Le 27 avril 2018 | Mis à jour le 27 avril 2018

A LA UNE : un paysage d’Emile Bernard, un périscope de la Guerre Froide…

par Magazine des enchères

Le mai le joli mai met à l’honneur les maîtres des XIXe et XXe siècles. Au programme, un paysage d’Emile Bernard, une fonte animalière de Jean-Baptise Bernardin, une technique mixte d’Hervé Télémaque, une coupe d’Argy Rousseau en pâte de verre, une méridienne « Koala » designée par Elisabeth Garouste et Mattia Bonetti, le lit du fils d’Ettore Bugatti, un dessin de Paul Gauguin, une toile de Claude Venard côtoient un périscope binoculaire allemand utilisé lors de la Guerre Froide, une table de tranche Christofle, une fontaine mamluk du XVIe siècle et une toile de l’école florentine du XVIIe. Découvrez notre sélection en images d’objets annoncés dans les ventes aux enchères du 30 avril au 6 mai 2018.

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Coup de cœur de la rédaction

« Maître Corbeau, sur un arbre perché, / Tenait en son bec un fromage » et surplombait, à plus de deux mètres de haut, un renard alléché…  Vous l’aurez deviné, cette spectaculaire sculpture en fer signée Jean-Baptiste Bernardin (1866-1951) illustre l’une des plus fameuses Fables de Jean de La Fontaine : Le corbeau et le renard.  « Les sujets animaliers sont récurrents dans les œuvres de Bernardin qui se plaisait à produire des objets mobiliers en forme d’animaux tels l’escargot ou le papillon », détaille Alain Courtadon, clerc de la maison de ventes Vassy & Jalenques.

Jean-Baptiste Bernardin est un ferronnier d’art bien connu des Clermontois. Il fait partie d’une famille d’artistes qui, durant deux générations, marqua le paysage de Clermont-Ferrand à travers la réalisation de la grande porte de la faculté des Lettres, des grilles des balcons de l’Hôtel-Dieu, ou encore de la façade de la poste Saint-Eloy. « Cette dynastie d’artistes a laissé une empreinte très forte par la qualité de ses œuvres. Jean-Baptiste Bernardin, dit l’Aîné, vit ainsi son habileté récompensée par six grands prix, un diplôme d’honneur et une trentaine de médailles. » La fabrique familiale ira même jusqu’à employer quarante ouvriers, avec le développement que lui offrira Georges Bernardin (1864-1976) dès 1909.

 

Cette fonte, réalisée en 1936, témoigne de ce savoir-faire, à travers son élégante patine et ses fins détails ouvragés. Estimée entre 5 000 et 10 000 euros, elle fut probablement acquise directement auprès de l’artiste pour rejoindre un appartement clermontois. « Depuis, elle n’en était jamais sortie, restée dans la même propriété, à la même place. »

Mis en vente par Vassy & Jalenques samedi 5 mai à Clermont-Ferrand

 

 

Découvrez les autres lots mis en vente du 30 avril au 6 mai 2018 :

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