Estimé 100 000 € - 150 000 €
Par VALOIR POUSSE-CORNET Maison de ventes à Blois le 22/09/2024 : Alexandre-François DESPORTES (Champigneulles, 1661 - Paris, 1743)
Nature morte aux pièces d'orfèvrerie de Thomas Germain, vase de porphyre, porcelaine chinoise, pêches et bigarades.
Toile
Sans cadre
Hauteur : 186 cm
Largeur : 100 cm
Dans la bibliographie, le tableau est mentionné comme signé et daté de 1740.
Restaurations anciennes
Historique :
- Proviendrait des collections de Jean Baptiste Machault d'Arnouville (1701 - 794) (Lastic, 1969);
- collection Jean-Baptiste-Claude Odiot, sa vente Tableaux anciens et modernes (école française du XVIIIe siècle) et objets d'art et de curiosité provenant de la succession de feu M. Odiot, Paris, 25-26 mars 1869, n° 3;
- collection comte de La Béraudière;
- collection Louis Guiraud, Paris;
- collection Jacques Helft;
- offert par Jacques Helft à Monsieur et Madame Arturo Lopez Wilshaw (le tableau est illustré dans l'ouvrage 14
rue du Centre, Monaco 1961, dans l'escalier de l'hôtel particulier).
Bibliographie :
- Michel Faré, La nature morte en France, Genève, Pierre Cailler, 1962, vol. I, p. 210, vol.2, repr. 321 ;
- Georges de Lastic, Catalogue raisonné de l'œuvre peint et dessiné de François Desportes, mémoire de l'Ecole du Louvre, dactylographiée, 1969, n° 1379;
- Michel et Fabrice Faré, La vie silencieuse en France. La nature morte au XVIIIe siècle, Fribourg, Office du Livre, 1976, repr. 90;
- Jacques Helft, Nouveaux poinçons, Paris, éditions Berger-Levrault, 1980, p.384-385, repr. avec son cadre probablement d'origine;
- Christiane Perrin, François Thomas Germain orfèvre des rois, Saint-Rémi-En-l'Eau, éditions Monelle Hayot, 1993, p. 98;
- Dominique Chevé, Fabrice Faré, "Les tableaux de trompe-l'œil ou la jouissance de l'illusion", Le Trompe-l'œil. De l'Antiquité au XXème siècle (sous la direction de Patrick Mauriès), Paris, Gallimard, 1996, p. 206
- Pierre Jacky, François Desportes (1661-1743), thèse de doctorat, dactylographiée, Université de Paris IV, Sorbonne, 1999, t. IV, p. 812-813.
- Georges de Lastic, Pierre Jacky, Desportes, Catalogue raisonné, Saint-Rémi-En-l'Eau, éditions Monelle Hayot, 2010, vol. 1, p.224 et vol.2, p. 229, n°P820, repr. en noir et blanc.
- Michèle Bimbenet-Privat, Florian Doux, Catherine Gougeon, Orfèvrerie de la Renaissance et des temps modernes, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècle La collection du musée du Louvre, Dijon - Paris, éditions Faton - Louvre édition, 2022, Vol.2, p.195.
- Christophe Huchet de Quenetain, l'orfèvre Besnier (1686-1754), 2024, rep.p.249.
Expositions :
- Exhibition of old french Gold & Silver plate XVIth to XVIIIth century, A. Seligmann Galleries, New York, décembre 1933, n°81, repr. avec son cadre probablement d'origine.
- Exposition Orfèvrerie française civile de province du XVIème au XVIIIème siècle, Paris, musée des Arts décoratifs, 1936.
- Exposition Hommage à Chardin, Paris, Galerie Heim, 6 juin - 10 juillet 1959, n°41.
Vers 1720, Desportes peint son premier " grand buffet d'orfèvrerie ", qui constitue une évolution de ses natures mortes de déjeuner en largeur. Citons ceux conservés au Metropolitan Museum à New York (vers 1720), et trois autres en collections particulières. Ils étaient destinés à être accrochés dans les boiseries de salles à manger, au-dessus de dessertes en marbre sur lesquelles étaient posés des plats d'orfèvrerie et diverses victuailles servies aux invités. Organisés de façon pyramidale, ces véritables trompe-l'oeil décoraient les pièces avec un faste inédit. Sur ces dressoirs, des objets luxueux manufacturés et des produits du jardin ou de la ferme, se détachent sur un fond de ciel.
Ici, un vase en porphyre est placé au sommet sur un socle de marbre vert orné de têtes de satyres et d'une coquille en bronze doré. En dessous, sur un entablement en partie recouvert d'une draperie de velours rouge, sont installés des vases en pierre dure (agate), deux bols en porcelaine de Chine et trois pièces d'argent de Thomas Germain (1673- 1748). Le pot à oille, orné d'une couronne comtale, est un modèle de Thomas Germain, repris par François-Thomas Germain ; un exemplaire très semblable daté 1741-1744 est connu (ancienne collection Jacques Helft).
Plus bas, au centre, un plat à ragoût polylobé, bordé de joncs, à deux anses, est très semblable au plat à anses réalisé par Thomas Germain en 1733-1734 et ayant appartenu au service Orléans-Penthièvre (Paris, musée du Louvre) ; seul diffère le décor de joncs qui l'enserre. De part et d'autre de ce dernier, on découvre deux autres plats rectangulaires du même orfèvre. Ces trois pièces reflètent des pêches contenues dans une terrine dont les prises sont en forme de hures de sanglier (ce modèle de Thomas Germain apparaît en 1733). Sur la console en marbre, deux oranges, un jambon entamé et une tranche découpée sont placés dans des plats de service plus simples du quotidien.
Notre tableau est souvent comparé à la Nature morte à la terrine de pêches et aux deux perdrix, directement achetée à Desportes par le comte Tessin, et ramenée par lui en Suède (vers 1739-1740, Stockholm, Nationalmuseum). La même terrine et le même jeu de reflets des fruits dans le plat posé derrière s'y retrouvent. Il est aussi mis en rapport avec deux études de pièces d'orfèvrerie sur fond rouge, l'une conservée au musée des Arts décoratifs à Paris, l'autre à la manufacture nationale de Sèvres. On retrouve également dans un tableau conservé au musée de Mulhouse le même pot à oille que dans notre tableau.
Notre toile a la particularité d'avoir appartenu au célèbre orfèvre, Jean-Baptiste-Claude Odiot (1763-1850), puis au grand antiquaire, Jacques Helft (1891-1980), expert en orfèvrerie ancienne, dont les ouvrages sur ce domaine et notamment ses études sur les poinçons font référence aujourd'hui encore. Ce n'est probablement pas un hasard s'il a collectionné les oeuvres de Thomas Germain comme les seaux à bouteilles du service Orléans-Penthièvre, qu'il vendit à David David-Weill qui les a donnés au musée du Louvre en 1946.
Expert : cabinet Turquin et associés, Stéphane Pinta . Visible uniquement sur RDV chez l'expert 69 rue Sainte Anne 75002 Paris (0033 1 47 03 48 78). Voir le lot
Estimé 10 000 € - 12 000 €
Par Hôtel des Ventes de Lyon Bérard-Péron à Corbas le 14/09/2024 : Christophe HUET
(Pontoise 1700 - Paris 1759)
Grue couronnée, demoiselle de Numidie, poule de Tunis, chèvres et autres animaux
Toile
119 x 157 cm
Signé et daté en bas vers le centre C. Huet 17?2
Rentoilé.
Connu surtout comme peintre animalier, Christophe Huet était le fils d'un orfèvre. On pense qu'il subit l'influence de Desportes. En 1733, il collabora avec Claude III Audran au château d'Anet qui appartenait alors à la duchesse du Maine, notamment sur le décor du Salon doré, aujourd'hui disparu. Christophe Huet fut reçu à l'Académie de Saint Luc en 1734. Il participa à la plupart des Salons de cette académie dans les années 1750, présentant des sujets animaliers. Son œuvre reste à découvrir. Les singeries du château de Chantilly ont ainsi longtemps été considérées comme étant de la main de Watteau avant qu'on ne les lui réattribue. Il est aussi l'auteur du fameux Cabinet des Singes de l'Hôtel de Rohan à Paris et du Cabinet en camaïeu vers 1748, au château de Champs sur Marne. Il fit également quelques portraits et scènes de genre.
RM
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Estimé 6 500 € - 7 500 €
Par Alexandre Landre Beaune à Beaune le 08/09/2024 : Francesco GESSI (Bologne 1588-1649) attribué à,
Les quatre saisons,
Huile sur contrecollée sur carton
Dimensions : 31 x 41,5 cm
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Estimé 20 000 € - 30 000 €
Par VALOIR POUSSE-CORNET Maison de ventes à Blois le 22/09/2024 : Le Christ guérissant l'aveugle-né.
Huile sur toile. Trace de signature en bas à droite.
80 x 64 cm
(rentoilé, restauration)
Cadre à palmettes. Dimensions : 97 x 80 cm.
Provenance:
- collection du sculpteur Edme Bouchardon (1698-1762) puis conservé dans la famille de l'artiste par descendance.
Bibliographie: Gilles Chomer et Sylvain Laveissière : Autour de Poussin. Catalogue de l'exposition-dossier présentée par le département des Peintures du musée du Louvre, à Paris (du 19 octobre 1994 au 16 janvier 1995). Editions de la Réunion des musées nationaux, "les dossiers du musée du Louvre", n°45, Paris, 1994, reproduit page 77 (fig.25).
Expert: cabinet Turquin et associés.
Notre oeuvre que Gilles Chomer attribuait à Jacques Stella et datait vers 1650, a été rapproché du Christ guérissant les aveugles de Jéricho de Nicolas Poussin (Paris, musée du Louvre, inv 7281) lors de l'exposition "Autour de Poussin" de 1994. Voir le lot
Estimé 5 000 € - 7 000 €
Par ALLIANCE Enchères - Justicia Maîtres Samuel BOSCHER & Anaïs JEAUNEAU à Cherbourg le 16/09/2024 : FOUACE Guillaume Romain (1827-1895) "Nature morte au lièvre" Huile sur toile signée en bas à droite 46,5x73,5 Ancienne étiquette d'exposition en bas à gauche Voir le lot
Estimé 15 000 € - 25 000 €
Par Hôtel des Ventes de Lyon Bérard-Péron à Corbas le 14/09/2024 : Federigo CERVELLI
(Milan 1625 - Venise avant 1700).
Venus et l'Amour
Diane et l'Amour
Paire de toiles
115,5 x 99 cm
Restaurations, accidents et manques, rentoilés
Sans cadre.
Bibliographie :
Ugo Ruggieri, Pietro e Marco Liberi, Rimini, 1996, reproduits fig. 89 et 90.
RM
Voir le lot
Estimé 12 000 € - 18 000 €
Par BEAUSSANT LEFÈVRE & Associés à Paris le 23/09/2024 : Attribué à Charles CHASTELAIN (1672-1755)
Scène de chasse au faucon
Huile sur toile.
(Restaurations, soulèvements).
215 x 170 cm Voir le lot
Estimé 6 000 € - 8 000 €
Par AGUTTES à Neuilly-sur-Seine le 03/09/2024 : NARCISSE BERCHÈRE (1819-1891)
Vue animée de Tel el-Kébir, Égypte, 1862
Huile sur panneau
Signée et dédicacée 'à Mr F[erdinand] de Lesseps' en bas à gauche
Située et datée '1862' en bas à droite
Oil on panel, signed and dedicated 'à Mr F[erdinand] de Lesseps' lower left, located and dated '1862' lower right
32 x 47,5 cm - 12 5/8 x 18 3/4 in.
Provenance
- Collection Ferdinand de Lesseps, France
- Vente, 'Arts d'Orient, Tableaux orientalistes', Tajan, Paris, Espace Tajan, 24 novembre 2005, lot 190 (titré 'Tell el Kébir' et daté erronément '1867')
- Collection particulière, France (acquis au cours de la vente précédente puis par descendance)
Note
D'après 'Le désert de Suez, Cinq mois dans l'Isthme' de Narcisse Berchère, cette oeuvre aurait été offerte par l'artiste à Ferdinand de Lesseps, Président de la Compagnie de Suez, à l'occasion de son passage 'en carrosse' à Tel el-Kébir à la fin du mois de janvier 1862.
Oeuvre en rapport
Cette oeuvre a servi de modèle pour une gravure de Grenet parue dans 'Le Tour du Monde' publié en 1863 sous la direction d'Édouard Charton (p. 8). Voir le lot
Estimé 18 000 € - 25 000 €
Par BEAUSSANT LEFÈVRE & Associés à Paris le 23/09/2024 : Ferdinand KOBELL (1740-1799)
Suite de quatre paysages :
Cascade animée de personnages
Ruines près d'une cascade
Pêcheurs près d'un torrent
Promeneur près d'une rivière
Quatre huiles sur toile.
Une signée et datée 1782 en bas à droite.
215 x 169 cm, 215 x 192 cm, 200 x 87 cm (2 fois) Voir le lot
Estimé 15 000 € - 20 000 €
Par BEAUSSANT LEFÈVRE & Associés à Paris le 23/09/2024 : Johann Josef Karl HENRICI (1737-1823)
L'atelier du peintre
Le concert
Deux huiles sur toile, rentoilées. L'un porte une signature « Lievitski » en bas à gauche.
105 x 149 cm
OEuvres en rapport :
- Deux scènes de concert, passées en vente à Paris.
- Deux scènes de musique conservées à l'Académie de musique de Lubiano (Slovénie).
- Une paire à la Galerie Pardas en 1983.
- Une autre paire, vente Paris, 14 avril 1989.
- Vente Vienne, 24 avril 2007.
- Vente Paris, 10 juin 2015 Voir le lot
Estimé 8 000 € - 9 000 €
Par Alexandre Landre Beaune à Beaune le 08/09/2024 : Panneau de tapisserie en laine et soie avec un registre pastoral, carton d'après Huet, ayant pour registre La diseuse de bonne aventure.
Manufacture Royale d'Aubusson, du XVIIIe siècle.
Dimensions : 285 x 275 cm
Une tapisserie semblable classée MH est la propriété de la mairie de Charlieu dans le département de la Loire (France).
Expert : Frank Kassapian - Expert : KASSAPIAN Frank Voir le lot
Estimé 12 000 € - 15 000 €
Par Alexandre Landre Beaune à Beaune le 08/09/2024 : Exceptionnelle et fine tapisserie doublée en laine et soie, Le sacrifice de David.
Tiré de la Sainte Bible. 2 Samuel 24 : 25. David bâtit un autel à l'Éternel et il offrit des holocaustes et des sacrifices d'actions de grâces. Il invoqua l'Éternel et l'Éternel lui répondit par le feu : "qui descendit du ciel sur l'autel de l'holocauste. Mais, lorsqu'il afflige il a compassion selon sa grande miséricorde…"
Ara n'a déclara alors : que le roi prenne tout ce qu'il désire pour faire une offrande à Dieu. Voici mes bœufs pour le sacrifice, ainsi que les chariots et les harnais comme combustible.
David bâti là un autel à l'Éternel et il offrit des holocaustes et des sacrifices d'actions de grâce. Alors l'Éternel fût apaisé envers le pays, et la plaie se retira d'Israël. Vision Ezechiel, Premier livre des chroniques 1, Ch 28. Verset 18.
Belle et originale bordure à décor de gerbes de fleurs et feuillages stylisés entourés de réserves et médaillons incrustés d archanges de la Merkaba, char divin de la propagation de la parole divine.
Bruxelles. Première partie du XVIIe siècle.
Dimensions : 313 x 245 cm
Restaurations d'entretien. Bel état de conservation. Remarquable fraîcheur des couleurs.
Étymologie. Le nom Merkaba signifie en hébreu : char, de la racine rkb qui signifie : être assis, être porté, monté sur un chelou un char. Le terme n'apparaît pas dans la vision du livre d'Ezechiel. Il est utilisé dans le sens de char divin dans le premier livre des chroniques (1 Ch 28, 18)
Expert : Frank Kassapian - Expert : KASSAPIAN Frank Voir le lot
Estimé 12 000 € - 18 000 €
Par VALOIR POUSSE-CORNET Maison de ventes à Blois le 22/09/2024 : LE PHÔ, [vietnamien] (1907-2001) : Pavots et pivoines. Circa 1963. Peinture sur soie collée sur carton. Signée Lepho en bas à droite à l'encre. Titré et cachet de la Galerie Romanet au revers. 54 x 33 cm.
Provenance : Galerie Romanet, Paris.
Un certificat d’authenticité établi par Monsieur Alain Le Kim, fils et ayant droit de Le Pho, en date du 9 juillet 2024, sera à la charge de l'acquéreur (650€) et sera remis à l’acquéreur. Cette oeuvre figurera dans le catalogue raisonné en préparation par Monsieur Alain Le Kim.
Son oeuvre peut se scinder en trois grandes périodes, corrélatives à des styles distincts dans un climat politique et contexte historique changeant selon les périodes.
La première période, autour des années 1920-45, renvoie aux oeuvres de jeunesses de l'artiste, où son style déjà identifiable, reste classique et asiatique dans le traitement des sujets et de la technique. La seconde période, appelée " période Romanet " (1945-62), fait écho au galeriste qui exposera les oeuvres de Le Phô pendant de nombreuses années.
Enfin, la troisième période, dite " période Findlay " (1963-2001), fait référence à la galerie Wally Findlay aux États-Unis, qui exposa les oeuvres de l'artiste à cette époque et jusqu'à la mort de ce dernier. Voir le lot
Estimé 5 500 € - 6 000 €
Par Maître LEFRANC Frédéric à Auxerre le 08/09/2024 : Xin Xue LIAO (1906-1958)
"Les oiseaux", encre et couleurs sur tissu, signée Lia en bas à gauche, mention manuscrite avec cachet rouge en haut à gauche
Dim. 89 x 117 cm (à vue)
Coulures Voir le lot
Estimé 8 000 € - 12 000 €
Par AGUTTES à Neuilly-sur-Seine le 18/09/2024 : UTAGAWA Toyonobu (1859-1896)
EPOQUE MEIJI, VERS 1883-1885
Série "Shinsen Taikoki" (Nouvelle Biographie de Taiko)
Album de diptyques oban tate sous couverture en tissu à motifs, Mokuroku (table des matières) et 51 épisodes (dont le 31 a). Série complète.
NOTE
Le "Shinsen Taikoki" retrace la vie et les exploits de Toyotomi Hideyoshi, un des trois grands unificateurs du Japon pendant la période Sengoku. Voir le lot
Estimé 150 000 € - 200 000 €
Par DAGUERRE PARIS à Paris le 25/09/2024 : Alberto SAVINIO (1891-1952)
Machine pour féconder les arbres, 1929
Huile sur toile signée et datée vers le bas à gauche.
Petits éclats et manques, restauration.
81 x 65 cm
Provenance : collection Jeanne Castel, Paris; collection particulière, Paris
Bibliographie : Fagiolo, 1980, p. 221; Vivarelli, catalogo Verona, 1990-1991, p.154?; Pia Vivarelli, Alberto Savinio, catalogo generale, Electa, Milano, 1996 reproduit et décrit
p. 65, n° 1929 7.
Nous remercions l'Archivio Alberto Savinio de nous avoir confirmé l'authenticité de cette oeuvre.
Un certificat de l'Archivio Alberto Savinio sera remis à l'acquéreur.
" Le séjour parisien : lors de la première exposition Savinio, inaugurée le 20 octobre 1927, à la galerie Jacques Bernheim à Paris, pas moins de vingt-six peintures et un nombre indéterminé de dessins sont présentés... L'accueil de la première exposition Savinio est favorable. Il faut cependant attendre 1929 - année de travail intense, avec pas moins de soixante-six tableaux, presque tous datés par l'artiste - pour retrouver des œuvres de Savinio exposées dans la collection personnelle de Paul Guillaume, dans des expositions collectives d'artistes autour de Léonce Rosenberg, à la galerie L'Effort Moderne, et dans des expositions de peintres italiens, à la galerie Zak et à la galerie Bonaparte...
Enfin, il n'existe aucune preuve documentaire d'une exposition personnelle, également en 1929, à la galerie Jeanne Castel, qui est indiquée par plusieurs sources : une fiche d'information, datée du 15 décembre 1932, rédigée par Savinio lui-même et envoyée à la Biennale de Venise (Venise A.S.A.C.) et dans la notice biographique incluse dans l'essai de Costantini de 1934. Bien qu'il soit très probable que la galeriste avec laquelle l'artiste avait un contrat d'exclusivité ait organisé une exposition personnelle de ses peintures, aucune trace n'en a été trouvée dans les revues d'art de l'époque, que ce soit à la date de 1929 ou ultérieurement ....?" in Alberto Savinio, catalogo generale, Pia Vivarelli, Electa, Milano, 1996.
" À partir de 1928, la tension narrative pour un monde complexe et primordial et, selon le principe héraclitéen, en devenir continu, se précise chez Savinio. Dans la riche iconographie de sa production parisienne, caractérisée par une imagerie polymorphe et des apparitions changeantes et fantastiques, le thème des jouets apparaît en 1927-1928. Le cycle est diversement traité dans les années 1930 et au-delà comme une accumulation d'objets abandonnés dans la forêt ou sur la plage, un monument pyramidal à la stabilité douteuse, assemblé sur des rochers et des plates-formes, un monument funéraire, un précieux butin de pirates abandonné en mer, une machine universelle ou une machine à fertiliser les arbres " in Nicoletta
Cardano, Alberto Savinio, la Comedia dell'Arte, Milano Palazzo Reale, 2011, cat.
" Jeanne Castel, secrétaire du directeur de la galerie Paul Guillaume et elle-même marchande d'art, fut l'une des premières marchandes d'art à Paris à s'intéresser à la peinture de Savinio. Elle et Savinio conclurent un contrat à la fin de l'année 1927, ce qui est documenté dans une lettre que Savinio écrivit à Lionello Fiumi le 5 novembre de la même année (publiée dans Realtà, novembre-décembre 1954) " in Alberto Savinio, paintings and drawings, 1925-1952, Accademia Italiana delle Arti e dellle Arti Applicate, London, 1992, cat.
Voir le lot
Estimé 20 000 € - 30 000 €
Par MILLON à Paris le 24/09/2024 : Felix TOBEEN (Bordeaux 1880 - Saint Valery en somme 1938)
Les vendanges dans les Corbières, circa 1914-1915
Huile sur toile d'origine
65 x 54 cm
Signé en bas à droite en sgraffito Tobeen
Porte au dos l'étiquette d'exposition Musée des Beaux Arts Bordeaux 2012
Provenance :
Vente de Maîtres Paul et Jacques Martin, Versailles, 4 mars 1979, n°93
Exposition:
Galerie Blot, 1917
Galerie Haussmann, 1921
Exposition Felix Tobeen, Un poète du Cubisme, Musée Bordeaux, 31 mai au 3 septembre 2012
Bibliographie :
Jean Richard, Catalogue Raisonné de l'Oeuvre de Félix Tobeen, n°71, reproduit
Michel Charzat, La jeune peinture française 1910-1940, Une époque, un Art de vivre, Paris, Hazan, 2010, page 184, décrit et reproduit
D’origine bordelaise, Félix Elie Bonnet, dit Tobeen, est issu d’une famille d’artistes et d’artisans décorateurs installés dans le centre historique de Bordeaux. Au sein des ateliers familiaux, il découvre et pratique la gravure sur bois.
Durant ces premières années, Tobeen rencontre de nombreux artistes bordelais – Georges de Sonneville, André Lhote et Odilon Redon par exemple – tout en faisant connaissance avec le brocanteur Pascal Désir Maisonneuve.
La vision des œuvres de Gauguin a inspiré Tobeen dans son travail, en particulier dans l’utilisation d’aplats colorés et la délimitation des formes par un cerne.
En 1907, Tobeen s’installe à Paris où il s’établit dans un atelier de la Ruche à Montparnasse puis rue Trudaine. En contact avec les artistes de la Ruche, proches de Picasso, mais aussi avec les artistes du cercle de Puteaux qui participeront au Salon de la « Section d’Or » en 1912 (Gleizes, Metzinger, Jacques Villon, Picabia, La Fresnaye…), Tobeen s’intéresse au mouvement cubiste.
De son vivant, l’artiste a participé à une trentaine d’expositions, en France et à l’étranger, aux Pays-Bas en particulier. Son œuvre a été régulièrement présentée dans les Salons et aussi dans des galeries, surtout à Paris (Bernheim Jeune, Druet, Berthe Weill, Blot, Katia Granoff…). Ces diverses activités et rencontres contribuent à son succès des années suivantes, durant cette période, il se rend aussi fréquemment dans le Pays basque qui devient régulièrement le sujet de certains de ses tableaux.
En 1920, le peintre découvre Saint-Valéry-sur-Somme où il s’installe quelques années plus tard. Tobeen connaît un grand succès, notamment au Pays-Bas, pour ses nombreux tableaux de fleurs. Il rejoint également le groupe de la Jeune Peinture Française. Les natures mortes et les figures féminines dominent les vingt dernières années de sa carrière.
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Félix-Elie Bonnet dit Tobeen, Bordelais d'ascendance basque française, est un autodidacte, initié à la peinture par Olivier Hourcade, l'introducteur du cubisme en Aquitaine.
Après une période post-impressionniste, puis fauve (sa Consolation évoque le Girieud d'avant 1914), il monte à Paris, rencontre en 1910 les artistes du cercle de Puteaux et participe à la première exposition de la Section d'or (1912). Il se propose alors de réaliser une synthèse entre cubisme et tradition. Ses Pelotaris, grande composition pour les Indépendants, sont remarqués par Apollinaire.
Il fuit la capitale après la Grande Guerre et s'installe à Saint-Valéry-en-Caux. Rompant avec le cubisme pour rejoindre la mouvance de la Jpf, il expose fréquemment à la galerie Bernheim et en Hollande (galerie Nieuwenhuizen Segaar à La Haye). Il pratique désormais une peinture réaliste, poétique, aux couleurs claires et à la plastique géométrique. Les sujets en sont des natures mortes, des bouquets précieux et des paysages, particulièrement du Pays basque que l'on peut rapprocher de ceux de La Fresnaye au début des années vingt.
D'une grande exigence morale et artistique, Tobeen n'aurait créé que trois cents toiles. Il a également dessiné et peint sur bois. Plusieurs musées conservent ses oeuvres, en France (à Bordeaux, Bayonne, Nancy) et aux Pays-Bas (Kröller-Müller Museum, Otterlo Central Museum, Utrecht). Une monographie de Tobeen est en préparation.
Michel Charzat, La Jeune peinture française, 1910-1940 une époque, un art de vivre, Paris, Hazan, 2010 Voir le lot
Estimé 100 000 € - 120 000 €
Par MILLON à Paris le 30/09/2024 : Fernand LEGER (Argentan 1881- Gif sur Yvette 1955)
Les musiciens, 1929
Gouache
38,5 x 35,5 cm à la vue
Signé et daté en bas à droite FL 29
Notre oeuvre est à rapprocher de Etude pour les trois musiciens de 1930 (huile sur toile 117 x 112 collection Georges Bauquier)
Le thème des "trois musiciens" a pour point de départ un dessin de 1925, inspiré par un orchestre de la rue de Lappe, et se poursuit jusqu'en 1944 avec "les trois musiciens" dernier état de la collection Wright Ludington de Santa Barbara, actuellement au MOMA de NY
Un certificat de Madame Irus Hansma sera remis à l'acquéreur
Un certificat du Comité Fernand Léger sera remis à l'acquéreur
Provenance :
Collection Alice et Henri Dupont
Puis par voie de succession aux actuels propriétaires Voir le lot
Estimé 30 000 € - 40 000 €
Par DAGUERRE PARIS à Paris le 25/09/2024 : Mela MUTER (1876-1967) attribué à
Nature morte sur une table
Huile sur toile.
Rentoilage, restaurations.
78 x 100 cm Voir le lot
Estimé 40 000 € - 60 000 €
Par MILLON à Paris le 26/09/2024 : Olivier DEBRÉ (1920-1999)
Composition, circa 1950
Huile sur toile signée en bas à droite
107 x 114 cm
Cette œuvre est enregistrée dans les archives du Comité Olivier Debré. Un certificat d'authenticité de Madame Sylvie Debré-Huerre sera remis à l'acquéreur.
Provenance :
Collection Michel Weill, Boulogne
Acquis en 1989 Voir le lot
Estimé 30 000 € - 50 000 €
Par Hôtel des Ventes du Bassin d’Arcachon à Arcachon le 28/09/2024 : Mimmo ROTELLA (1918-2006). "CORRE ". Affiches collées et arachées sur toile, signé et daté en bas à gauche, contresigné, titré et daté au dos. 51 x 41 cm.
Bibliographie :
Figure dans le catalogue raisonné de l'artiste sous la référence 1956-004 : Mimmo Rotella- Catalogo ragionato Primo Volume 1944 - 1961, page 559. Voir le lot
Estimé 25 000 € - 35 000 €
Par Hôtel des Ventes du Bassin d’Arcachon à Arcachon le 28/09/2024 : Tanakori OGUISS (1901-1986). "Démolition, rue de Venise, 189 rue Ordener, Paris 18e". Huile sur toile. Signé en bas à gauche. Contresigné, titré et situé sur une étiquette au dos. 65 x 92 cm.
Historique :
Don en 1937 à Madame Lucienne Florentin (1872-1942), journaliste, critique d'art et écrivaine, auteur de l'ouvrage "Oguiss, peintre de Paris", 1935, éditions Sonor, Genève, Suisse.
Bibliographie :
Parution dans l'ouvrage "Oguiss, Catalogue Raisonné", 2021, Les Amis d'Oguiss, éditions Kyuryudo, Tokyo, Japon, sous le numéro 400.
Expositions :
- Salon d'Automne, Paris, 1936, sous le numéro 1064, "Démolition de la rue de Venise".
- Musée Rath, Genève, Suisse, 1937, sous le numéro 49, "Feu la rue de Venise". Voir le lot
Estimé 40 000 € - 60 000 €
Par Maison de Ventes Richard à Villefranche-sur-Saône le 07/09/2024 : [Esotérisme] [Manuscrit] ELIPHAS LEVI [CONSTANT (Louis-Alphonse)] : la Sagesse des Anciens. Recueil de figures symboliques avec légendes et explications, par Eliphas Levi, professeur en sciences occultes. 1874. Un volume.
19 par 26 cm. 401 pages (complet). Demi-basane mouchetée de l’époque, dos lisse avec 4 filets dorés, plats illustrés d’une grande plaque dorée. Quelques frottements au dos, or des plats légèrement passé, coins émoussés, charnières intérieures faibles, exemplaire en partie déboité. Mais bon état général.
Le manuscrit se compose de 99 figures (photographies, gravures, dessins à la plume, aquarelles) commentées dans un ensemble qui se veut une synthèse générale d’une pensée qui englobe les religions, la Kabbale, la Franc-Maçonnerie, etc.
Première série : le Sohar et la Kabbale
Deuxième série : la Prophétie de Paracelse
3ème série : Péché, Enfer, Mort et Rédemption.
4ème série : Sagesse indienne.
5ème série : Sagesse comparée de la Bible et de l’Evangile.
6ème série : Egypte. Kabbale et magie.
7ème série : Clés du Tarot Egyptien. Cette dernière série comprend une Astrologie symbolique, et Le Sermon du diable sur la montagne.
En particulier sont commentées les 32 figures de la « Prognosticatio eximii doctoris Theophrasti Paracelsi (édition de 1536, reproduite en photographie), les cles du tarot égyptien avec toutes ses figures, et une astrologie symbolique présentée par 14 aquarelles de la main d’Eliphas LEVI, abondamment commentées sur leur verso.
Chaque illustration est laissée libre, retenue dans le manuscrit par un repli de la page. Et précédée par une page de commentaires manuscrits de la main d’Eliphas Lévi. Le manuscrit est bien complet de toutes ses illustrations, et est signé en fin par Eliphas Lévi.
« Manuscrit original de la main du célèbre Eliphas Lévi, composé un an avant sa mort. C’est vraisemblablement de ce recueil qu’Eliphas Lévi veut parler lorsqu’il écrit le 23 Janvier 1974 à son élève le baron de Spédaliéri : j’espère toujours que nous reprendrons nos leçons régulièrement et que nous finirons notre cours qui reste inachevé ; L’album auquel je travaille en sera le complément et comme l’atlas. »
Cet album manuscrit reste inédit.
Alphonse-Louis CONSTANT (1810-1875), qui prit le nom d’auteur de Eliphas Lévi Zahed, traduction en hébreu de son nom, a eu une vie bien remplie. Imprégné de religion, engagé politique, utopiste, franc-maçon, cabaliste, peintre (il illustra des romans de DUMAS), il fut un grand érudit et consacra la majeure partie de son œuvre à des analyses ésotériques très savantes. Il reste célèbre pour ses écrits occultistes d’une grande profondeur.
« Provenance de ce manuscrit : Bibliothèque de Christiane Buisset, fondatrice du Cercle Eliphas Lévi, également fondatrice de plusieurs Loges Maçonniques dans le Rite de Memphis (rite égyptien) ».
Ce manuscrit a appartenu à Stanislas de GUAITA, érudit et ésotériste célèbre, N°1348 du catalogue de sa bibliothèque.
Un document unique, qui devrait être publié… Pour collectionneur passionné. Voir le lot
Estimé 25 000 € - 35 000 €
Par DE BAECQUE et Associés - Lyon à Lyon le 25/09/2024 : Henri LEBASQUE (1865-1937)
Portrait de Rosine en andalouse, vers 1930
Huile sur toile, signée du cachet en bas à droite
H. 64 cm L. 50 cm HVS
Provenance :
Paris, maison de vente Tajan, vente du 24 mars 1999, lot 60, provenant de la famille de l'artiste.
Lyon, collection particulière, acquis à Senlis, maison de vente Actéon, vente du 30 juin 2019, lot 271.
Le modèle pourrait être Marthe, la fille du peintre qui était chanteuse lyrique, ici dans le costume de l'héroïne de l'opéra de Rossini : "Le Barbier de Séville". Voir le lot
Estimé 30 000 € - 40 000 €
Par DAGUERRE PARIS à Paris le 24/09/2024 : Jean-Honoré FRAGONARD
(Grasse 1732 - Paris 1806)
Étude de soldat un genou au sol tirant son sabre du fourreau
Sanguine
Dessin doublé sur un montage ancien, légèrement insolé, quelques rousseurs et petites épidermures.
30 x 23,5 cm
Un dessin de technique et de dimensions similaires, datant des années 1760 à Rome, exposé par la Galerie Cailleux, est conservé actuellement dans une collection américaine (voir Galerie Cailleux, Rome 1760-1770. Fragonard, Hubert Robert et leurs Amis, Paris, 1983, n° 17, repr.).
Par son sujet notre dessin semble correspondre à une oeuvre passée en vente sous le titre Soldat agenouillé tirant son sabre (voir vente anonyme, Paris Hôtel Drouot, 31 mai 1880, n°236 : Soldat romain agenouillé tirant son sabre. Sanguine, in-fol.). Le dessin de la vente de 1880 est référencé sous le n°1021 dans l'addenda et corrigenda du tome II (voir A. Ananoff, L'oeuvre dessinée de Fragonard, T. IV addendum au n°1021, p.?387).
Nous remercions Mme Eunice Williams de nous avoir aimablement confirmé l'authenticité de ce dessin d'après une photographie. Voir le lot
Estimé 15 000 € - 20 000 €
Par DAGUERRE PARIS à Paris le 24/09/2024 : François BOUCHER (Paris 1703-1770)
Projet de frontispice pour le "?Tombeau du comte Sydney Godolphin?"
Pierre noire.
Annoté en bas au centre Cavlet allégorique pour la marine.
Numéroté en haut à gauche 1047.V et en haut à droite G.27 à la plume et encre brune.
Légèrement insolé.
60,2 x 42,3 cm
Sydney Godolphin (1645-1712) était le premier Lord de la Trésorerie sous la reine Anne.
Nous connaissons la gravure de Cochin exécutée d'après notre dessin en sens inverse. Cette estampe a été gravée pour le Tombeaux des princes grands capitaines et autres hommes illustres, qui ont fleuri dans la Grande-Bretagne vers la fin du XVIIe & le commencement du XVIIIe siécle. ... par les soins de Eugene Mac-Swiny publié à Paris chez Basan (voir P. Jean-Richard, L'œuvre gravée de François Boucher dans la collection Edmond de Rothschild, RMN, Paris, 1978, p.153, fig.511, repr.).
Nous remercions Monsieur Laing d'avoir aimablement confirmé l'authenticité de ce dessin d'après une photographie.
Nous remercions Madame Joulie de nous avoir aimablement confirmé l'authenticité de ce dessin après un examen de visu. Voir le lot
Estimé 15 000 € - 20 000 €
Par OUEST ENCHERES PUBLIQUES à Vezin-le-Coquet le 28/09/2024 : Pierre-Joseph Redouté, Album de Redouté dédié à S.A.R. Madame, Duchesse de Berry.
Paris, Bossange, sd [1824]. In-folio (54*36.5cm), 1f-[titre-frontispice modifié]-24 planches (hauteur des marges : 53.5cm sauf les deux dernières 52cm).
Un des albums les plus rares de Redouté et dont chaque exemplaire diffère. Ils contiennent, outre le titre, entre 24 et 30 planches suivant les exemplaires.
Notre exemplaire contient 24 planches à savoir (les chiffres entre parenthèses sont ceux gravés en haut à gauche des planches, quand il y en a).
1. Titre-frontispice personnalisé.
2. Rosa Centifolia (13)
3. Rosa Gallica Aurelianensis (17)
4. Rosa Carolina Corymbosa
5. Rosa Montezuma
6. Iris Xyphioides (11)
7. Iris Monnieri (14)
8. Iris pallida (6)
9. Lilium superbum (6)
10. Lilium Candidum (1)
11. Lilium Martagon (15)
12. Lilium Penduliflorum (20)
13. Amaryllis Formosissima
14. Pancratium Speciosum (16)
15. Hemerocallis Caerulea (2)
16. Amaryllis brasiliensis (4)
17. Polianthes Tuberosa (3)
18. Amaryllis Curvifolia (12)
19. Crinum Erubescens (28)
20. Methonica Superba (19)
21. Tulipa Gesneriana. Var. Dracontia (5)
22. Gladiolus Carneus (7)
23. Narcissus Lazetta (9)
24. Cineraria Ramentosa
25. Aloes variegata
Les gravures sont de Charlin, Couton, Langlois, Gouy, Tassaert, Allais, Bessin et Legrand.
Le titre frontispice rend notre exemplaire exceptionnel puisque normalement, la couronne de fleur contient en son centre, imprimée, la mention : « Album de Redouté, peintre de fleurs, professeur au Musée d'histoire naturelle, chevalier de la Légion d'Honneur ». Sur notre exemplaire, cette mention n'a pas été imprimée mais a été remplacée par une dédicace manuscrite, calligraphiée : « A Madame Lucas de Montigny. Hommage de l'éditeur ». Il s'agit de Lise Roland (1784-1856), fille du sculpteur Philippe-Laurent Roland (1746-1816) et épouse de Jean-Marie-Nicolas Lucas de Montigny (1782-1853) qui était probablement un fils naturel de Mirabeau.
Seuls deux exemplaires, tous deux avec 24 planches, passés en vente ces dernières années un premier (Kâ-Mondo, 3 mars 2015, n°230) et l'exemplaire de la duchesse de Berry (Christie's, 4 juin 2001, n°41 puis Sotheby's, 12 novembre 2019, n°38). Ce second exemplaire n'avait qu'un ex-libris de la duchesse de Berry et non un feuillet personnalisé comme notre exemplaire. Ces deux exemplaires sont très différents puisque le premier avec 4 roses et 20 liliacées alors que le second avait 4 roses, 13 liliacées, 2 plantes grasses et 5 planches du jardin de la Malmaison. Ce serait les deux seuls exemplaires passés aux enchères depuis 1946.
On notera que notre exemplaire est très proche de l'exemplaire passé en 2015. Ils partagent 20 planches sur les 24.
Cartonnage éditeur, plein papier jaune, premier plat imprimé, gravures sous serpentes. Papier jaune usé aux coins et à quelques endroits sur les coupes, petits manques en pied de dos, charnières partiellement fendus, petit mouillure sur le dos et le plat inférieur, petit petit mouillure angulaire en haut à gauche des 5 dernières gravures (moins de 2*2cm), quelques rousseurs sur quelques planches dues aux serpentes.
(Nissen BBI 1589 ; Plesch 628 ; absent de Hunt Redouteana)
Très rare album de Redouté considéré par certains comme le plus rare, le troisième exemplaire présenté aux enchères depuis 1946.
Voir le lot
Estimé 8 000 € - 12 000 €
Par BEAUSSANT LEFÈVRE & Associés à Paris le 23/09/2024 : Emil WOLFF (1802-1879)
Statue en marbre blanc figurant une jeune fille au tambourin avec un agneau.
Signée, située et datée Romae 1837.
(Petits accidents et manques notamment aux oreilles du mouton, au tambourin et petits éclats).
Hauteur : 134 cm
Sur un socle ovale en bois peint à l'imitation du marbre vert.
Emil Wolff, sculpteur né à Berlin, était le neveu de Schadow. Il fit carrière à Rome où il dirigea l'Académie de Saint-Luc et ensuite en Angleterre. Voir le lot
Estimé 30 000 € - 50 000 €
Par BEAUSSANT LEFÈVRE & Associés à Paris le 24/09/2024 : Paire d'importants « pieds de table » rectangulaires en bois et stuc redoré. Ceinture à bandeau découpé sculpté de mascarons, coquilles, volutes et mufles de lion. Quatre pieds en balustre triangulaire surmontés chacun de trois bustes de femme, reliés par une entretoise en X. Dessus de marbre noir grand Antique (réparé).
Italie, Rome, XVIIIe siècle.
(Parties refaites).
Hauteur : 82 cm - Largeur : 173 cm - Profondeur : 86 cm Voir le lot
Estimé 15 000 € - 20 000 €
Par BEAUSSANT LEFÈVRE & Associés à Paris le 24/09/2024 : Commode à façade et côtes galbés en marqueterie de bois de rose et bois de violette, ouvrant à deux tiroirs. Pieds cambrés. Très riche ornementation de bronzes ciselés et dorés avec masques de vieillard, branchages et écussons. Dessus de marbre campan (réparé).
Estampillée N.G. (pour Noël Gérard)
Fin de l'époque Régence.
Hauteur : 88 cm - Largeur : 133 cm
Profondeur : 63 cm
Noël Gérard, actif de 1710 à 1736 était à la fois ébéniste, marchand de sièges, de pendules, de tapisseries, de luminaires et même de tableaux et d'armes. Son activité florissante de marchand-mercier, installée dans l'hôtel du financier Jabach, lui permit d'être le fournisseur à la fois des têtes couronnées, de la noblesse, des parlementaires et des ambassades. Voir le lot
Estimé 12 000 € - 15 000 €
Par DE BAECQUE et Associés - Lyon à Lyon le 24/09/2024 : Table d'accouchée en acajou moucheté, filets d'ébène et baguettes de laiton et bronze, à décor d'encadrements notamment à frises de perles, ouvrant à trois volets sur le dessus, le volet central contenant un miroir, la partie supérieure amovible formant table de lit, reposant sur un piétement à pieds fuselés à cannelures
Estampille de Martin Carlin (reçu Maître en 1766) et JME
Époque Louis XVI
H. 75 cm - L. 87 cm - P. 38 cm PFD
Usures à la dorure, accidents notamment au pupitre
Les tables d'accouchée apparaissent sous le règne de Louis XV. Bien que rares, on en répertorie un certain nombre estampillées par des ébénistes tel que Garnier ou Migeon. Sous Louis XVI, la plus célèbre, en acajou et uniquement constituée de la partie table de lit, porte la marque du garde-meuble de la reine ; elle a été vendue dans la vente de la collection Jacques Garcia, à Paris, Sotheby's, le 16 mai 2023, lot 30 (préemption du château de Versailles). Voir le lot
Estimé 8 000 € - 10 000 €
Par OUEST ENCHERES PUBLIQUES à Vezin-le-Coquet le 28/09/2024 : [Lettres de Madame de Sévigné] « Portefeuille de M. le Comte de Bussy-Rabutin »
Manuscrit, ca.1700, in-12 (17.5*11.5cm), env.320p (non paginées).
Exceptionnel manuscrit de correspondances de Bussy-Rabutin contenant notamment 35 lettres entre Bussy et madame de Sévigné, copié à l'époque d'après le manuscrit Langeac, la copie autographe que Bussy-Rabutin fit de sa correspondance pour sa fille.
Notre copie est une copie partielle du manuscrit Langeac. Bien que le manuscrit Langeac ait été utilisé pour la fameuse édition de Monmerqué en 1818, il semble qu'il n'ait pas tout utilisé puisque lorsque ce manuscrit passa en vente en 1823, il fit un prix considérable pour l'époque, 300 francs, et fut acheté par le libraire Dalibon qui fit sa propre édition la même année.
Le manuscrit Langeac est récemment passé en vente (Paris, Sotheby's, 4 juillet 2023, n°3).
Notre manuscrit contient en tout 65 pièces, principalement des correspondances (voir détail ci-dessous), et commence notamment par la copie de la lettre à sa fille, indiquée comme épitre dédicatoire dans la fiche du manuscrit Langeac : « Vous avez souhaité, ma chère fille, que je vous donnasse un recueil de ce que nous nous sommes écrit, votre tante de Sévigné et moi. J'approuve votre désir, et je loue votre bon goût : rien n'est plus beau que les lettres de Madame de Sévigné ; l'agréable, le badin et le sérieux y sont admirables ; on dirait qu'elle est née pour chacun de ces caractères […] Pour ce qui est dans ce recueil, ma chère fille, je n'en parlerai point ; je hais les airs de vanité et encore plus ceux d'une fausse modestie […] Tous les gens délicats auraient du plaisir à le lire, si on le voyait de notre temps […] »
On remarquera que ce recueil ne contient aucune lettre après 1679, alors que le recueil Langeac se termine en 1692.
La marquise de Coligny rendit publiques des lettres dès 1697. On peut légitimement supposer que ce manuscrit a été copié à cette période pour le diffuser auprès d'amis. Toutefois, à part notre copie et la copie Langeac, nous n'avons identifié aucune autre copie ancienne. Certaines lettre de Bussy-Rabutin semblent rester inédites.
Provenances :
- vente aux enchères non déterminée, début XIXe (1811?), n°1865. Notice conservée, contrecollée en garde, note au crayon indiquant un prix : 124 francs.
- Charles-Gilbert Morel de Vindé (1759-1842) : Vente à Paris, Hôtel de Bullion, 17 mars 1823, n°2349. Vendu 300 francs.
- François-Denis Dalibon (1794-1853), libraire, qui l'acquit à la vente Morel-Vindé, afin d'en publier les lettres inédites (Lettres de Madame de Sévigné, de sa famille et de ses amis. Paris, Dalibon, 1823).
Reliure de très belle qualité dans le goût de Luc-Antoine Boyet.
Plein maroquin janséniste bleu nuit, doublé de maroquin rouge, roulette en bordure des contreplats et sur les coupes, gardes marbrées, tranches dorées sur marbrures.
Légères usures sur les coupes, dos légèrement passé, papier uniformément jauni.
Exceptionnel manuscrit avant la publication des lettres de madame de Sévigné, un des deux seuls connus.
Liste des lettres et pièces contenues dans le recueil. Les dates sont indiquées au crayon, probablement par Dalibon, les numéros sont ceux de l'édition Hachette (1862):
1. Bussy à sa fille la marquise de Coligny.
2. Sévigné à Bussy, 15 mars 1647 [1648, mal datée par Bussy] (n°7).
3. Sévigné à Bussy, 25 novembre 1655 (n°36).
4. Sévigné à Bussy, 26 juillet 1668 (n°80).
5. Bussy à Sévigné, 29 juillet 1668 (n°81).
6. Sévigné à Bussy, 28 août 1668 (n°84).
7. Bussy à Sévigné, 31 août 1668 (n°85).
8. Sévigné à Bussy, 4 septembre 1668 (n°86).
9. Bussy à Sévigné, 16 mai 1669 (n°93).
10. Sévigné à Bussy, 4 juin 1669 (n°94).
11. Sévigné à Bussy, 9 juin 1669 (n°97).
12. Sévigné à Bussy, 8 [1er] août 1669 (n°100).
13. Sévigné à Bussy, 6 juillet 1670 (n°110).
14. Sévigné à Bussy, 16 février 1671 (n°135).
15. Corbinely à Bussy, 16 mai 1672 (n°275).
16. Bussy à Sévigné, 20 mars 1674 (n°379).
17. Sévigné à Bussy, 5 septembre 1674 (n°385).
18. Sévigné à Bussy, 6 août 1675 (n°424).
19. Sévigné à Bussy, 9 octobre 1675 (n°455).
20. Sévigné à Bussy, 13 octobre 1677 (n°662).
21. Sévigné à Bussy, 3 novembre 1677 (n°668).
22. Bussy à Sévigné, 6 novembre 1677 (n°669).
23. Sévigné à Bussy, 8 décembre 1677 (n°671).
24. Corbinely à Bussy, 8 février 1678 (n°681).
25. Bussy à Sévigné, 23 février 1678 (n°684).
26. Sévigné à Bussy, 20 juin 1678 (n°693).
27. Bussy à Sévigné, 29 juin 1678 (n°696).
28. Sévigné à Bussy, 18 décembre 1678 (n°709).
29. Sévigné à Bussy, 29 mai 1679 (n°716).
30. Bussy à Sévigné, 10 juin 1679 (n°718).
31. Sévigné à Bussy, 27 juin 1679 (n°720).
32. Mme de Colligny à Sévigné, 6 [4?] juillet 1679 (n°721).
33. Lettre de Fontenelle à une demoiselle de Suède [publiée en 1790]
34. Bussy à Me … [Mme de Montmorency], 3 mars 1667.
35. Pavillon à Melle de Saint Christophe
36. Bussy à Corbinely, lettre qui semble toujours inédite [1689, perte de Mayence]
37. Bussy à Corbinely, 31 décembre 1678.
38. Bensérade au cardinal Le Camus (éditée dans le secrétaire français et de nombreux ouvrages).
39. Lettre au roi, inédite ?, « Sire la capitale de votre Royaume pénétrée d'amour et de vénération pour votre Majesté… ».
40. Bussy à Sévigné, [27] mars 1646 (n°4).
41. Bussy à Sévigné, 12 février 1678 (n°682).
42. Bussy à Corbinely, 6 mars 1679 (n°715).
43. Mascaron à Bussy, 16 avril 1679.
44. Sévigné à Bussy, 20 ou 24 janvier 1675 (n°391).
45. Grignan à Bussy, 20 ou 24 janvier 1675 (n°391).
46. Nicolas Pavillon au roi, 25 octobre 1677.
47. Mère Agnès Arnaud au roi, 6 mai 1661.
48. François de Caulet [M de Pamiers] au R.P. de La Chaize, ca.1680 (publiée par Hyacinthe Loyson).
49. Vers du Sieur Pavillon sur la banqueroute de l'Hôtel Dieu de Paris (1689). Cette pièce semble connue par le Chansonnier de Maurepas et a été reproduite par Richelet.
50. Placet au Roy au nom des Sieurs de Bussy, Vardes et Pequilin, « Grand roi, le plus galant et le mieux fait du monde », écrite par Bussy.
51. Sur le péché philosophique, dialogue entre Le Libertin et Le Scélérat, « Amis, rendons grâce aux bons Pères ». Cette pièce, qui semble n'avoir jamais été publiée, est présente dans un manuscrit de la bibliothèque de Reims (636 (N. fonds), folio 10) et est cité par Loriquet dans le Catalogue général des Manuscrits (Paris, Plon, 1904). Le titre indiqué est « entretien de piété entre un libertin et un scélérat, à l'occasion du péché philosophique ». On peut supposer que cette pièce est de Bussy-Rabutin.
52. Bussy à Sévigné, 19 décembre 1686 (n°1005).
53. Bussy à Mme Bossuet, 27 octobre 1686 (mêlée de passages en vers).
54. Mme Goussot à Bussy, 27 octobre 1686.
55. Bussy à Mme de Montjeu, 13 janvier 1686.
56. Bussy à Mme de Grignan, lettre connue mais non datée : « Je ne saurais disconvenir, Madame.. ».
57. Bussy à Sévigné, 28 octobre 1683 (n°919).
58. Bussy à Mme de Grignan, 30 septembre 1685, éditée comme adressée à Mme de Créancé.
59. Corbinely à Bussy, 10 septembre 1681 (n°888).
60. Sévigné à Bussy, 10 septembre 1681 [notée « Reponse »] (n°888).
61. Bussy à Mme de Toulongeon, 19 mars 1686.
62. Corbinely à Bussy, 29 juin 1686 (n°998).
63. Bussy au roi, « Sire, J'ai offert mes très humbles services… ». Nous n'avons pas trouvé trace de cette lettre.
64. Sévigné à Bussy, 3 novembre 1688 (n°1082).
65. Pavillon, « Lettre à une dame affligée de ce que sa soeur se faisait religieuse » (publiée au début du XIXe dans plusieurs ouvrages).
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Estimé 8 000 € - 10 000 €
Par Maître LEFRANC Frédéric à Auxerre le 08/09/2024 : François GALOYER (1944)
"Chat couché", bronze à patine nuancée, signé, numéroté 1/8, fonte MAC
Haut. 27 cm - Long. 70 cm Voir le lot
Estimé 6 000 € - 8 000 €
Par VALOIR POUSSE-CORNET Maison de ventes à Blois le 09/09/2024 : TSHOKWE, Angola/République Démocratique du Congo.
Bois dur, patine brune et miel.
Statue de maternité représentant une femme allaitant son enfant debout sur une base quasi circulaire.
Cette statue raffinée de grande qualité est sculptée avec maitrise et finesse par un maitre-sculpteur. Le corps et le visage arborent de nombreuses scarifications, elle porte des bracelets et un collier autour du cou.
1ère moitié du XXe siècle.
Haut : 52 cm.
Petit éclats et fentes.
Provenance : Collection privée, Perpignan.
Note : Cette sculpture pourrait-être attribuée au sculpteur Shatshombo (ou un atelier).
Shatshombo était un sculpteur Songo qui travaillait en milieu Tshokwe et qui a oeuvré dans le premier quart du XXe siècle au Kasaï. Révélé par A. Maesen, Shatshombo est le sculpteur de plusieurs statues Tshokwe dans différents Musées du Monde et qui présentent des similitudes avec notre maternité Voir le lot
Estimé 6 000 € - 8 000 €
Par Maîtres Isabelle GOXE & Laurent BELAÏSCH à Enghien-les-Bains le 22/09/2024 : DAUM, Nancy. Important VASE en pâte de verre couleur ambre, modèle magnum cheval, le col orné en ronde bosse et bas-relief de huit chevaux galopant. Édition limitée à 500 ex. Ef Daum : Ref. 05358. 38 x 33 x 33 cm Voir le lot
Estimé 15 000 € - 20 000 €
Par AGUTTES à Neuilly-sur-Seine le 18/09/2024 : TIBET
XIVe SIECLE
Statue d'Akshobya en alliage cuivreux
Le bouddha assis en vajrasana sur une double base lotiforme, les mains en bhumiparshamudra, le corps paré de nombreux bijoux et rubans flottants, le front ceint d'une haute couronne à fleurons. La base non scellée.
H. 26,5 cm
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Estimé 18 000 € - 40 000 €
Par CANNES ENCHERES à Cannes le 10/09/2024 : CORUM. Belle montre bracelet en or deux deux tons pavée de diamants. Boîtier rectangulaire convexe à large lunette entièrement pavée de diamants de taille brillant. Verre facetté, cadran à fond champagne à index peints en noir chiffres romains pour les heures principales, le centre pavé de diamants. Boîtier signé et numéroté en série limitée sur 26 exemplaires. Mouvement mécanique à remontage automatique. Bracelet articulé en or gris à maillons en partie pavés de diamants de taille brillant à boucle déployante papillon. Poids brut : 152.6 g. 41 x 26 mm. Tour de poignet : 17 cm (manque une barette sur le bracelet) Voir le lot
Estimé 80 000 € - 100 000 €
Par DE BAECQUE et Associés - Lyon à Lyon le 24/09/2024 : ÉTABLISSEMENTS GALLÉ (1904-1936)
Lampe au décor soufflé « Rhododendrons », c. 1925, à base sphérique légèrement épaulé et abat-jour hémisphérique légèrement conique, à monture à trois griffes de maintien. Épreuves en verre brun rouge sur fond jaune. Décor de branches de rhododendrons fleuris et en boutons soufflé-moulé et gravé en camée à l'acide.
Signé sur chaque pièce
H. 47 cm AM
Provenance : offerte au début des années 30 pour un mariage et resté depuis dans la famille.
Bibliographie :
Alastair Duncan & Georges de Bartha, Glass by Gallé, New York, 1984, modèle référencé et reproduit p. 157.
François Le Tacon, L'Oeuvre de verre d'Émile Gallé, Éditions Messene Jean de Cousance éditeur, Paris, 1998, modèle référencé et reproduit p. 179.
Bernd Hakenjos, Émile Gallé Keramik, Glas und Môbel des Art Nouveau, vol2 catalogue, éditions Hirmer, 2012, modèle référencé et reproduit sous le n°304, p.155.
Philippe Olland, « Dictionnaire des maitres verriers marques et signatures », éditions Faton, Dijon, 2016, décor référencé et reproduit p. 158 sur un vase.
Au début des années 1900, Émile Gallé se tourne vers les appareils d'éclairage et réussit des tours de force grâce à la lumière qui traverse ses verres multicouches pour donner encore plus de vie à la flore de ses créations qui s'éveille à la douceur d'une ampoule allumée. Fort de ce succès, les luminaires de Gallé vont continuer d'être un poste de production en développement, et après son décès en 1904 sa veuve et son gendre n'ont de cesse de se renouveler et moderniser leur production pour s'adapter au goût du jour. Ils s'inspirent des nouvelles techniques de verre développées par René Lalique et son célèbre moulé-pressé afin de créer à partir des années 1920-1925 des vases et lampes en verre moulé dont le décor est en relief à des degrés différents. La beauté du verre multicouche est alors révélée par les fleurs, les bourgeons et le feuillage des rhododendrons, bleu ou rouge, qui se parent de couleurs changeantes en fonction de l'allumage des ampoules. Ces créations plus modernes sont les dernières nouveautés des Établissements Gallé qui va les continuer jusqu'à sa fermeture au milieu des années 30 et sont aujourd'hui des pièces fortement recherchées par les collectionneurs. Voir le lot
Estimé 9 000 € - 12 000 €
Par Hôtel des Ventes du Bassin d’Arcachon à Arcachon le 28/09/2024 : Alexandre-Raoul MOREL (actif entre 1833 et 1850). Tabatière en or jaune 18 carats (750 millièmes) de forme rectangulaire à bords arrondis à décor de rinceaux ciselés sur fond guilloché, le couvercle centré d'un chiffre "N" entourés de rinceaux émaillés bleu (légers manques) et souligné d'une frise de fleurs en repoussé. Travail français (poinçon tête d'aigle et médecin grec), numérotée 112. 2 x 8,3 x 5,2 cm, Poids brut : 134,5 g. Ecrin.
Orfèvre fils de Gabriel-Raoul MOREL, dynastie spécialistes des tabatières et fournisseurs de cour du Premier Empire jusqu'au Second Empire. Voir le lot
Estimé 8 000 € - 12 000 €
Par Hôtel des Ventes de Lyon Bérard-Péron à Lyon le 09/09/2024 : CARTIER en collaboration avec Madame GRES - Collection Automne/Hiver 1979 de 60 pièces conçues par Madame GRES - PARURE unique comprenant un COLLIER et une paire de BOUCLES d'OREILLES. Le collier est formé de quatre rangs de perles ponctués de deux motifs floraux montés en broche amovibles sur le collier. Les broches sont centrées de demi-perles grises entourées de saphirs et perles plus petites.
Les CLIPS d'oreilles, pour oreilles perçées reproduisent le même motif. Pièces uniques créées dans l'esprit de pouvoir se déplacer sur le corps et se porter de différentes manières en épousant les formes et vêtements créant une véritable symbiose entre le vêtement et le bijoux.
Nous pouvons supposer une inspiration des portraits du XVIème siècle pour la création de cette parure.
Manque un rang de perle et un saphir, une tige à l'arrière d'une boucle. Poids brut collier : 91.4 g. Poids brut boucles d'oreilles : 22.5 g.
Cette parure est issue de la collaboration des deux maisons afin de "promouvoir l'artisanat français et développer les exportations".
Références:
Madame Grès, la couture à l'oeuvre, catalogue d'exposition Musée Bourdelle p. 159.
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Estimé 8 000 € - 9 000 €
Par Maîtres Isabelle GOXE & Laurent BELAÏSCH à Enghien-les-Bains le 22/09/2024 : Important MIROIR en bois stuqué doré et plaques de porcelaine à riche décor de style Louis XVI. Epoque Napoléon III. 160 x 110 cm Une plaque fêlée, légers manques Voir le lot
Estimé 8 000 € - 12 000 €
Par AGUTTES à Neuilly-sur-Seine le 18/09/2024 : JAPON
PERIODE EDO, XVIIe SIECLE
Cabinet de forme rectangulaire en laque noir et or à deux portes
Ouvrant sur neuf tiroirs de formes variées, les différentes faces décorées de réserves polylobées et losangées abritant des fleurs et des oiseaux sur un fond en galuchat. L'ensemble souligné par des bandes de résilles de sapèques. Le décor laqué est complété par d'imposantes ferrures ouvragées en cuivre doré à décor de rinceaux et vrilles. Avec sa clef.
Dim. 43 x 63 x 35 cm
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Estimé 8 000 € - 12 000 €
Par VALOIR POUSSE-CORNET Maison de ventes à Blois le 27/09/2024 : PALMYRE. Tête d’homme sculptée en haut relief, coiffée du modius cylindrique des prêtres ceint d’une couronne de laurier qui est ornée en son centre d’une rosette. Très belle expression grâce au rendu détaillé des yeux, de la bouche, des rides et de la pilosité des sourcils. Calcaire parcouru sur son côté gauche par deux veines cristallines (entre le haut du modius et le nez ainsi qu’entre l’oreille et la lèvre supérieure). Manque l’extrémité du nez. Très belle conservation générale. H. 27 cm (40,5 cm pour le support en marbre). II-début IIIème s. apr. J.-C.
Pour comparaison : J. Dentzer-Feydy & J. Teixidor, Les Antiquités de Palmyre au musée du Louvre, Paris, 1993, p. 185, n°186 (AO2201) pour le traitement des détails.
Provenance : Ancienne collection du ministre Joseph Caillaux, acquis avant 1943.
Expert : Jean-Sylvain Caillou Voir le lot
Estimé 6 500 € - 8 500 €
Par Alexandre Landre Beaune à Beaune le 08/09/2024 : Glace à pareclose en bois mouluré et sculpté à décor de coquille au couronnement, de chimères aux épaulements, d'acanthes et de palmettes.
France. Époque Régence.
Dimensions : 186 x 107 cm
Restaurations d'usage aux décors dorés. Miroirs en partie postérieurs.
Expert : Stéphane Pépe
- Expert : PEPE Stephane Voir le lot
Estimé 7 000 € - 11 000 €
Par VALOIR POUSSE-CORNET Maison de ventes à Blois le 27/09/2024 : ÉGYPTE. Rare tête masculine sculptée de manière réaliste sous l’influence de l’art hellénistique et romain. Le sommet du pilier dorsal est conservé sur la partie occipitale. Basalte (ou diorite). Deuxième moitié du Ier s. av. J.-C. H. 14,5 cm (21 cm avec le socle).
Pour comparaison :
- O. Perdu, Les statues privées de la fin de l’Égypte pharaoniques, musée du Louvre, Khéops, 2012, p. 366-373, n° 34 (E 1127).
- Cat. Expo., Les empereurs du Nil, Peeters, 2000, p. 232, n° 142 et p.250, n° 172.
Provenance : Ancienne collection du ministre Joseph Caillaux, acquis avant 1943. Voir le lot