Le 10 avril 2024 | Mis à jour le 30 avril 2024

De rares motos de collection européennes aux enchères à Amiens

par Magazine des enchères

Le commissaire-priseur Hubert Deloute organise le 20 avril à Amiens une vente de rares motos de collection européennes, comptant notamment deux Motobécane 350 très prisées des collectionneurs. 

 

[Mise à jour, 30 avril 2024] La Motobécane 350 a trouvé preneur à 9 676 euros (frais inclus) et la MF 650 à 5074 euros. 

 

L’offensive des constructeurs japonais au cours des années 1960 a provoqué une véritable tempête dans l’industrie européenne de la moto. En France particulièrement, de nombreuses marques n’ont pas résisté à l’instar de Motobécane, le producteur de la Mobylette, qui fait faillite en 1984 après plus de cinquante ans d’activité. L’un de ses derniers coups d’éclat fut la Motobécane 350 à moteur deux temps lancée en 1972. Avec seulement 779 exemplaires produits, elle essuya un cuisant échec commercial. Aujourd’hui, elle retrouve grâce aux yeux des collectionneurs, qui apprécient l’originalité de sa technique et son histoire tourmentée. Aussi, la vente de deux exemplaires de ce modèle, présentés par le commissaire-priseur Hubert Deloute le 20 avril à Amiens, constitue un petit événement. Le premier, datant de 1975, est incomplet (3 000 – 3 500 euros), mais le second, de 1980, demeure en très bel état et a fait la couverture d’un ouvrage consacré à son constructeur (8 000 – 8 500 euros). Produite juste avant la faillite de l’entreprise, une MF 650 au carénage typique de l’époque rendra également hommage à ce grand nom de la moto française (2 000 – 2 200 euros).

 

 

Laverda et Triumph à l’honneur

La marque britannique Triumph est quant à elle l’une des rares à avoir survécu à la crise de l’industrie de la moto. Le 20 avril, elle sera représentée par deux exemplaires, une Triumph Trident de 1973 qui vient de faire l’objet d’une révision mécanique approfondie (6 000 – 6 500 euros) et Triumph T398 de 1998 ( 4 000 –  5 000 euros). Plus spectaculaire, une rare Laverda 1000 Jota de 1981 sera présentée avec un moteur refait en 1993 et une teinte orange particulièrement voyante, la seule disponible à la fin de sa carrière. Cette monture, particulièrement puissante pour son époque, est estimée entre 8 000 et 8 500 euros. Une 1 000 3C de 1976 complètera cette vente qui compte également une Kawasaki KZ 750 B de 1978 (2 000 – 2 500 euros) et un Solex 660 (300 – 350 euros).  

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