Estimé 200 000 € - 300 000 €
Par OSENAT à Chassieu le 10/11/2024 : 1934 Aston Martin MKII 1.5L Châssis Court
Numéro de châssis : D4/415/S
- Désirable version châssis court
- Un des 48 exemplaires de Mark II 1.5L châssis court recensés sur les 61 construits à l’origine
- A fait partie de la collection Louwmann pendant plus de 30 ans
- Carte grise française
"Les amateurs de grosses voitures tendent à penser que rouler vite et sans effort est l'apanage des voitures fortement motorisées ; ils vont devoir changer d'avis une fois qu'ils auront parcouru 500 km avec l'Aston Martin." – Le magazine Motor Sport, à propos de l'Aston Martin MKII en 1934.
Les premières Aston-Martin (avec trait d'union, à cette époque), construites par Robert Bamford et Lionel Martin, acquirent dès le lendemain de la Grande guerre la réputation de voitures hautement performantes, capables d'exploits sportifs. Malheureusement, la direction de l'entreprise, focalisée sur les activités sportives certes porteuses de publicité, sous-estima la nécessité de vendre les voitures produites ; c'est ainsi que seules 50 voitures environ furent vendues en 1925, année où la firme changea de mains pour la première fois avant de nombreuses autres.
La création en 1926 d'Aston Martin Motors Ltd, sous la direction d'Augustus 'Bert' Bertelli et de William Renwick, permit de mettre en place une véritable production en série. Bertelli était un ingénieur automobile expérimenté, qui avait conçu des voitures pour Enfield & Allday ; c'est un moteur de sa conception, un quatre-cylindres à arbre à cames en tête de 1 492 cm3, qui fut monté sur la nouvelle Aston 11.9hp. La première Aston de nouvelle génération, construite à Feltham dans les nouveaux ateliers de la firme, fut exposée au Salon de l'auto de Londres 1927 qui se tenait à l'Olympia.
A la suite de la victoire d'Aston dans sa catégorie et de sa cinquième place au général au Mans en 1931, l'appellation "Le Mans" fut retenue une première fois pour la version course de l'International 1ère série. Cette coquetterie se justifia pleinement lorsque ce modèle se classa 5e et 7e dans l'épreuve de 1932 et qu'il remporta la Coupe biennale Rudge-Whitworth. Ce pourrait bien être la première voiture dont le nom fasse référence à la course du Mans, même si de nombreuses autres ont depuis suivi l'exemple d'Aston Martin.
A l’occasion du salon de l’automobile de 1934, Aston-Martin décide de présenter son nouveau modèle sous le nom de Mark II. Celui-ci reprend le châssis des modèles Le Mans avec une carrosserie Tourer 2/4 places, installées sur la plupart d’entre eux. Des différences sont notables telles que l’introduction de volets de radiateur à commande thermostatique, un auvent plat tandis que le capot moteur a été avancé pour offrir plus d’espace pour les sièges arrière.
L’exemplaire que nous vous présentons ici fut livré neuf le 9 juin 1934 à C. Lindsay, Lissue House, de Lisbourne, comté d’Antrim. Les correspondances du dossier du véhicule indique qu’elle fit partie de l’équipe du célèbre John Hodges lors de la Tourist Trophy week en septembre 1934. Elle participa également à la U.A.C Craigantlet Hill Climb où elle termina 2ème de sa catégorie avec Lindsay à son volant.
En 1946, le carnet d’entretien de notre Aston Martin affiche 49 927 miles et laisse supposer que la voiture fut utilisée durant la Seconde Guerre Mondiale. A la suite de cette révision, le moteur d’origine D4/415/S fut remplacé par un nouveau moteur portant le numéro D4/420/L. Revendue en 1948 à Mr H.A. Smith, 34, Hoole Road, de Chester, la voiture est à ce moment-là de couleur noire avec l’intérieur en cuir noir. Selon le registre de l’Aston martin Owners Club stipulé dans un courrier de Mr. Bruce Young, Mr. H.A. Smith resta propriétaire de la voiture jusqu’en 1967, période durant laquelle la voiture fut importée en Allemagne de l’Ouest.
Elle fut ensuite exportée aux Pays-Bas par la société H.V Gerlach and Co à Glanerbrug en août 1970. Elle fut, à cette période, restaurée avant d’être présentée lors d’une vente aux enchères le mardi 25 novembre 1975. Ce n’est autre que le National Automobielmuseum, en la personne de Mr E. Louwman, qui se porta acquéreur de la voiture. La vente eu lieu au sein même du National Automobielmuseum à Leidschendam, vente durant laquelle la collection Louwman se sépara de cinq voitures (une Bugatti, une Adler, une Dodge, une Rolland-Pilain et une Rolls-Royce).
La voiture va rester plus de 30 ans au sein de la collection Louwman. Durant cette période, Mr. J.C.P. Weber, alors conservateur du National Automobielmuseum, fit réviser la voiture par Morntane Engineering Ltd. dont la charmante équipe était composée de Judy Hogg, Derrick Edwards et de Nick Mason, célèbre batteur des Pink Floyd.
La voiture fut vendue en 2012, par l’intermédiaire d’un célèbre marchand Suisse, à un collectionneur anglais qui ne conserva la voiture que quelques mois. C’est à ce moment-là que le propriétaire actuel en fit l’acquisition et entama une restauration de haut niveau.
Notre Aston Martin est aujourd’hui dans un bel état de présentation. La peinture présente très bien avec un coloris typique de cette époque. Les chromes sont en bel état également. L’intérieur en cuir noir présente une patine superbe. L’ensemble des instruments présents sur le tableau de bord fonctionne. Le propriétaire actuel, grand amateur de conduite, a fait remplacer le bloc d’origine par un autre bloc acheté auprès des frères Bertelli. Le bloc d’origine étant fourni avec la voiture, son nouveau propriétaire pourra décider de conserver le bloc actuel pour un usage sportif ou bien remettre celui d’origine pour un usage en concours d’état. Le dossier très fourni, constitué de correspondances, de factures, de photos et autres documents retrace une grande partie de l'historique de la voiture depuis sa construction, en 1934. Nous invitons les personnes intéressées à se rapprocher de l’étude pour qu’il soit mis à leur disposition. Considérée comme l'une des plus belles Aston Martin de l'époque Bertelli, cette magnifique automobile, à l’histoire passionnante, promet à son prochain heureux propriétaire une expérience de conduite inoubliable.
1934 Aston Martin MKII 1.5L Short Chassis
Chassis number: D4/415/S
- Desirable short-chassis version
- One of only 48 examples of the Mark II 1.5L short chassis of the 61 originally built
- Part of the Louwmann collection for over 30 years
- French registration
‘Big car enthusiasts tend to think that fast, effortless driving is the preserve of heavily powered cars; they're going to have to change their minds once they've covered 500km in the Aston Martin.’ - Motor Sport magazine, about the Aston Martin MKII in 1934.
The first Aston Martins (hyphenated in those days), built by Robert Bamford and Lionel Martin, gained a reputation in the aftermath of the Great War as high-performance cars capable of sporting feats. Unfortunately, the company's management, focused on its sporting activities, which certainly generated publicity, underestimated the need to sell the cars it produced. As a result, only around 50 cars were sold in 1925, the year in which the company changed hands for the first time before many others.
With the formation of Aston Martin Motors Ltd in 1926, under the management of Augustus ‘Bert’ Bertelli and William Renwick, true series production began. Bertelli was an experienced automotive engineer who had designed cars for Enfield & Allday, and it was an engine of his design, a 1,492cc overhead cam four-cylinder, that was fitted to the new 11.9hp Aston. The first new-generation Aston, built at the firm's new workshops in Feltham, was exhibited at the 1927 London Motor Show held at Olympia.
Following Aston's class victory and fifth place overall at Le Mans in 1931, the name ‘Le Mans’ was first used for the racing version of the International 1st series. The coquetry was fully justified when this model placed 5th and 7th in the 1932 event and won the biennial Rudge-Whitworth Cup. It may well be the first car to be named after Le Mans, although many others have since followed Aston Martin's example.
At the 1934 Motor Show, Aston-Martin decided to present its new model under the name Mark II. It was based on the chassis of the Le Mans models, with a 2/4-seater Tourer body fitted to most of them. There were some notable differences, such as the introduction of thermostatically controlled radiator shutters and a flat canopy, while the bonnet was moved forward to provide more space for the rear seats.
The example presented here was delivered new on 9 June 1934 to C. Lindsay, Lissue House, Lisbourne, County Antrim. Correspondence in the car's file indicates that it was part of the team of the famous John Hodges at the Tourist Trophy week in September 1934. It also took part in the U.A.C Craigantlet Hill Climb where it finished2nd in its class with Lindsay at the wheel.
In 1946, our Aston Martin's service book shows 49,927 miles, suggesting that the car was used during the Second World War. Following this overhaul, the original D4/415/S engine was replaced by a new engine numbered D4/420/L. Sold in 1948 to Mr H.A. Smith, 34, Hoole Road, Chester, the car was then black with black leather interior. According to the Aston Martin Owners Club register in a letter from Mr Bruce Young, Mr H.A. Smith owned the car until 1967, when it was imported into West Germany.
It was then exported to the Netherlands by H.V Gerlach and Co in Glanerbrug in August 1970. During this period, it was restored before being presented at auction on Tuesday 25 November 1975. It was none other than the National Automobielmuseum, in the person of Mr E. Louwman, who purchased the car. The sale took place at the National Automobielmuseum in Leidschendam, during which the Louwman collection sold five cars (a Bugatti, an Adler, a Dodge, a Rolland-Pilain and a Rolls-Royce).
The car remained in the Louwman collection for more than 30 years. During this time, Mr. J.C.P. Weber, then curator of the National Automobielmuseum, had the car serviced by Morntane Engineering Ltd. whose charming team included Judy Hogg, Derrick Edwards and Nick Mason, the famous Pink Floyd drummer.
The car was sold in 2012, via a well-known Swiss dealer, to an English collector who only kept the car for a few months. It was then that the current owner acquired it and began a high-level restoration.
Today, our Aston Martin is in beautiful condition. The paintwork is in excellent condition, with a colour scheme typical of the period. The chrome is also in good condition. The black leather interior has a superb patina. All the instruments on the dashboard are in working order. The current owner, a great driving enthusiast, had the original block replaced with another purchased from the Bertelli brothers. As the original block is supplied with the car, the new owner can decide whether to keep the current block for sports use or to return the original one for concours use. The extensive file of correspondence, invoices, photos and other documents covers much of the car's history since it was built in 1934. Interested parties are invited to contact the firm so that it can be made available to them. Considered to be one of the finest Aston Martins of the Bertelli era, this magnificent car with its fascinating history promises its next lucky owner an unforgettable driving experience. Voir le lot
Estimé 150 000 € - 180 000 €
Par OSENAT à Chassieu le 10/11/2024 : 1979 ASTON MARTIN V8 VOLANTE
Carte grise de collection
Châssis V8COL15047
- Rarissime version européenne
- Matching Numbers
- Boite de vitesse mécanique ZF 5 rapports d’origine
- Désirable première série
- Configuration intemporelle
Au milieu des années 70, Aston Martin traverse une période difficile à la suite de la cession de la marque par David Brown. La V8 est alors le seul modèle de la gamme. A cette époque, les cabriolets se font rares et la demande importante, surtout sur le marché américain. Ainsi les ingénieurs de Newport Pannel lancent l’étude d’un Cabriolet V8. Ainsi en juin 1978, la V8 Volante est introduite sur le marché.
Première cabriolet d’Aston Martin depuis la DB6 volante, elle conserve l’élégance du coupé V8 que le toit soit ouvert ou fermé, chose rare pour un cabriolet.
L’exemplaire que nous vous proposons est une des toutes première produites, sortie d’usine le 8 février 1979, elle était alors destinée au marché européen comme le confirme son certificat Aston Martin. Elle fut immatriculée pour la première fois en mars 1979 en Suisse. Elle y restera au minimum jusqu’à la fin des années 80. Importée par la suite en Italie, elle y restera plus de 25 ans, avant d’être acquise par son propriétaire actuel.
En bel état général cette Aston Martin V8 Volante est une véritable supercar. Cabriolet V8 à boite mécanique, cette Aston Martin est un collector à ne pas manquer .
1979 ASTON MARTIN V8 VOLANTE
Collector's registration
Chassis V8COL15047
- Extremely rare European version
- Matching Numbers
- Original ZF 5-speed manual gearbox
- Desirable first series
- Timeless configuration
In the mid-1970s, Aston Martin went through a difficult period following the sale of the brand by David Brown. The V8 was the only model in the range. At the time, convertibles were in short supply and demand was high, especially on the American market. So the engineers at Newport Pannel began work on a V8 Cabriolet. In June 1978, the V8 Volante was launched.
The first Aston Martin convertible since the DB6 Volante, it retained the elegance of the V8 coupé whether the roof was open or closed, a rare feature for a convertible.
One of the very first to be produced, this car left the factory on 8 February 1979 and was intended for the European market, as confirmed by its Aston Martin certificate. It was first registered in Switzerland in March 1979. It would remain there until at least the end of the 1980s. It was then imported into Italy, where it remained for more than 25 years before being acquired by its current owner.
In fine overall condition, this Aston Martin V8 Volante is a true supercar. A V8 convertible with mechanical gearbox, this Aston Martin is a collector's item not to be missed. Voir le lot
Estimé 100 000 € - 120 000 €
Par OSENAT à Chassieu le 10/11/2024 : 1970 ALPINE A110 1600 S « Configuration Groupe 4 »
Numéro de châssis 16944
Carte grise française
- Reconstruction de belle facture sur un châssis caisse de série
- Histoire connue
- Eligible à de nombreux événements
- Moteur 1860 cm3 Ferry
Jean Rédélé, jeune entrepreneur passionné d'automobile, fonde Alpine en 1955 à Dieppe, en Normandie. Il débute en modifiant la Renault 4CV, une voiture avec laquelle il avait remporté des succès retentissants, notamment aux Mille Miglia dans sa catégorie. Cette première étape marque le début de l'aventure Alpine, mais il fallait encore affiner le modèle. Le poids de la carrosserie en acier constituait un frein aux performances. L’aluminium étant trop coûteux, Rédélé se tourne vers une technologie émergente à l’époque : la carrosserie en polyester. C’est ainsi que naît l'Alpine A106, le premier modèle de la marque, dont le nom rend hommage aux succès remportés dans les Alpes.
L’Alpine A110 est particulièrement marquée par son lien étroit avec la compétition. Les versions de course influencent directement les modèles de série, ce qui permet à Alpine de rester à la pointe de la technologie et de la performance. Les premières A110 de compétition étaient équipées de moteurs 1100 cm³, mais au fil des années, elles intègrent des modifications significatives : jantes plus petites, élargisseurs d'ailes, réservoirs de carburant plus volumineux, et boîte de vitesses renforcée.
Les années 70 marquent l’apogée d'Alpine, avec une série de victoires en rallye, notamment au Rallye Monte-Carlo, au Tour de Corse et au Rallye du Maroc. En 1973, Alpine couronne cette période de succès en remportant le premier championnat du monde des constructeurs de rallye, un titre qui consacre définitivement la petite marque de Dieppe sur la scène internationale.
Sous la direction de Jean Rédélé, Alpine n'a cessé d'innover, que ce soit avec ses berlinettes légendaires ou ses prototypes de compétition. Aujourd'hui encore, la marque reste un symbole de performance et d'ingénierie, mêlant parfaitement légèreté, puissance et agilité.
L'Alpine A110 de 1970 que nous proposons, portant le numéro de châssis 16944, a été produite en juillet de la même année. Elle était équipée du numéro de carrosserie 3784, et il est intéressant de noter que l'usine Alpine a produit 53 modèles 1600 S au cours de ce mois estival.
Elle a probablement été livrée début septembre 1970 à M. Tine, comme en témoigne le registre Alpine de l’époque. Cette berlinette, immatriculée le 23 septembre 1970 sous le numéro 8609 WR 75, semble avoir connu une première vie discrète, sans participation aux grandes compétitions. M. Tine, son premier propriétaire, était un jeune homme fortuné, étudiant à Paris et possédant déjà une MG « C », une voiture quasi neuve à l'époque.
Après avoir changé de mains à plusieurs reprises, l'Alpine a été accidentée dans les années 70. Son identité va alors être empruntée pendant presque 30 ans par une Alpine A110 Groupe 4 Ex Asseptogyl. Ce n’est que dans les années 2000 que cette Groupe 4 retrouvera sa vraie identité. Le numéro de série étant enfin disponible, une reconstruction en configuration Groupe 4 VHC sur la base d’un véritable châssis coasse de série fut effectué.
Un moteur 1860 cm3 neuf de chez ferry fut installé par la suite ainsi qu’une boite de vitesse neuve. Depuis cette opération, la voiture n’a parcouru que 1500 km.
Aujourd'hui, cette A110 présente des caractéristiques très proches des Groupe 4 compétition de l'usine, avec un châssis renforcé et des éléments spécifiques au Groupe 4, tels que des renforts tubulaires et un réservoir central monté ultérieurement.
1970 ALPINE A110 1600 S ‘Group 4 Configuration
Chassis number 16944
French registration
- Beautifully crafted rebuild on a production body chassis
- Well-known history
- Eligible for many events
- 1860 cm3 Ferry engine
Jean Rédélé, a young entrepreneur with a passion for cars, founded Alpine in 1955 in Dieppe, Normandy. He began by modifying the Renault 4CV, a car with which he had achieved resounding success, notably at the Mille Miglia in its class. This first step marked the beginning of the Alpine adventure, but the model still needed to be refined. The weight of the steel body was an obstacle to performance. Aluminium was too expensive, so Rédélé turned to an emerging technology at the time: polyester bodywork. The result was the Alpine A106, the marque's first model, named after its success in the Alps.
The Alpine A110 is particularly marked by its close link with competition. The racing versions directly influence the production models, enabling Alpine to remain at the cutting edge of technology and performance. The first competition A110s were equipped with 1100cc engines, but over the years they incorporated significant modifications: smaller rims, fender flares, larger fuel tanks and a reinforced gearbox.
The 1970s marked Alpine's heyday, with a series of rally victories, including the Monte Carlo Rally, the Tour of Corsica and the Rally of Morocco. In 1973, Alpine crowned this period of success by winning the first ever World Rally Manufacturers' Championship, a title that definitively established the small Dieppe-based marque on the international stage.
Under the management of Jean Rédélé, Alpine never ceased to innovate, whether with its legendary saloon cars or its competition prototypes. Even today, the brand remains a symbol of performance and engineering, perfectly blending lightness, power and agility.
The 1970 Alpine A110 on offer, bearing chassis number 16944, was produced in July of that year. It was fitted with body number 3784, and it is interesting to note that the Alpine factory produced 53 1600 S models during that summer month.
It was probably delivered in early September 1970 to Mr Tine, as the Alpine register of the time shows. This berlinetta, registered on 23 September 1970 under number 8609 WR 75, seems to have had a low-key early life, with no participation in major competitions. Its first owner, Mr Tine, was a wealthy young man studying in Paris who already owned an MG ‘C’, a car that was virtually new at the time.
After changing hands several times, the Alpine was involved in an accident in the 1970s. Its identity was then borrowed for almost 30 years by an Alpine A110 Group 4 Ex Asseptogyl. It wasn't until the 2000s that this Group 4 regained its true identity. With the serial number finally available, the car was rebuilt in Group 4 VHC configuration on the basis of a genuine production coasse chassis.
A new 1860cc engine from Ferry was then fitted, along with a new gearbox. Since this operation, the car has covered only 1500 km.
Today, this A110 has characteristics very similar to the factory's Group 4 competition cars, with a reinforced chassis and Group 4-specific features such as tubular reinforcements and a retrofitted central fuel tank. Voir le lot
Estimé 100 000 € - 120 000 €
Par OSENAT à Chassieu le 10/11/2024 : 1971 ALPINE 1600S
Type A110 1600VB
Carrosserie coupé
Série 17207
Carrosserie 4515
Couleur bleu alpine métallisé, habitacle noir
Mise en circulation le 26 janvier 1971
Carte grise française normale
Cette berlinette 1600VB a été livrée le 20 janvier 1971 à Monsieur PELLERIN de la Seine Saint Denis, via la succursale Renault Pantin. De couleur bleu métallisé, elle porte le numéro de série 17207 et le numéro de carrosserie 4515. Son prix était de 32 800 francs, elle avait donc environ 1000 francs d’options.
Son histoire n’est pas connue jusqu'à ce qu’elle arrive dans les mains du propriétaire actuel en 1992, elle est alors immatriculée 604 RN 66. Il la possède donc depuis 32 ans.
Cette 1600S a conservé son aspect de carrosserie d’origine ce qui doit être signalé car nombre d’entre elles ont acquis dans leur vie des ailerons et autres ailes larges ou spoiler. Ce n’est pas son cas, elle se présente dans sa couleur d’origine classique et appréciée, le fameux bleu alpine métallisé. Elle est équipée d’un réservoir avant grande capacité en manolène, d’un gros châssis, de freins à disques de R8 Gordini et surtout de la désirable boite de vitesses 364 dite « grosse boite » à couple conique, différentiel et transmissions renforcées (gros arbres de roues et gros cardans)
Il est à noter que son volant n’est pas d’origine et qu’elle a un siège baquet pour le conducteur, le siège passager étant d’origine. Il semble qu’elle dispose du pare brise chauffant qui n’a pas été testé. Le tableau de bord est resté très proche de l’origine avec son instrumentation complète. Elle est équipée d’un arceau et des belles jantes Gotti bimétal qui lui vont particulièrement bien, ainsi que des pare-chocs métalliques d’origine. Pour qu’elle soit totalement conforme, il faudrait la doter d’un volant Momo, des baguettes latérales, de capot et d’entrées d’air arrière, pièces qui sont toutes disponibles en neuf.
Mécaniquement, son moteur qui a été entièrement refait récemment, possède un collecteur d’échappement « devil » avec pot latéral et de cornets d’admission.
Cette désirable berlinette, le modèle le plus recherché, est dans un bel état de présentation et très proche de l’origine, ce qui est désormais le plus apprécié des amateurs du modèle iconique de la marque de Dieppe. Elle a en outre une option très intéressante et désormais coûteuse comme boite de vitesses.
1971 ALPINE 1600S
Type A110 1600VB
Coupé bodywork
Serie 17207
4515 bodywork
Alpine Blue metallic, black interior
Put into service on 26 January 1971
Normal French registration
This 1600VB berlinette was delivered on 20 January 1971 to Mr PELLERIN of Seine Saint Denis, via the Renault Pantin branch. Metallic blue in colour, it bears the serial number 17207 and the bodywork number 4515. Its price was 32,800 francs, so it had about 1,000 francs in options.
Its history is not known until it came into the hands of the current owner in 1992, when it was registered 604 RN 66. He has therefore owned it for 32 years.
This 1600S has retained its original bodywork, which is worth noting as many of them have been fitted with fins and other wide wings or spoilers in the course of their lives. This is not the case with this car, which comes in its classic and much-loved original colour, the famous Alpine Blue metallic. It is equipped with a large-capacity manolene front tank, a large chassis, R8 Gordini disc brakes and, above all, the desirable 364 ‘big gearbox’ with bevel gearing, differential and reinforced transmissions (large wheel shafts and large universal joints).
It should be noted that the steering wheel is not original and that the car has a bucket seat for the driver, the passenger seat being original. It appears to have a heated windscreen, which has not been tested. The dashboard remains very close to the original with its full instrumentation. It is fitted with a roll bar and the beautiful Gotti bimetal wheels that suit it particularly well, as well as the original metal bumpers. To be fully compliant, it would need to be fitted with a Momo steering wheel, side mouldings, bonnet and rear air intakes, all of which are available as new.
Mechanically, the engine has been completely rebuilt recently, and features a ‘devil’ exhaust manifold with side pipes and intake cones.
This desirable berlinette, the most sought-after model, is in beautiful condition and very close to the original, which is now what enthusiasts of the Dieppe-based marque's iconic model appreciate most. It also has a very interesting and now expensive gearbox option. Voir le lot
Estimé 80 000 € - 100 000 €
Par OSENAT à Chassieu le 10/11/2024 : 1964 JAGUAR TYPE E CABRIOLET 3,8L
Châssis n° 880353
Carte grise française
- Important Dossier de Factures
- Hard top (à resaurer)
- Belle patine
- Voiture mythique
- Matching Numbers
- Moteur et trains roulants récemment rénovés
C’est lors du salon de Genève 1961 que la Jaguar Type E fut présentée. « L’excitation des médias était à son comble, nous rappelle la marque, la courte balade offerte aux journalistes faisait tellement fureur que le fondateur de Jaguar, Sir Williams Lyons, s’est rendu compte qu’une seule voiture ne suffisait pas. Il a ordonné à un pilote d’essai de partir immédiatement vers les ateliers de Jaguar à Coventry et de revenir en Suisse, de nuit, au volant d’une autre Type E ».
La légende veut également qu’Enzo Ferrari, découvrant la Jaguar Type E pour la première fois, ait déclaré « C’est la plus belle voiture au monde ».
La sublime anglaise est ainsi : un objet de mythe, de légendes, d’histoires et de souvenirs. La première rencontre avec un tel engin a laissé chez beaucoup un souvenir impérissable. Ses lignes sensuelles et racées lui ont d’ailleurs valu d’être sanctifiée comme un véritable objet d’art : la Type E a une place permanente au MOMA de New-York ! Pluse qu’elle est la plus pure, la plus authentique, la plus sauvage également, la Type E de première série en version 3,8 litres est la plus recherchée des collectionneurs.
Notre exemplaire fut livré neuf aux USA en 1964, il s’agit donc d’une des dernières 3.8 produites. Au début des années 90, la voiture est importée en France. Une restauration est alors entamée, la carrosserie ainsi que la transmission sera refaite chez Cecil Cars. En cours de chantier, la voiture est acquise par le père du propriétaire actuel. Celui-ci achève la restauration avec une réfection du moteur et des trains roulants. Par la suite, la voiture sera régulièrement entretenue comme en témoigne un impressionnant dossier de factures. Dernièrement en 2021, le propriétaire actuel a procédé à une rénovation du moteur (culasse, refroidissement, joints, carburateurs, …), des trains roulants et du système de freinage.
Point important, le tableau de bord bouchonné d’origine est fourni avec la voiture, ainsi qu’un Hard top.
L’essai routier a révélé une auto plaisante, le moteur fonctionne bien et les trains roulants sont précis.
Avec son charme, cet exemplaire est idéal pour celui qui souhaite rouler en Jaguar, la restauration ancienne donnant une belle patine à la voiture.
1964 JAGUAR E-TYPE CABRIOLET 3.8L
Chassis no. 880353
French registration
- Important Invoice File
- Hard top (to restore)
- Beautiful patina
- Mythical car
- Matching Numbers
- Newly refurbished engine and running gear
The Jaguar E-Type was unveiled at the 1961 Geneva Motor Show. Media excitement was at an all-time high,’ recalls the brand, ’and the short ride offered to journalists was so popular that Jaguar's founder, Sir Williams Lyons, realised that one car was not enough. He ordered a test driver to leave immediately for the Jaguar workshops in Coventry and to return to Switzerland, at night, at the wheel of another E-Type.
Legend also has it that Enzo Ferrari, on discovering the Jaguar E-Type for the first time, said ‘This is the most beautiful car in the world’.
The sublime British car is an object of myth, legends, stories and memories. For many, their first encounter with such a machine left an indelible impression. In fact, its sensual, sleek lines have earned it the status of a true work of art: the E-Type has a permanent place in New York's MOMA! Because it is the purest, the most authentic, and also the wildest, the first production 3.8-litre E-Type is the most sought-after by collectors.
Our example was delivered new to the USA in 1964, so it's one of the last 3.8s produced. In the early 1990s, the car was imported into France. A restoration was then undertaken, with the bodywork and transmission being redone at Cecil Cars. During the restoration, the car was acquired by the current owner's father. He completed the restoration by rebuilding the engine and running gear. Thereafter, the car was regularly maintained, as evidenced by an impressive file of invoices. Most recently, in 2021, the current owner carried out a complete overhaul of the engine (cylinder head, cooling, seals, carburettors, etc.), running gear and braking system.
Importantly, the original corked dashboard is supplied with the car, as is a hard top.
The test drive revealed a pleasant car, with a good engine and precise running gear.
With its charm, this car is ideal for those who wish to drive a Jaguar, as the old restoration gives the car a beautiful patina. Voir le lot
Estimé 100 000 € - 150 000 €
Par OSENAT à Chassieu le 10/11/2024 : 1957 FACEL VEGA
Type : FV3B
N° série : 58260
Carte grise française
100 000 / 150 000 €
La FV3 dont la production démarre en novembre 1956, se distingue du modèle précédent par une nouvelle calandre avec grille centrale plus fine et des grilles de côté élargies avec une barre médiane. La face avant dispose de gros projecteurs superposés sans enjoliveur. Le moteur Chrysler V8 de 4,5 litres (277ci) développe une puissance de 200 ch. En mars 1957, le modèle évolue et prend l’appellation FV3B. L’apparence est semblable mais la caisse est élargie et légèrement plus longue. Elle reprenait la caisse des FV3 “larges”, avec des dimensions atteignant 4.59 m de long et 1.80 m de large. La cylindrée du moteur est augmentée à 4,9 litres (301ci) pour 253 ch. La vitesse de pointe était de 203 km/h. Produite en seulement 92 exemplaires la FV3B est un modèle de voitures de luxe rare.
Le modèle présenté fut livré neuf à monsieur Jean Paul Elkann à Paris le 28/10/1957 sous l’immatriculation 3234 GL75. Pour l’anecdote, Jean Paul Elkann est le grand père de John Elkann, président de Stellantis et Ferrari. Configurée noire avec l’habitacle cuir beige, elle disposait en options des roues rudge, de la boite automatique et de la direction assistée.
Nous retrouvons ensuite sa trace en 1992, lorsqu’elle est acquise par Mr D, un amateur parisien. Celui-ci fera refaire le moteur au début des années 90 au sein des ateliers Georges Morel à Provins.
En 2000, la voiture change de mains et devient la propriété de monsieur K, celui-ci fera restaurer la voiture par les ateliers Claude Chary. Lors de ce chantier, la carrosserie usée par le temps sera intégralement déposée et restaurée. Le châssis préservé sera traité et repeint. La mécanique et les trains roulants seront également revus. Par la suite il participera à divers évènements dont les 50 ans de la marque.
Cette FV3 B a été achetée en vente aux enchères chez Osenat il y a 19 ans, par son propriétaire actuel. Elle a été entretenue régulièrement par son mécanicien. La révision du carburateur est à prévoir.
1957 FACEL VEGA
Type: FV3B
Serial number: 58260
French registration document
100 000 / 150 000 €
The FV3, which went into production in November 1956, differed from the previous model in that it had a new radiator grille with a thinner central grille and enlarged side grilles with a central bar. The front end featured large headlamps one on top of the other, with no bezels. The 4.5-litre (277cc) Chrysler V8 engine produced 200 bhp. In March 1957, the model was redesigned as the FV3B. Its appearance was similar, but the body was wider and slightly longer. It was based on the body of the 'wide' FV3s, with dimensions reaching 4.59 m in length and 1.80 m in width. The engine capacity was increased to 4.9 litres (301ci) for 253 bhp. The top speed was 203 km/h. Produced in just 92 examples, the FV3B is a rare luxury car.
The model shown was delivered new to Mr Jean Paul Elkann in Paris on 28/10/1957 under registration number 3234 GL75. Jean Paul Elkann is the grandfather of John Elkann, chairman of Stellantis and Ferrari. Configured in black with a beige leather interior, it came with rudge wheels, an automatic gearbox and power steering as optional extras.
In 1992, the car was acquired by Mr D, a Parisian enthusiast. He had the engine rebuilt in the early 1990s at the Georges Morel workshops in Provins.
In 2000, the car changed hands and became the property of Mr K, who had it restored by the Claude Chary workshops. The timeworn bodywork was completely removed and restored. The preserved chassis will be treated and repainted. The mechanics and running gear were also overhauled. It will then take part in various events, including the brand's 50th anniversary celebrations.
This FV3 B was bought at auction by Osenat 19 years ago, by its current owner. It has been regularly maintained by its mechanic. Today, the car is in generally good condition. Voir le lot
Estimé 100 000 € - 120 000 €
Par OSENAT à Chassieu le 10/11/2024 : 1961 FACEL VEGA HK500
Châssis : BL 3
Carrosserie n° 0652
Moteur n° ML383 31556
- Boite mécanique 4 rapports
- Freins à disques
- Carte Grise Française
Après avoir travaillé pour André Citroën de 1928 à 1935, Jean Daninos créer la société des Forges et Ateliers de Construction d’Eure-et-Loir (FACEL) en 1939. La production de Facel est à cette époque orientée vers l’aéronautique. Après les hostilités, un atelier automobile est créé dans l’usine de Courbevoie. Facel étudie avec Panhard la Dyna, puis collabore avec Simca, Ford France et anecdotiquement avec Bentley.
Jean Daninos, désireux de relancer la production de voitures de prestige en France, décide la mise en chantier d’une voiture sous son propre nom. Niveau moteur, son choix s’arrête sur les V8 que Chrysler accepte de lui livrer, faute d’avoir trouvé une performante mécanique française.
C’est en 1958 que la marque montre véritablement ce dont elle est capable avec l’HK500 grâce à son homogénéité, la marque va rencontrer le succès. Le nom souligne un rapport poids/puissance de 5 kg par ch et son V8 de 360 chevaux en faisait le « coupé quatre places le plus rapide du monde”. En octobre 1960, Paul Frère chronométra une HK500 à 237,154 km/h sur une autoroute belge.
L’exemplaire que nous présentons est une désirable FV1 dotée de la boite mécanique, évolution équipée des freins à disques aux quatre roues. Nous avons pu retracer son histoire depuis 1986, lorsqu’elle est acquise par un amateur originaire de Loire atlantique. Celui-ci la conservera une vingtaine d’années. En 2007, elle entre en possession d’un autre amateur qui la conservera jusqu’en 2012. Cette année-là, elle est vendue aux enchères lors du salon Retromobile. Son nouveau propriétaire la conservera jusqu’en 2018. Il la reconfie alors à la même maison de vente parisienne.
C’est lors de cette vente que notre collectionneur en fait l’acquisition. La voiture ayant alors peu circulé, il entreprendra une importante révision générale chez un spécialiste. Depuis, elle est entretenue par son mécanicien personnel. Notre essai routier a révélé un fonctionnement normal de la mécanique.
Version la plus désirable du modèle, notre exemplaire est une belle opportunité pour les amateurs de belles mécaniques.
1961 FACEL VEGA HK500
Chassis : BL 3
Body no. 0652
Engine no. ML383 31556
- 4-speed manual gearbox
- Disc brakes
- French registration
After working for André Citroën from 1928 to 1935, Jean Daninos founded Forges et Ateliers de Construction d'Eure-et-Loir (FACEL) in 1939. At the time, Facel's production was geared towards the aerospace industry. After the war, a car workshop was set up at the Courbevoie plant. Facel studied the Dyna with Panhard, then collaborated with Simca, Ford France and anecdotally with Bentley.
Jean Daninos, keen to revive the production of prestige cars in France, decided to build a car under his own name. As far as engines were concerned, he opted for the V8s that Chrysler agreed to supply, as it had been unable to find a high-performance French engine.
It was in 1958 that the brand really showed what it was capable of with the HK500. The name emphasises a power-to-weight ratio of 5 kg per bhp, and its 360-horsepower V8 made it the ‘fastest four-seater coupé in the world’. In October 1960, Paul Frère clocked an HK500 at 237.154 km/h on a Belgian motorway.
The car we are presenting here is a desirable FV1 with a mechanical gearbox and upgraded four-wheel disc brakes. We were able to trace its history back to 1986, when it was acquired by an enthusiast from the Loire Atlantique region. He kept it for around twenty years. In 2007, it came into the possession of another enthusiast, who kept it until 2012. That year, it was sold at auction at the Retromobile show. Its new owner kept it until 2018. He then sold it back to the same Parisian auction house.
It was at this sale that our collector acquired it. As the car had not been driven much at the time, he undertook a major general overhaul by a specialist. Since then, it has been maintained by his personal mechanic. Our road test revealed that the mechanics were working normally.
The most desirable version of the model, our example is a great opportunity for lovers of fine mechanical engineering. Voir le lot
Estimé 80 000 € - 120 000 €
Par OSENAT à Chassieu le 10/11/2024 : 1962 Jaguar Type E 3.8 Coupe
Numéro de série 889198
Carte grise française
- Restauration de grande ampleur
- Voiture mythique
- Configuration intemporelle
« Une des plus belles robes de l'histoire de l'automobile, un moteur au souffle prodigieux propulsant la voiture à 240 km/h, le tout pour la moitié du prix d'une Ferrari ! ». C'est sous la forme d'une véritable gageure qu'apparaît la Type E en 1961. Après trois ans de succès, notamment aux Etats-Unis, la « XK-E » inconfortable, est difficile à conduire. Avec sa boîte Moss quatre vitesses, elle devait se moderniser pour faire face à la nouvelle génération de Ferrari et à la nouvelle Porsche 911, empiétant sur son marché de la voiture de sport « abordable ».
Cette Jaguar Type E coupé série 1 3.8L fut livrée neuve aux USA comme une grande partie de la production. Acquise à l’état d’épave par le propriétaire actuel, celui-ci a entrepris une restauration de grande ampleur. Lors de ce chantier, carrosserie, mécanique, trains roulants, et nombreux éléments furent revus.
Pour plus de confort, le bloc 3.8 fut remplacé par un bloc 4.2, le moteur d’origine, cassé est vendu avec la voiture.
Si lors de la séance photo, les parechocs n’étaientt pas finis, ceux-ci ont été depuis remontés sur la voiture. Il s’agit d’un bel exemplaire du plus beau coupé du monde, idéal pour un gentleman driver !
1962 Jaguar E-Type 3.8 Coupe
Serial number 889198
French registration
- Extensive restoration
- A legendary car
- Timeless configuration
‘One of the most beautiful dresses in the history of the automobile, a prodigiously powerful engine propelling the car to 240 km/h, all for half the price of a Ferrari! The E-Type was a real challenge when it appeared in 1961. After three years of success, particularly in the United States, the uncomfortable XK-E was difficult to drive. With its Moss four-speed gearbox, it had to modernise to compete with the new generation of Ferraris and the new Porsche 911, encroaching on its market as an ‘affordable’ sports car.
This Jaguar E-Type Coupe Series 1 3.8L was delivered new to the USA, as was much of the production run. Acquired as a wreck by its current owner, he undertook a major restoration. During the project, the bodywork, mechanicals, running gear and many other components were overhauled.
For greater comfort, the 3.8 block was replaced by a 4.2 block, and the broken original engine was sold with the car.
Although the bumpers were not finished at the time of the photo shoot, they have since been fitted to the car. This is a fine example of the most beautiful coupé in the world, ideal for a gentleman driver! Voir le lot
Estimé 45 000 € - 65 000 €
Par OSENAT à Chassieu le 10/11/2024 : 1966 LAMBORGHINI 5CTL
Titre de circulation allemand
Numéro de série 19752
Restauration complète
10 exemplaires
Cette Lamborghini 5CTL de 1966 est un modèle rare, illustrant les débuts de la marque avant qu’elle ne devienne synonyme de « Supercars ». En tant que l’un des dix prototypes équipés d’un kit tricycle amovible, ce tracteur à chenilles est une pièce exceptionnelle pour les collectionneurs et passionnés.
Propulsé par un moteur diesel trois cylindres de 39 ch, il offrait des performances impressionnantes pour l'époque, notamment grâce à sa voie extra-large et sa polyvalence, aussi bien sur les champs que sur la voie publique. Certifié FLC®, ce modèle a bénéficié d'une restauration complète avec 35 850 € de frais, détaillés en 19 150 € pour la carrosserie, 1 200 € pour la sellerie et 15 500 € pour la mécanique.
Ce tracteur est bien plus qu’un simple véhicule agricole, il incarne une partie de l’histoire de Lamborghini, avant que Ferruccio ne se lance dans la fabrication de voitures de sport après sa dispute légendaire avec Enzo Ferrari. La 5CTL est un véritable témoin des origines de la marque.
1966 LAMBORGHINI 5CTL
Serial number 19752
German registration
Complete restoration
10 examples
This 1966 Lamborghini 5CTL is a rare model, illustrating the early days of the brand before it became synonymous with ‘Supercars’. As one of ten prototypes fitted with a removable tricycle kit, this tracked tractor is an exceptional piece for collectors and enthusiasts.
Powered by a 39hp three-cylinder diesel engine, it offered impressive performance for its time, thanks in particular to its extra-wide track and its versatility, both in the field and on public roads. FLC® certified, this model has benefited from a complete restoration costing €35,850, broken down into €19,150 for the bodywork, €1,200 for the upholstery and €15,500 for the mechanics.
This tractor is much more than just an agricultural vehicle; it embodies a part of Lamborghini's history, before Ferruccio began building sports cars after his legendary dispute with Enzo Ferrari. The 5CTL is a true testament to the brand's origins. Voir le lot