Le 4 juin 2019 | Mis à jour le 5 juin 2019

45 voitures de collection aux enchères à Gézaincourt

par Magazine des enchères

Le 9 juin à Gézaincourt, dans la Somme, 45 automobiles classiques seront mises aux enchères par Maître Denis Herbette. De Renault à Ferrari, de la voiture d’avant-guerre à la Youngtimer, le monde de la collection y sera représenté dans toute sa diversité avec des véhicules estimés jusqu’à 170 000 euros, dont une Porsche ayant appartenu à Pascal Obispo.

 

C’est une vacation de grande qualité qui attend les amateurs le 9 juin prochain à Gézaincourt. Sous le marteau de Maître Denis Herbette, des lots rares et prestigieux, mais aussi des véhicules plus populaires et accessibles, seront dispersés aux enchères. Françaises, Italiennes ou Américaines ; coupés, cabriolets ou citadines : le collectionneur confirmé comme le néophyte y trouvera de quoi assouvir sa passion pour la voiture de collection.  

 

Jaguar Type E 4,2l Cabriolet. Année 1968. Estimation : 120 000 – 130 000 euros.

 

Des Anglaises prestigieuses

Parmi les automobiles les plus prestigieuses mises en vente figurent un grand nombre d’anglaises, à commencer par une Jaguar Type E Série 1 coupé de 1966, soit l’une des variantes les plus recherchées de la lignée. L’exemplaire proposé à la vente a bénéficié d’une restauration complète dans les moindres détails, ce qui justifie amplement son estimation, comprise entre 120 000 et 130 000 euros. Ceux qui préfèrent le cabriolet pourront se tourner vers un modèle 4.2 de 1968 en très bel état et évalué à la même valeur. A noter que le prestige anglais ne suscite pas toujours des prix aussi élevés, la preuve avec ces estimations qui peuvent surprendre le néophyte : entre 23 000 et 25 000 euros pour une Bentley T1 de 1969 et entre 17 000 et 20 000 euros pour une R Turbo de 1989.

 

Ferrari 360 Modena F1. Année 2002. Estimation : 60 000 – 70 000 euros.

 

Ferrari, Porsche et Maserati à l’honneur

Ceux qui veulent goûter au mythe du Cheval Cabré auront le choix entre trois modèles de la lignée des berlinettes V8. Le premier est une 348 TB de 1992, l’un des rares modèles de la marque encore accessible puisqu’il est estimé à moins de 40 000 euros. Citons également la 360 Modena de 2002, estimée entre 60 000 et 70 000 euros, et la F430 Spider dotée d’une rare combinaison de couleur gris métal avec intérieur rouge (estimée entre 80 000 et 90 000 euros). On pourra également goûter au plaisir de la mécanique Ferrari en s’offrant, pour moins de 35 000 euros, une Maserati 4200 Spyder de 2003, qui recevait un V8 4.2 conçu à Maranello. Les Porsche, très courues, devraient quant à elles susciter des enchères enflammées. C’est le cas de la 911 2.0 E de 1969 en état concours, qui a notamment appartenu à Pascal Obispo. Elle devrait dépasser les 150 000 euros, tout comme la rare 964 RS de 1992 [photo en Une], un exemplaire qui ne compte que 6 700 km au compteur.

 

PORSCHE 911 2.0L E coupé. Année 1969. Estimation : 150 000 – 170 000 euros.

 

Cadillac, Chevrolet, Corvette : l’Amérique !

Les amateurs de V8, d’ailerons et de Muscle Cars ne seront pas en reste. Une Corvette C1 de 1958 (estimée entre 45 000 et 55 000 euros), une aussi rare que prestigieuse Packard 640 Coupé de 1929 (estimée entre 70 000 et 80 000 euros), ainsi qu’une Chevrolet Chevelle SS396 de 1968 (estimée entre 38 000 et 43 000 euros) figurent parmi les automobiles les plus spectaculaires de la vente. Aucune ne disputera à la Cadillac Deville cabriolet de 1969 (estimée entre 7 000 et 9 000 euros) le record de longueur avec ses 5,60 m de long.

 

Packard 640 Custom Rumble Seat Coupé. Année 1929. Estimation : 70 000 – 80 000 euros.

 

 

Des Peugeot, Citroën et Renault des Années folles

Dans un tout autre genre, on note également une série de populaires françaises des Années folles : une Peugeot 201 de 1929, une Citroën B14 de 1928, ou encore une Renault NN de 1925. Voyage dans le temps assuré ! La palme de l’originalité revient cependant à la Volkswagen Brasilia de 1981 : cette compacte dotée du fameux Flat Four des Coccinelle fut réservée au marché brésilien et ne fut jamais importée en France. Celle-ci, estimée entre 10 000 et 11 000 euros, possède pourtant bien ses papiers français. Une occasion unique pour l’amateur de Volkswagen et une nouvelle preuve du remarquable éclectisme de cette vacation à ne rater sous aucun prétexte.

 

Citroën B14. Année 1928. Estimation : 15 000 – 20 000 euros.

 

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