Le 12 février 2025 | Mis à jour le 18 mars 2025

Bilan Rétromobile : succès pour les ventes aux enchères de véhicules de collection

par Magazine des enchères

L’appétit pour l’automobile et la moto ancienne a connu un joli regain à l’occasion de la semaine de Rétromobile du 4 au 9 février. Les vacations des grandes maisons ont enregistré des adjudications notables qui s’inscrivent pleinement dans les tendances actuelles du marché et offrent des perspectives encourageantes pour 2025.

 

Sur sa traditionnelle vidéo de fin de salon, le directeur d’Artcurial Motorcars Matthieu Lamoure affichait la mine des beaux jours. Et pour cause, les trois ventes officielles organisées par Artcurial au sein du Salon Rétromobile ont été un succès : 88% des lots ont trouvé preneur et la maison a totalisé 25 millions d’euros d’adjudications, contre 17,8 millions d’euros en 2024 pour 75% de lots vendus. Si elle ne proposait pas cette année de véhicule à plus de dix millions d’euros, plusieurs têtes d’affiche ont changé de main lors de ces vacations, à commencer par les deux Ferrari 275 GTB de 1966. La première, d’origine française, restaurée mais dotée de ses moteurs et de sa transmission d’origine a obtenu 2 371 640 euros, dans son estimation. La deuxième, à carrosserie alu, a également atteint le montant attendu, avec une adjudication à 2 159 600 euros. 

Les tendances du moment se sont bien confirmées avec notamment un succès notable pour les jeunes anciennes, comme la Ferrari 550 Barchetta adjugée 807 360 euros, alors qu’elle était estimée entre 400 000 euros et 600 000 euros. En revanche, l’appétit était moindre pour les véhicules d’avant-guerre de la collection Paul Émile B., pourtant largement mise en avant. Notons néanmoins que cette semaine française a bien été marquée par un record, avec les 34 880 000 euros atteints par une Ferrari 250 LM gagnante des 24 Heures du Mans 1965 proposée par RM Sotheby’s.

 

 

Les jeunes anciennes plébiscitées

Chez Bonhams, ce sont encore deux Ferrari qui ont obtenu les enchères les plus élevées, sans atteindre néanmoins leurs estimations situées entre 4 et 6 millions d’euros : une 166 MM de 1950, quatrième au Mille Miglia 1951 a trouvé preneur à 2 187 000 euros, tandis que l’une des deux 555 de Formule 1 de 1954 survivantes a été adjugée 1 983 750 euros.

Quelques beaux succès sont cependant à signaler comme les 626 750 euros obtenus par la Lancia Delta S4 Stradale de 1985, soit un montant très proche du haut de la fourchette prévisionnelle, ou encore les 132 250 euros obtenus par la Bentley Turbo RT de 1998, au-dessus de son estimation haute.

Encore plus surprenant, les 92 000 euros réalisés par une Ferrari 400i automatique, soit plus de deux fois son estimation haute en raison de sa combinaison de couleur unique. Osenat proposait de son côté une vente exclusivement Automobilia le 7 février avec là aussi un taux de vente très favorable et quelques jolies adjudications. Citons l’authentique étau Bugatti vendu 13 000 euros (estimé entre 8 000 euros et 10 000 euros), une plaque emboutie Huile Bugatti partie pour 8 316 euros alors que son estimation était de seulement 1 600 euros ou encore une voiture pour enfant imitant la Ferrari P2 vendue 7 560 euros, au dessus de son estimation haute.

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