Le 21 mars 2025 | Mis à jour le 21 mars 2025

Une Ferrari 360 Modena et des deux roues centenaires aux enchères à Niort

par Magazine des enchères

Le 29 mars à Niort, une spectaculaire Ferrari 360 Modena côtoiera une intéressante collection de cyclos et motos parfois centenaires le temps d’une vente aux enchères organisée par Gaël Biard. Tour d’horizon. 

 

La Ferrari 360 Modena fait partie des rares opportunités du moment pour les amateurs qui souhaitent accéder au mythe du Cheval Cabré pour une somme inférieure à 100 000 euros. Plus facile à entretenir et à utiliser que la F355 précédente, elle permet tout de même de profiter du V8 atmosphérique à cinq soupapes par cylindre à la sonorité si envoûtante et aux performances encore très actuelles avec 400 ch. L’une d’entre elles, dans une combinaison de coloris rouge et noir très classique mais désirable, constitue la tête d’affiche de la vente organisée par le commissaire-priseur Gaël Biard le 29 mars à Niort. Le modèle arbore un bel état cosmétique extérieur et intérieur. Son kilométrage relativement élevé pour une Ferrari (89 000 km) témoigne d’une auto qui a été régulièrement utilisée avec un entretien en conséquence. D’ailleurs, des travaux récents ont été réalisés sur son embrayage, point sensible de la transmission F1, ses pneus et ses freins (60 000 – 80 000 euros).

 

 

Une Motobécane centenaire

Une collection de deux roues sera également dispersée lors de cette vacation. Elle compte des cyclomoteurs Peugeot BB, Motoconfort et des 125 cm3 Terrot et Motocyclette particulièrement plébiscités dans les années 1950. Beaucoup d’entre eux ont fait l’objet de restaurations anciennes de qualité. Le deux-roues qui retient le plus l’attention est une Motobécane MB1 175 cm3 fabriquée entre 1925 et 1929. Elle se caractérise par son cadre rabaissé, étudié spécifiquement pour le port de la robe, de dame ou d’ecclésiastique. Joliment restaurée, elle constitue une très belle pièce de collection (1 200 – 2 000 euros) qui peut même s’exposer en intérieur.

Notons également la présence de modèles à l’esthétique remarquable, comme un scooter Mahurin SM 75 (800 – 400 euros) ou un Tricycle Poirier de 1950 restauré (1 000 – 2 000 euros). Enfin, de très nombreuses pièces automobiles anciennes complètent le catalogue de la vente, dont cinq jantes TRX de Ferrari de 1986 (250 – 500 euros) et un lot de trois rares moteurs Salmson 2,3 litres à restaurer (1 000 – 2 000 euros).

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