
Des lunettes de soleil sixties designées par Philippe Chevallier aux enchères à Lyon
Avis aux adeptes de la tendance sixties, une cinquantaine de paires de lunettes de soleil Philippe Chevallier sera mise en vente par Maîtres Antoine Bérard, François Péron, Rémy Rousselot et Grégoire Battin lundi 11 juin 2018 à Lyon et sur le Live d’Interencheres. Estimées entre 300 et 1 300 euros, ces solaires de prestige s’arrachent à prix d’or ces dernières années aux enchères.
Relancée en 2017, la marque française Philippe Chevallier a fait les beaux jours des années 1960-1970 avec ses lunettes de soleil « masque » aux formes les plus atypiques. « Elles avaient la particularité de se présenter d’un seul tenant, englobant entièrement les yeux et elles étaient réalisées en acétane coloré façon écaille », détaille le cabinet d’expertises Chombert – Sternbach, assisté d’Alice Hébrard-Lemaire. Au cours des années 1960, Philippe Chevallier travailla pour les plus grandes maisons telles que Jeanne Lanvin ou Pierre Cardin, avant d’ouvrir son propre établissement en 1968. « Produits de luxe déjà à l’époque, ses modèles ne cessent de séduire et de voir leurs prix augmenter ces dernières années. » Aux enchères, les paires iconiques, à l’image du modèle « Kip » (estimé entre 1 000 et 1 200 euros), s’envolent parfois à plusieurs dizaines de milliers d’euros, attirant les collectionneurs du monde entier.
Lundi 11 juin 2018 à Lyon et sur le Live d’Interencheres, ce n’est pas moins d’une cinquantaine de paires qui sera proposée à la vente par Maîtres Antoine Bérard, François Péron, Rémy Rousselot et Grégoire Battin. « Elles proviennent d’un même collectionneur. Certaines seront vendues en lot de trois paires et d’autres, plus prestigieuses, seront proposées à l’unité. Nous sommes restés raisonnables sur les estimations, qui oscillent de 300 à 1 300 euros, du fait du nombre important de paires mises en vente en même temps. Mais elles pourraient bien créer la surprise. » En effet, non seulement il ne s’agit que de modèles collector des années 1960-1970, réalisés pour des maisons prestigieuses telles Lanvin ou à l’ouverture de l’établissement Chevallier, mais ils ont également l’avantage d’être neufs, accompagnés de leurs étiquettes. Une vente à ne rater sous aucun prétexte en prévision des beaux jours !
Lien vers les paires de lunettes mises en vente le 11 juin à Lyon et sur le Live d’Interencheres