
Les œuvres d’art du château de Marcellus dispersées aux enchères dans le Lot-et-Garonne
Deux jours de vente sur place seront nécessaires pour disperser la collection d’un antiquaire passionné de vieilles pierres et de sculptures. Rendez-vous les 15 et 16 janvier au Château de Marcellus, dans le Lot-et-Garonne…
« Cet ensemble appartenait à un antiquaire, Samuel Roger, qui se servait du château à la fois comme lieu d’exposition et d’habitation », précise Anabelle Saffores. La commissaire-priseur de Guyenne Enchères chargée de disperser les 370 lots de la société du marchand décédé a choisi de diviser la vente en deux parties. « la première correspond à son domaine de spécialité, les cheminées et les sculptures monumentales qui étaient stockées dans le jardin et les dépendances ». Figurent donc dans la vacation du 16 janvier une immense façade Renaissance à trois ouvertures cintrées (10 000 à 20 000 euros), une importante Diane chasseresse du XIXe siècle de 2,30 m de haut (6 000 à 12 000 euros) ou une cheminée de style Régence à motifs rocaille, du XIXe siècle (3 000 à 6 000 euros).
Dans la seconde vente, le 17 janvier, Anabelle Saffores a choisi de présenter les meubles et objets d’arts qui meublaient le château. « Et là encore, des sculptures, mais cette fois de taille un peu plus réduite ». A peine, car le bronze d’Hercule terrassant le lion de Némée par Rubin, XIXe siècle mesure 1,99 mètres de haut… A retenir également, une élégante pièce par Ferdinand Faivre, en grès plein émaillé, représentant une jeune fille rêvant (3 000 à 6 000 euros) ou une représentation de Psyché en bronze par Thomire (1 000 à 2 000 euros).