pendeloques de verre imitant la néphrite, l’agate, la turquoise, la tourmaline. La partie centrale ornée de six peintures sur papier représentant des pêcheurs dans des barques et dans des paysages lacustres devant lesquelles se trouvent trois lettrés en grès émaillé polychrome debout sous un toit, entourés de miroirs. Les monturessurmontant les pagodes en métal émaillé polychrome à l’imitation des plumes de martin pêcheurs, en forme de grues et bambous.
Dans les parties inférieures en forme de plaque sonore comportant les inscriptions suivantes: Fabriqué par LIANG Xintian à Guangzhou; Veuillez reconnaître
notre enseigne lorsque vous nous rendez visite ; L’ancienne boutique se trouve à 30 Rue Henan Xixia;
Travail élaboré et raffiné des lampes électriques.
(Manques, accidents, repeints).
H. 68 cm. H. totale 90 cm.

Adjugé 14 000 €
Par ROIS & VAUPRES Enchères à Vire
le 08/07/2021 : Emile GALLE (1846 - 1904)
Superbe vase Mantis religiosa, circa 1878
Epreuve en verre dit "clair de lune" soufflé à riche décor en émaux polychrome au naturel rehaussé de dorure
Signé "E.Gallé à Nancy" sous la base.
H : 27,5 x 21 cm

Adjugé 140 000 €
Par Osenat Fontainebleau à Versailles
le 11/07/2021 : LUXUEUSE EPEE PRINCIERE OU D’UN HAUT DIGNITAIRE EN OR ENRICHIE D’ENVIRON 370 DIAMANTS.
Monture en or et émail bleu de roi sur fond de croisillons enrichi de diamants. Fusée entièrement filigranée d’un filigrane or en ruban rehaussé d’un double filigrane strié et doublé d’un double filigrane en torsade ; garnie, en partie haute et en partie basse, de deux bracelets formés chacun de 33 petits diamants taillés à facettes et montés sur griffes.
Pommeau ovale émaillé, orné sur chaque face d’un semi de 27 petits diamants à facettes montés sur griffes.
Bouton de rivure en dôme.
Garde à une branche, pas d’âne et coquille bi-valve.
Fine branche de garde en or émaillé s’élargissant en son centre et portant 38 diamants de différentes tailles, taillés à facettes et montés sur griffes, répartis de part et d’autre sur fond amati ; se terminant par un quillon courbé vers la pointe, décoré et orné en suite.
Nœud de corps émaillé, enrichi d’une fleur sur chaque face formée chacune de 7 diamants.
Coquille bi-valve émaillée bleu, garnie d’un semi de 80 petits brillants à facettes montés sur griffes, à bordure ornée d’une suite de 144 diamants de différentes tailles, en chapelet, entrecoupés de huit fleurs en suite.
Lame droite triangulaire gravée, dorée et bleuie sur toute sa longueur.
Au talon « Bougues et Giverne son gendre Mds Fourbisseurs rue de la Vielle Boucherie à l’Epée Royale à Paris » ; ornée de rinceaux feuillagés, femmes aux rubans, coquilles, fleurs, lunes, symboles et inscription « Sperit Humilia Vertus », « Amoris Vinalla Casta », pommes de pins, fleurs et personnages ; sur l’autre face, au talon, « De la Fabrique de la Marque au Raisin », palmes, feuillages, rinceaux, coquilles et « Sperit Humilia Veritas », soleil et « Amoris Vinalla Casta », personnages, fleurs, couronne de feuillages, pommes de pins et rinceaux feuillagés.
Fourreau en bois, gainé à l’intérieur de feutre rouge et recouvert de galuchat blanc, à trois garnitures en or.
Chape en or, découpée, décorée de trois demi bracelets, deux émaillés bleu et un portant l’anneau de suspente ; enrichi de deux demi bracelets ornés chacun de 9 diamants taillés à facettes et montés sur griffe sur fond amati. Bracelet formé de deux bagues ourlées en or, la supérieure portant le second anneau de suspente encadrant une réserve en émail bleu décorée d’un semi de 17 diamants taillés à facettes et montés sur griffes. Bouterolle en or ornée d’un demi bracelet émaillé bleu à dard en boule.
Long de l’épée : 98,7 cm. Long de la lame : 88,8 cm. Long de l’épée avec fourreau : 99,5 cm.
Fourreau postérieur de très belle qualité, réalisé au modèle.
T.B.E. Vers 1780.
Provenance :
- Collection des Princes de Hohenzollern.
- Ancienne collection Dietrich Stürken.
Biographies :
Pierre BOUGUESE (Bougues). Fourbisseur à Paris. Parmi les Maîtres modernes et jeunes de la Communauté en 1724. Exerce encore en 1733. Relevé sur une lame d’épée de vénerie : « Bougues et Giverne, marchands fourbisseurs rue de la Vieille Boucherie A l’Epée Royale fournissent des manufactures du Roy à Paris ». Cette signature se trouve sur des sabres de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Bougues a un gendre qui signe Dupuis. Vu sur la lame d’une épée de ville du règne de Louis XVI : « Bougues Fourbisseur au Cie de Mousquetaires à Paris ».
Etienne GIVERNE (Givernet, Guierne, Guerne). Fourbisseur à Paris dés 1745. Trouvé dans le fond des notaires l’acte de mariage d’Etienne Givernet avec Catherine Geneviève Bourgues le 8 janvier 1751. Reçu maître fourbisseur comme apprenti et par chef d’œuvre le 15 novembre 1751 à Paris. Fourbisseur des Mousquetaires et de la Maison du Roi en 1774/1777. Il finira sa vie à Meudon.
Vu « Giverne Md Fourbisseur des deux Compagnies des Mousquetaires Rue de la Vieille Boucherie entre le Pont Saint Michel et la rue de la Harpe à Paris » sur le talon de la lame d’un sabre de Dragons de 1767, sur le talon d’une lame ou sur le dos de la lame d’une épée de la 2ème compagnie des Mousquetaires du Roy, sur les lames des épées de Gardes du Corps du Roy de Pologne et encore sur le talon d’une wallonne d’officier de la Gendarmerie de la première moitié du XVIIIe siècle.
Historique :
Notre épée provient de l’ancienne collection Dietrich Stürken, qui l’aurait acquis auprès des Princes de Hohenzollern.
Le château de Sigmaringen possédait via Marie Antoinette Murat, épouse de Charles de Hohenzollern Sigmaringen, une collection de reliques napoléoniennes ce qui pourrait expliquer la présence de cette épée française de luxe de la fin du XVIIIe siècle auprès de princes allemands. Notre épée pourrait également être un achat fait à l’époque par la famille.
Notre épée semble être un modèle de présent, ou de dignitaire, il est à noter que la lame ne possède pas les armes royales.
Œuvres en rapport :
Les épées de diamants sont particulièrement rares et les points de comparaison peu nombreux.
On peut toute fois citer plusieurs pièces :
- L’épée de diamants du Roi Louis XVI, qui fut dessinée par le joaillier Bretet, et dont la réalisation fut confiée à Georges Frédéric Bapst.
-Les deux épées de diamants des collection de la « Voute verte ».
-On retrouve plusieurs épées en collection privée, exécutées vers 1780, notamment par le fourbisseur Pichon, présentant un mélange d’émail bleu, de métal précieux et de pierreries.
Toutefois, il s’agit de fabrications bien moins luxueuses, en argent doré et pierres du Rhin.
Bibliographie :
- J.J. Buigné et P. Jarlier, « Qui est qui de l’arme en France de 1350 à 1970 », Tome 1. Pour les fourbisseurs.
-Dietrich Stürken, « Swords of honour », in Bulletin of the Portuguese Academy of Antique Arms, volume 2, Mai 2001.

Adjugé 3 300 €
Par SAS HOTEL DES VENTES DE NIMES- Françoise Kusel et Pierre Champion à Nimes
le 08/07/2021 : EXCEPTIONNEL : DINKY France réf 24E Renault Dauphine prototype avec moule différent - (grille arrière, plafond lisse, ecusson positionné différemment, pas de clignotants latéraux) - historique connu depuis l'origine, même propriétaire depuis 1970 - modèle restauré en 2005 - un certificat de traçabilité et d'authenticité sera fourni à l'adjudicataire - deux exemplaires de ce type sont recensés. HISTORIQUE : En 1970, Bruno, alors âgé de 29 ans travaille à la S.N.C.F à Marseille. Il collectionne les véhicules miniatures depuis l’âge de 12ans, environ, précise -t-il. Ceux de la marque DINKY TOYS ont bien évidemment la part belle . A la S.N.C.F., un de ses collègues, à qui il s’est ouvert de sa passion lui propose de venir chez lui, regarder dans son carton à jouets d’enfance, car il se souvient avoir des Dinky Toys. Bruno s’y rend et mazette, il trouve quelques modèles, que son collègue lui offre bien volontiers. Il se souvient des séries 24, déjà moins aisées à trouver en ce début des années 70.
Une Peugeot 203, une Aronde et une Dauphine « dans leur jus » selon l’expression consacrée, c’est-à-dire en état de jeu, mais encore jolies et dignes de compléter le parc de Bruno qui est déjà un amateur pointu. Il remarque presque immédiatement que cette Dauphine beige présente des différences avec la verte qu’il a acquise dans le commerce normal en 1964, et il les dispose côte à côte.
La question qui vient à l’esprit est : comment l’ami cheminot de Bruno avait-il obtenu ce modèle ? Bruno se souvient qu’il lui a dit les détenir de son père qui, chaque année installait les revêtements des stands de la foire de Lyon, dont celui de Meccano. Il avait noué amitié avec les responsables au point que l’habitude était prise lors du démontage de lui donner un ou deux modèles pour son fiston parmi ceux exposés.
Après l’avoir longtemps gardée en l’état, Bruno décide en 2005 de la faire restaurer par son ami collectionneur Marc qui est doué en la matière. Ce dernier desserti délicatement la plaque de base en tôle, puis, après avoir confectionné la teinte exacte en prenant exemple sur l’ancienne peinture qui subsistait sur la coque, il l’émaille d’un beige brillant mais pas trop, puis refixe la base originale. Bruno, évoluant pourtant dans le circuit local des collectionneurs de jouets n’a jamais rencontré une autre Dauphine comme la sienne.
Il a le sentiment de détenir une pièce rare, peut-être unique
A ce moment, il ignore qu’il existe un autre exemplaire, découvert à Paris en 1979 et présentant les mêmes caractéristiques, à savoir :
Intérieur du pavillon lisse et non-pas quadrillé.
Absence de clignotants sur les custodes (montants arrière de pavillon)
fentes d’aération du moteur avec moins de stries , plus épaisses et plus hautes,
écusson de capot positionné plus haut.
plaque de base du modèle en tôle nue et non émaillée noir comme les Dauphine normales. (Bien évidemment elle a été préservée intacte lors de la restauration)
En 2012, il acquiert la dernière édition de l’ouvrage de Jean-Michel Roulet sur la marque Dinky Toys, et oh surprise, à la référence 24E, il découvre enfin une Dauphine identique à la sienne mentionnée en page 116 .
En 2021, réalisant la valeur potentielle de cette miniature, et eu égard à la modicité de sa pension de retraite, Bruno choisit de la mettre en vente sur les conseils de son ami Eric Spaccesi , libraire automobile, afin de pouvoir s’offrir d’autres pièces qui lui manquent.