Le 29 avril 2019 | Mis à jour le 13 mai 2019

L’Aston Martin de James Bond aux enchères à Rouen

par Magazine des enchères

Parmi les 70 lots parfois très rares de la prochaine vente de l’Hôtel des Ventes de la Seine, il est une automobile exceptionnelle : une Aston Martin DB MKIII, dernière évolution de la DB2, l’ancêtre de toutes les Aston Martin jusqu’à aujourd’hui et « vraie » voiture du James Bond de Goldfinger. Mise à prix : 180 000 euros.

 

Si Aston martin figure parmi les marques sportives les plus prestigieuses du monde, elle le doit à un homme : David Brown, qui en fût le propriétaire entre 1946 et 1990 et donna ses initiales « DB » à tous les modèles de la marque jusqu’à aujourd’hui. Le premier modèle de série significatif qui fut produit durant cette période fut la DB2, qui installa durablement la formule commune à tous les modèles de la marque depuis : un coupé puis un cabriolet de grand sport doté d’une mécanique noble.

 

 

La véritable Aston de Goldfinger

Malgré son nom, l’Aston Martin DB MKIII qui sera proposée à la vente par Maître Guillaume Cheroyan à Rouen le 26 mai prochain appartient bien à la lignée des DB2. Datant de 1958, il s’agit de l’un des derniers exemplaires avant le remplacement de ce modèle par la DB4 en 1959. A ce titre, la DB Mark 3 apparaît comme la plus utilisable des DB2 grâce à ses quatre places assises, ses freins à disques, son moteur revu et corrigé par Tadek Marek. Elle est aussi très rare puisque seuls 551 exemplaires ont été construits. Il s’agit également de la « vraie » voiture de James Bond de Goldfinger puisque c’est bien elle qui est décrite dans le roman de Ian Fleming et non la DB5 retenue par l’adaptation cinématographique.

 

 

180 ch et la musique du six cylindres

Présentée dans un état remarquable, la DB2 en vente à Rouen est dotée d’une carte grise française et présente d’intéressants équipements conformes à l’origine : une rampe de carburateurs SU HV6, un collecteur d’échappement course et une double sortie qui permettent de porter la puissance à 180 ch au lieu de 162 ch. L’estimation apparaît raisonnable étant donné le prestige, l’état et la rareté de ce modèle éligible dans de très nombreuses compétitions historiques : entre 180 000 et 220 000 euros.

 

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