Le 7 décembre 2021 | Mis à jour le 7 décembre 2021

Des automobiles italiennes d’exception et la Ferrari de Belmondo en vente à Neuilly-sur-Seine

par Magazine des enchères

A l’occasion de sa grande vente de fin d’année, la maison Aguttes propose une sélection d’automobiles italiennes, dont une magnifique collection de Fiat et de Lancia, rares en France. Des Alfa Romeo de course et la Ferrari BB 512i de Jean-Paul Belmondo complèteront ce rendez-vous incontournable des amateurs de voitures de collection

 

S’il n’est pas rare de croiser des automobiles italiennes dans les ventes aux enchères, celles-ci ont souvent été commercialisées sur le sol français. La vente de la maison Aguttes en compte d’ailleurs plusieurs exemplaires, mais l’amateur de raretés sera davantage attiré par une série de modèles italiens n’ayant jamais été distribués en France. C’est le cas de plusieurs Fiat d’avant-guerre. La plus ancienne est la 505 Torpedo de 1924, dotée d’une belle patine (10 000 — 15 000 euros). La plus recherchée reste cependant la 1100 ES coupé Pininfarina de 1951, époque durant laquelle ces voitures étaient carrossées à l’unité et à la main. Ce modèle n’est autre que l’un des dix exemplaires produits et éligibles à la course Mille Miglia historique. Autant d’éléments qui justifient son estimation comprise entre 120 000 et 180 000 euros. Autre rareté, un cabriolet 6 cylindres 1 500 de 1939, carrossé par Balbo, arbore des lignes harmonieuses, fruits d’un mélange d’influences américaines et italiennes (60 000 — 100 000 euros).

 

 

Des Alfa Romeo de carrossiers

Dans cette vente prestigieuse, la marque italienne Alfa Romeo est également représentée, avec quelques-unes des plus grandes classiques, à commencer par une 6C 2500 S Freccia d’Oro de 1950, l’aboutissement d’une lignée prestigieuse née avant la guerre. En témoigne sa ligne encore marquée par les ailes semi-apparentes, la conduite à droite et le moteur 6C 2 500 identique aux modèles de compétition. Avec sa carrosserie usine soudée au châssis, elle annonce pourtant déjà la transformation radicale du constructeur. Rarissime, ce modèle en bel état de présentation est estimé entre 200 000 et 400 000 euros. Les amateurs remarqueront aussi l’Alfa Romeo 2600 SZ de 1966 qui n’a été produite qu’à 105 exemplaires (100 000 — 150 000 euros) et son héritière directe, l’Alfa Romeo 3000 SZ de 1990, comptant seulement 3 300 km au compteur (50 000 — 80 000 euros). La plus convoitée de toutes reste cependant l’Alfa Romeo Giulia TZ de 1965 ex Peter Kaus, exceptionnelle par son état d’origine, les automobiles de course étant le plus souvent accidentées. Dotée de ses moteurs, châssis, boîte de vitesses et pont d’origine, elle est l’une des plus originales de la petite série de 112 exemplaires produits (800 000 — 1 200 000 euros). 

 

 

La Ferrari de Jean-Paul Belmondo

Le clou de la vente sera néanmoins la Ferrari BB 512i de 1982, proposée dans une rare teinte Argento Medio. Elle a non seulement été la monture de l’acteur Jean-Paul Belmondo de 1986 à 2002, mais elle sort aussi d’une restauration de très haut niveau, représentant un coût de plus de 250 000 euros. Elle est bien entendu vendue avec toutes les preuves de son appartenance au Magnifique, y compris son autographe inscrit à l’intérieur (350 000 — 450 000 euros). Citons pour finir la Lamborghini 400 GT de 1967 (160 000 — 220 000 euros), la Maserati Bora 4.9 (50 000 — 70 000 euros) ou encore la Mercedes 190 2.5-16 EVO II de 1990 dans un état immaculé (165 000 — 180 000 euros).

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Ferrari BB 512 I. Ex Jean-Paul Belmondo. 1982. Estimation : 350 000 – 450 000 euros.

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