Des limousines américaines aux enchères en Charente-Maritime
par Interencheres
La maison Geoffroy-Bequet met en vente le 12 juin une vingtaine de classiques parmi lesquelles des limousines américaines qui semblent débarquer tout droit de films hollywoodiens.
En Europe, les Américaines font partie, Muscle Cars mises à part, des classiques les plus sous-estimées. Malgré leur valeur historique et parfois technique, elles n’ont pas subi l’inflation généralisée du marché et constituent souvent d’excellentes affaires pour les collectionneurs, qui peuvent également y trouver de belles rations d’exotisme. La vente proposée le 12 juin en Charente-Maritime dans un lieu encore tenu secret, et en live sur Interencheres, sera l’occasion d’en découvrir plusieurs. La plus spectaculaire sera une Cadillac Fleetwood blanche de 1990 qui correspond très exactement au stéréotype de la limousine avec son empattement rallongé et son V8 de 4,5 litres. Plus proche de l’ambiance du «Parrain », une Buick Roadmaster berline de 1946 représente parfaitement le style de la General Motors au sortir de la guerre, à une époque où l’industrie automobile américaine était la plus avancée du monde. Dans un genre moins triomphant, la Cadillac Séville de 1985 « queue de canard » tentait d’adapter à des dimensions plus européennes les chromes et le sens du spectacle typiques des productions d’outre-Atlantique.
Youngtimers américaines et européennes originales
Toujours originaire des USA, citons deux modèles des années 1990, très rares en immatriculation française, un majestueux coupé Lincoln MKVIII de 1995 et une Lincoln Town Car de 1999. Cette berline « full Size », dernière représentante de la fameuse plateforme « Panther » traditionnelle du groupe Ford, incarne un mythe aux Etats-Unis après son arrêt très décrié en 2011. Enfin, pour ceux que le goût du milkshake et des burgers laisse indifférent, cette vacation propose des modèles plus classiques, à commencer par un beau coupé Mercedes W111 de 1964 nécessitant quelques soins mais profitant d’une estimation avantageuse (estimée entre 20 000 et 24 000 euros). Citons également la Daimler DB 18 cabriolet de 1951, dotée d’une très élégante carrosserie dans le plus pur style britannique et d’un beau six cylindres avec transmission présélective Wilson. Un modèle rare, original, à l’estimation très raisonnable en dépit des quelques travaux à terminer (estimé entre 12 000 et 15 000 euros).
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