La D.B. Panhard des 24 Heures du Mans de 1957 en vente à Neuilly-sur-Seine

L’automobile phare de la grande vente d’été organisée par Aguttes le 26 juin à Neuilly-sur-Seine n’est autre qu’une barquette D.B. Panhard HBR, seule survivante des trois exemplaires engagés aux 24 Heures du Mans de 1957. Un authentique morceau d’histoire de cette course mythique estimé à plus de 250 000 euros.

Connu du monde de l’automobile de prestige, l’ancien distributeur en France de la marque Morgan, Pierre-Henri Mahul, a développé une passion pour la marque Panhard, qui constitue une part importante de la collection qu’il a choisi de soumettre au feu des enchères à l’occasion de la vente d’été de la maison Aguttes, prévue le 26 juin prochain à Neuilly-sur-Seine. On y retrouve des exemplaires hors-série, à commencer par des Deutsch & Bonnet, du nom d’un petit constructeur qui a fait briller le fameux bicylindre Panhard en course. La barquette HBR de 1957 en est un exemple exceptionnel. Non seulement elle a participé aux 24 Heures du Mans lors de l’année de sa création, mais elle compte à son palmarès une troisième place au Grand-Prix de Rouen, une victoire au Grand-Prix de Caen, une victoire de classe au Tour de Corse et même une participation au Tour de France. Restaurée dans sa configuration d’origine, elle est d’ores et déjà inscrite au Mans Classic 2022 (250 000 – 350 000 euros). Egalement éligible à cette prestigieuse course, une élégante C.D. Panhard (70 000 – 90 000 euros) complète la sélection de six Panhard et dérivés proposés lors de cette vacation.

Panhard CD, 1964. Estimation : 70 000 – 90 000 euros

La Countach du pilote de F1 Gerhard Berger et de rares automobiles anglaises

Le pilote de F1 Gerhard Berger est surtout connu pour ses six saisons passées au sein de la Scuderia Ferrari entre 1987 et 1995. Il a néanmoins connu d’autres écuries et pu se permettre quelques infidélités au Cheval Cabré, notamment en commandant en 1989 une Lamborghini Countach 25e anniversaire, la toute dernière de la lignée avant l’arrivée de la Diablo. Depuis, cette sportive comptant 40 000 km n’a connu qu’un seul autre propriétaire et se trouve en parfait état (350 000 – 450 000 euros). Dans un tout autre genre, cette vacation comprend de nombreuses et parfois très rares Anglaises, dont huit Rolls-Royce, mais aussi l’un des soixante-cinq coupés Arnolt-MG construits (65 000 – 85 000 euros). Quelques Youngtimers ajouteront à l’éclectisme de cette session, dont une Renault Clio Williams de 1995 comptant seulement 15 km au compteur (45 000 – 65 000 euros). Assurément une candidate au record d’enchères…

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