Le 25 avril 2025 | Mis à jour le 25 avril 2025

La Vincent Comet du champion de F1 John Surtees aux enchères à Fontainebleau

par Magazine des enchères

Une collection de 70 scooters et motos de compétition historiques compose la vente organisée par la maison Osenat le 28 avril à Fontainebleau qui dévoilera, en guise de point d’orgue, la Vincent Comet du champion du monde de F1 et de moto, John Surtees.

 

La marque britannique Vincent n’a pas produit que la fameuse Black Shadow. La Comet 500 cm3 compte également parmi ses productions les plus recherchées. Sa réputation n’a pas échappé au jeune John Surtees qui a réalisé son apprentissage chez Vincent en 1951. C’est à cette période qu’il s’offrit la Comet mise à l’encan par la maison Osenat le 28 avril à Fontainebleau. Il démarrait alors sa carrière de pilote, qui devait l’amener à devenir le seul champion sacré à la fois en Moto GP (sept fois !) et en F1 au volant de la Ferrari 158 en 1964. Cette monture, livrée avec de nombreuses pièces, a été longuement exposée dans un musée et arbore un état cosmétique parfait. Elle est estimée entre 25 000 et 35 000 euros.

Plusieurs motos de compétition accompagnent ce monument de l’histoire automobile, à commencer par une réplique méticuleusement réalisée de la Jawa 350 V4 de 1967 de Grand-Prix qui a été exposée au musée Hagenstein aux Pays-Bas. Elle reprend naturellement les caractéristiques hors du commun de cette moto, y compris son double vilebrequin et elle est parfaitement fonctionnelle (17 000 – 20 000 euros). On relève également une Ducati 250 préparée par Claude Réault, participante à de nombreuses courses françaises en 1972 dont le Bol d’Or au Mans, où elle a fini deuxième (14 000 – 17 000 euros).

 

 

Une collection muséale de 70 scooters

L’un des temps forts de la vente sera néanmoins la dispersion de la collection de Gérard Brenot. Composée de 70 scooters, elle a fait l’objet d’une exposition au musée des Deux Roues de Montjean-sur-Loire. Elle intègre des jalons de l’histoire du scooter, comme un Rumi de 1960 (4 000 – 5 000 euros), ainsi que des pièces rares, à l’instar d’un Sitta FM 120 des années 1950 produit en Allemagne (2 500 – 4 500 euros), et d’un Riva Sport Sulky de 1955 (1 000 – 1 600 euros). La vacation compte également de jolis projets de restauration ou de remise en route aux estimations attractives, à l’image d’un Fuji Rabbit de 1954, l’un des premiers scooters japonais, témoignage des débuts d’une industrie qui a envahi le marché mondial (300 – 800 euros).

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